Deuxième étape l’exploration Flashcards

1
Q
  1. Objectifs
A

Comment nous y prendre pour atteindre une certaine qualité d’information ;

comment explorer le terrain pour concevoir une problématique de recherche ?

L’exploration comprend :

Les opérations de lecture visent essentiellement à assurer la qualité du questionnement,

les entretiens et méthodes complémentaires aident le chercheur à avoir un contact avec la réalité vécue par les acteurs sociaux.

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Q
  1. La lecture
A

travail intellectuel : dépasser les interprétations établies qui contribuent à reproduire l’ordre des choses afin de faire apparaître de nouvelles significations des phénomènes étudiés qui soient plus éclairantes et plus pénétrantes que les précédentes.

Explorer les théories, lire et relire des recherches exemplaires (une liste sera proposée plus loin), et acquérir l’habitude de réfléchir avant de se précipiter dans la collecte de donnée

Tout travail de recherche s’inscrit dans un continuum et peut être situé dans ou par rapport à des courants de pensée qui le précèdent et l’influencent. Regarder ce qui s’est fait avant qui portent sur des objets comparables et qu’il soit explicite sur ce qui rapproche et sur ce qui distingue son propre travail de ces courants de pensée

Commençer par sélectionner soigneusement un petit nombre de lectures et de s’organiser pour en retirer le bénéfice maximum. Cela nécessite une méthode de travail correctement élaborée. C’est donc une méthode d’organisation, de réalisation et de traitement des lectures que nous étudierons d’abord. Elle vise à obtenir les meilleurs résultats au moindre coût en moyens de toutes sortes, pour gagner du temps

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Q

2.1 Le choix et l’organisation des lectures // a. Les critères de choix

A

Choix des lectures = réalisé avec soin

Pas assez de temps pour lire

Objectif : Retenir le plus intéressant suite à la question de départ en exploitant chaque minute de lecture

La lecture :

Objectif :

Ce qui est vrai pour la sociologie devrait l’être pour tout travail intellectuel :
dépasser les interprétations établies qui contribuent à reproduire l’ordre des choses afin de faire apparaître de nouvelles significations des phénomènes étudiés qui soient plus éclairantes et plus pénétrantes que les précédentes.

La capacité de dépassement elle dépend de 2 critères :
1 La formation théorique du chercheur
2 Sa culture intellectuelle (sociologique, économique, politique, historique ou autre).

Une longue fréquentation de la pensée sociologique ancienne et actuelle, par exemple, contribue considérablement à élargir le champ des idées et à dépasser les interprétations éculée

Il faut aussi explorer les théories, lire et relire des recherches exemplaires , et acquérir l’habitude de réfléchir avant de se précipiter dans la collecte de données.

Lorsqu’un chercheur entame un travail, il est peu probable que le sujet traité n’ait jamais été abordé par quelqu’un d’autre auparavant, au moins en partie ou indirectement. On a souvent l’impression qu’il n’y a «rien sur le sujet» mais cette opinion résulte généralement d’une mauvaise information.

Le Travail de recherche s’inscrit dans un continuum et peut être situé dans des courants de pensées qui le précèdent et l’influencent.

  • Il est donc normal qu’un chercheur prenne connaissance des travaux antérieurs qui portent sur des objets comparables et qu’il soit explicite sur ce qui rapproche et sur ce qui distingue son propre travail de ces courants de pensée.

Pourquoi ?

Même si votre souci n’est pas de faire de la recherche scientifique au sens strict, mais bien de fournir une étude honnête sur une question particulière, il reste indispensable de prendre connaissance d’un minimum de travaux de référence sur le même thème ou, plus largement, sur des problématiques qui y sont liées. Il serait à la fois absurde et présomptueux de croire que nous pouvons nous passer purement et simplement de ces apports, comme si nous étions en mesure de tout réinventer par nous-mêmes.

Dans la plupart des cas cependant, l’étudiant qui entame un mémoire de fin d’études, le travailleur qui souhaite réaliser un travail de dimension modeste ou le chercheur auquel une analyse rapide est demandée, ne disposent pas du temps nécessaire pour aborder la lecture de dizaines d’ouvrages différents.

P72

Premier principe :

Partir de la question de départ,
-elle doit être bonne, -elle pose le fil conducteur,
-on pourra la modifier en cours, reformuler mais
-il faut partir d’elle

Deuxième principe :

Éviter de surcharger le programme de lectures. ne pas tout lire car répétitions ouvrages, articles

1 = Éviter de lire des briques énormes et indigestes sans pouvoir lire.

2 = Prendre ouvrages et articles de revues en sciences sociales –> répères théoriques et réflexion de synthèse du domaine.

Mieux vaut lire quelques textes qualitatifs que superficiellement 1000 pages

Troisième principe :

Rechercher des documents qui comportent des éléments d’analyse et d’interprétation de ces données

Exemple Durkheim “le suicide”, il comporte données et leur donne sens et les définit.

