EPS Et Santé Flashcards

1
Q

Quel domaine est travaillé en école maternelle pour l’EPS ?

A

Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique

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2
Q

A quelle fréquence pratiquer l’EPS à l’école maternelle ?

A

30 à 45mn par jour

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3
Q

Pourquoi l’EPS doit être pratiquée quotidiennement en maternelle ? Sur quels arguments ?

A
  • Besoin de bouger quasi vital à l’élève de cet âge
  • Nécessité de conforter les apprentissages moteurs par répétition via des modules d’apprentissage de 8 à 12 séances
  • Nécessité de varier les actions motrices proposées
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4
Q

Quelle fréquence d’EPS au cycle 2 et 3 ?

A

Environ 108 heures annuelles (environ 3 heures hebdomadaires).
En général, correspond à 2 ou 3 séances hebdomadaires de 45 à 1 heure

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5
Q

Quels sont les objectifs et finalités de l’EPS en maternelle ?

A

Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique

  • Réaliser des expériences corporelles au travers de pratique d’activités physiques et artistiques.
  • Contribution au développement moteur, sensoriel, affectif, intellectuel et relationnel.
  • Explorer leurs possibilités physiques, élargir et affiner leurs habiletés motrices, maîtriser de nouveaux équilibres
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6
Q

Quels sont les objectifs de l’EPS au cycle 2 et 3 ?

A
  • Visées éducatives : éducation à la citoyenneté et à l’éducation à la santé, la recherche de socialisation «souci de vivre ensemble».
  • Visée culturelle : accès à «un riche champ de pratiquesà forte implication culturelle et sociale»
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7
Q

Quel est le lien entre l’EPS et les compétences du socle commun ?

A
  • Les langages pour penser et communiquer : développer sa motricité et apprendre à s’exprimer en utilisant son corps
  • Les méthodes et outils pour apprendre : s’approprier, par la pratique physique et sportive, des méthodes et des outils
  • La formation de la personne et du citoyen : partager des règles, assumer des rôles et des responsabilités
  • Les systèmes naturels et les systèmes techniques : apprendre à entretenir sa santé par une activité physique régulière
  • Les représentations du monde et l’activité humaine : s’approprier une culture physique sportive et artistique
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8
Q

Les 4 objectifs visés à l’école maternelle en EPS ?

A
  • Agir dans l’espace, dans la durée et sur les objets
  • Adapter ses équilibres et ses déplacements à des environnements ou des contraintes variés
  • Communiquer avec les autres au travers d’actions à visée expressive ou artistique
  • Collaborer, coopérer, s’opposer
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9
Q

Les 4 champs d’apprentissage communs aux cycles 2 et 3 ?

A
  • Produire une performance optimale, mesurable à une échéance donnée
  • Adapter ses déplacements à des environnements variés
  • S’exprimer devant les autres par une prestation artistique et/ou acrobatique
  • Conduire et maîtriser un affrontement collectif ou interindividuel
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10
Q

Qu’est-ce que l’interdisciplinarité ?

A

Le fait que l’EPS se mêle à d’autres disciplines (mathématiques, langages oraux, …)

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11
Q

Quels sont les 4 APSA de Grenoble ?

A
  • Activités athlétiques
  • Activités aquatiques
  • Activités gymniques
  • Activités de jeux et sports collectifs
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12
Q

Les activités athlétiques se résument par 3 verbes :

A

Courir, sauter, lancer

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13
Q

Donner 4 exemples de pratiques athlétiques scolaires

A
  • Courir vite
  • Courir longtemps (plusieurs minutes)
  • Sauter loin (ou haut)
  • Lancer loin
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14
Q

Donner des exemples d’activités / cycle pour l’activité courir vite :

A

Cycle 1 : jeu de poursuites avec des temps d’arrêt, sur 20/30mn
Cycle 2 : pendant 4 à 5mn
Cycle 3 : pendant 6 à 8mn

Cycle 2 et 3 : courir avec des obstacles adaptés à la taille des élèves; petites haies ; courir en relais en cycle 2 et 3

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15
Q

Donner des exemples d’activités / cycle pour l’activité courir longtemps :

