École cognitivo-comportementale et criminalité Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’école cognitivo-comportementale?

A
  • L’école cognitivo comportementale est apparue au XXe siècle aux USA. Elle a permis de mettre en évidence combien les stimuli de l’environnement influence le comportement des individus. Elle s’est définie en s’opposant aux théories de la psychanalyse. Elle a évoluée en 3 phases où on a d’abord vu les comportementalistes, puis les cognitivistes et dernièrement on a vu apparaître la 3e vague de cette approche
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2
Q

Pourquoi la psychanalyse est toujours une source de doute en efficacité?

A

Parce que la psychanalyse n’a pas de base scientifique, c’est une approche très descriptive, mais difficile d’avoir une compréhension scientifique

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3
Q

Quelle théorie a contribué à dicter les paramètres des comportementalistes?

A

Le conditionnement classsique
- Dans ce type de conditionnement, un stimulus neutre (appelé parfois stimulus conditionnel) acquiert les propriétés d’un stimulus inconditionnel lorsqu’il y a pairage. Dans le modèle que nous a apporté Ivan Pavlov (1849-1936), le son d’une cloche (stimulus neutre) associé à un stimulus inconditionnel (viande) procure chez un chien, une réponse semblable au stimulus inconditionnel

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4
Q

Qu’à permis de comprendre le conditionnement classique?

A

A permi de comprendre qu’un stimuli neutre peut acquérir les caractéristiques d’un stimulus inconditionnel
- Il y a des associations qui se créent

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5
Q

Quelle est la principale caractéristique des comportementalistes?

A

Ils veulent tout quantifier

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques du conditionnement classique selon Watson (1878-1958)?

A
  • Visible encore de nos jours, les individus peuvent acquérir des apprentissages via ce conditionnement classique. Pensez à l’exemple d’un enfant qui éprouve de la peur devant la blouse blanche d’un médecin à la suite d’un traitement aversif comme une ponction lombaire. On peut aussi penser à un délinquant qui développe des sentiments amoureux à l’égard d’une caissière de banque qu’il vole à plusieurs reprises car celle-ci ne lui oppose aucune résistance. (La caissière devient un stimulu, elle acquiert les attributs d’un stimulu inconditionnel)
  • John Watson (1878-1958) a repris les grands principes de ce type de conditionnement, Il fut un apôtre du quantifiable dans l’analyse du comportement humain. Pour ce comportementaliste, l’être humain adulte est le résultat d’une foule d’apprentissage où l’introspection, les mécanismes de la pensée n’ont pas d’importance car ils ne sont pas quantifiables.
  • Aujourd’hui, on peut déceler la présence des comportementalistes dans l’évaluation des délinquants sexuels. Il existe un instrument de mesure qu’on appelle la phallométrie qui consiste à évaluer la nature des fantaisies sexuelles via la mesure de l’érection pénienne à la suite d’une stimulation déviante
  • Pour Watson, les cognitions n’existent pas. Il n’y a qu’un language subvocal. On nie les éléments de la pensée. On reconnaît que les émotions existent mais elles sont peu quantifiables. De plus, elles ne sont pas nécessaires à la prédiction du comportement
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7
Q

Quelle est la phrase qui résume la théorie de Watson?

A

“No data, does’t exist”

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8
Q

Quelle est la théorie de Burrhus Frederic Skinner (1904-1990)?

A

Originaire de la Pennsylvanie, il s’est intéressé assez tôt à la psychologie et dit avoir regretté d’avoir perdu du temps avec les mentalisations. Il a effectué des recherches avec des animaux, est devenu Directeur du département de psychologie de l’Université Harvard. Il a obtenu plusieurs distinctions honorifiques de l’Association Américaine de Psychologie pour ses contributions honorifiques

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques du conditionnement opérant de Frederic Skinner?

