Démarche clinique Flashcards
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Trouble visuel (diplopie, perte de vision) (7)
- Atteinte des nerfs crâniens III, IV et VI et de leur voie centrale
- Amaurose fugace
- Lésion sur le trajet des voies visuelles
- Problème de la jonction neuromusculaire -> myasthénie grave
- Troubles des muscles extraoculaires -> problème de la thyroïde, myosite orbitaire
- Problème mécanique ! fracture orbitaire avec compression d’un muscle
- Atteinte du sinus caverneux
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Paralysie faciales (4)
- Atteinte du nerf facial VII
- Atteinte du motoneurone supérieur au nerf facial
- AVC
- Atteinte du tronc cérébral
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Céphalée (13)
- Migraines
- Céphalée de tension
- Céphalée secondaire aux médicaments
- Céphalée des sinusites
- Infection du SNC
- Méningites
- Hémorragie sous-arachnoïdienne
- Tumeur cérébrale
- Céphalée de Horton
- Artérite temporale à cellules géantes
- Céphalée post-traumatique
- Névralgie du trijumeau (NC V)
- Céphalée d’origine cervicale
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Perte de conscience ou syncope (7)
- Syncope vasovagale (« étourdissement »)
- Hypotension orthostatique
- Syncope de la toux
- Syncope de la miction
- Troubles cardiovasculaires
- Arythmies
- Rétrécissement aortique
- Cardiopathie hypertrophique
- Infarctus du myocarde
- Embolie pulmonaire massive
- Hypocapnie par hyperventilation
- Hypoglycémie
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Faiblesse musculaire, parésie, paralysie (11)
- AVC
- SLA
- Myasthénie grave
- Dystrophie musculaire de Duchenne
- Dystrophie oculo-pharyngée
- Dystrophie myotonique de Steinert
- Myopathies iatrogéniques
- Statine
- Syndrome de Guillain-Barré
- Maladie de Charcot-Marie-Tooth
- Lésion de la moelle
- Brown-Sequard
- Syndrome de la queue de cheval
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Paresthésie (4)
- Polyneuropathie diabétique
- Syndrome du Tunnel Carpien
- Polyneuropathie démyélinisante
- Guillain-Barré
- CIDP
- Charcot-Marie-Tooth
- Polyneuropathie axonale
- Charcot-Marie-Tooth
- Diabétique
- Déficit en vit. B12
- Alcoolique
- Toxique
- Métabolique
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Tremblement et mvt anormaux (17)
- Chorée de Huntington
- Parkinson
- Hémiballisme
- Bradykinésie, hypokinésie, akinésie
- Rigidité
- Dystonie
- Athétose
- Chorée
- Ballisme
- Tics
- Myoclonie
- Stéréotypie
- Hyperthyroïdie
- Sevrage ROH
- Tremblement essentiel
- Tremblement physiologique et physiologique exacerbé
- Tremblement médicamenteux (bronchodilatateur, antidépresseur, lithium, amiodarone, synthroïde, valproate)
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Trouble de la marche (5)
- Atteinte musculo-squelettique :
- arthrose, traumatisme, arthrite, amputation, lombalgie, etc.
- Atteinte neurologique :
- hémiparésie, parkinsonisme, atteinte cérébelleuse, myopathie, polyneuropathie, etc.
