dev durable Flashcards
Question 1
A l’heure actuelle, le principal problème qui se pose à la biodiversité est :
Veuillez choisir une réponse.
le changement climatique
la pollution généralisée
le changement d’occupation des sols et notamment l’agriculture
le braconnage
les espèces invasives
Les scientifiques distinguent 5 facteurs d’érosion de la biodiversité : le changement climatique, les espèces invasives, la pollution, la destruction des habitats et le changement d’occupation des terres, et l’exploitation des ressources biologiques. Le dernier rapport de l’IPBES (2019) hiérarchise ces facteurs en fonction de leur importance actuelle dans l’effondrement de la biodiversité. Le changement d’occupation des terres, en lien notamment avec l’agriculture, arrive en première position de ces facteurs d’impact. A moyen terme, le changement climatique pourrait devenir la première de ces causes.
L’agroécologie :
(2 réponses attendues)
se soucie avant tout de l’environnement et peu des rendements agricoles.
s’appuie sur ce qu’apporte la nature pour faire pousser les plantes et les protéger de leurs ennemis.
s’appuie surtout sur des solutions chimiques pour faire pousser au mieux et protéger les cultures.
vise à produire seulement des aliments.
vise à produire non seulement des aliments, mais aussi de l’eau, de l’air, des sols et une biodiversité de qualité.
repose sur une simplification des modèles de culture de manière à parfaitement les maîtriser.
Le modèle de l’agroécologie s’oppose à celui de l’agriculture industrielle qui s’est développé depuis plus d’un siècle dans les pays industrialisés. Il cherche d’une part à remplacer les intrants (ex : engrais chimiques, pesticides, irrigation, etc.) par des solutions trouvées dans la nature elle-même : choix de variétés adaptées aux territoires, lutte biologique, amendements naturels, etc. Mais ce modèle, dont la finalité est bien de chercher à obtenir des rendements au moins similaires, a aussi pour objectif de produire non seulement de la nourriture mais aussi un environnement de meilleur qualité, qu’il s’agisse de l’air, de l’eau ou encore des sols.
Question 3
Si nous parvenions à recycler tous les déchets que nous produisons, alors nous n’aurions plus besoin d’extraire des matières premières de la Terre pour fabriquer de nouveaux produits.
Vrai
Faux
Si nous parvenions à recycler tous les déchets que nous produisons, cela serait malheureusement insuffisant pour satisfaire tous nos besoins de matières. La raison est que la consommation de matières augmente tous les ans, de sorte qu’à un instant t, la quantité de matière recyclée est toujours inférieure à ce besoin de matières pour fabriquer de nouveaux produits. L’augmentation est par exemple de 3,5% par an pour des métaux comme le fer ou l’acier. Ce phénomène est amplifié par le fait qu’on ne recycle les matériaux que plusieurs années après leur mise en circulation. Et que pendant toutes ces années, la consommation de matières n’a cessé d’augmenter, parfois de manière exponentielle. Dans ce contexte, le recyclage seul, même très efficace, n’est pas suffisant pour limiter l’épuisement des ressources naturelles.
Question 4
Quelles sont les deux causes de l’augmentation du niveau de la mer ?
Veuillez choisir au moins une réponse.
L’expansion thermique des océans en lien avec le réchauffement des masses d’eau.
La fonte des glaciers et des calottes glacières.
L’accroissement du volume de précipitations en milieu marin.
La fonte de la banquise.
L’expansion thermique et la fonte des glaciers et calottes glaciaires (Groenland, Antarctique) contribuent en parties approximativement égales à l’augmentation du niveau de la mer observée ces derniers cent ans. En revanche, la fonte de glace de mer ne contribue pas à l’augmentation du niveau de la mer puisque selon le principe d’Archimède, de la glace flottante occupe un volume égal à celui de son contenu en eau.
Question 5
L’une des conséquences du réchauffement climatique est la réduction de la surface de la banquise. En retour, cette réduction de la surface de la banquise :
amplifie le réchauffement climatique.
n’a aucune incidence sur le réchauffement climatique.
atténue le réchauffement climatique.
Dans le cas d’une amplification, comme c’est le cas dans cette question, on parle de rétroaction positive. Cette amplification est liée au fait que la banquise réfléchit davantage le rayonnement solaire que l’océan, plus sombre, qui absorbe une grande partie de ce rayonnement solaire. La réduction de la banquise se traduit donc par un réchauffement additionnel et tend à l’amplifier
Question 6
Quel indicateur environnemental mesure la surface nécessaire pour produire les ressources et absorber les déchets produits par une personne ou une population ?
