Ergo : Apprentissag Et Technologies de L'information Flashcards
Qu’est ce qu’un hypertexte ?
Un hypertexte est un un texte hyperactif sous forme électronique qui représente une organisation en réseau permettant ainsi grâce aux hyperliens une consultation différente de celle des textes imprimés.
Définir l’apprentissage
L’apprentissage est la construction de nouveaux modèles mentaux cad des représentations internalisées qui associent les connaissances antérieures et le informations nouvellement acquises.
L’apprentissage dépend de ce que le lecteur connaît déjà.
Qu’est ce qu’un multimédia ?
Texte + image
Qu’est ce qu’un hypermedia ?
Documents multimédias structurés en réseau grâce à des hyperliens.
Qu’est ce qu’un hypermedia éducatif, et à quoi doit il répondre pour être efficace ?
C’est un domaine d’application en psychologie. Il doit être compatible avec les processus que gouvernent la perception, le traitement de l’info, la compréhension et le langage.
En quoi les logiciels d’apprentissage sont utiles ?
Les logiciels d’apprentissage sont des compléments, des interfaces qui donnent souvent la priorité à la décoration sans procurer des processus d’apprentissage.
Or le logiciel doit permettre à l’utilisateur de réaliser sa tâche (efficacité), avec le minimum d’effort (efficience), tout en offrant un degré de confort suffisant (satisfaction).
Donnez et expliquez quels sont les 3 modèles qui doivent être compatibles pour que l’hypermedia soit efficace.
Pour que l’utilisateur puisse acquérir des nouvelles connaissances l’hypermedia éducatif doit être compatible avec ses processus cognitifs et ses connaissances.
3 types de modèles doivent être compatibles pour que l’apprentissage soit efficace :
Modèle du concepteur : modèle du système qui et de l’utilisateur construit par le concepteur lors de l’élaboration de l’hypermedia.
Représentation mentale de l’utilisateur : lors de l’utilisation, l’utilisateur se construit une représentation de l’interface et de son fonctionnement.
Modèle utilisateur : certains systèmes intelligents peuvent raisonner sur le comportement utilisateur ou ses préférences. Ils se construisent une sorte de modèle central de l’utilisateur.
Nommez et expliquez le modèle d’apprentissage multimédia.
Le modèle d’apprentissage multimédia de Mayer, 2005.
On apprend + facilement à partir de mots et d’images que des mots seuls qui est le principe multimédia.
La théorie cognitive de l’apprentissage multimédia :
Pour réussir un apprentissage l’apprenant doit sélectionner l’information pertinente, puis les organiser dans des représentations cohérentes, intégrer le représentations dans une représentation unique, tout en utilisant ses connaissances préalables.
L’efficace est maximale lorsqu’il y a : -optimisation des formats de présentation pour diminuer la charge cognitive extrinséque, qui correspond aux limites de la MT
lorsque : - le sujet peut mettre en correspondance ses représentations verbales et visuelles en mémoire de travail en même temps.
Il est par conséquent important que les documents multimédias soient conçus en veillant au respect d’un nombre de principes :
1) de réduction de l’attention partagée = intégration spatiale du texte sur une figure
2) de réduction des traitements externes = éviter les traitements non nécessaires à l’apprentissag
3) de cohérence = suppression des éléments superflus
4) de contigüité = proximité des le temps et dans l’espace des 2 modalités correspondant à même apprentissage
5) de modalité = présentation des infos via plusieurs médias
6) de redondance = éviter la présentation d’une même Info par des modalités différentes oral/écrit de manière simultanée.
Quelle est l’élaboration possible qui repousse la limitation de la mémoire de travail ?
La nommer et expliquer le processus permettant cela.
Donner le rôle et les propriétés de la mémoire de travail.
L’apprentissage est un processus coûteux en ressources mentales. Le rôle de la MT est essentiel, et il repose sur le stockage et le traitement à court terme de l’info.