- Déficit visuel
- Affection générale :
- insuffisance cardiaque ou respiratoire, trouble métabolique
- Effets secondaires d’une substance :
- alcool, benzodiazépine
Nommez des hypothèses diagnostiques adaptées aux différents contexte cliniques : Vertige et étourdissement (2)
- Vertige périphérique
- Vertige positionnel bénin
- Névrite vestibulaire (labyrinthite aiguë)
- Maladie de Ménière
- Toxicité médicamenteuse
- Neurinome de l’acoustique centrale
- Vertige
Nommez les types d’AVC
- Ischémique (85%) Majorité touche l’artère cérébrale moyenne
- 25% lacunes (mx des petits vaisseaux)
- 25% sténose sur gros vaisseaux
- 20% cardioembolique
- 25% cryptogénique
- 5% dissection
- Hémorragique (15%)
- Intraparenchymateux (10% des avc) : Lobaire et alobaire
- Hémorragie sous- arachnoïdienne (5-10% des A VC) :
- Rupture d’anévrysme (70-75%)
- Malformation artério-veineuse (5%)
Décrire : AVC ischémique lacunes (2)
- Mécanisme principal par thrombose locale
- 2 facteurs de risque : DB et HTA
- Sx : atteintes proportionnelles et pures
Nommez la cause d’AVC ischémique sténose sur gros vaisseaux
svt embole
Nommez principale cause d’AVC ischémique cardioembolique
Principale cause d’embolie d’origine cardiaque : FA
Décrire : AVC cryptogénique (1)
Une cause existe mais l’investigation n’a pas pu le démontrer
Décrire : AVC ischmique dissection
- Cause fréquente AVC chez le jeune
- Sx : douleur cervicale et céphalée, signe de Horner
Différenciez AVC intraparenchymateux lobaire et alobaire
- Lobaire : Angiopathie amyloïde
- Alobaire : Hémorragie hypertensive
Nommez les symptômes d’AVC intraparenchymateuse
Céphalée car manque de place du à l’accumulation de sang -> sx cardinal qui permet de différencier de l’A VC ischémique, ↓ état de conscience, sx focaux, convulsion car sang très irritant pour le cerveau
Décrire : AVC hémorragie sous-arachnoïdienne (5)
- Céphalée explosive
- le pire mal de tête à vie
- signes d’irritation méningée (raideur nucale, No/Vo, photophobie, Signe de Kernig et Brudzinski)
- convulsions
- peu/pas de signe focaux
Différenciez céphalée primaire et secondaire
On distingue les céphalées primaires, qui sont des pathologies en elles-mêmes, des céphalées secondaires, liées à un autre problème médical dont certaines sont des urgences
Nommez des céphalée primaire (4)
- Migraine
- Céphalée de Tension
- Horton
- TAC : céphalée autonome du trijumeau
Nommez des céphalée secondaire (4)
- TCC (traumatisme cranio-cérébral) ou cervical
- Lésion crânienne ou cervicale
- Intoxication ou sevrage
- Infection du SNC
Décrire : Migraine (3)
- 5 épisodes de 4 à 72h
- 2 caractéristiques
- unilatérale
- pulsatile
- intensité modérée ou sévère
- aggravation à l’activité physique (mvt)
- 1 critère parmi
- No ou Vo
- Photo, phono ou osmophobie
- Absence de lésion cérébrale
Décrire : Céphalée de Tension (4)
- 10 épisode de 30 min à 7 jours
- 2 caractéristiques
- bilatérale
- pression ou serrement
- intensité faible à modérée
- pas d’aggravation à l’activité physique
- 2 caractéristiques
- pas No ou Vo
- Ni photo ni phono ou une seule des 2
- Absence de lésion cérébrale
Décrire : Céphalée de Horton (5)
- Épisode de 15-180 min, chaque jour, 8-10 sem/an
- Contrairement à la migraine
- Toujours unilatéral
- Agitation
- Douleur de sévère à très sévère
- SNA unilatéraux aussi !