A
  • Le conditionnement opérant a très largement suscité l’adhésion des psychologues et des théoriciens du comportement durant les années 60. Dans ce type de conditionnement, les comportements sont en lien avec les effets où 2 phénomènes s’illustrent: des renforcements et des punitions (pour voir apparaître des situations désirées ou pour voir disparaître des situations non-désirées)
  • Le renforcement est l’opération qui consiste à augmenter les probabilités d’un comportement souhaitable. Par exemple, je désire augmenter la probabilité de voir les délinquants augmenter les heures d’études en classe. Comme renforcement, il peut être positif si j’ajoute un stimulus appétitif. Il peut être négatif si j’enlève un stimulus aversif. Avec mon délinquant, ce sera un rennforcement positif si j’augmente les bonus financiers après un certain nombre d’heures aux études. Ce sera un renforcement négatif si je diminue le temps passé en détention pour le remplacer par des moments de liberté à condition que le sujet augmente ses heures d’études
  • La punition est l’opération qui consiste à abaisser les probabilités d’un comportement non souhaitable. Je peux utiliser la punition positive en ajoutant un stimulus aversif pour faire diminuer le comportement indésirable d’un délinquant. Par exemple, je veux réduire le nombre d’infraction disciplinaire d’un délinquant au pénitencier en ajoutant des sanctions disciplinaires désagréables. On peut aussi utiliser la punition négative en soustrayant un stimulus appétitif pour faire diminuer le comportement indésirable d’un délinquant. Par exemple, je veux réduire le nombre d’infraction disciplinaire d’un délinquant en enlevant, en coupant le nombre d’heures de loisirs à un délinquant
  • Selon de nombreux observateurs, la société fonctionne sur le modèle opérant où on renforce les comportements souhaitables et on décourage les comportements indésirables. La critique qu’on peut formuler à la théorie du conditionnement opérant, c’est la trop grande minimisation des aspects cognitifs. De plus, les émotions et les sentiments ne sont pas considérés dans cette théorie comportementaliste
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10
Q

Quelles sont les caractéristiques du néo-béhavioral de Bandura?

A
  • A mi-chemin entre les comportementalistes et les cognitivistes
  • Cherche à mettre en lumière combien l’être humain est gouverné par non seulement des forces internes mais aussi par l’environnement
  • Le comportement humain est le produit d’une intéraction constante où apparaît les fonctions internes de l’individu (cognition) et des facteurs externes
    -Albert Bandura est né en Alberta en 1925 à Mundare en Alberta. Étant fils de cultivateurs, ils fut souvent livré à lui-même pendant ses premières années scolaires. Sa philosophie personnelle fut marquée par une valorisation de l’initiative personnelle. Après des études en psychologie, il fut professeur à l’Université de Stanford en Californie. Il écrit plusieurs publications dont celle qui s’intitule “Social Learning and Personnality Development”
  • Pour Bandura, l’être humain n’est pas seulement gouverné par des forces internes, ni dirigé automatiquement par des stimuli externes. Il semble plutôt que le comportement humain est le produit d’une interaction dans laquelle le comportement, la cognition ainsi que d’autres facteurs externes liés à l’environnement sont déterminants. Il a reproché aux comportementalistes de trop calquer l’être humain à des animaux
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11
Q

Quelles sont les 5 capacités qui permettent de distinguer les être humains des animaux selon Bandura?

A

1) La capacité symbolique où l’être humain utilise des symboles verbaux et non verbaux pour communiquer. Ces symboles permettent d’interpréter les événements actuels et anticiper ceux à venir
2) La capacité d’anticipation implique que le comportement humain est non seulement réactif mais aussi proactif. Les être humains prévoient les conséquences probables de leurs comportements et règlent leurs actions sur leurs prévisions
3) La capacité vicariante de l’être humain se résume par sa capacité à apprendre par l’observation du comportement d’un autre individu, des circonstances dans lesquelles il se produit et de ces conséquences. L’observation modèlera son comportement sur celui de cet individu lorsqu’il sera placé dans la même situation
4) La capacité d’autorégulation est celle qui consiste à modifier un comportement à la suite d’une évaluation des actes passés et ce, en tenant compte des buts et des valeurs
5) La capacité d’auto-critique est celle de pouvoir modifier la perception de soi-même et de l’environnement. Cette capacité permet des ajustements

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12
Q

Que font ces 5 capacités pour Bandura?

A
  • Pour Bandura, ces 5 grandes capacités distinguent l’être humain des animaux et invitent les théoriciens à utiliser d’autres éléments que les stimuli, pour expliquer le comportement humain. Il a introduit des facteurs sociaux et cognitifs dans les théories de l’apprentissage. Il a insisté sur le fait que de nombreux renforcements sont des renforcements sociaux comme l’attentiond es autres, les sourires, l’approbation et l’acceptation des autres
  • Pour Bandura, les incitations au crime peuvent être de divers ordre: rencontrer des besoins primaires comme nourriture, alcool, drogue, etc… rencontrer des besoins sensiriels (recherche de sensations fortes), rechercher l’approbation des autres comme un gang
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13
Q

Que reflète la théorie triangulaire de Bandura?

