ECR Flashcards
Dix ans plus tard, avec toute une équipe du Conseil de la recherche médicale britannique, il met au point un essai clinique avec groupe contrôle et randomisation pour évaluer quoi?
évaluer l’efficacité de la streptomycine contre la tuberculose pulmonaire.
Il s’agit du premier essai clinique mettant
rigoureusement en œuvre quoi? Sans quoi?
la méthode du groupe contrôle et de la randomisation, mais sans double
aveugle (les praticiens chargés des malades savent quel·les sont les patient·es appartenant au groupe traité et au groupe contrôle) ni placebo (pas d’injection dans le groupe contrôle).
Plus que de prouver l’efficacité de l’antibiotique contre la tuberculose (tout en en montrant aussi les limites), qui était déjà pratiquement établie, cet essai a surtout eu valeur d’exemple quant à sa quoi?
methodo
Au cœur de celle-ci se trouve le groupe contrôle, c’est-à-dire la constitution de quoi?
la constitution d’un groupe permettant de procéder à une comparaison entre celui-ci et celui auquel est administré le traitement.
Dans la suite de Claude Bernard, Bradford Hill estime que la médecine doit s’ériger au rang de quoi?
au rang de science expérimentale.
Mais contrairement à lui, il considère comme expérimentale une méthode qui mêle quoi?
la culture clinique et la culture statistique.
Tout d’abord, avec la constitution d’un groupe contrôle, la question se pose concernant le fait de ne pas prodiguer aux patient·es de ce groupe ql traitement? et de ne leur administrer qu’un traitement cmt?
ou un quoi?
- le traitement qui est testé,
- qu’un traitement habituel (le simple alitement dans l’essai sur la streptomycine contre la tuberculose)
- placebo, c’est-à-dire une substance dénuée d’effet pharmacologique.
pour Bradford Hill, la randomisation, c’est-à-dire l’affectation aléatoire des patient·es dans les groupes, permet de faire quoi?
déplacer la responsabilité du clinicien ou de la clinicienne.
Il ne s’agit pas de prendre uniquement en compte la responsabilité de soigner, mais aussi celle de faire progresser les connaissances qui permettent de
soigner. La randomisation présente à ce titre quoi?
un intérêt épistémique, qui pose un problème éthique
un intérêt épistémique parce que se trouvent ainsi neutralisés de possibles biais subjectifs qui pourraient être introduits par les médecins dans la constitution des groupes, en particulier le biais afférant au contrat de soin qui commande au/à la médecin de toujours proposer un quoi?
proposer le meilleur traitement possible à ses patient·es
un problème éthique qui découle de la répartition au hasard et non en fonction, par exemple, de l’état de gravité de la pathologie chez les patient·es, ce qui contrevient au quoi?
contrat de soin du point de vue clinique.
Bradford Hill avance l’argument 1) quoi? doit être au fondement de l’essai clinique, et si l’état d’un·e patient·e est tel que la question de prendre le risque de l’affecter au groupe contrôle se pose, alors c’est que doit être posée en amont la question de quoi? de celui-ci ou celle-ci dans l’essai
l’éthique médicale
la question de l’inclusion
Un autre problème éthique qui a été soulevé par la méthode de l’essai clinique tel que Hill l’a conçue, est quoi?
celui du consentement des sujets qui participent aux essais.
Jusqu’à sa mort en 1991, Hill a considéré que le quoi? n’était pas nécessaire, et il s’est montré critique face à quoi?
le consentement
l’évolution de la recherche médicale impliquant des êtres humains qui a accordé une place centrale et de principe au consentement.
En 1963, il a ainsi argumenté contre quoi? sur l’être humain qui s’est traduit par la Déclaration d’Helsinki de l’Association
Médicale Mondiale en 1964
le projet de code d’éthique de la
recherche médicale