- 3H : 1F, fumeurs
- ouvent H contrairement à la migraine
Décrire : Névralgie du trijumeau (7)
- « Tic douloureux »
- Douleur comme un choc électrique
- « Geste antagoniste »
- Unilatérale, 2e ou 3e division du nerf V
- Déclenchement par la parole et/ou mastication
- Pas de signe neurologique
- Rémission fréquente
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Mécanisme (1)
Brusque vasodilation périphérique, sans augmentation compensatrice du débit cardiaque
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Facteurs délenchants (1)
Une émotion forte telle qu’une peur ou une douleur
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Facteurs délenchants (3)
- Fatigue
- faim
- environnement chaud et humide
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Manifestations prodromiques (7)
- Agitation
- faiblesse
- pâleur
- nausées
- hypersalivation
- sueurs
- bâillement
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Association posturales (1)
Survient habituellement en position debout, possible en position assise
Pour Syncope vasovagale (évanouissement), c’est quoi : Récupération (1)
Rapide retour à la conscience en s’étendant, mais pâleur, faiblesse musculaire, nausées et légère confusion pouvant persister un certain temps
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Mécanisme (2)
- Réflexes de vasoconstriction inadaptés, à la fois dans les artérioles et les veines, entraînant une accumulation de sang veineux, une diminution du débit cardiaque et une hypotension artérielle
OU
- Hypovolémie
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Facteurs déclenchants (2)
- Réflexes de vasoconstriction inadaptés : Passage en position debout
- Hypovolémie : Passage en position debout après hémorragie ou déshydratation
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Facteurs prédisposants (2)
- Réflexes de vasoconstriction inadaptés : Neuropathie périphérique et centrale
- Hypovolémie : Saignement, diurétique, No/Vo, polyurie
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Manifestations prodromiques (2)
- Réflexes de vaso : Souvent aucune
- Hypovolémie : Étourdissement et palpitation lors du passage en position debout
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Associations posturales (1)
Survient peu après que le patient s’est mis debout
Pour Hypotension orthostatique « postural », c’est quoi : Récupération (2)
- Réflexes de vasoconstriction : Rapide retour à la normale en s’étendant
- Hypovolémie : Amélioration en s’étendant, après remplisage
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Mécanisme (2)
- Diminution du débit cardiaque secondaire à des troubles du rythme
- Souvent, début et fin brusque
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Facteurs déclanchants (1)
Un brusque changement de rythme
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Facteurs prédisposants (1)
Une cardiopathie et un âge avancé diminuent la tolérance aux troubles du rythme
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Manifestations prodromiques (1)
Souvent aucune
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Associations posturales
Peut survenir dans n’importe quelle position
Pour Arythmies cardiaques, c’est quoi : Récupéraitons
Retour rapide à la normale, hypoperfusion cérébrale prolongée, arrêt cardiaque
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Mécanismes
Glycémie insuffisante pour maintenir le métabolisme cérébral ; une sécrétion d’adrénaline contribue aux sx
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Facteurs délenchants
Variable, incluant le jeûne
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Facteurs prédisposants
Insulinothérapie et divers troubles métaboliques
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Manifestations prodromiques (8)
- Sueurs
- tremblements
- palpitations
- faim
- céphalée
- confusion
- troubles du comportement
- coma
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Associations posturales
Peut survenir dans n’importe quelle position
Pour Hypoglycémies, c’est quoi : Récupération (1)
Variable, en fonction de la sévérité et du tx
Définir : Maladie de Parkinson (3)
- Dégénérescence des neurones contenant de la dopamine de la substance noir pars compacta.
- La dopamine a un effet excitateur net sur le thalamus.
- Perte de dopamine = effet inhibiteur sur le thalamus = bradykinésie.