La dette écologique
La biocapacité
Le sac à dos écologique
L’empreinte écologique
Il s’agit de l’empreinte écologique, qui correspond à la mesure en hectares de la superficie biologiquement productive nécessaire pour pourvoir aux besoins d’une population humaine de taille donnée. Elle est par exemple, pour un pays comme la France, de 2,9 planètes. Cela signifie qu’il faudrait 2,9 planètes pour satisfaire les besoins de tous les humains s’ils vivaient comme des français. Cet indicateur ne doit pas être confondu avec : le sac à dos écologique qui mesure le poids de ressources naturelles nécessaires à la fabrication d’un produit fini ; la dette écologique qui vise à évaluer les atteintes au capital naturel des pays en voie de développement du fait des activités des pays industrialisés ; la biocapacité qui désigne la capacité d’un milieu à produire des ressources renouvelables et à assimiler des déchets.
Question 7
La transition vers une économie circulaire implique de réfléchir à la nature et à l’origine des ressources que l’on utilise pour nos systèmes de production et de consommation. Quelles sont les 2 propositions que vous retiendrez ?
Il faut en priorité limiter l’utilisation de ressources.
Il faut en priorité utiliser des ressources renouvelables.
Il est interdit d’utiliser des ressources non recyclées, non recyclables, et non renouvelables.
Il vaut mieux utiliser des ressources recyclables que des ressources issues du recyclage.
Il vaut mieux utiliser des ressources renouvelables que des ressources recyclables.
Alain Geldron (Ademe) présente dans son intervention une hiérarchie de ressources et de stratégies qu’il convient de respecter au mieux dans une perspective d’économie circulaire.
Elle est mentionnée dans le titre IV de la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, du 18 août 2015, mentionne une hiérarchie de ressources et de stratégies qu’il convient de respecter au mieux dans une perspective d’économie circulaire.
On trouve, du plus prioritaire au moins prioritaire :
la prévention de l’utilisation de ressources ;
la promotion d’une consommation sobre et responsable des ressources ;
l’utilisation de ressources issues du recyclage ;
l’utilisation de ressources renouvelables ;
l’utilisation de ressources recyclables ;
à défaut, l’utilisation des autres ressources.
Question 8
W. Steffen et ses collègues ont analysé en 2015 les 9 limites planétaires environnementales qu’avaient identifiées J. Rocsktröm et ses collègues en 2009. Sélectionnez les 4 limites qui, d’après l’équipe de W. Steffen, ont été franchies :
La perturbation des cycles de l’azote et du phosphore
Les émissions d’aérosols dans l’atmosphère
L’érosion de la biodiversité
L’acidification des océans
La destruction de l’ozone stratosphérique
La consommation d’eau douce
Le changement climatique
L’occupation des sols et la déforestation
La pollution
Dans l’étude de J. Rockström et collègues de 2009, trois limites étaient franchies : la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore ; le changement climatique ; l’érosion de la biodiversité. En 2015, W. Steffen et ses collègues montrent qu’une quatrième limite a été franchie, celle de l’occupation du sol et de la déforestation.
Question 9
Complétez la définition suivante. Le développement durable est :
un objectif qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des personnes des pays industrialisés sans compromettre la capacité des personnes des pays en voie de développement à répondre aux leurs.
un objectif qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
un objectif qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des humains sans compromettre la capacité des autres organismes vivants à répondre aux leurs.
Cette définition est celle du Code de l’environnement (article L110-1. Cet objectif est recherché grâce à 5 engagements : 1) la lutte contre le changement climatique ; 2) la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; 3) la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ; 4) l’épanouissement de tous les êtres humains ; 5) La transition vers une économie circulaire.
Question 10
Le concept de biodiversité correspond à :
la liste de toutes les espèces microbiennes, végétales et animales présentes sur terre.
la diversité au sein des espèces et entre espèces, la diversité des écosystèmes ainsi que les interactions entre les organismes vivants.
la capacité des divers milieux naturels à résister à des perturbations d’origine naturelle ou anthropique.
la diversité génétique du vivant, actuelle et passée, résultant du processus d’évolution.
La biodiversité désigne l’ensemble des interactions entre la diversité des espèces, leur diversité génétique et la diversité des écosystèmes. La notion de diversité fonctionnelle est couramment associée à ces 3 aspects. La biodiversité ne se limite donc ni à la diversité des espèces, ni à la diversité génétique du vivant, entre les espèces et au sein de chaque espèce. La capacité des écosystèmes à résister à des perturbations d’origine naturelle ou humaine est désignée par le terme de résilience. La biodiversité, considérée dans toutes ses dimensions, y contribue.