Les propriétés de la MT sont : capacité limitée est se composé de 2 registres indépendants, la boucle phonologique et le calepin visuo spatial.
L’impact de la capacité limitée de la mémoire de travail, la complexité des problèmes qu’un individu est capable de résoudre dépend de la capacité de sa MT, + le problème est complexe, + nombreux sont les buts et les sous buts à maintenir actives lors de la résolution de problème.
La capacité limitée de la MT peut être peut être compensée par le codage d’un ensemble d’info en un seul schéma.
C’est la théorie des schémas : compensation des capacités limitées de la MT par codage en un ensemble d’infos en un seul schéma. Stockage des connaissances en MLT, sous forme de schémas, structurées, catégorisées et convocable en MT sous forme d’élément unique.
L’automatisation des opérations de traitement permet de reculer les capacités limitées de la MT. + une opération mentale est automatisée et + elle est exécutée rapidement et + elle libère de ressources cognitives pour le maintien et traitement des autres infos en MT.
L’apprentissage est un compromis entre la réalisation d’activités de haut niveau et des activités de bas niveau.
Les ressources disponibles pour traiter la nouveauté dépendent de la capacité à automatiser les connaissances anciennes.
Quelle théorie décrit les relations entre la complexité d’un système d’apprentissage et l’efficacité de l’apprentissage ?
La nommer et l’expliquer.
On doit le concept de la charge cognitive à Sweller (2005). La mémoire de travail accumule les informations en cours de traitement, ce qui constitue sa charge cognitive. L’idée majeure : induire le moins de charge cognitive possible permet de laisser + de place au traitement de l’information, et donc aider et améliorer le potentiel d’apprentissage.
Cette théorie permet d’envisager une présentation des infos pour réduire l’effort nécessaire pour les percevoir et les traiter.
Repose sur le concept de la MT de Baddeley :
-MT limitée
-mémoire permanente quasi illimitée
-existence de schémas en mémoire permanente
-automatisation en MLT qui entraîne un une récupération et un traitement + rapide des infos, recule ainsi les limites de capacité de la MT, donc favorise la diminution de la charge cognitive.
Ceci aide l’apprenant à construire des représentations stables et contextuelle ment ancrées dans ses connaissances préalable (automatisation des schémas).
La charge cognitive est la charge que l’exécution d’une tâche impose au système cognitif.
Elle est de 3 sources :
Charge intrinsèque : liée au contenu, le nombre d’éléments liés entre eux, inévitable et elle est modulée par les connaissances préalables de l’apprenant
Charge extrinséque : liée au format de présentation, la multiplicité des sources entraîne le phénomène de split ou attention partagée, faire des présentations intégrées au texte fait diminuer cette charge. Celle seulement cette charge qui peut être modifiée, diminuée.
Charge cognitive utile : correspond à l’effort cognitif nécessaire à la construction des schémas et à leur automatisation. Elle concerne l’effort que l’apprenant doit fournir pour sélectionner les infos pertinentes lors de l’apprentissage, les articulé en représentations stables et les enregistrer afin de les stocker en schémas de connaissances facilement mobilisables par la suite.
La mobilisation des schémas entraîne une réduction du coût attentionné et donc une baisse globale de la charge liée à la tâche.
Elle est liée directement aux capacités metacognitives des apprenants.
La présentation de la tâche peut entraver ou faciliter la construction des schémas cad des connaissances.
Pour Sweller, diminuer la charge cognitive favorise l’apprentissage car si la charge est supérieure à la capacité de la MT, il ne y avoir apprentissage.
On peut essentiellement réduire la charge cognitive extrinséque cognitive en optimisant les formats de présentation ce qui permet :
Une intégration spatiale des informations (texte intégré à une figure), ce qui réduit le phénomène d’attention partagée, favorise le processus de la construction de représentation, favorise la compréhension, la mémorisation. Efficace que si deux sources d’information sont complémentaires.
