Dépendance - Cours 1 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une substance psychoactive (SPA)?

A

Toute substance qui, en exerçant un effet sur le système nerveux central, peut affecter l’humeur ou le comportement.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un black-out?

A

Perte momentanée de mémoire après avoir consommé une drogue. Souvent présent avec l’alcool ou le GHB.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un craving/obsession?

A

Forte envie de consommer. Fait référence à une envie impérieuse et irrésistible de consommer un produit, dans une grande intensité et impulsivité

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4
Q

Qu’est-ce que le phénomène de surdose/overdose?

A

Prise intentionnelle ou accidentelle d’un produit quelconque en qunatité supérieure à la dose limite supportable pour l’organisme. Provoque divers symptômes pouvant aller jusqu’à la mort.

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5
Q

Qu’est-ce que la tolérance?

A

Résulte du phénomène de neuroadaptation (adaptation physiologique) suite à une prise en quantité élevée ET régulière d’une substance psychoactive. Augmentation des quantités pour ressentir le même effet OU quantité habituellement consommée ne procure plus les mêmes sensations.

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6
Q

Qu’est-ce que le sevrage?

A

Ensemble de symptômes et psychologiques désagréables lorsqu’il y a diminution brusque ou un arrêt de la consommation. Souvent un effet contraire à l’effet principal (ex. humeur dépressive en sevrage de cocaine). La durée du sevrage dépend du temps que l’organisme prend pour se rééquilibrer. Certains produits doivent être arrêtés graduellement.

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7
Q

Nommez les phases de sevrage.

A

Phase aiguë et phase subaiguë .

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8
Q

Qu’est-ce que la phase aiguë ?

A

Phase aigue: liée à la dépendance physique. C’est l’étape de désintoxication (dure de quelques jours à quelques semaines). Peut nécissiter un encadrement médical.

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9
Q

Qu’est-ce que la phase subaiguë ?

A

Liée à la dépendance psychologique. L’attraction du produit et les cravings disparaissent en quelques mois ou quelques années.

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10
Q

Quel est le premier critère du Trouble d’utilisation d’une substance (TUS)?

A

Mode d’usage problématique qui conduit à une altération du fonctionnement/ une souffrance cliniquement significative.

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11
Q

Afin d’obtenir le diagnostic du TUS, il doit y avoir présence d’au moins deux des 11 manifestations. Quels sont-elles?

A

1) Perte de contrôle sur les quantités et le temps; Consommé malgré soi (ex. je consomme juste la fds, commence le jeudi). Distinguer la volonté de la capacité.
2) Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou cesser;
3) Beaucoup de temps consacrés à l’obtention de la substance ou à sa consommation; Près à faire beaucoup de chose pour payer consommation.
4) Désir impérieux de consommer craving;
5) Incapacité de remplir des obligations importantes (travail, école, maison);
6) Persistance d’usage malgré de problèmes interpersonnels ou sociaux; (perd la garde mais continue consommation)
7) Activités (sociales, loisirs, occupationnelles) réduites au profit de la consommation; Jeune sportif.
8) Consommation récurrente dans des situations où physiquement dangereux; Développe des problèmes de santé et minimise l’implication de la substance (ex. drogue de synthèse sur le cerveau)
9) Persistance d’usage malgré la présence de problèmes physiques ou mentaux;
10) Tolérance; et
11) Symptômes de sevrage.

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12
Q

Quelle est la période minimale afin d’obtenir le diagnostic?

A

12 mois.

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13
Q

Quels sont les trois degrés de dépendance différents?

A

Trouble léger (2 à 3 manifestations)
Trouble modéré (4 à 5 manifestations)
Trouble sévère (6 et +)

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14
Q

Qu’est-il arrivé dans la période du 16 au 18ième siècle?