Question 11
Comment a évolué la température moyenne de la planète depuis la période pré-industrielle (1850-1900) ?
Refroidissement d’environ 0,5 °C
Pas d’évolution significative
Réchauffement d’environ 0,5°C
Réchauffement d’environ 1°C
Réchauffement d’environ 2°C
D’après le rapport du GIEC de 2019, selon les estimations, les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire d’environ 1 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une fourchette probable allant de 0,8 °C à 1,2 °C. Il est probable que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il continue d’augmenter au rythme actuel (degré de confiance élevé).
Question 12
Quand on parle de climat, les gaz à effet de serre sont des gaz qui sont :
peu absorbants pour le rayonnement solaire et peu absorbants pour le rayonnement infrarouge terrestre.
peu absorbants pour le rayonnement solaire et très absorbants pour le rayonnement infrarouge terrestre.
très absorbants pour le rayonnement solaire et peu absorbants pour le rayonnement infrarouge terrestre.
très absorbants pour le rayonnement solaire et très absorbants pour le rayonnement infrarouge terrestre.
La Terre est réchauffée par le rayonnement solaire qui lui apporte de l’énergie. Une partie de ce rayonnement est absorbée (par l’océan, les forêts, etc.) et une partie est réfléchie notamment par les nuages, les déserts ou encore les surfaces enneigées. Cette énergie absorbée chauffe la Terre et au bout d’un certain temps, la Terre émet du rayonnement infrarouge. Ce rayonnement vers l’espace peut être à son tour piégé par l’atmosphère, lorsque des gaz à effet de serre sont présents. L’augmentation de la concentration de ce type de gaz conduit logiquement à un réchauffement additionnel.
Question 13
Le méthane (CH4) est, derrière le dioxyde de carbone (CO2), le gaz à effet de serre d’origine anthropique le plus important. Quelles sont les 3 activités humaines auxquelles les émissions de méthane sont principalement liées ?
La combustion de biomasse et de biocarburants
La culture du riz
L’exploitation du gaz naturel
La mise en décharge de déchets
L’élevage de ruminants
Le méthane a un pouvoir de réchauffement 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone, mais sa durée de vie dans l’atmosphère, de l’ordre de 10 ans, est beaucoup plus courte. Les sources naturelles d’émissions de méthane représentent actuellement environ 35% des émissions totales de méthane. Elles ont pour origine les zones humides au sein desquelles il existe un processus de décomposition anaérobie de la matière organique. Les sources anthropiques représentent environ 65% de ces émissions totales, et sont dominées, à parts à peu près égales, par l’exploitation du gaz naturel, l’élevage d’animaux ruminant, et la mise en décharge de déchets. Les autres sources comme la culture du riz ou la combustion de biomasse sont moins importantes.
Question 14
Quelle est la double responsabilité des pays du Nord par rapport aux Objectifs de Développement Durable ?
(2 réponses attendues)
Améliorer leurs propres performances environnementales, sociales et économiques.
Venir en aide aux pays du Sud via notamment l’Aide publique au développement.
Montrer l’exemple au sein de la communauté internationale.
Définir les itinéraires de développement pour tous les pays du monde.
Les Objectifs de Développement Durable ont été adoptés par tous les Etats membres des Nations unies en 2015. Leur analyse permet de constater que tous les pays du monde doivent se placer sur une trajectoire de développement durable car aucun ne se trouve actuellement dans une situation de développement durable. Bien entendu, les pays n’ont pas les mêmes problématiques par rapport à l’atteinte des ODD : certains doivent plutôt progresser sur le plan environnemental, d’autres sur le plan social, d’autres sur le plan politique, etc. Il faut ajouter à ce contexte la responsabilité historique des pays du Nord par rapport à la dégradation de l’environnement. Compte tenu de tous ces éléments, l’agenda 2030 des Nations unies implique d’une part que les pays du Nord améliorent leurs propres performances, notamment environnementales, et qu’ils viennent en aide aux pays du Sud
Question 15
L’empreinte carbone d’un français représentait en moyenne 11 tonnes équivalent CO2 en 2018. Sur un plan mondial, à quel niveau devra probablement se situer l’objectif d’émission de gaz à effet de serre par habitant et par an pour limiter le réchauffement climatique ?
Moins de 0,5 tonnes éq. CO2
Entre 1 et 2 tonnes éq. CO2
Environ 5 tonnes éq. CO2
Environ 10 tonnes éq. CO2
La fenêtre des négociations actuelles est définie par le fait que tous les pays devraient se trouver dans une plage entre 1 tonne et 2 tonnes de CO2 par habitant et par an.