Décrire : Tremblement parkinsonien (4)
- Souvent asymétrique
- Touche surtout les mains
- « pill-rolling tremor »
- Fréquence : 3 à 5 Hz
Décrire l’évolution de la maladie de Parkinson :
- Initialement (4)
- Éventuellement (2)
- Progression (1)
- Initialement : patient peuvent avoir
- Difficulté à utiliser un membre
- Mouvements plus lents
- Tremblement de repos asymétrique o
- Unilatérale
- Éventuellement : patients ont habituellement
- Triade classique
- Tremblement de repos
- Bradykinésie
- Rigidité (en roue dentée)
- Accompagnée par
- Instabilité postural = cause une démarche instable
- Triade classique
- Progression insidieuse sur 5 à 15 ans
Nommez les autres signes et symptômes de la maladie de Parkinson (9)
- Hypomimie -> faciès figé
- Hypophonie
- Diminution des mouvements oculaires -> saccades lentes
- Micrographie
- Posture courbée
- Démarche parkinsonienne
- Démence / dépression
- Hypersalivation
- Anosmie -> sx précoce
Décrire : Épidémiologie de la maladie de Parkinson (4)
- 1 % des > 50ans
- Âge d’apparition : entre 40 et 70 ans
- 1.5H pour 1F
- Sporadique la majorité du temps (10% génétique)
Nommez les caractéristiques de la maladie tremblement essentiel (10)
- Plainte : difficulté à écrire et manger, difficulté à tenir un verre, à verser du liquide
- Exemple typique de tremblement de posture
- Désordre du mouvement le plus commun
- Transmission autosomale dominante le plus souvent
- Peut survenir n’importe quand, du jeune adulte à la personne âgée
- Progression minime avec le temps
- Incidence augmente avec l’âge
- 2 pics
- 30 ans
- 50-60 ans
- Instabilité posturale possible
- Changements cognitifs subtils rapportés
Nommez les caractéristiques du tremblement essentiel (7)
- Tremblement d’action et postural
- Fréquence : 4 à 12 hz
- Touche surtout les mains et les bras
- Mais peut aussi toucher la tête et la voix
- Touche rarement les jambes et le tronc
- Habituellement bilatérale, distale
- Surtout flexion/extension du poignet
- Augmentation des tremblements : stress, caféine, nicotine
- Diminution des tremblements : Bêta-bloqueur (propanolol) et alcool
Décrire la présentation clinique de l’hernie discale cervicale et lombaire (3)
- Douleur au cou ou au dos
- Symptômes sensitifs et moteurs le long d’un dermatome et d’un myotome
- L’hernie discale est très douloureuse en aigu VS arthrose qui cause une douleur progressive au fil des mois
Remplir ce tableau
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Décrire : Syndrome de la queue de cheval (4)
- Altération des fonctions des racines nerveuses sous L1 ou L2
- Si le déficit commence en bas de S2 = il peut ne pas y avoir de faiblesse évidente a/n des jambes
- « Anesthésie de la selle » : terme pour désigner une perte de sensibilité de S2 à S5
- Atteinte de S2,S3,S4 peut provoquer :
- Rétention urinaire
- Constipation
- Baisse du tonus rectal
- Incontinence fécal
- Perte de l’érection
Une paralysie faciale peut être due à quoi? (2)
- À la lésion périphérique du nerf facial (NC VII), de son origine dans la protubérance à sa terminaison dans la face
- À une lésion centrale touchant les motoneurones supérieurs, entre le cortex et la protubérance.
Différencier une lésion centrale et périphérique du NC VII
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Décrire : La paralysie de Bell
- Exemple classique d’atteinte périphérique du nerf facial.
- Cause inconnue = hypothèse : mécanismes viraux ou inflammatoires
- Faiblesse facial unilatérale qui touche toute l’hémiface (supérieure et inférieure) de façon proportionnelle
- Diminution marquée de l’expression facial du côté atteint avec un abaissement du sourcil et un effacement du sillon nasolabial du côté atteint.
- Douleur rétroauriculaire
- Hyperacousie : causé par une faiblesse du muscle stapédien
- Yeux secs : diminution des sécrétions lacrymales
C’est quoi le pronostif à long terme d’une paralysie de Bell?
80% des patients = guérison en 3 semaines
Choisir la bonne énoncée :
a) Le nerf facial sert à FERMER l’œil
b) Le nerf facial sert à OUVRIR l’œil
a) le nerf facial sert à FERMER l’œil et non à l’ouvrir (le releveur de paupière est innervé par le III).
Pourquoi est-ce qu’une atteinte du nerf facial cause une secheresse des yeux? (3)
- le nerf facial sert à FERMER l’œil et non à l’ouvrir
- un patient avec une paralysie faciale n’aura pas un œil clos, mais un œil qui demeure ouvert ou qui ne ferme pas complètement
- il est donc important d’utiliser un lubrifiant pour empêcher une sécheresse cornéenne.
