empathie Flashcards
La conception de l’empathie au sens commun est quoi? et quoi?
- Une vertu du lien social : capacité de se mettre à la place des autres.
- Une dimension affective : ressentir les émotions d’autrui.
La relation prend une valeur éthique à partir du moment où il y a un quoi? un quoi? et une quoi? qui s’installe entre autrui et moi
partage, un échange, une bienveillance
Dans son ouvrage Against Empathy, qui? critique ce qu’il appelle l’empathie affective, cette volonté de vouloir partager le vécu d’autrui, notamment sur le plan émotionnel. Il la décrit comme étant l’une des premières conceptions de l’empathie qui était appelée en anglais cmt? faisant référence à qui?
le psychologue américain Paul Bloom
« sympathy », faisant référence à Adam Smith.
Smith est qui? Dans sa quoi? il utilise le
terme de « sympathy » pour décrire cette idée d’empathie affective (« souffrir avec »). C’est une expérience censée solliciter notre sensibilité et notre capacité à nous identifier au vécu d’autrui.
un philosophe anglosaxon utilitariste.
sa Théorie des sentiments moraux
De plus, dans la théorie utilitariste, le critère de l’action éthique est le sentiment de quoi? et quoi?
le sentiment de plaisir et de peine.
qui? pense qu’il n’est pas forcément souhaitable d’un point de vue éthique de
partager cette affection empathique et donne 3 arguments :
-Il parle du quoi? lié à cette diffusion des émotions.
-Ce sont parfois nos représentations mentales qui s’imposent dans ce que l’on pense que l’autre ressent, on projette sur l’autre un certain nombre de quoi? qu’on peut avoir, et à partir desquels on va juger la situation d’autrui.
-il démontre que ce transfert immédiat peut être biaisé par une quoi? basée sur des préjugés.
Paul BLOOM
- « burn-out »
- un certain nombre de préjugés
- une identification projective
L’empathie a donc deux sens qui sont?
Un sens affectif basé sur le ressenti des émotions
Un sens cognitif : compréhension de ce que vit l’autre, se mettre à sa place.
En 1992, une équipe de chercheurs italiens à Parme ont mis en avant la découverte des quoi? et ont mis en évidence les mécanismes physiologiques qui sont associés à quoi?
neurones miroirs
associés à l’empathie affective
À travers cette découverte des neurones miroirs, on a pu relever deux choses :
- La définition même des quoi?
- Le fait que l’on soit ouvert à ce que vit l’autre de manière cmt?, d’où le lien avec une réflexion éthique.
fonctions associées à ces neurones.
manière préconsciente
Dans cette perspective très riche, on accorde à l’empathie une dimension cmt? entre les individus. Dans un contexte de soin, il ne s’agirait donc pas simplement de contrôler l’empathie puisqu’elle ne serait pas une décision, mais plutôt une quoi? propre à l’Être humain ancrée dans sa quoi?
une dimension psychocorporelle de
résonnance
une ouverture fondamentale propre à l’Être
Humain ancrée dans sa physiologie corporelle.
Un des chercheurs ayant participé à cette découverte parle de quoi? insiste sur la
dimension psychocorporelle, et considère que nous éprouvons véritablement l’empathie. Il se base sur la quoi? pour dire que l’empathie va être une perception particulière qui va maintenir la différence
entre le sujet et l’autre ; c’est-à-dire pouvoir saisir ce que vit l’autre à travers ses gestes, son corps, ses paroles sans forcément le ramener à soi-même.
« simulation incarnée »,
phénoménologie
qui? a lui-même forgé le terme d’empathie
(Einfühlung) à la fin du XIXème siècle.
Le philosophe et psychologue allemand Theodor Lipps
d’après qui? l’empathie correspondrait à une perception immédiate de ce que ressent autrui, grâce à un mécanisme de quoi? qui permettrait au sujet d’éprouver les mêmes expériences que lui, de « participer intérieuremet » à ce qu’il vit.
D’après Lipps,
mécanisme de projection
Les phénomènologues, notamment qui? et sa qui? a travaillé avec lui et fait sa thèse sur l’empathie, ont partagé ce point de départ que l’empathie est une expérience
vécue et pas seulement un mécanisme intellectuel : la découverte des neurones miroirs en est la preuve.
Edmund Husserl et sa disciple Edith Stein
Leur approche consiste à quoi? le mécanisme par lequel nous percevons le vécu d’autrui de son expérience (la perception / l’ouverture empathique) de l’empathie affective ou de la « sympathy » d’Adam Smith, qui consisterait à penser qu’on peut éprouver le contenu même de ce vécu. On pourra alors faire une quoi?
dissocier
qualification éthique de l’empathie.