A
  • 3 données qui intéragissent entres elles
  • 3 données qui démontrent qu’à l’intérieur de ce triangle, on fait des apprentissages
  • On est dans un univers où il y a seulement des stimulis appétitifs/aversifs
  • Les données personnelles influencent le comportement de l’individu, l’environnement et vice versa
  • Très intéractionnel
  • Ils s’influencent de manière réciproque
  • Chez l’être humain, les données personnelles qui comprennent les cognitions, les aspects biologiques, les aspects relationnels de l’individu influencent la nature de ses comportements et l’environnement d’autrui et ceux-ci influencent ses données personnelles. Ainsi, l’être humain est le résultat d’une interaction constante entre ces trois constituantes
  • Bandura a aussi mis en évidence le processus de l’imitation. Ce processus n’a pas été considéré par les autres comportementalistes comme Skinner et Watson
    EX: enfants qui affichent des comportements violents après avoir joué à des jeux vidéos/après avoir écouté des films et séries plus violent(e)s
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14
Q

Quels sont les lies entre les comportementalistes et la criminalité?

A
  • Pour les comportementalistes, les comportements criminels sont acquis et maintenus de la même manière que tout autre comportement. Clarence Jeffrey est un représentant de cette théorie. Il a appliqué les principes du conditionnement opérant au comportement antisocial. Il propose une théorie de renforcement différentiel pour rendre compte des comportements délinquants
  • Cette théorie est une application des principes du conditionnement opérant aux comportements antisociaux. l’individu maintient son comportement antisocial car celui-ci est asquis et renforcé par des effets positifs (qui sont plus nombreux que les effets négatifs) les effets positifs peuvent être l’obtention supplémentaire d’argent, l’acquisition de nouveaux amis qui minimise sa solitude. Ce genre d’exemples constituent des ajouts donc des renforcements positifs pour maintenir la criminalité. On peut aussi assister à la suppression de stimuli aversifs comme l’ennui ou des heures de travail nombreuses. Ce genre d’exemples constituent des retraits donc des renforcements négatifs. Finalement, le comportement antisocial peut aussi avoir des effets aversifs comme la punition positive. Dans celle-ci, on peut penser à l’aajout d’une punition comme l’incarcération et l’arrestation. Ainsi, le RENFORCEMENT DIFFÉRENTIEL est la différence entre ces différents stimuli
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15
Q

Quels sont les liens entre les cognitions et la délinquance?

A
  • Dans les années 1990, on a vu apparaître la 2e vague de l’approche cognitivo-comportementale, soit l’apport des cognitivistes. Le mot Cognition vient du latin “cognitivo” qui signifie une pensée. Le terme cognition comprend l’ensemble des connaissances, des croyances et des représentations mentales d’une personne
  • Les cognitions sont liées à la perception, à l’éducation, à l’apprentissage, à l’intelligence, à la fonction symbolique et au language
  • Dans cette approche, les théoriciens cognitivistes stipulent que “ce n,est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur, mais seulement la représentation que l’on en a et les pensées qui nous traversent l’esprit”
  • Il est à noter que cette idée à l’effet que nous réagissons davantage à nos interprétations qu’aux situations de l’environnement avait été clairement exprimé il y a 2 millénaires où la philosophie stoïcienne l’avait identifiée
  • Ainsi, l’être humain réagit en fonction d’une séquence A-B-C la pluaprt du temps. Ainsi, la dépresion qui constitue une maladie mentale importante, n,est pas causée par l’environnement du sujet, mais par les pensées et les schémas mentaux qu’il emploir pour l’interpréter. C’est donc en apprenant à travailler sur des cognitions qu’une personne pourra sortir de sa dépression
  • Pour la délinquance, on applique les mêmes principes à l’effet que les déliqnaunts sont habités par des pensées négatives, irrationnelles (appelées distorsions cognitives).
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16
Q

Comment se fait-il que dans une situation, on peut passer de l’irritabilité/la colère à de la pitié/culpabilité?

A

Interprétation de l’événement

17
Q

Quelles pensées contribuent à maintenir le sujet dans la délinquance.

A

Les distorsions cognitives, elles créent des éotions dysfonctionnelles

18
Q

Quels sont les 5 postulats de base pour mieux expliquer les mécanismes de réaction?