Nommez les muscles extraoculaires que le nerf oculomoteur (NC III) innervent ainsi que leurs actions (4)
- Muscle droit médial : Adduction (mvt médial de l’œil)
- Muscle droit supérieur : Élévation et intorsion
- Muscle droit inférieur : Dépression et extorsion
- Muscle oblique inférieur : Élévation et extorsion
Nommez le muscle extraoculaire que le nerf abducen (NC VI) innervent ainsi que son action (1)
Muscle droit latéral : Abduction (mvt latéral de l’œil)
Nommez le muscle extraoculaire que le nerf trochléaire (NC IV) innervent ainsi que son action (1)
Muscle oblique supérieur : Dépression et intorsion
Nommez les conséquences cliniques d’une lésion au nerf III oculomoteur (4)
- Anévrisme communiquante postérieure
- Diplopie verticale ou oblique
- Dilatation pupillaire = mydriase
- Position de l’œil en abduction et légèrement vers le bas -> ptose
Nommez les conséquences cliniques d’une lésion au nerf IV trochléaire (5)
- Plus à risque de trauma
- Extorsion excessive
- Élévation légère de l’œil
- Diplopie oblique (pire le regard vers le bas)
- Torsion de l’une des 2 images
Nommez les conséquences cliniques d’une lésion au nerf VI abducens (4)
- Plus long trajet dans le cerveau alors il est à risque HTIC
- Limitation de l’abduction de l’œil atteint
- L’œil peut paraître dévié vers l’intérieur
- Diplopie horizontale (pire quand le patient regarde du côté faible)
Décrire : Anisocorie
- Pupilles inégales
- Quand l’anisocorie est plus importante dans une lumière vive que dans une faible lumière, c’est que la pupille la plus large ne se contracte pas correctement.
- Parmi les causes, on trouve la contusion oculaire, le glaucome à angle ouvert et l’altération de l’innervation parasympathique de l’iris, comme dans la pupille tonique et la paralysie du nerf oculomoteur.
- Quand l’anisocorie est plus importante dans une faible lumière, c’est que la pupille la plus petite ne se dilate pas correctement, comme dans le Syndrome de Claude Bernard-Horner, qui est dû à l’interruption de l’innervation sympathique.
Décrire : Syndrome de Claude Bernard-Horner (3)
- La pupille touchée, quoique petite, réagit vivement à la lumière et à l’accomodation.
- Il existe un ptosis palpébral avec peut-être diminution de la sudation du front.
- Dans le syndrome de Claude Bernard-Horner congénital, l’iris atteint a une coloration plus claire que l’autre (hétérochromie).
Décrire : Cécité
déficience visuelle totale
La cécité unilatérale ne provoque pas d’anisocorie tant que quoi? (3)
- tant que les innervations sympathique et parasympathique des 2 yeux sont respectés
- L’éclairage direct de l’œil qui voit donne une réponse directe de cet œil et consensuelle de l’œil aveugle.
- L’éclairage direct de l’œil aveugle, en revanche, ne provoque pas de réponse des deux yeux.
Décrire : Pupille tonique (pupille d’Adie) (5)
- Une pupille tonique est large, régulière, habituellement d’un seul côté.
- Son réflexe photomoteur est très diminué et ralenti, voire absent.
- Le réflexe d’accomodation, quoique très lent, est présent.
- Une accomodation lente donne une vision trouble.
- Les réflexes ostéotendineux sont souvent diminués.
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Décrire : Vertige
- une sensation de rotation accompagnée par un nystagmus et une ataxie
- provenant en général d’un dysfonctionnement vestibulaire périphérique, mais pouvant provenir d’une lésion du tronc cérébral.
Décrire : Lipothymie (présyncope)
- un « presque évanouissement » avec impression de « tête vide ».
- Causes :
- hypotension orthostatique
- troubles du rythme cardiaque
- malaises vasovagaux.
Décrire : Déséquilibre
- Instabilité ou déséquilibre à la marche, notamment chez les sujets âgés.