A

 Usage des drogues exotiques s’introduit dans les sociétés occidentales. Produit utilisé de manière rituelle, médicinale. Ce n’est pas trop discuté, restrient, usage culturelle (avant 16e)
 Amérique du Nord : introduction de l’alcool dans les communautés autochtones par les colonisateurs. Échangé dans les postes de traite. Consommation d’alcool prend plus de place. Début consommation pour le plaisir, fin ludique.
 Pas d’encadrement légal de la consommation de substances psychotropes
 Introduction de l’opium en Amérique du Nord via la colonisation (vendu comme médicament)
Suite à la guerre du Vietnam, soldat dépendant aux opioïdes. Puissant analgésique afin de combattre douleur physique et PSTD. Le signal d’alarme est émis en 1921 : loi interdiction l’opium dans le contient Amérique du Nord et l’Europe.
* 18e La religion parle beaucoup des substances comme l’alcool et l’opium (diable de l’opium). La régulation sociale conduit par la religion. Société industrielle amène la criminalité, les classes sociales. L’usage de substance est un délit lié à la criminalité, classe inférieure. La bourgeoisie se détache de ça même si elle en consomme (préjugés).

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15
Q

Qu’est-il arrivé au 19ième siècle?

A

 Pas ou peu d’encadrement légal
 Démocratisation et extension de l’usage des drogues (révolution industrielle -» plus de circulation des produits et diminution des prix) Le marché introduit substances d’ailleurs, le marché s’installe ici, la consommation augmente car les produits sont accessibles. D’ailleurs, le mode de vie change de rurale à industrielle (travail d’usine). Les gens ont plus de temps libre (ils n’ont pas à entretenir la terre) donc l’usage de substance prend de l’expansion ce qui amène des cadres légaux autour des différentes substances. Le cannabis est interdit en même temps que l’opium sans se questionner sur ses effets.
 Naissance du mouvement de tempérance au Canada (fin du siècle)
 Première dépendance identifiée : alcool (1849 : le suédois Magnus Hus décrit le concept d’alcoolisme chronique) Premier écrit qui voit l’usage de substances comme une maladie donc qui peut être traité avec une intervention médicale.
 Toxicomanie : terme introduit vers 1880

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16
Q

Qu’es-il arrivé au début du 20ième siècle?

A

Marqué par un durcissement des lois et la prohibition.
Le toxicomane est vu comme un délinquant.
Premières conventions internationales.

17
Q

Que se passe t-il vers les années 1950?

A

Émergence du modèle de santé publique.
Premiers défenseurs de ce modèle au Canada (B.C.) : Earnest Winch et Dr. Lawrence Ranta (plaident pour la distribution d’héroïne légale aux personnes qui en sont dépendantes). La dépendance est perçue comme un problème de santé publique. Coercitive (enlever la conso). Si n’y a plus de conso = pas de problème. De plus, le marché de substance amène beaucoup de profit- légalisation de l’opium = $$$.
En Colombie-Britannique, morphine médicale afin de prévenir la crise des opioïdes.

18
Q

Qu’est-il arrivé vers les années 1960?

A

Essor du modèle de la maladie
Elvin Mortin Jellinek décrit l’alcoolisme comme une maladie progressive et incontrôlable. Maladie comme le diabète par exemple. Modèle AA est basé sur ça. Ça peut se résorber, mais toujours à risque.

19
Q

Que se passe t-il vers les années 1970-1980?

A

Plusieurs chercheurs publient des travaux (beaucoup d’écrit au plan psycho-social) qui remettent en question le modèle de maladie : Peele, Marlatt, Sobell et Sobell, etc.
o Dépendance = résulte de plusieurs expériences
o Rétablissement naturel
o Prévention cognitivo-comportementale de la rechute (développement pour comprendre la pensée).
o Consommation contrôlée
o Etc.

20
Q

Expliquer le cycle de l’assuétude ou de la dépendance.

