Diapositive 2 Flashcards
V/F : Une lésion du cerveau mène à une réorganisation des voies descendantes et des voies ascendantes
Vrai
Non-use :
Quelles sont les conséquences d’une perte des entrées sensorielles et de l’activation cérébrale? (2)
- Perte du contrôle des motoneurones
- Perte du contrôle des réflexes
Use :
Quelle est la conséquence du recrutement des afférences sensorielles et de l’augmentation de l’activité cérébrale? (1)
Réactivation des processus sensorimoteurs cérébraux et des contrôles descendants
V/F : L’activation des voies sensorielles ne mènent pas nécessairement à une plasticité des réseaux sensorimoteurs
Faux, mène à une plasticité
V/F : La plasticité dans les réseaux sensorimoteurs augmente l’excitabilité du cortex moteur et l’activation des contrôles descendants
Vrai
6 types d’étirements musculaires
- Passif
- Actif
- Positionnement prolongé
- Isotonique
- Isokinétique
- Orthèse et autres moulages
6 agents physiques de la stimulation sensorielle
- Vibration
- Stimulation électrique
- Thérapie par onde de choc
- Ultrasons
- Cryothérapie
- Thermothérapie
Quels sont les bienfaits communs de la stimulation électrique neuromusculaire (NMES), la stimulation magnétique périphérique répétitive (rPMS) et la vibration mécanique tendineuse (VMT)? (3)
- Baisse de spasticité
- Meilleur contrôle moteur
- Influence la plasticité cérébrale
V/F : La proprioception n’est pas importante pour l’apprentissage et la rééducation motrice
Faux
V/F : La stimulation neuromusculaire peut permettre de retrouver à nouveau des fonctions
Vrai
V/F : Une perte des réafférences sensorielles entraine une réorganisation du cortex somatosensoriel
Vrai
5 pertes de réafférences sensorielles
- Perte de vision ou d’audition
- Amputation
- Lésion nerveuse périphérique
- Lésion moelle épinière
- Rhizotomie (section des racines postérieures)
V/F : L’amputation de la main provoque la mort des neurones, des voies sensorielles issues de la main et des cellules corticales de la zone de la main, ce qui induit de la douleur
Faux
V/F : L’amputation de la main induit une suractivation des aires M1 des pieds ce qui perturbe beaucoup le contrôle moteur du côté amputé
Faux
V/F : L’amputation de la main induit la suractivation des fuseaux neuromusculaires des muscles de l’avant-bras ce qui suractive la zone corticale de l’avant-bras
Faux
V/F : Après amputation de la main, il existe une dénervation puis une réorganisation au niveau cortical sensoriel ce qui contribue à une sensation fantôme et qui peut même générer de la douleur
Vrai
V/F : La stimulation de la peau “proximale” au moignon évoque des potentiels sensoriels évoqués (SEPs) qui sont plus grands que ceux du côté non-amputé
Vrai
V/F : Les neurones de la région corticale qui recevaient les informations sensorielles en provenance de la main meurent lorsque celle-ci est amputée
Faux, les neurones de la région corticale qui recevaient les informations sensorielles en provenance de la main
sont maintenant activés par une stimulation de l’avant-bras
V/F : Quand un système sensoriel est déficient, d’autres
prennent la relève
Vrai, ex. Braille
V/F : L’amputation d’un membre n’induit pas la mort de la zone du cortex somesthésique qui en codait les informations sensorielles
Vrai
V/F : Une lésion corticale peut induire l’activation de synapses qui étaient silencieuses (non actives)
Vrai
V/F : La perte d’une modalité sensorielle induit des changements au niveau du cerveau et les zones codant normalement pour cette modalité perdue serviront à une autre modalité sensorielle
Vrai
V/F : C’est grâce à des récepteurs cutanés super puissants qu’une personne non-voyante peut lire le Braille
Faux
V/F : La carte corticale motrice de la main est influencée par l’usage habituel et la pratique de tâches particulières
Vrai
V/F : Quand tout un système sensoriel est déficient, le système nerveux central ne peut plus programmer de mouvement
Faux
V/F : La prise en charge des zones lésées par les zones voisines non lésées va modifier les cartographies corticales sensorielles
Vrai
V/F : Un entraînement physique spécifique induit une réorganisation spinale
Faux
V/F : L’apprentissage d’une nouvelle tâche avec des milliers de répétitions peut induire une modification des cartes corticales sensori-motrices des segments corporels impliqués
Vrai
Après une lésion, la réorganisation fonctionnelle du cerveau est-elle un processus statique ou dynamique?