A

Cycle 1 : «jeu de déménageurs»
Cycle 2 : courir entre 6 et 12’ en cycle e2
Cycle 3 : courir entre entre 8 et 15’

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16
Q

Donner des exemples d’activités / cycle pour l’activité sauter loin

A
  • Cycle 1 : en réalisant des multiples sauts, des parcours
  • Cycle 2 : en sautant en longueur avec une course d’élan réduite à quelques mètres et une large zone d’appel
  • Cycle 3 : en sautant en longueur avec une course d’élan augmentée à 8-10 mètres et une zone d’appel réduite à 50cm, avec triple bond
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17
Q

Donner des exemples d’activités / cycle pour l’activité Lancer Loin

A

Cycle 1 : projeter à une ou deux mains des objets légers
Cycle 2 : lancer sans élan des objets légers dans une direction donnée
Cycle 3 : lancer avec différents projectiles pesant jusqu’à 1kg, avec élan et dans une zone de réception matérialiséeù$

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18
Q

Caractéristiques de l’activité athlétique :

A
  • Viser la performance (agrandir l’espace, aller plus loin/haut, diminuer le temps)
  • Activités individuelles (sauf relais)
  • Environnement stable
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19
Q

Ressources mobilisés dans l’activité athlétique

A
  • Ressources énergétiques principalement
  • Dépassement de soi
  • Progrès, régularité dans la performance plus que les records sont valorisés
  • Gérer ses propres ressources (ne pas partir trop vite, maintenir une accélération)
  • Donner le goût de l’effort
  • Éducation à la santé (brûle beaucoup de calories)
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20
Q

Qu’est-ce qui peut expliquer des niveaux hétérogènes chez l’enfant ?

A
  • Ressources motrices : différences au développement moteur sont importantes, point de vue du genre (garçon / fille), surpoids, …
  • Ressources socio-affectives : les élèves en difficulté se démotivent face à l’effort, et préfèrent apparaître comme non travailleur plutôt qu’en échec involontaire
  • Ressources cognitives : difficultés de concentration
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21
Q

Comment prendre en compte les différences de niveau dans les activités athlétiques ?

A

Adapter les distances, les temps en fonction du niveau.
Proposer un contrat adapté à chaque élève afin de valoriser l’effort.
Aller à son propre rythme tout en respectant les impératifs des programmes

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22
Q

Savoir nager est une priorité nationale ?

A

Oui, depuis 2015, l’école institue une «attestation scolaire du savoir-nager» délivrée par le directeur ou par le principal du collège.

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23
Q

Qu’est-ce que l’attestation scolaire du «savoir nager ?»

A

Reconnaît la compétence de nager en sécurité, dans un établissement de bain ou espace surveillé. Ne doit pas être confondu avec les activités de la natation fixées par les programmes d’enseignement.

  • Acquisition est un objectif des classes de CM1 et CM2 ( et sixième ).
  • Permet d’accéder à toute activité aquatique ou nautique dans le cadre des enseignements obligatoires ou optionnelles de l’EPS.
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24
Q

Exemples de pratiques scolaires de la natation

A
  • Le crawl, dos crawlé (nages alternatives)
  • La brasse, le papillon (nages simultanées, les membres propulseurs interviennent simultanément)

D’abord les nages alternatives, puis simultanées (car plus compliquées).
- Déplacements en nage ventrale ou dorsale (Cycle 2 et 3)
- Des évolutions subaquatiques :
Cycle 1 : Jouer avec des objets placés au fond de la piscine dans le petit bain
Cycle 2 : Aller chercher des objets au fond de l’eau en moyenne profondeur
Cycle 3 : Réaliser un court parcours sous l’eau en ouvrant les yeux
- Des évolutions sus-aquatiques :
Cycle 1 : Entrer dans l’eau avec une échelle
Cycle 2 et 3 : En sautant, plongeant de différentes hauteurs

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25
Q

Objectif final de la natation ?