A

Inné: Personnalité- enfance évènements - situation sociales
Début du cycle : Cela amène des problèmes de vie ou évènements (abus, divorce, etc.).
Comment on se sent? Stress, angoisse, impuissance, ennui, peur de l’échec, etc.
REcherche de solutions pour diminuer la souffrance, pour se sentir mieux.
1ère voie (soit solutions saines, autres alternatives)
identifier le trouble, trouver ses forces, ressources (famille, amis, intervenaants, écouter de la musique, etc.)
Action proactives sur soi et sur contexte de vie. Pour régler le problème générateur d’émotions et sentiments négatifs.
Procure émotions et sentiments positifs et donc mieux être biopsychosocial.
2ème voie :
Solutions de soulagement rapides et faciles - manger, consommer, travailler, etc.
Soulagment temporaire de la souffrance
Insatisfaction, culpabilité, mésestime de soi, honte, etc.
*retourne au début du cycle

21
Q

Qu’arrive t-il dans les années 1990?

A
  • Années 90, étude du cerveau à l’aide de l’imagerie médicale
    o Plusieurs avancées dans notre compréhension de l’initiation et du maintien du TUS
    o Usage répété de SPA modifie certaines structures du cerveau. Renforcement, conditionnement régulier du tabac, tu fumes plusieurs cigarettes par jour.
    *nouvelle connaissance suite au scan du cerveau :
    Reste impact dans la neurochimie du cerveau même avec rétablissement, ça ne revient jamais comme avant.
    La chimie du cerveau est débalancée et ne retrouve pas son état normal (son exemple : avec les neurotransmetteurs et la cocaïne).
22
Q

Qu’est-ce que le modèle de maladie chronique du cerveau en bref?

A

Plus nuancé dans la conception des facteurs qui influencent l’initiation.
Mais les facteurs qui expliquent le maintien uniquement bioneurologique :
 Usage transforme structures du cerveau
 Ces modifications créent inaptitude permanente à contrôler les comportements de consommation (consommateur de cannabis retrouve tranquillement la mémoire suite à l’abstinence)
o Observation du circuit neurologique impliqué dans le phénomène de craving
o Consomme pu= pu de plaisir, ne sera plus jamais le même. Réapprend à apprécier d’autre plaisir mais un long processus (ex. pente de ski).

23
Q

Nommer les critiques du modèle de maladie chronique du TUS

A

Une conception monolithique
La notion d’incontrôlabilité
La notion d’irrévocabilité

24
Q

En quoi consiste la conception monolithique du TUS?

A

Absence de gradation dans la sévérité du problème chronique pour tous ceux qui ont un TUS (biopsychosocial vient limiter le modèle monolithique).
Absence de nuance, la plupart des études ont été menées auprès de population cliniques.
o Population clinique hétérogène (profils transitoire et chronique)
o Non représentative de l’ensemble des personnes présentant un TUS (pas diversité)
Biais de Berkson : étude sous la lunette des cas les plus sévères
Portrait déformé des manifestations et des conséquences du TUS

25
Q

Selon la conception monolithique, la prise en compte des études non cliniques ont un portrait qui ne cadre pas avec la conceptualisation chronique. Pourquoi elle ne prédit pas bien la rechute?

A

Taux de rémission élevés et rechute faibles.
Rémission sans traitement.
Courbe développementale (15-24 ans).

26
Q

Selon la conception monolithique, le TUS n’est pas un phénomène homogène sur le plan de la sévérité et des manifestations. Pourquoi?

A

Incorrect d’appliquer les conclusions d’études menées auprès d’une minorité à une majorité pour qui le Tus n’a pas la même ampleur.

27
Q

Selon la conception monolithique, pour plusieurs chercheurs, la notion de chronocité s’appliquerait uniquement à quel profil?

A

À ceux présentant un profil plus sévère

28
Q

Qu’est-ce que la notion d’incontrôlabilité?

A

Usage prolongé entraine des modifications dans plusieurs structures du cerveau.
Plusieurs mécanismes et neurotransmetteurs mpliqués.
Parmi eux, la dopamine est le neurotransmetteur le plus étudié.
Circuit récompense : association entre l’usage et la sensation de plaisir.
Neuro-adaptation : diminution de la quantité de dopamine libérée suite à l’usage prolongé.
Hyper activation du circuit recherche de sPA: la personne va porter davantage attention aux stimuli reliés à la consommation.
Création d’une cercle vicieux et phénomène de craving.