Dynamique
Comment peut-on maintenir une réorganisation fonctionnelle du cerveau après une lésion?
Grâce à la répétition d’habiletés motrices complexes (exercices)
Quelles sont les 3 conditions pour que la réorganisation du cerveau se fasse, se maintienne et contribue à la récupération des fonctions?
- Complexité des habiletés (orientées vers fonction)
- Répétition de ces habiletés (fréquence)
- Motivation des patients (attention, participation)
Quels sont les 2 types d’AVC?
- Ischémique
- Hémorragique
Que induisent les 2 types d’AVC qui influencent différemment la plasticité cérébrale?
Des processus neuroinflammatoires qui sont différents
V/F : Les AVC peuvent être cortical, sous-cortical ou mixte
Vrai
V/F : Pour améliorer la récupération des fonctions après un AVC, il faut que la thérapie induise une réorganisation du SNC
Vrai
V/F : Les indicateurs d’une réorganisation positive du SNC pourraient être une baisse de l’hyperactivité de l’hémisphère non lésé et une meilleure activation de l’hémisphère lésé
Vrai
V/F : Complexité des tâches motrices, répétition de ces tâches et attention/motivation des patient(e)s sont les trois mots-clés pour pouvoir modifier la cartographie corticale abîmée et permettre de mieux récupérer les fonctions altérées
Vrai
V/F : En général, l’efficacité d’une thérapie ne nécessite pas que les patient(e)s soient motivé(e)s si les physiothérapeutes réussissent à imposer complexité et répétition des tâches motrices
Faux
Que se passe-t-il lors de mouvements de la main gauche parétique contrôlée normalement par M1 droit, mais qui est lésé?
Perte de l’inhibition des zones non voulues à l’activation (activation HG, mais ne devrait pas l’être)
Que se passe-t-il au niveau électrique dans les régions de l’hémisphère lésé, la région péri-lésionnelle et l’hémisphère non-lésé lors d’un lésion?
- Hémisphère lésé : Hypo-activation de la région
- Péri-lésionnelle : Hyper-activation transitoire (perte des inhibitions en provenance du site de lésion, donc perte des cartes motrices)
- Hémisphère non-lésé : Hyperactivation (perte des inhibitions interhémisphériques en provenance du site de lésion vers l’hémisphère non lésé)
V/F : Après AVC et après renversement de la diaschisis (inhibition fonctionnelle région cerveau), il est possible d’observer une hyperactivation des zones cérébrales entourant la lésion (par perte des inhibitions en provenance de la zone lésée)
Vrai
V/F : Les inhibitions inter-hémisphériques sont également altérées après un AVC unilatéral et cela explique l’hyperactivation de l’hémisphère non lésé
Vrai
V/F : Chez les patient(e)s où l’hyperactivation de l’hémisphère non lésé persiste, la récupération des fonctions est moins bonne que chez les patient(e)s où l’activité hémisphérique s’est ré-équilibrée
Vrai
V/F : Les hyperactivations post-lésionnelles sont si importantes qu’elles peuvent changer la fonction de certains muscles
Faux
Quelle voie peut être activée pour retrouver la fonction manuelle après un AVC qui aurait lésé M1? Contrôlée par quoi?
La voie cortico-réticulo-spinale (extra-pyramidale), contrôlée par le cortex prémoteur
Quelles zones du cerveau contrôlent la voie corticospinale? (2)
M1, AMS
Quelle zone du cerveau contrôlent les voies extra-pyramidales?
Cortex prémoteur
V/F : La plasticité histologique liée au renversement de la diaschisis (plasticité temporaire) a une très grande étendue dans le cerveau
Faux, très petite
V/F : Une lésion nerveuse périphérique (nerf lésé, amputation, etc.) ne change que le fonctionnement de la moelle épinière
Faux, le cerveau aussi (plasticité)
V/F : Une personne amputée ne sent pas son membre manquant car elle l’oublie instantanément
Faux
V/F : L’hypersensibilité de dénervation est un mécanisme qui mime l’état embryonnaire pour favoriser le bourgeonnement axonal et donc la croissance axonale pour une réinnervation
Vrai
Que se passe-t-il dans les 2 phases des mécanismes de récupération fonctionnelle? Quand se manifestent-elles?
