Droit pénal Flashcards

1
Q

DDHC art 16

A

Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

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2
Q

Constitution art 61-1

A

Fondement de la QPC.

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3
Q

CPP art 78-2

A

Contrôle d’identité.

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4
Q

DDHC art 8

A

Légalité criminelle.

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5
Q

DDHC art 9

A

Présomption d’innocence.

Rigueur disproportionnée durant l’arrestation.

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6
Q

Cass 10 mai 2011

A

Reconnaît la possibilité de soumettre au CC la jurisprudence constante de la chambre criminelle relative à la prescription du délit d’abus de biens sociaux.

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7
Q

Cass 16 avril 2010

A

Cass saisie d’une QPC sur l’article 78-2 CPP, a interrogé la CJUE. Celle-ci a censuré les dispositions de l’article, considérant qu’elles s’opposent au droit communautaire sur la liberté d’aller et venir. La Cour de cassation a alors jugé inutile de renvoyer la QPC au Conseil constitutionnel.

(Art 78-2 CPP)

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8
Q

Cass 22 octobre 2013

A

Cass a jugé qu’une mesure de géolocalisation en temps réel d’un téléphone portable est contraire au droit à la vie privée dont la gravité nécessite qu’elle soit exécutée sous le contrôle d’un juge.

(Art 41 CPP)
(Art 230-42 CPP)

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9
Q

Cass 24 mai 1975 Société des cafés Jacques Vabre

A

Le juge répressif peut contrôler la conformité des lois à la CESDH.

Les mécanismes de la hiérarchie des normes lui permettent d’écarter des dispositions pénales internes ne respectant pas la CESDH.

La Cass a établi l’autorité absolue de la chose interprétée par la CEDH en droit pénal.

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10
Q

CC 10 mars 2011

A

A l’occasion du contrôle a priori de la loi LOPPSI II, le CC censure treize de ses dispositions.

Censure les dispositions prévoyant des peines planchers pour les mineurs en matière de violences aggravées.

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11
Q

CC 2 mars 2004

A

CC a formulé une réserve d’interprétation sur l’applicabilité de la procédure pénale dérogatoire, établie par la loi du 9 mars 2004, au vol commis en bande organisée.

(Art 706-73 CPP)

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12
Q

CC 21 février 2008

A

Censure les dispositions prévoyant l’application immédiate de la mesure de rétention de sûreté.

(Art 130-1 CP)

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13
Q

CC 25 mars 2014

A

Valide les mesures de géolocalisation en temps réel d’un téléphone portable pour une durée prolongée.

(Art 230-42 CPP)

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14
Q

CC QPC 30 juillet 2010

A

CC a jugé que le régime de la GAV de droit commun violait les articles 9 et 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 aout 1789. Le régime de la GAV applicable en matière de terrorisme et de criminalité organisée n’est quant à lui pas remis en cause.

Inconstitutionnalité est différée jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi réformant la mesure de garde à vue.

(Art 62 CPP)

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15
Q

CC QPC 16 novembre 2018 Affaire Grégory

A

CC a examiné la constitutionnalité d’une GAV de mineur menée en 1984, bien que les dispositions contestées aient été abrogées depuis longtemps et que les garanties actuelles n’étaient pas en place à l’époque.

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16
Q

CC QPC 16 septembre 2011

A

Abroger la qualification pénale d’inceste qui n’est pas formulée de manière suffisamment claire et précise, violant ainsi l’impératif de sécurité juridique.

(Art 222-31-2 CP)

17
Q

CC QPC 4 mai 2012

A

Abrogation du délit de harcèlement sexuel au motif qu’il serait contraire au principe de légalité des délits et des peines.

(Art 222-33 CP)

18
Q

CC QPC du 19 février 2016

A

Déclare inconstitutionnelles les saisies informatiques lors des perquisitions administratives de l’état d’urgence, conduisant à une réécriture de la procédure par la loi du 21 juillet 2016.