A

Savoir se déplacer en autonomie, sans appuis ou flotteurs, sur 15 mètres au cycle 2, sur 30 mètres au cycle 3

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26
Q

Principales caractéristiques de la natation :

A
  • Activités se déroulant dans un milieu stable
  • Être performant lorsque le sujet est nageur
  • Milieu instable lorsque l’élève est débutant
  • Distinction entre natation & activités aquatiques. L’activité aquatique développe la compétence «Adapter ses déplacements à des environnements variés» alors que la natation développe la compétence «Produire une performance à une échéance donnée»
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27
Q

Ressources mobilisés pour la natation :

A
  • Domaine psychoaffectif : maîtriser l’appréhension qui consiste à «avoir peur de couler» / «se remplir d’eau».
  • Se déplacer ou se propulser ou avancer
  • S’équilibrer ou flotter
  • Respirer ou ventiler
  • Se repérer
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28
Q

Enjeux éducatifs de la natation ?

A

Éducation à la sécurité (activités de sauvetage)
Éducation à la citoyenneté et à la responsabilité, la solidarité.
Notions d’hygiènes

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29
Q

Les activités de coopération / d’opposition comportent :

A
> Les activités d’oppositions duelles 
Les activités de combats
Les jeux de raquette
> Les jeux et sports collectifs
Les sports collectifs
Les jeux du patrimoine (balle au prisonnier, ...)
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30
Q

Exemple d’activités d’opposition duelle par cycle :

A
  • Cycle 1 : Jeu de raquette trop complexe, remplacé par des jeux d’adresse plus accessibles (lancer une balle dans une grosse cible au sol)
  • Cycle 2 : Réaliser des échanges sur un espace sans filet / viser une cible facilement accessible
  • Cycle 3 : Jeu d’opposition mis en place progressivement (badminton), avec rôle important de l’arbitre
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31
Q

Exemples d’activités de jeu de lutte par cycle :

A
  • Cycle 1 : jeux d’oppositions sous forme collective en séparant le rôle de défenseur et d’attaquant
  • Cycle 2 : Alterner dans un même jeu d’opposition le rôle d’attaquant / défenseur + rôle de l’arbitre
  • Cycle 3 : amener son adversaire au sol et l’immobiliser sur le dos pendant 5 secondes. En tant que défenseur, ne pas se laisser immobiliser, garder une position ventrale. Arbitre fait régler les règles spécifiques + sécurité
32
Q

Exemples de jeux traditionnels :

A
  • Cycle 1 : balle au chasseur, épervier, jeu de chat (courir, sauter, esquiver, se cacher, lancer) - appropriation de l’espace, point clé du développement de l’enfant à cet âge
  • Cycle 2 : jeu avec ou sans ballon
  • cycle 3 : thèque, jeu de barre, poule-renard-vipère
33
Q

Exemples de jeux sportifs collectifs par cycle :

A
  • Cycle 1 : Distance avec les règles institutionnelles (nombreux aménagements proposés) afin que les enfants acquièrent la notion de territoire, rôle, cible à atteindre…
  • Cycle 2 : Toujours éloignés des jeux institutionnels, mais caractéristiques essentielles des jeux sportifs conservés, et les règles évolueront.
  • Cycle 3 : Handball, basket, football, rugby pratiqués. Adaptés à l’âge des élèves. Élaborer une stratégie commune pour marquer, en défense savoir se placer pour réussir interception ou empêcher un tir.
34
Q

Ressources mobilisés pour les jeux collectifs / duels :

A
  • Moteur : coordination, dissociation segmentaire (viser sur une cible, conduire un ballon), vitesse de réaction, équilibration, puissance musculaire.
  • Plan cognitif : Capacité à prendre des information sur son/ses adversaires, capacité à élaborer des stratégies.
  • Enjeu éducatif : respect des règles. Activités codifiées.
35
Q

Quelles sont les 6 différentes façons d’évaluer en EPS :

A
  • L’évaluation normative
  • L’évaluation formative
  • L’évaluation formatrice
  • L’évaluation diagnostique
  • L’évaluation sommative
  • La situation de référence
36
Q

L’évaluation normative permet de…

A

Comparer les résultats par rapport à une norme.

> Comparer les résultats d’un sujet à ceux d’un groupe de sujets.

