Base Ergonomie Cognitive Flashcards
Quels sont les trois domaines de spécialisation ? Et leurs thèmes d’études ?
1) ergonomie physique : s’intéresse aux caractéristiques anatomiques du corps humain et les difficultés rencontrées lors d’une défaillance.
Thèmes d’études : les postures de travail, la santé, et les mouvements répétitifs.
2) ergonomie cognitive : s’intéresse aux processus cognitifs déclenchés lors de la réalisation d’une tâche en s’appuyant sur les concepts du fonctionnement cognitif qui sont la perception, la mémoire, le raisonnement et les réponses motrices.
Il y a 7 thèmes d’étude :
1) la charge mentale
2) la prise de décision
3) la performance experte
4) le système homme-machine
5) la fiabilité humaine
6) le stress au travail
7) la formation
3ème spécialisation : l’ergonomie organisationnelle, qui recouvre la planification,l’organisation des environnements.
Thèmes d’études : la travail en équipe,les horaires, le télétravail.
Quelle est la définition ?
Discipline scientifique qui vise à la compréhension fondamentale des interactions entre humains et les autres composantes d’un système en appliquant les principes théoriques ainsi que les méthodes pour optimiser le bien être des personnes et la performance.
Quel est l’objectif de l’ergonomie cognitive ?
L’ergonomie a un double objectif d’amélioration du travail.
Économique : performance, efficacité, productivité, fiabilité…
Humaniste : confort, sécurité, santé, satisfaction.
Quel est le cœur de même de la science ergonomique ?
La comptabilité artéfact humain
Sur quel principe repose cette compatibilité ? Nommez et expliquez ce principe.
Elle repose sur le principe de la compatibilité des proximités, qui illustre l’objectif général. Ce principe est la correspondance entre la proximité mentale de la tâche et la proximité de l’affichage, ce qui entraîne une meilleure performance.
La proximité des tâches correspond au traitement qui est effectué sur les informations par un sujet. Elle est élevée lorsque les différents éléments de l’information sont regroupées, et faible lorsque les informations sont dispersées.
La proximité de l’affichage correspond au degré d’intégration des informations sur l’écran. Elle est élevée lorsque les éléments de l’information sont dans un objet unique, et faible si les éléments sont présentés séparément.
Ce principe permet de rendre compte de l’avantage de certains mode d’affichage.
Combien d’outils dispose cette discipline ?
3
Expliquez le premier outil
Tâche se différencie de l’activité.
L’activité à un aspect interne et externe : la tâche, le sujet (condition interne), l’activité (condition externe).
La tâche est ce qui doit être fait, le but à atteindre dans des conditions déterminées.
L’activité est ce qui est réellement fait par le sujet, c’est à dire aux buts effectivement pris en compte par le sujet.
Suivant le modèle de Le Plat, l’activité se traduit par deux phénomènes : l’intériorisation de la tâche, et l’extériorisation de certains traits de du sujet. Ex : ses compétences.
Le deuxième outil
La régulation des conduites. Notion liée à l’hypothèse d’une capacité limitée de traitement. Le sujet cherche à maintenir un état d’équilibre afin de limiter la charge mentale. Il ajuste son comportement pour s’adapter aux circonstances.
Le troisième outil
Le traitement de l’information ou la théorie de l’image opérative. Le sujet va se représenter l’objet à traiter de façon déformée mais plutôt adaptée à la tâche.
Les tethniques en ergonomie sont toujours des variantes de 4 méthodes de base.
Qu’elles sont ces bases ?
L’observation, l’entretien, l’expérimentation, l’étude des traces de l’activité.
Il y a deux types de traces, les traces spontanées laissées par l’opérateur, et les traces provoquées par l’analyste, et qui permettent d’obtenir des informations que le sujet ne fournit pas sur son activité.
Nommez les deux principes de gestion des contraintes
La mise en relation sémantique et la conception écologique d’interfaces.
Expliquez les principes de l’analyse des contraintes
La mise en ration sémantique : sert à gérer les événements non familiers, détecter les défauts, aider dans le diagnostic accru des incidents.
C’est la mise en relation dans une interface graphique des correspondances entre les relations et les contraintes.
Rendre apparentes les contraintes de fonctionnement du système. Application DURESS.
La conception écologique d’interfaces qui est l’approche écologique. La conception d’une interface repose avant tout (priorité) sur une analyse des contraintes qui gouvernent le fonctionnement du système.
Donc : l’interface doit être écologiquement compatible avant de l’être cognitive ment, application EID qui fournit à la fois à l’opérateur les reprises physiques et fonctionnelles (p&f) du système.
Que permet la visualisation des contraintes ?
Les variables entretiennent entre elles des relations et le système peut être décrit comme un ensemble de contraintes.
Si le système fonctionne correctement c’est un ensemble de contraintes.
Lorsqu’il y a rupture ou défaut d’une ou plusieurs contraintes qui régissent le système normal, il est important de représenter les contraintes pertinentes par rapport au but de l’interface.
La visualisation des contraintes permet la détection des ruptures de contraintes associées à des anomalies qui entraîne une capacité de diagnostic accrue.
La performance de rappel augmente car l’opérateur est en mesure d’accéder à la signification des événements présentées sur l’interface graphique. Donné un accès à la sémantique du domaine.
Réduction de la charge de travail de l’opérateur qui voit plus que calcule.
Qu’est ce que la rationalité limitée ?
Définit par Simon, la rationalité de l’humain est réduite du fait de sa capacité limitée de traitement de l’information.
Critère de rationalité et d’optimalité, qui est l’invariance : être en mesure de répondre de la même façon à des situations différentes.
Définissez et expliquez la théorie des traces floues.
Modèle duel du fonctionnement cognitif : modèle intuitif (faible contrôle mental, rapidité de traitement, peu associé à la conscience),
et le modèle analytique (+ contrôlé, traitement lent du traitement, + associé à la conscience).
Cette théorie ne considère pas que le fonctionnement analytique tend à remplacer le fonctionnement intuitif au fur et à mesure du développement. Les 2 augmentent avec le développement.
Selon cette théorie, la capacité limitée de la mémoire de travail n’est pas seule en compte dans les approches de jugement et décision.
Cette théorie considère que l’encodage des informations conduit à 2 types de représentations :
Représentations gist : liée au sens, + générale, floue, sur lesquelles le sujet s’appuie pour la prise de décision. le raisonnement.
Représentations verbatim : relative aux détails des informations, La mémoire.
Ces 2 types de représentations sont encodées en parallèle et forment une hiérarchie de représentations.
C’est lors de la récupération que le sujet préfère le traitement flou, la représentation gist pour juger et prendre sa décision.
Il choisit le niveau de représentation le + élevé cad le + flou et qui suffit à répondre aux exigences de la tâche. D’où la préférence pour le traitement flou, c’est la représentation qui est + stable et le + facile à manipuler.
Il faut contrarié le gist pour accéder au verbatim.
Cette théorie permet de rendre compte des différents biais observés de raisonnement et la performance des tâches de raisonnement. Indépendance entre la mémoire, le verbatim, et le raisonnement, le gist.