19
Q

CC QPC du 9 octobre 2014

A

Censuré la possibilité de recourir à une garde à vue de 96 heures pour le délit d’escroquerie en bande organisée, conduisant le législateur à soumettre cette infraction à la garde à vue de droit commun.

(Art 706-73 CPP)
(Art 706-88 CPP)

20
Q

CEDH 17 décembre 2009 Mücke v Allemagne

A

La détention de sûreté allemande est une peine au sens de l’article 7-1 CESDH.

La détention de sûreté est proche de la mesure de sûreté française.

(art 706-53-13 CPP)

21
Q

CEDH 29 mars 2010 Medvedyev v France

A

CEDH s’oppose au CC sur la question de l’appartenance des magistrats du parquet à l’autorité judiciaire.

(Art 5 CESDH)

22
Q

CJUE 22 juin 2010 Melki et Abdeli

A

Le droit communautaire peut supplanter la norme constitutionnelle.

(Art 78-2 CPP)

23
Q

Conseil constitutionnel et Droit pénal (tension)

A

Influence significative du CC en DP / Influence relative du CC en DP

24
Q

Contrôle a posteriori (définition)

A

Appelé aussi “exception d’inconstitutionnalité”.
Traduit en droit interne par la QPC.

Ne peut s’effectuer qu’une fois la loi promulguée et dans le cadre d’un contentieux dont serait saisi un juge.

25
Q

Contrôle a priori (définition)

A

Il revient au Président de la République, au Premier ministre, au Président de l’Assemblée nationale, au Président du Sénat ou à 60 députés ou 60 sénateurs de saisir le juge de la constitutionnalité d’une loi non encore promulguée.

Ce contrôle a pour avantage d’éviter la naissance de tout grief lié à l’inconstitutionnalité de la loi. Les éléments contraires à la Constitution sont supprimés du texte avant même d’avoir pu porter atteinte à un justiciable.

26
Q

Contrôle de constitutionnalité (définition)

A

Le contrôle de constitutionnalité consiste à vérifier la conformité d’un texte par rapport à la Constitution
et au bloc de constitutionnalité.

C’est le Conseil constitutionnel qui effectue le contrôle de constitutionnalité.

Il contrôle la conformité des lois à la Constitution, avant la promulgation de la loi (contrôle a priori art 61 Constitution) et après (contrôle a postériori, art 61-1 Constitution). Si le CC juge qu’une loi déjà promulguée est inconstitutionnelle, alors celle-ci est
abrogée à compter de la publication de la décision

Il contrôle la conformité des traités internationaux à la Constitution. Si le CC déclare qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après révision de la Constitution (art 54 Constitution).

27
Q

Contrôle de conventionalité (définition)

A

Le contrôle de conventionnalité consiste à vérifier la conformité des lois aux traités internationaux.

Ce sont les juges judiciaires et administratifs qui effectuent le contrôle de
conventionnalité.

Cass s’est reconnue compétente pour contrôler la conventionalité des lois (24 mai 1975 Société des Cafés Jacques Vabre).

CE s’est également reconnu compétent (20 octobre 1989 Nicolo).

28
Q

Contrôle de légalité (définition)

A

Le contrôle de légalité consiste à contrôler la conformité des règlements par rapport aux lois.

C’est principalement le juge administratif qui effectue le contrôle de légalité.

Le contrôle de légalité peut intervenir à la suite :

  • D’un recours en annulation pour excès de pouvoir (recours par lequel il est possible de demander au juge administratif de contrôler la légalité d’un règlement). En cas d’illégalité le texte règlementaire sera annulé.
  • D’une exception d’illégalité (moyen de défense soulevé dans le cadre d’un procès qui consiste pour le requérant à demander au juge de constater l’illégalité d’un règlement et de le déclarer inapplicable au litige). L’application du règlement sera alors écartée dans le
    cadre du litige en question.