37
Q

L’évaluation formative permet de…

A

Faire progresser les élèves, au service des apprentissages : l’idée est de renseigner élève et enseignant sur les apprentissages en cours et et leurs évolutions (autoévaluation fait partie de cette logique)

38
Q

L’évaluation formatrice permet de…

A

Impliquer l’élève davantage que dans l’évaluation formative : l’élève va aider à constituer les critères de réussite des actions réalisées dans le cadre de l’EPS.
«Qu’est-ce que je dois maîtriser pour réussir»

39
Q

L’évaluation diagnostique permet…

A

Renseigner l’enseignant sur les acquis antérieurs des élèves (pré-requis).

40
Q

L’évaluation sommative permet de..

A

Renseigner l’enseignant sur la «somme» des acquis : c’est l’évaluation bilan.

41
Q

La situation de référence est..

A

Une situation d’évaluation qui constitue une référence pour évaluer - un peu comme une situation test. Deux caractéristiques essentielles :

  • Adapté au niveau rencontré chez les élèves
  • Posséder les caractéristiques essentielles de l’activité enseignée, représenter de façon complète la pratique évaluée (par ex : courir avec une balle n’est pas une situation de référence dans l’activité «jeux collectifs», car il manque l’aspect équipe)
42
Q

Exprimer le découpage d’une situation d’apprentissage :

A
  • Découpage de la situation d’apprentissage en séances (temps et espace donné).
  • Les progressions sont les outils qui permettent une planification des apprentissages sur un plus long terme
  • La programmation des cycles d’activité tient compte des ressources de l’école
43
Q

Les caractéristiques essentielles des situations d’apprentissage :

A
  • Objectif de la tâche (moteur : réagir vite à un signal), cognitif (comprendre un schéma tactique), socio-affectif (coopérer à une chorégraphie de groupe), …
  • Tâche (ce que l’élève doit réaliser + conditions matérielles)
  • Le but de la tâche (ce que l’élève doit réaliser concrètement)
  • Les consignes données à l’élève (conseils pour réussir + but de la tâche)
  • Variantes proposées
44
Q

Étapes pour concevoir une unité d’apprentissage :

A
  • Conception (état des lieux + besoins d’apprentissages)
  • Evaluation initiale (compétence visée + activité choisie S1)
  • Phase d’apprentissage (6 séances pour apprendre et progresser, S2 -> S7)
  • Evaluation finale (compétences développées + bilan général avec la classe)
45
Q

Objectif général de la programmation annuelle de l’EPS ?

A

Faire travailler au minimum chacune des compétences au programme sur l’année.

46
Q

Le développement moteur de l’enfant dépend de deux facteurs :

A
  • Maturation du système nerveux central et périphérique

- Apprentissage

47
Q

Le développement moteur de l’enfant de 2 à 5-6 ans concerne..

A

Les schémas de base (patterns moteurs) qui sont le support des différentes habiletés motrices :

  • Les habiletés locomotrices (marcher, courir, grimper, sauter)
  • Les habiletés non locomotrices (appuis, équilibres, manipulations d’objets, l’écriture, …)

Acquisitions rapides à ce moment là.

48
Q

Le développement moteur de l’enfant de 6-7 ans jusqu’à 10 ans concerne…

A

L’âge de la motricité sportive (patterns moteurs OK : on dit qu’il est«latéralisé») : le vélo à deux roues, nager, etc… deviennent possibles.
C’est l’affinement de la motricité. Vers 10 ans, augmentation parfois considérable des capacités musculaires. Avant, peu de différence entre filles / garçons

49
Q

Le développement cognitif de l’enfant de 2 à 3 ans concerne…

A

Le début de la représentation. Il peut imaginer des objets absents, mais ne se différencie pas encore bien du monde qui l’entoure.
C’est l’âge du «faire semblant» (marcher comme…)

50
Q

Le développement cognitif de l’enfant de 3 à 6-7 ans concerne…

A

La seconde enfance (l’apprentissage par imitation) : autonomie de pensée, il s’affirme intellectuellement. Il apprend vers 5 ans en imitant. L’enseignant peut s’appuyer dessus pour faire des démonstrations puis demande de reproduire aux élèves.