- Causes :
- peur de marcher
- déficit visuel
- faiblesse musculosquelettique
- neuropathie périphérique.
Nommez les vertiges périphériques (5)
- Vertige positionnel bénin
- Névrite vestibulaire (labyrinthite aigue)
- Maladie de Ménière
- Toxicité médicamenteuse
- Neurinome de l’acoustique
Décrire : Vertige positionnel bénin
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début : Brusque, en roulant vers le côté touché ou en relevant la tête
- Durée et évolution : Quelques secondes ( < 1 min) Dure quelques semaines, peut récidiver
- Audition : Conservée
- Bourdonnements d’oreille : Absents
- Autres : Parfois No, Vo, nystagmus
Décrire : Névrite vestibulaire (labyrinthite aigue) (Vertiges périphériques)
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début : Brusque
- Durée et évolution : De quelques heures à 2 semaines. Peut récidiver sur 12 à 18 mois.
- Audition : Conservée
- Bourdonnements d’oreille : Absents
- Autres : No/vo, nystagmus
Décrire : Maladie de Ménière (Vertiges périphériques)
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début : Brusque
- Durée et évolution
- Plusieurs heures à > 1 jours
- Récidivante
- Audition :
- Surdité de perception.
- Récidive, finalement grave
- Bourdonnements d’oreille : Présents, variables
- Autres :
- Impression d’oreille comprimée ou plein du côté touché ;
- No/Vo
- Nystagmus
Décrire : Toxicité médicamenteuse (Vertiges périphériques)
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début :
- Insidieux ou aigu
- Avec diurétiques de l’anse, aminosides, salicylés, alcool
- Durée et évolution
- Réversible ou pas
- Adaptation partielle
- Audition : Peut être altérée
- Bourdonnements d’oreille : Possiblement présents
- Autres : No/vo
Décrire : Neurinome de l’acoustique (Vertiges périphériques)
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début : Insidieux, par compression de la branche vestibulaire du NC VIII
- Durée et évolution : Variable
- Audition : Altérée d’un côté
- Bourdonnements d’oreille : Présents
- Autres : Atteinte possible des NC V et VII
Décrire : Vertige central
- Début
- Durée et évolution
- Audition
- Bourdonnements d’oreille
- Autres
- Début : Souvent brusque
- Durée et évolution : Variable mais rarement permanent
- Audition : Pas touchée
- Bourdonnements d’oreille : Absents
- Autres :
- En général, avec d’autres déficits du tronc cérébral : dysarthrie, ataxie, déficits moteurs et sensitifs croisés
Distinguer l’origine centrale ou périphérique d’une déviation de la langue
- Lésion du motoneurone inférieur
- Faiblesse de la langue ipsilatérale : causant une déviation du côté de la lésion
- Atrophie et fasciculations de l’hémilangue.
- Lésion du motoneurone supérieur
- Faiblesse de la langue controlatérale : donc une déviation du côté opposé à la lésion
- Sans atrophie ni fasciculations.
Vrai ou Faux
La langue sera TOUJOURS déviée du côté faible.
Vrai
La langue sera TOUJOURS déviée du côté faible. Le côté faible varie en fonction d’une atteinte centrale ou périphérique.
