empathie Flashcards

1
Q

La conception de l’empathie au sens commun est quoi? et quoi?

A
  • Une vertu du lien social : capacité de se mettre à la place des autres.
  • Une dimension affective : ressentir les émotions d’autrui.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

La relation prend une valeur éthique à partir du moment où il y a un quoi? un quoi? et une quoi? qui s’installe entre autrui et moi

A

partage, un échange, une bienveillance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Dans son ouvrage Against Empathy, qui? critique ce qu’il appelle l’empathie affective, cette volonté de vouloir partager le vécu d’autrui, notamment sur le plan émotionnel. Il la décrit comme étant l’une des premières conceptions de l’empathie qui était appelée en anglais cmt? faisant référence à qui?

A

le psychologue américain Paul Bloom

« sympathy », faisant référence à Adam Smith.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Smith est qui? Dans sa quoi? il utilise le
terme de « sympathy » pour décrire cette idée d’empathie affective (« souffrir avec »). C’est une expérience censée solliciter notre sensibilité et notre capacité à nous identifier au vécu d’autrui.

A

un philosophe anglosaxon utilitariste.

sa Théorie des sentiments moraux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

De plus, dans la théorie utilitariste, le critère de l’action éthique est le sentiment de quoi? et quoi?

A

le sentiment de plaisir et de peine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

qui? pense qu’il n’est pas forcément souhaitable d’un point de vue éthique de
partager cette affection empathique et donne 3 arguments :
-Il parle du quoi? lié à cette diffusion des émotions.
-Ce sont parfois nos représentations mentales qui s’imposent dans ce que l’on pense que l’autre ressent, on projette sur l’autre un certain nombre de quoi? qu’on peut avoir, et à partir desquels on va juger la situation d’autrui.
-il démontre que ce transfert immédiat peut être biaisé par une quoi? basée sur des préjugés.

A

Paul BLOOM

  • « burn-out »
  • un certain nombre de préjugés
  • une identification projective
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

L’empathie a donc deux sens qui sont?

A

Un sens affectif basé sur le ressenti des émotions

Un sens cognitif : compréhension de ce que vit l’autre, se mettre à sa place.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

En 1992, une équipe de chercheurs italiens à Parme ont mis en avant la découverte des quoi? et ont mis en évidence les mécanismes physiologiques qui sont associés à quoi?

A

neurones miroirs

associés à l’empathie affective

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

À travers cette découverte des neurones miroirs, on a pu relever deux choses :

  • La définition même des quoi?
  • Le fait que l’on soit ouvert à ce que vit l’autre de manière cmt?, d’où le lien avec une réflexion éthique.
A

fonctions associées à ces neurones.

manière préconsciente

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Dans cette perspective très riche, on accorde à l’empathie une dimension cmt? entre les individus. Dans un contexte de soin, il ne s’agirait donc pas simplement de contrôler l’empathie puisqu’elle ne serait pas une décision, mais plutôt une quoi? propre à l’Être humain ancrée dans sa quoi?

A

une dimension psychocorporelle de
résonnance
une ouverture fondamentale propre à l’Être
Humain ancrée dans sa physiologie corporelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Un des chercheurs ayant participé à cette découverte parle de quoi? insiste sur la
dimension psychocorporelle, et considère que nous éprouvons véritablement l’empathie. Il se base sur la quoi? pour dire que l’empathie va être une perception particulière qui va maintenir la différence
entre le sujet et l’autre ; c’est-à-dire pouvoir saisir ce que vit l’autre à travers ses gestes, son corps, ses paroles sans forcément le ramener à soi-même.

A

« simulation incarnée »,

phénoménologie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

qui? a lui-même forgé le terme d’empathie

(Einfühlung) à la fin du XIXème siècle.

A

Le philosophe et psychologue allemand Theodor Lipps

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

d’après qui? l’empathie correspondrait à une perception immédiate de ce que ressent autrui, grâce à un mécanisme de quoi? qui permettrait au sujet d’éprouver les mêmes expériences que lui, de « participer intérieuremet » à ce qu’il vit.

A

D’après Lipps,

mécanisme de projection

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Les phénomènologues, notamment qui? et sa qui? a travaillé avec lui et fait sa thèse sur l’empathie, ont partagé ce point de départ que l’empathie est une expérience
vécue et pas seulement un mécanisme intellectuel : la découverte des neurones miroirs en est la preuve.

A

Edmund Husserl et sa disciple Edith Stein

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Leur approche consiste à quoi? le mécanisme par lequel nous percevons le vécu d’autrui de son expérience (la perception / l’ouverture empathique) de l’empathie affective ou de la « sympathy » d’Adam Smith, qui consisterait à penser qu’on peut éprouver le contenu même de ce vécu. On pourra alors faire une quoi?