51
Q

Le développement cognitif de l’enfant de 6-7 ans à 11-12 ans concerne..

A

La différenciation des opérations et des catégories, émission d’hypothèses. Réflexion intensive des enfants. Vers 9-10 ans, l’enfant sait ce qu’il pense, a ses propres opinions.

52
Q

Le développement cognitif de l’enfant de 11-12 ans concerne…

A

La pensée abstraite (hypothético-déductive) ; il est en mesure de construire un raisonnement logique. Il a acquis les mécanismes de base de la pensée adulte (ce n’est pas le cas de tous les enfants). C’est pour cette raison que la 6ème reste dans le cycle 3.

53
Q

Le niveau attentionnel selon l’âge…

A

De 2 à 5 ans, déficit important d’attention. Il faut s’adapter à ce déficit en proposant des tâches qui ne durent pas très longtemps (15-30mn), puis changement d’atelier.
Jusqu’à 5-6 ans, l’attention est «sur-exclusive» : l’attention n’est fixée que sur un seul aspect de la tâche, ou à un petit détail.
A 6-7 ans, l’attention est «sur-inclusive» : trop d’attention à trop d’aspects, il se noie dans les informations qu’on lui donnent.
A 10-12 ans, l’attention est «sélective» : ce n’est qu’après cet âge que l’enfant sait discriminer ce qui est essentiel dans les info qui lui sont données..

54
Q

On distingue 3 types de mémoire

A

La mémoire sensorielle : stock en grande quantité pour une durée limitée (en EPS, on parle de mémoire kinesthésique (mémoire des sensations musculaires))
La mémoire à court terme : quelques dizaines de seconde. De 4 à 8 ans, mémoire court terme très limitée. A partir de 10 ans, très bonne.
La mémoire à long terme : en apprenant une leçon, l’enfant met en jeu cette mémoire ci.

55
Q

Le développement affectif et émotionnel de l’enfant de 2-3 ans concerne..

A

La difficulté de quitter sa famille + difficulté de jouer de jouer avec les autres. L’enfant joue seul parmi les autres.

56
Q

Le développement affectif et émotionnel de l’enfant de 3 ans concerne..

A

L’opposition pour se différencier d’autrui. Vers 3 ans, c’est la période «du non» ; l’enfant du plaisir à être autonome.

57
Q

Le développement affectif et émotionnel de l’enfant de 4 à 6 ans concerne…

A

La valorisation de soi, l’égocentrisme. L’enfant à tendance à se vanter, se valoriser, il a besoin d’être reconnu comme différent des autres. Difficile de partager les jeux.

58
Q

Le développement affectif et émotionnel de l’enfant de 6 à 9 ans concerne…

A

L’acceptation de la règle. Il devient capable de se mettre à la place de l’autre.

59
Q

Le développement affectif et émotionnel de l’enfant de 10-11 ans concerne…

A

La socialisation, le besoin d’affiliation, la recherche de l’originalité. Être conforme à ses pairs, et en même temps se différencier de son milieu familial.

60
Q

Qu’est-ce que l’énergie mécanique ?

A

Le fait de contracter ses muscles

61
Q

Pour obtenir de l’énergie mécanique, il faut…

A

Transformer l’énergie chimique en énergie mécanique. Le sujet brûle des calories qui sont stockées au niveau de ses muscles sous différentes formes et qui vont lui permettre de se mouvoir. Selon le type d’effort, la filière énergétique mobilisée diffère

62
Q

Les trois filières énergétiques sont :

A
  • La filière anaérobie (sans oxygène) alactique (sans production d’acide lactique dans l’organisme) : efforts brefs et intenses (course de vitesse de 40m). Source d’énergie immédiatement disponible dans l’organisme : l’ATP (Adénosine Tri Phosphate) qui est utilisée. Se reconstitue dès que l’effort est terminé.
  • La filière anaérobie (sans oxygène) lactique (avec production d’acide lactique à la suite de la dégradation du glucose stocké dans le muscle) : efforts intensités moyennes et d’une durée comprise entre 10s et 2 minutes.
  • La filière aérobie (avec apport d’oxygène) : efforts longs, à partir de 2’ d’efforts et jusqu’à plusieurs heures et peu intenses. Organisme dans un état d’équilibre car la consommation d’oxygène est compensée par un apport suffisant d’oxygène ; le combustible, c’est le glucose qui se reconstitue sans dette d’oxygène.
63
Q

Comment mesurer les capacités aérobies des adultes / élèves ?