Chercher des textes permettant de saisir les dynamiques et processus plutôt qu’une multitude de tableaux de chiffres sans significations.
Textes poussent à la réflexion = données, chiffrées ou non, but de rendre compte de l’ampleur, distribution ou évolution du phénomène en question.

Permettent lire intelligemment données et stimuler réflexion critique du chercheur.

Beaucoup données utiles, mais récolter plus tard, chercheur aura délimité pistes plus précises.

  • Quatrième principe :

Recueillir des textes qui présentent des approches diversifiées du phénomène étudié.

Il faut des perspectives différentes, avec prises en compte textes théoriques sans lien direct, problématiques et modèles d’analyse susceptibles d’inspirer des hypothèses intéressantes.

documentation grise (documents non scientifiques) = notes de travail,
des comptes rendus de réunions, d’assemblées générales,
des rapports internes à une organisation,
des documents d’information
de présentation d’un service public ou
d’une entreprise destinés à ses usagers ou clients + permet connaitre son “dossier” et gagner en visibilité face aux interlocuteurs et informateurs

  • Cinquième principe :

Se ménager à intervalles réguliers des plages de temps consacrées à la réflexion personnelle et aux échanges de vues avec des collègues ou avec des personnes d’expérience. Un esprit encombré n’est jamais créatif

Plus on avance, plus les critères sont précis et spécifiques et il est nécessaire que notre lecture soit entrecoupée de périodes de réflexion et, si possible, d’échanges et de discussions.

Organisation = Lire salves successives de deux ou trois textes, en même temps, stop, réfléchi, prendre des notes et discuter des connaissance qui aide à progresser. –> on peut “reformuler la question de départ”. Après cette pause, on décide du contenu de la salve suivante, et on peut corriger les orientations générales du début

Décider d’emblée du contenu du programme de lecture = erreur (trop de travail)
mauvaise fonction exploratoire et erreurs d’orientation (difficiles à corriger). Bien pour modestes et grande envergure (2 ou 3 salves ou 10 et +)

respectez les critères de choix suivants :
– liens avec la question de départ ;
– dimension raisonnable du programme de lecture ; – éléments d’analyse et d’interprétation ;
– approches diversifiées.

Conclusion cinquième principe :
Lisez par salves successives, entrecoupées de plages de temps consacrées à la réflexion personnelle, aux échanges de vues et, si nécessaire, à la reformulation de la question de départ. La précipitation peut avoir des effets négatifs.

b. Où trouver ces textes ?

Comment lire ?

Objectifs : faire assez rapidement le point sur les connaissances relatives à la question de départ. Il importe avant tout de savoir ce que l’on cherche.
Et de préciser clairement le genre de textes recherchés

Physiques ou numériques et grâce aux ressources de Kedge

On ne vise pas à établir une bibliographie exhaustive,
faire assez rapidement le point sur les connaissances relatives à la ques-tion de départ
Scholarvox

Bibliothèque : Bases de données en ligne et un système intranet permettant un accès rapide à des sources variées,

Google Scholar
Kedge Library

Catalogue
Ebsco E-book collection
Wiley Online Library
Ebsco Business Source Complete
Emerald Insight

Pourquoi ?

Ils sont intéressants D’abord parce que leur contenu apporte soit les connaissances les plus récentes en la matière, soit un regard critique sur les connaissances produites antérieurement.

Les articles font souvent le point sur la question qu’ils traitent et citent alors des articles qui sont à prendre en considération.

Les revues publient des recensions et des résumés critiques des ouvrages les plus récents grâce auxquels vous pourrez faire un choix de lecture judicieux.

les articles de revues de vulgarisation ou de revues générales, les dossiers de synthèse et les interviews de spécialistes publiés dans la presse pour un large public instruit, les publications d’organismes spécialisés car ils apportent de la réflexion et de l’information qui peuvent être précieux

bonne introduction pour un néophyte qui s’engage sur un terrain de recherche spécifique

Les ouvrages comportent les bibliographies, ce qui signifie que qu’on peut aller piocher dans les ouvrages qui nous intéresse en lien avec la question de départ.

Lire la table des matières, les sommaires, les paragraphes l’introduction et la conclusion afin de déterminer rapidement le propos principal des ouvrages et de leurs différentes parties.

Demander aux experts, profs, enseignants et comparez les suggestions pour choisir.

En ayant beaucoup de sources, on couvre rapidement un champ de publication vaste et on a fait le tour du problème lorsque on tombe sur des références que l’on connait déjà.

Application choix des lectures :

Choisir 2-3 textes qui constitueront ma première salve de lectures.
1 Partir de la question de départ

2 Identifiez en conséquence les thèmes de lecture qui semblent le plus en rapport avec la question de départ

3 procédez à la recherche de documents en vous aidant des techniques de recherche bibliographiques disponibles dans les bibliothèques et sur internet

4 consulter une personne informée

Première étape consiste à préciser clairement le genre de textes recherchés.