Exceptionnellement le juge judiciaire peut également être amené à effectuer le contrôle de
légalité. Il en est ainsi :

  • En matière pénale : « Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes administratifs,
    réglementaires ou individuels et pour en apprécier la légalité lorsque, de cet examen, dépend la solution
    du procès pénal qui leur est soumis » (art 111-5 CP).
  • Si le règlement en question porte atteinte à une liberté individuelle ou au droit de propriété (TC 30
    octobre 1947 Barinstein).

Dans les autres cas, le juge civil peut seulement interroger le juge administratif par le biais d’une question préjudicielle.

Le juge administratif n’est pas compétent pour contrôler la conformité d’un règlement à la Constitution lorsque le règlement a été pris conformément à une loi. C’est la théorie de la loi-écran. Si le juge administratif acceptait d’effectuer ce contrôle, cela reviendrait à contrôler la conformité de la loi à la Constitution. Or ce contrôle appartient au CC. A contrario, si le règlement a été pris de manière autonome, le juge administratif peut contrôler sa conformité à la Constitution.

29
Q

CC 4 décembre 2013

A

CC s’est prononcé sur la loi relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière.

Le projet prévoyait de permettre des amendes aux personnes morales basées sur un pourcentage du chiffre d’affaires. Cependant, le CC a censuré cette mesure pour disproportion avec l’infraction, en violation des principes de nécessité et de proportionnalité des peines.

30
Q

Loi 14 avril 2011 (fiché)

A

Reforme la GAV.

Le texte limite l’usage de la personne placée en GAV aux délits passibles de prison. Cette GAV ne peut être prolongée que pour les délits punis d’au moins un an d’emprisonnement.

La présence de l’avocat est désormais autorisée pendant toute la durée de la GAV de droit commun (au lieu de 30 minutes auparavant). L’avocat a accès aux PV d’audition de son client.

La notification du droit au silence est rétablie. La pratique des fouilles au corps est plus encadrée.

Maintient des régimes dérogatoires permettant que la présence de l’avocat soit retardée de 12 heures en droit commun, 24 heures en matière de crime organisé et 72 heures dans les affaires de terrorisme.

La procédure de GAV reste sous le contrôle du procureur et non pas sous celui du JLD.

(art 63 CPP)

31
Q

Loi 14 mars 2011 LOPPSI II (fiché)

A

Ensemble des lois anti-terrorisme et sécurité intérieure.

32
Q

Loi 21 juillet 2016 (fiché)

A

Renforce le régime des perquisitions administratives et crée deux nouvelles mesures : les contrôles d’identité administratifs pendant l’état d’urgence et la retenue administrative des personnes présentes sur les lieux faisant l’objet de perquisitions administratives.

33
Q

Loi 6 décembre 2013 (fiché)

A

Relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière.

34
Q

Loi 9 décembre 2016 Sapin II (fiché)

A

Institue la convention judiciaire d’intérêt public (CJIP).

Institue un mécanisme similaire à celui censuré par le CC le 4 décembre 2013, en soumettant l’amende à un processus contractuel dans le cadre d’une mesure alternative aux poursuites, échappant aux principes de nécessité et de proportionnalité des peines.

35
Q

Loi 9 mars 2004 (fiché)

A

Institue une procédure pénale particulière applicable à la délinquance et à la criminalité organisées.

36
Q

QPC (définition)

A

Permet au justiciable de contester devant le juge en charge de son litige, la constitutionnalité d’une disposition législative applicable à son affaire parce qu’elle porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit.

37
Q

Réserves d’interprétation du CC (définition)

A

Permet au juge de s’évader de l’alternative conforme-non conforme en déclarant une disposition conforme à condition qu’elle soit interprétée (ou appliquée) de la façon indiquée par lui.

Les réserves d’interprétation accordent au CC la possibilité de légiférer à la place du législateur, une pratique qu’il applique volontiers en matière de droit répressif.

38
Q

Révision constitutionnelle 23 juillet 2008

A

Institue la QPC.

39
Q
A