A

En mesurant la vitesse maximale aérobie (VMA) = vitesse horaire maximum jusqu’à laquelle un sujet peut courir pendant un effort d’intensité croissante. Indicateur d’endurance des sujets.

64
Q

La fonction cardiaque correspond…

A

Au transport, par le sang, de l’oxygène vers les cellules. C’est le rôle du cœur.

65
Q

La fréquence cardiaque maximum (FCM) d’un adulte est égal à…

A

220 pulsations / minute - âge du sujet. Ainsi, à 25 ans, la FCM est de 195.

66
Q

Les pulsations moyennes chez l’adulte et l’enfant :

A
  • Adulte : 70 pulsations/minute
  • Enfant de 3 à 5 ans : 105 puls./minute
  • Enfant de 6 à 12 ans : 95 puls./minute
67
Q

La fonction respiratoire permet…

A

D’apporter l’oxygène dans les poumons qui sera ensuite transporté par le sang au niveau cellulaire afin de dégrader l’ATP, puis le glucose. Elle permet aussi d’évacuer le gaz carbonique.
Plus l’effort est important ; plus la respiration s’accélère pour répondre à la demande accrue d’oxygène dans l’organisme.

68
Q

L’entraînement régulier aux activités aérobies a pour effet…

A

De diminuer le rythme cardiaque au repos, et rendre ainsi le sujet plus apte à l’effort, moins fatigable.
-> Joue un rôle important dans la prévention des maladies cardiaques et celles liées au diabètes et au cholestérol.

69
Q

Les différentes habiletés motrices :

A
  • Être capable d’automatisation (ne pas être obligé de regarder son corps pour savoir ce qu’il fait). Permet d’agir tout en s’informant sur l’environnement
  • Être capable de dissociation (ne pas mobiliser tout le corps sur une action ; mobiliser seulement une partie du corps/muscles nécessaires)
  • Être capable d’équilibration (ne pas refuser le déséquilibre ; mais le maîtriser)
  • Être capable de coordination : enchaîner avec fluidité des mouvements, sans saccade / interruption entre chaque
70
Q

Définition de la santé

A
  • État complet de bien-être physique, social et mental. C’est une ressource de la vie quotidienne, et non son but.
  • Éduquer à la santé = éduquer à la citoyenneté
71
Q

Circulaire de 2011 précise…

A

Les orientations nationales de politique éducative de santé :
> Double mission de l’école :
- Éducation à la santé des élèves
- Suivi de la santé des élèves

Les objets prioritaires :

  • Éducation nutritionnelle et promotion des activités physiques
  • Lutte contre les jeux dangereux, prévention des conduites addictives
  • Formation aux premiers secours
72
Q

A côté de l’EPS, des activités sportives peuvent être proposées par l’intermédiaire de…

A

L’union sportive de l’enseignement du premier degré (USEP). Partenaire privilégié de l’école dans le domaine du sport.

73
Q

Le ministère de la santé a mis en place un programme pour proposer des solutions au constat sur la santé en France…

A

Le programme national nutrition santé (PNNS), sur la thématique «Manger-Bouger»

74
Q

Qu’est-ce que préconise le PNNS ?

A
  • 1 heure/j d’activité physique d’intensité modérée est souhaitable
  • Activités sportive durant l’enfance pour la continuer à l’âge adulte
75
Q

Quelles sont les difficultés les plus fréquemment rencontrées à l’école primaire ?

A
  • Surpoids, obésité
  • Hygiène
  • Dos rond, scoliose
  • Malnutrition
  • Accidents domestiques
76
Q

Comment répondre aux difficultés rencontrées à l’école primaire ?

A
  • Par des activités favorisant l’endurance
  • Par des activités complètes du point de vue musculaire
  • Par des activités proposant l’intégration à un groupe
  • Par des activités pour sensibiliser à l’hygiène