Différencier cliniquement une atteinte du motoneurone supérieur et inférieur selon :
- Faiblesse
- Atrophie
- Fasciculation
- Réflexe
- /Tonus
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Nommez les signes et symptômes d’une : Atteinte du motoneurone supérieur (4)
- Faiblesse
- Spasticité (hyperréflexie + hypertonie)
- Réflexes vifs
- Cutané plantaire en extension (signe de Babinski)
Nommez les signes et symptômes d’une : Atteinte du motoneurone inférieur (6)
- Faiblesse
- Hypotonie
- Réflexes diminués
- Fasciculations
- Atrophie musculaire
- Cutané plantaire en flexion
Décrire : Bradykinésie (1)
- Mouvements lents
Nommez des causes de bradykinésie
- Des lésions dans plusieurs régions des ganglions de la base peuvent causer indirectement une augmentation des influx nerveux inhibiteurs du globus pallidus interne et de la substantia nigra pars reticulata au thalamus
- Perte de fonction du système dopaminergique nigrostriatale
- Perte des influx inhibiteurs du striatum à la substantia nigra et au globus pallidus interne
- Perte des neurones inhibiteurs projetant du globus pallidus externe au noyau sous-thalamique
Décrire : Hypokinésie
Diminution de la quantité de mouvement
Décrire : Akinésie
Absence de mouvements
Décrire : Rigidité (5)
- Augmentation de la résistance au mouvement passif d’un membre
- Souvent présent dans les désordres qui causent de la bradykinésie ou de la dystonie
- Causée par une atteinte des ganglions de la base
- Résistance au mouvement plus continue tout au long des essais pour plier le muscle (plastic, waxy, or lead pipe rigidity)
- Roue dentée : saccades lors du mouvement passif (rigidité + tremblement)
- Retrouvé classiquement dans la maladie de Parkinson
Décrire : Spasticité (3)
- Rigidité est vélocité-dépendante
- Tonus augmente quand le muscle est étiré mais eut ensuite diminuer (clasp-knife rigidity) dans les désordres coritcospinals
- Atteinte du motoneurone supérieur
Décrire : Paratonie (3)
- Dysfonction du lobe frontal
- Augmentation du tonus uniquement lors du mouvement
- Différente de la rigidité par le fait qu’elle a l’air plus active, inconsciente et presque volontaire (mais ce n’est pas le cas)
Décrire : Tremblement
- Oscillation d’un membre ou d’une partie autour d’un axe
- Différence avec la myoclonie/astérixis : tremblements -> contractions rythmiques de muscles antagonistes innervés de façon réciproque -> mouvement bidirectionnel
- Peuvent être lents ou rapides
Décrire : Chorée (3)
- Mouvement involontaire continue, fluide ou saccadé en variant constamment la qualité
- Mouvements involontaires, brefs, irréguliers, et imprévisibles (changent d’articulation ou de direction)
- Prédominance distale
- MAIS aussi visage, cou, tronc, muscles respiratoires
Décrire : Athétose
- Mouvement involontaire, plutôt lent, contorsion, sinueux (tortillement, twist) ou reptiforme
- Des membres du visage et du tronc
- Prédominance distale
- Souvent en association avec la chorée : Choréathétose
Décrire : Ballisme (3)
- Mouvements involontaires vigoureux et très amples (proximal)
- Mouvements plus rotatoires et plus brusques que la chorée
- Prédominant à la racine d’un membre
- Plus souvent : Hémiballisme
- Mouvement unilatéral controlatéral à la lésion des ganglions de la base
Décrire : Dystonie
- Hypertonie musculaire entrainant des postures anormales, des torsions et des mouvements répétitifs (membres/tronc/face)
- Plus soutenu et plus lent que l’athétose
- Peut mener à des déformations musculo-squelettiques
- Peut être généralisé OU unilatéral OU focal
Décrire : Myoclonie (4)
- Contractions musculaires brèves, soudaines
- Désordre du mouvement le plus rapide
- Localisées ou diffuses (focal/unilatéral/bilatéral)
- Rythmiques ou arythmiques
- Spontanées ou provoquées par un stimulus
Décrire : Tics (4)
- Mouvements involontaires, stéréotypés, brusques, répétitifs
- Précédé d’une “urge”
- Suivi d’un soulagement
- “Suppressibles” : peuvent être inhibés au prix d’un inconfort croissant (“urge”)
- Tics moteurs :
- Implique généralement le visage le cou
- Implique plus rarement les extrémités
- Tics vocaux :
- Grognements brefs, toux, hurlement, aboiement, vocalisations plus élaborées
- Si mots obscènes : Coprolalie
Décrire : Stéréotypies (2)
- Activité coordonnée, continue et répétitive sans but :
- Mouvements bucco-linguaux masticatoires
- Croisement/décroisement des jambes
- LOCALISÉ À UNE SEULE PLACE !! (contrairement à la chorée qui est partout)
- Exemple de cause : Syndrome tardif aux neuroleptiques
Les tremblements sont des mouvements d’oscillation rythmiques que l’on peut répartir grossièrement en 3 groupes.