Phase 1 (Manifestation dans les heures ou jours suivant la lésion) : Renversement diaschisis liée à la récupération spontanée, activation de synapses latentes (Unmasking, ex. les 20% qui ne croisent pas dans la voie corticospinale), hypersensibilité de dénervation
Phase 2 (Installation plus tardive, influencée ou modulée par les interventions) : Levée d’influences inhibitrices (unmasking), bourgeonnement collatéral “sprouting”, renforcement synaptique “synaptic efficacy”
V/F : Après lésion cérébrale, l’amélioration des incapacités fonctionnelles est possible grâce à des mécanismes neuronaux de nature et de durée différentes
Vrai
V/F : La récupération fonctionnelle observée rapidement
peut être associée au renversement de la diaschisis,
c’est-à-dire à la résorption du choc synaptique des cellules qui sont restées intactes
Vrai
V/F : La multiplication des récepteurs post-synaptiques d’une cellule dénervée est un facteur d’induction du bourgeonnement axonal des neurones voisins
Vrai
V/F : La thérapie peut influencer les mécanismes neuronaux qui permettent l’amélioration des fonctions à plus long terme
Vrai
V/F : Une diaschisis peut seulement survenir quand les tissus (au plan anatomique) ne sont pas intacts
Faux, circuits non fonctionnels même si tissus intacts
Comment renverse-t-on une perte de fonction due à une diaschisis?
Par des médicaments ou chirurgie
V/F : Les effets post-traumatiques de la diaschisis sont transitoires
Vrai
V/F : La récupération fonctionnelle observée dans les quelques heures ou jours qui suivent une lésion du SNC (ex: parole, locomotion ou mémoire) peut être associée au renversement de la diaschisis
Vrai
De quoi s’agit-il lorsqu’on parle d’activation de synapses latentes dans une diaschisis?
Activation de la voie ipsilatérale corticospinale (20%) pour compenser les problèmes de la voie contralatérale (80%)
V/F : L’hypersensibilité de dénervation de la phase 1 mène au bourgeonnement collatéral (phase 2)
Vrai
V/F : C’est grâce à la recomposition de la gaine de myéline que la réorganisation neuronale est possible entre différentes structures (au niveau central)
Faux, elle empêche la repousse dans le SNC
V/F : La redondance fonctionnelle est le seul mécanisme qui permet au système nerveux central de se réorganiser et compenser de lourdes pertes neuronales
Faux, elle l’empêche au niveau central
V/F : Le renforcement synaptique (synapses intactes plus efficaces) correspond au renversement de la diaschisis qui permet d’augmenter la force musculaire
Faux
V/F : Plasticité spontanée et plasticité à long terme et sous influence de la thérapie contribuent toutes deux et à différents moments à l’amélioration des fonctions altérées par lésion ou traumatisme cérébral
Vrai
Qu’est-ce que la redondance fonctionnelle?