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4
Q

Entretien exploratoire consignes

A

Conseils pour votre Entretien exploratoire

Préparez votre entretien :

Effectuez ce travail en groupe – ce sera plus riche et agréable car chacun apportera les connaissances provenant de ses lectures.
Revisitez ensemble soit votre question de départ que vous avez choisie de valider et de poursuivre, soit l’évolution de votre question de départ à la suite de vos lectures.
Dans tous les cas elle intègre un modèle de « cause à effet ».
En quoi xxx impacte/influence/affecte/agit sur XXX ?

Établissez une série de questions (pas plus de 10) que vous souhaitez poser lors de votre entretien. Organisez vos questions par ordre d’importance, ne vous sentez pas obligés de les poser toutes ni avec les mots exacts. Elles sont là pour orienter votre entretien. Mais vous êtes là pour explorer et obtenir les meilleures informations qui répondent à votre question.
Réfléchissez à comment chaque question répond à votre question et à son lien avec vos lectures.
Réfléchissez à l’impact

Regroupez vos questions par les thèmes que vous avez établis lors de vos lectures.

Choisissez une ou deux personnes que vous souhaitez interviewer (pas plus de deux personnes par groupe).

Prenez rendez-vous et dites à la personne de quoi il s’agit et que l’entretien ne devrait pas durer plus de 30 minutes. Demandez à la personne si vous pourrez l’enregistrer.
Assurez-vous de savoir utiliser le programme d’enregistrement le plus simple sur votre téléphone. On n’est pas toujours à l’aise lors de nos premiers entretiens ; ce qui explique l’importance de la simplicité du programme.

Pendant l’entretien :

Soyez professionnel lors de votre entretien. S’il vous plait et merci sont des mots clés !
Demandez à nouveau si vous pouvez enregistrer.
Utilisez le programme d’enregistrement le plus simple sur votre téléphone.
Essayez de poser toutes vos questions mais ne vous fixez pas dessus. Si vous voyez que la personne vous communique des informations intéressantes et pertinentes à votre recherche auxquelles vous ne vous attendiez pas, écoutez, vous êtes là pour explorer ; pour trouver des informations qui vous avancent dans votre connaissance du terrain.

Après l’entretien :

Envoyez un message de remerciement à la personne pour vous avoir accordé son temps.

Transcrivez votre entretien.
Le lien suivant YouTube vous propose un court tutoriel sur comment vous servir de MS Word 365 en ligne pour réaliser votre transcription.
https://www.youtube.com/watch?v=uXXZc7gMc6c
Le lien suivant propose d’autres logiciels gratuits de transcription.
https://www.azart.fr/top-5-des-meilleurs-outils-gratuits-de-transcription-audio_a163.html

La transcription se rajoute à la fin de votre document de recherche, dans une section appelée Annexe.

Rédigez l’analyse de votre entretien exploratoire. Pas plus de 5 pages, pas moins de

Cette analyse doit :

Introduire la personne interviewé ; son poste, depuis combien de temps elle travaille dans l’entreprise, votre rapport à cette personne, est-ce votre superviseur, collègue ?
Eventuellement son genre et son âge ; le lieu de l’entretien, la date, l’heure et la durée ;
Les questions posées, chacune avec sa justification (raison d’être) appuyée par vos lectures ;comment et à quelle partie de votre question de recherche répond-elle ?
Les citations des parties de réponses qui aident à répondre à votre question de recherche ;
Ce qui vous surprend le plus ;
Ce qui confirme vos attentes par rapport à vos lectures. (Citez vos auteurs) ;
Ce qui vous évoque de nouvelles questions.
Une conclusion qui ouvre la porte à votre problématisation/problématique qui par la suite vous amènera dans la prochaine étape à la construction de votre outil de recherche.

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5
Q

2.2 Comment lire ? / Grille de lecture

A

Objectif principal :

Retirer des idées pour son propre travail. Il faut que le lecteur fasse apparaitre ses idées, puisse les comprendre, et les articuler entre elles de manière cohérente.

Lire un texte est une chose, le comprendre et en retenir l’essentiel en est une autre. Savoir contracter un texte n’est pas un don du ciel, mais une compétence qui ne s’acquiert que par l’exercice. Pour être pleinement rentable, cet apprentissage demande à être soutenu par une méthode de lecture. C’est hélas rarement le cas. Les néophytes sont généralement abandonnés à eux-mêmes et lisent souvent n’importe comment, c’est-à-dire à perte. Le résultat est invariablement le découragement doublé d’un senti-ment d’incapacité.

Pour progresser dans l’apprentissage de la lecture et pour en retirer le meilleur profit, nous proposerons ici d’adopter une méthode de lecture très stricte et précise au départ, mais que chacun pourra assouplir par la suite au fur et à mesure de sa formation et en fonction de ses exigences propres. Cette méthode comporte deux étapes indissociables : la mise en œuvre d’une grille de lecture (pour lire en profondeur et de manière ordonnée) et la rédaction d’un résumé (pour mettre en évidence les idées principales qui méritent d’être retenues)

a. La grille de lecture

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