29
Q

Vrai ou faux.
Selon la notion d’incontrôlabilité, les modifications dans les différentes structures entrainent une incapacité à contrôler ses comportements de consommation.

A

Vrai.

30
Q

Qu’est-ce que le NIDA a mentionné concernant les altérations du cerveau?

A

Leur cerveau a été altéré par les drogues au point où leur libre arbitre a été détourné et leur désir de consommer (pas rationnel, c’est pulsionnel) est hors de leur contrôle.

31
Q

Vrai ou faux.
la plupart des étude sur lesquelles s’appuient le NIDA ont été réalisées en laboratoire.

A

Vrai.
Dont plusieurs auprès d’animaux à l’aide d’une méthodologie d’auto administration
Chercheurs contrôlent l’exposition et l’accès à la substance

32
Q

Selon la notion d’incontrôlabilité, comment la validité écoogique est affectée?

A

Pas représentatif de la réalité sur le plan psychologique et environnemental.
Les conclusions de ces études ne permettent pas d’inclure des facteurs naturellement présents dans le contexte d’un individu présentant un TUS.
Le fait de se concentrer uniquement sur les facteurs d’ordre neurobiologique conduit à :
- Une sursimplification des capacités de décision humaine.
Les causes et le maintien du TUS sont complexes et reposent sur l’interaction d’un ensemble de facteurs.
Le concept du libre arbitre n’est pas dichotomique :
- Concept dynamique dans la vie d’une personne présentant un Tus
- Consommation contrôlée après un problème de dépendance.
- Importance de facteurs psychologiques dans les mécanismes menant à des changements de comportements.

33
Q

Qu’est-ce que la notion d’irrévocabilité?

A

La perte de contrôle est un phénomène irrévocable.
« Alcoolique un jour, alcoolique toujours, est un simple fait avec lequel on doit vivre. » AA. Ils pensent qu’on peut le stabiliser comme le diabète mais qu’on ne peut le guérir. Il y a des conséquences irrémédiables. Il ne pense pas être capable de reprendre une conso contrôlé.

34
Q

Selon la notion d’irrévocabilité, le TUS peut être traité mais pas guéri. Ils existent plusieurs similitude entre les maladies physiques chronique et le TUS. Quels sont ses similitudes?

A
  1. Éthiologie similaire (environnement/biologique)
  2. Détérioration en l’absence de traitement.
  3. Taux de rechute similaire suite à un traitement.
  4. Faible taux de rémission
35
Q

Comment considère le TUS selon les tenants du modèle de maladie chronique du cerveau?

A

Le TUS est une relapsing brain disease.
Les modifications neurobiologiques qui en sont la cause demeurent présentes malgré les périodes d’absence. Il y a des exemptions mais la majorité le cerveau est marqué.

36
Q

Existe-t-il certaines similitudes entre les maladies physiques chroniques et la proportion de personnes touchées plus sévèrement par le TUS?

A

Oui.
Mais le terme chronique n’est pas adéquat puisqu’il renvoie à l’Aspect incurable d’une maladie.
Il est possible de se rétablir d’un TUS même si le parcours s’échelonne sur plusieurs années.
Le rétablissement n’Est pas linéaire :
- Une mesure d’abstinence dichotomique réalisée peu après un traitement ne permet pas de prendre en compte le changement.
- Une rechute après le traitement n’égale pas à un échec de traitement.

37
Q

Vrai ou faux.
Les avancés dans le domaine neurologique ont permis d’améliorer notre compréhension de plusieurs phénomènes impliqués dans le développement et le maintien du TUS.

A

Vrai.
La taille du défi qu’est l’arrêt/diminution.
Stable et en rétablissement, bon mode de vie= pair aidant (modèle pour les autres).

Mais ces découvertes ne doivent pas mener à une sursimplification de phénomènes complexes
 Images d’un automate qui obéit à des commandes neurobiologiques
 Nuit au sentiment d’autoefficacité. Facteur important dans le rétablissement. Motivation= important pour la personne, pas besoin de bon timing, sentiment d’efficacité personnel (pour surmonter obstacles/défi, fixer des buts et de les atteindre).