A

dissocier

qualification éthique de l’empathie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pour la phénoménologie, ressentir le contenu des vécus d’autrui en se les appropriant ne se nomme pas empathie mais quoi?

A

contagion émotionnelle

17
Q

Ainsi, l’empathie en éthique demande une conscience de la quoi? et quoi? qui nous sépare d’autrui. On a donc une ouverture empathique de base comme quoi? indépendante d’une qualification éthique.

A

conscience de la différence et de la distance

structure psychocorporelle

18
Q

Quand on va penser en éthique ce qui est juste ou bon de faire à partir de cette ouverture empathique, on aura dans les différentes théories morales :

  • Ceux comme qui? qui voudront se diriger vers quoi? avec les limites que cela peut engendrer.
  • Ceux qui parleront de contagion émotionnelle, pour qui il faut maintenir cette différenciation entre autrui et moi si l’on veut une qualité éthique dans la relation, et trouver ailleurs que dans la contagion émotionnelle le ressort de qls éléments?
A
  • ceux comme Smith : l’empathie affective

- le ressort de la bienveillance, de l’accompagnement et de la sollicitude.

19
Q

L’empathie prend la forme de ce que Paul Ricoeur appelle quoi? et quoi? c’est-à-dire d’une forme de relation éthique qui se tient à équidistance de la pitié et de la sympathie au sens de qui?, et qui vise à corriger l’asymétrie de la relation de soin, en vue d’établir une « juste distance ».

A

« la sollicitude », ou « la sympathie vraie »,

au sens d’Adam Smith

20
Q

L’empathie n’est donc pas uniquement définie comme un processus cognitif ou affectif, mais comme une capacité de rencontre, une qualité éthique de perception des expressions (langagières et corporelles) du patient, considéré comme un quoi? à part entière.

A

interlocuteur

21
Q

Cette conception de l’empathie rejoint l’idée sur qls éthiques? envers l’autre, cette vigilance dans le soin que l’on
retrouve dans quoi? et la quoi?

A

l’éthique de la réponse, l’éthique de l’attention

dans l’éthique du care, et la philosophie de Ricœur.

22
Q

À partir du moment où l’on maintient cette différence entre l’autre et moi, le dialogue peut véritablement s’instaurer. Ricoeur explique cette « juste distance entre des points de vue singuliers sur le front d’une
compréhension partagée ». Cette ouverture empathique permet une forme de quoi?, là où une empathie strictement affective pourrait aboutir à une forme de quoi?, de fusion, à la fois cmt? pour le patient et le soignant.

A

réciprocité
une forme de contagion émotionnelle
préjudiciable

23
Q

Il y a donc ce travail de quoi? dans le soin, d’où la dimension pluridisciplinaire, le travail en équipe, les réunions, la collaboration. La dimension éthique de la qualité des soins est mise en avant par un quoi? sur le patient et un quoi? entre les professionnels à l’écoute, avec le patient au centre de la
réflexion.

A

travail de l’attention

par un recentrage sur le patient et un dialogue entre les professionnels

24
Q

L’empathie prend donc la forme de la quoi? c’est une capacité de rencontre, quelque chose qui se travaille dans le soin par l’expérience, la pratique, le travail en équipe.

A

sympathie vraie

25
Q

Depuis les années 2000, les travaux décisifs de qui? ont permis à l’empathie de se développer, en particulier dans le domaine de ce qu’on appelle la « médecine narrative ».

A

Rita Charon

26
Q

La médecine narrative est apparue dans un contexte récent, suite à des décennies d’avancées techniques de spécialisation qui sont liées à quoi?

A

à « l’evidence space medicine », la « médecine des preuves ».

27
Q

qls éléments? permettent :

  • L’instauration d’une relation de confiance avec le soignant.
  • Une compréhension partagée de la situation et du protocole de soin à mettre en place, à partir des souhaits du patient.
A

la mise en récit et la verbalisation de son histoire

28
Q

L’idée de compréhension est fondamentale dans certains domaines tels que la cancérologie, qui nécessite une compréhension optimale du patient pour l’accompagner au mieux. Parmi les compétences relationnelles, il y a qls éléments?

A

cette dimension narrative, cette dimension fondée sur l’empathie et l’ouverture
empathique.

29
Q

Cette approche narrative permet de remettre toute la quoi? du patient au cœur de la discussion pour mettre en avant cette ouverture empathique et donc une certaine forme de réciprocité et d’interdépendance dans le soin.

A

subjectivité du patient