Et utiliser des modalités différentes (Mayer 2005), il y a au moins 2 canaux de traitement (auditif, visuel ou verbal), chaque canal à des capacités différentes, un déficit dans un canal peut entraîner une compensation de l’autre. Mais pour Mayer, l’apprentissage est + efficace quand l’apprenant mobilise ces représentations convoquées verbales et visuelles en MT au même moment.
En quoi les images peuvent elles avoir un rôle dans les apprentissages ?
La mémoire visuelle peut persister bien au delà des quelques secondes, elle a un fort pouvoir.
Les images ont un rôle de supériorité significative en compréhension et en mémorisation lorsqu’elles sont associées à un texte.
Les illustrations permettent de représenter des contenus parfois difficile à décrire verbalement.
Les fonctions de l’association textes + images sont :
Le double codage, les 2 registres de mémoires, les images codent les infos verbales sous une autre forme ce qui facilite l’interprétation du texte et la récupération des infos en mémoire.
La mémoire externe, les images codent simultanément plusieurs relations et objets, ce qui facilite la rétention des phrases du texte lu précédemment.
De support analogique, les images utilisent la dimension spatiale pour représenter analogiquement les relations entre les objets, que ce soit les relations spatiales, temporelles ou abstraites.
Quel est le modèle d’apprentissage multimédia ?
Le nommer et le définir.
C’est le modèle de l’apprentissage multimédia de Mayer, 2005.
Le principe multimédia : on apprend plus profondément à partir de mots et d’images qu’à partir de mots seuls.
La théorie cognitive de l’apprentissage multimédia : l’apprenant doit sélectionner l’info pertinente, il doit l’organiser dans des représentions stables et cohérentes, puis il doit les intégrer dans une seule représentation unique.
L’efficacité est maximale lorsque :
-optimisation des formats de présentation pour diminuer la charge cognitive extrinséque, respect des limites de la MT
-le sujet peut mettre en correspondance ses représentations verbales et visuelles en mémoire de travail en même temps
Il est important que les documents multimédias soient conçus en veillant au respect du nombre de 6 principes pour l’optimiser l’utilisation :
1/de réduction de l’attention partagée = intégration spatiale du texte sur une figure
2/de cohérence = élimination des éléments parasites
3/de contigüité = les 2 modalités correspondant à un même élément de l’apprentissage doivent être proches dans le temps ou dans l’espace
4/de modalité = présentation des infos via plusieurs modalités
5/ de redondance = éviter la présentation d’une même Info conjointement à l’oral et à l’écrit, il vaut mieux rechercher des complémentarités dans les différentes modalités.
Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation des animations ?
Avantages : mise en évidence de certaines relations difficiles à expliquer par écrit ou part illustration fixe
Compense certains déficits du traitement de l’info chez les élèves en difficulté
Renforcé l’aspect ludique et l’interface, et donc la motivation de l’apprenant
Attire l’attention des lecteurs MAIS
Inconvénients
Infère aussi la mémorisation/compréhension de textes
N’aide pas les apprenants à se construire une représentation mentale car rôle passif, l’animation fait économiser la construction de la représentation mentale et elle ne permet pas à l’apprenant d’établir des correspondances entre texte et image.
Les principaux résultats d’étude invitent à relativiser l’utilisation des animations pour les apprentissages.
Elles permettent d’attirer l’attention sur un probleme particulier, pertinentes pour un processus actif tel que la résolution de problème.
Expliquer la conclusion de l’exemple d’utilisation multimédia avec des étudiants
D’après l’exemple de recherche appliquée sur le multimédia éducatif, on parvient à la conclusion que le participants à l’expérience manifestent une préférence pour la version animée mais celle ci ne favoriserait ni l’apprentissage, ni la mémorisation.
La consigne de résolution de problème conduit aux mêmes résultats de compréhension que la consigne mémorisation, mais en moins de temps.