Développement du cerveau et environnement Flashcards
expérience et organisation corticale
environnements cognitivement stimulants aident le développement intellectuel
comparé aux rats élevés en labo dans des cages, ceux élevés dans des “environnements enrichis” ont : des synapses plus nombreuses et plus grosses + des astrocytes plus nombreux et plus gros
expérience et connectivité neuronale
prénatal: théorie de la chémoaffinité : neurones ou leurs axones et dendrites sont attirés par un signal chimique qui indique le bon chemin
postnatal: l’ajustement fin des connections procède de façon dirigée par l’activité : spontanée + d’origine externe
amblyopie: condition où la vision d’un oeil est réduite dû à l’absence d’usage (oeil paresseux, ou cataractes)/ l’input de l’oeil affecté ne contribue pas au réglage fin du système visuel : qui a une période critique
périodes critiques
fenêtre développementale durant laquelle un ou des événements auront une influence à long terme sur l’organisation du cerveau (aussi appelée périodes sensibles)
expérience anormale
la privation sensorielle en jeune âge à l’effet opposé d’un environnement stimulant: souvent atrophie et dendrites
la privation sociale en jeune âge a un impact négatif à long terme sur les habiletés intellectuelles et sociales
stress tôt dans la vie a été associée à : volumes augmentés de l’amygdale/ volumes diminués de l’hippocampe/ plus gros risques de dépression et/ou troubles anxieux
hormones
testostérone (androgène) : stimule le développement des organes génitaux masculins (caractéristiques sexuelles primaires) et les caractéristiques secondaires (ex. pilosité)
masculinisation: changements dans les propriétés du cerveau dus à l’exposition aux androgènes
la présence de testostérone et d’oestrogènes affecte le développement du cerveau
peuvent altérer: nombre de neurones, branches dendritiques, croissance synaptique
non seulement les régions associées au comportement sexuel: peut affecter tout, incluant cognition
effet postpartum: différences sexuelles sur tâches similaires de 15 à 30 mois, différences disparaissent entre 32 et 55 mois
mise-en-garde
obsession avec les différences sexuelles dans la recherche, dans la société
lésions et développement cérébral
pire moment pour une lésion au cerveau : deuxième moitié de la grossesse et premiers mois après la naissance
meilleur moment pour une lésion au cerveau : premières années (sauf premiers mois) après la naissance, plus de résistance aux déficits que les adultes
drogues et développement du cerveau
les effets précis des drogues sur le développement du cerveau sont mal compris
exposition intra-utérine à drogue psychoactives augmente la probabilité d’utilisation plus tard
exposition intra-utérine à nicotine et caféine augments les risques de troubles d’apprentissage et d’hyperactivité
autres types de développement anormal
spina bifida: anomalie de la moelle épinière due à la fermeture incomplète de la partie caudale du tube neural, associée avec des troubles moteurs importants
anencéphalie: absence de développement du cerveau antérieur, la partie antérieur du tube neural ne se ferme pas, bébés souvent morts-nés ou meurent peu après
migration et différentiation cellulaire anormale: connections fautives peuvent produire une variété de problèmes: schizophrénie (désorganisation des neurones pyramidaux de l’hippocampe), maladie n’apparait généralement que vers la fin de l’adolescence, début de l’âge adulte
trop de synapses (problème d’élimination) peut aussi produire des dysfonctions cérébrales
retard mental
fonctionnement cognitif perturbé par développement cérébral anormal
plusieurs causes: anomalies génétiques (trisomie 21, syndrome de Williams (chromosome 7), syndrome de Turner (chromosome 23)/ exposition utérine aux infections ou toxines/ trauma à la naissance/ malnutrition/ anomalie environnementale
plasticité
le cerveau a une capacité appréciable à réparer les anomalies qui peuvent se produire dans un processus (développement) avec une composante stochastique importante
plutôt que de parler d’une normalité il est préférable de parler d’une étendue de valeurs normales
la plasticité dure toute la vie (mais décline quand même comme tout le reste)