Capacité du système nerveux central à compenser la perte ou la défaillance de certaines régions cérébrales ou neurones en permettant à d’autres régions ou structures cérébrales de remplir les fonctions perdues
V/F : Le potentiel de plasticité neuronale et de récupération fonctionnelle est différent quand la lésion ou trauma du SNC est à l’âge adulte vs. pendant la période néonatale
Vrai, + facile chez les nouveaux-nés
V/F : La mort neuronale au niveau central entraîne une réorganisation des connexions nerveuses
Vrai
V/F : La mort des cellules d’une structure nerveuse prive les cellules de la structure cible de leur innervation. Ceci peut être compensé par les collatérales axonales issues des cellules voisines
Vrai
V/F : Les cellules d’une zone du cerveau qui meurent chez l’adulte peuvent être remplacées par de nouvelles cellules
Faux
3 scénarios de la régénération neuronale suite à une section de l’axone
- Nécrose
- Bourgeonnement axonal terminal (lui-même)
- Bourgeonnement axonal collatéral (des voisins)
Conséquence du bourgeonnement axonal collatéral au niveau périphérique
Perte en finesse en raison à la multiplication des connexions avec une même unité motrice
V/F : Dans le SNP, la repousse axonale par collatérale d’un neurone voisin a forcément la même fonction
Vrai
V/F : La repousse terminale n’est pas favorisée par la gaine de myéline dans le SNP
Faux, elle est favorisée
V/F : La repousse terminale n’est pas favorisée (inhibée) par la gaine de myéline dans le SNC
Vrai
V/F : Dans le SNC, la repousse axonale par collatérale d’un neurone voisin a forcément la même fonction
Faux
Dans la régénération axonale du SNC et du SNP, dites s’il s’agit d’une simple régénération ou d’une régénération et d’une réorganisation
SNP : Stricte régénération
SNC : Régénération + Réorganisation
V/F : Les fibres nerveuses périphériques sectionnées ne peuvent pas toujours repousser
Vrai
V/F : Quand des connexions sont lésées, les collatérales axonales issues de neurones voisins
compensent et aucun symptôme n’est jamais détecté
Faux
V/F : Une lésion axonale au niveau central va donner lieu à un plus grand nombre de mécanismes de récupération fonctionnelle qu’une lésion périphérique
Vrai
V/F : Une lésion axonale induit toujours les mêmes déficiences motrices, que la lésion soit au niveau du système nerveux périphérique ou du système nerveux central
Faux
Quelle(s) récupération(s) est possible?
Soldat blessé par balle à la tête
Fonction perdue l’est toujours, mais certaines récupérations de certaines activités
Quelle(s) récupération(s) est possible?
Travailleur de la construction ayant fait une chute et commotion cérébrale
Rémission complète au niveau physique, mais on ne sait pas au niveau cognitif
Quelle(s) récupération(s) est possible?
Nouveau-né opéré d’une tumeur à l’aire de Broca (langage moteur)
Les symptômes ne se sont jamais manifestés
5 facteurs favorisant la réorganisation post-lésionnelle
- Âge optimal (SNC mature = équivalence jeune/vieux, SNC non-mature = déficit + tardif)
- Hygiène de vie (Niveau d’entraînement préalable. La connectivité synaptique est plus
importante et plus efficace si la fonction était hautement développée) - Pharmacologie (drogues facilitatrices)
- Réadaptation
- Milieu (stimulant, adapté)
Quelle(s) récupération(s) est possible?
AVC
- Améliorations mais incapacités
résiduelles (équilibre, marchette). - La récupération des mouvements du membre supérieur et surtout de la main est beaucoup plus difficile
4 facteurs importants à prendre en compte en physiothérapie pour adapter le SN plastique
- Entrainement spécifique à la tâche
- Intensité
- Précocité (éviter le learned non-use)
- Motivation
V/F : La réadaptation ne peut pas agir sur les mécanismes de récupération spontanée tel que le renversement de la diaschisis
Vrai
V/F : Suite à un AVC, la réorganisation cérébrale est un processus dynamique qui, une fois “mis en place”, reste fonctionnel si et seulement si les patients poursuivent la pratique d’habiletés motrices complexes
Vrai
V/F : Après un AVC, les mouvements compensatoires ne sont pas éliminés en totalité (la réadaptation ne permet pas de récupération totale pour des lésions ou trauma modérés à sévères)
Vrai
V/F : Dans le cas d’une hémiparésie, un entraînement spécifique à une fonction complexe altérée n’est pas requis car la répétition de mouvements globaux du membre parétique suffit
Faux
V/F : La plasticité fonctionnelle dépend de l’intégrité des circuits neuronaux
Vrai
V/F : La motivation est primordiale pour le succès des interventions en physiothérapie
Vrai
V/F : « Se dépasser » est incompatible avec « épuisement physique » et les physiothérapeutes doivent savoir
équilibrer les objectifs avec les attentes et capacités
des patients
Vrai
V/F : La répétition ou fréquence des thérapies orientées vers la tâche vise à maintenir les gains obtenus à plus long terme (car les mécanismes de plasticité fonctionnelle sont réversibles et un retour en arrière est possible par arrêt de pratique)
Vrai
V/F : L’orientation que donnent les thérapeutes aux tâches pratiquées par les patients permet d’influencer le bourgeonnement axonal et de réduire les connexions aberrantes qui ont pu se faire après la lésion
Vrai