A

1) Les émotions des êtres humains sont causées surtout par leur perception plutôt que par les événements
2) Les émotions dysfonctionneelles sont causées le plus souvent par des pensées irrationnelles, cette tendance est renforcée par l’environnement
3) Les êtres humains ont une tendance innée à se perturber par des croyances irrationnelles, cette tendance est renforcée par l’environnement
4) L’être humain est largement responsable de ses émotions dysfonctionnelles et par conséquent de sa propre détresse parce qu’il entretient et accentue ses croyances irrationnelles
5) La façon la plus efficace pour diminuer ses émotions dysfonctionnelles est de changer ses croyances irrationnelles et ses comportements inadéquats, ce qui s’accomplit au moyen d’efforts prolongées et soutenus

19
Q

Comment peuvent être résumées les distorsions cognitives les plus fréquentes?

A
  • L’interférence arbitraire: C’est l’art de tirer des conclusions sans données suffisantes pour juger une situation
  • La généralisation avec dramatisation: C’est l’extrapolation à toutes les situations possibles des conséquences d’une seule mauvaise expérience
  • Amplification des erreurs et minimisation des réussites: donner une importance prépondérante aux échecs et réduire celles des succès
    -Personnalisation: attribuer à soi des événements difficiles même ceux qui sont reliés au hasard
  • Pensée dichotomique: procéder par absolutisme sans nuance et sans atténuation selon le principe du tout ou rien
  • Étiquetage négatif: utilisation de mots et d’expressions négatives pour décrire une personne
  • Lecture de pensée (mind reading): interpréter les messages non verbaux des autres individus
  • La minimisation: atténuer l’impact de ses responsabilités personnelles
  • Le déni: il eciste plusieurs formes de déni, c’est nier sa responsabilité personnelle dans une action particulière
20
Q

Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent conduire le sujet à une vision….

A

… approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Il faut savoir les reconnaître chez les délinquants. Le rôle des intervenants auprès d’eux, c’est de leur expliquer combien ils s’empêchent de voir leur réalité de manière adéquate. les distorsions influencent les cognitions sur soi, sur l’environnement et sur l’avenir

21
Q

Les schémas cognitifs sont susceptibles parfois de nous handicaper car ils sont…

A

… réducteurs, déforment la réalité et agissent comme des oeillières. Non seulement les délinquants sont épris par des schémas négatifs et handicapants mais aussi les personnes dépressives, les personnes anxieuses, les personne squi souffrent de maladie mentale ou de troubles de la personnalité

22
Q

Est-ce que les distorsions cognitives nous habitent et nous influencent constamment?

A

Oui, il est difficile de ne pas en tenir compte. L’être humain peut parvenir à les contrôler mais cela exige des efforts répétés
- Un ensemble de cognitions fondamentales stables et inconscientes qui s’appliquent de manière répétée et automatique se constituent tôt dans l’enfance et s’enracinent insidieusement dans la personnalité. Pour les cognitivistes, c’est l’apparition des schémas. Ceux-xi sont ancrés profondément et il nous amènent à voir la réalité de manière particulière

23
Q

Où prend naissance la colère dans le cerveau?

A

Cerveau limbique

24
Q

L’apparition de la colère commence biologiquement par un < >. Celui-ci peut être relié au vécu du passé ou au vécu présent

A

Stimulus

25
Q

Une fois la colère émergée, celle-ci sera analysée par la partie < > du cerveau

A

Corticale

26
Q

Vrai ou Faux? L’individu colérique est susceptible de garder dans ses souvenirs passés, un vécu qui conditionne son vécu actuel. Ce conditionnement le prédispose à l’expression de la colère.

A

Vrai

27
Q

Qu’est-ce qu’il faut à l’individu pour limiter l’impact de son vécu négatif? Ce vécu négatif conditionne ses pensées, donc ses modes de réaction.

A

L’observation d’une situation (conscientisation)

28
Q

Il y a 3 distorsions que relate un délinquant et celles-ci le maintenaient dans la perversion. Quelles sont ces 3 distorsions propres aux délinquants?

A
  • Minimisation
  • Justification
  • Déni
29
Q

Comment pourrait s’appeler le module de traitement où les délinquants prennent conscience de l’impact de leurs crimes sur les victimes?

A

Module de l’empathie

30
Q

Vrai ou Faux? La colère est interprétée comme étant reliée à l’apparition du danger. Ce danger est imaginaire ou réel. Il peut être lié à des souvenirs passés enfouis dans l’yppocampe. Dans cette prédisposition à la colère, l’individu garde enfoui au fond de lui des injustices subies, une trahison vécue, une image de soi négative, de la maltraitance infantile ou de l’impuissance ressentie.

A

Vrai