Nommez les.
- tremblement de repos (ou statiques)
- tremblement d’attitude (ou de posture)
- tremblements intentionnel ( ou d’action)
Décrire : Tremblement de repos (3)
- prédominent le plus souvent au repos
- peuvent diminuer ou disparaître lors du mvt volontaire.
- Ex : le tremblement parkinsonien relativement lent, fin, avec mvt d’émiettement.
Décrire : Tremblements d’attitude (ou de posture) (2)
- apparaissent lors du maintien actif d’une posture dans le secteur atteint.
- Ex : le tremblement fin et rapide de l’hyperthyroïdie, les tremblements d’anxiété et de fatigue, le tremblement essentiel bénin (parfois familial).
Décrire : Tremblements intentionnels (3)
- absent au repos
- apparaissent lors de l’activité et s’aggravent souvent lorsque le but est proche.
- Ils s’observent dans les troubles des voies cérébelleuses, comme dans la sclérose en plaques et d’autres maladie du cervelet.
Pour spasticité, nommez : Siège de la lésion
Neurone moteur supérieur du faisceau corticospinal (pyramidal)
Pour spasticité, nommez : Description (4)
- Tonus musculaire augmenté (hypertonie) dépendant de la vitesse du mvt.
- L’hypertonie est plus marquée quand le mvt passif est rapide.
- Elle est aussi plus marquée aux 2 extrémités de l’arc du mvt.
- Pendant le mvt passif rapide, l’hypertonie initiale peut céder brusquement (phénomène du « coup de canif »)
Pour spasticité, nommez : Cause fréquente (1)
AVC, surtout à un stade tardif ou chronique
Pour rigidité, nommez : Siège de la lésion
Noyau de la base
Pour rigidité, nommez : Description (2)
- Résistance augmentée persistant pendant tout le mvt, quelle que soit sa rapidité (rigidité en tuyau de plomb).
- Quand vous fléchissez et étendez le poignet ou l’avant-bras, les à-coups surimposés sont appelés phénomène de la roue dentés
Pour rigidité, nommez : Cause fréquente (1)
Mx de Parkinson
Pour hypotomie, nommez : Siège de la lésion
Neurone moteur inférieur, n’importe où entre la corne antérieure et les nerfs périphériques
Pour hypotomie, nommez : Description (3)
- Perte de tonus musculaire (hypotonie) rendant les membres détendus ou flasques.
- Les membres touchés peuvent être hyperextendibles ou même ballants.
- La force musculaire est diminuée.
Pour hypotomie, nommez : Cause fréquente
Syndrome de Guillain-Barré et phase initiale d’une lésion de la moelle épinière (sidération médullaire) ou d’un AVC
Pour paratonie, nommez : Siège de la lésion
Les 2 hémisphères, habituellement dans les lobes frontaux
Pour paratonie, nommez : Description (3)
- Changements brusque de tonus au cours d’un mvt passif.
- La brusque chute de tonus qui facilite le mvt est dite d’accompagnement.
- La brusque augmentation qui le gêne est dite de résistance.
Pour paratonie, nommez : Cause fréquente (1)
Démence
Décrire : Radiculopathie
Atteinte d’un dermatome et myotome.
Nommez les racines nerveuses correspondant à chaque rflexe ostéotendineux
- Réflexe achilléen
- Réflexe rotulien
- Réflexe styloradial (supinateur)
- Réflexe bicipital
- Réflexe tricipital
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Nommez les racines nerveuses correspondant au réflexe plantaire
S1
Décrire : Myélomère
Représente un segment de la moelle spinale (ou moelle épinière) à partir desquels se détachent les racines ventrales, motrices et dorsales, sensitives, formant par la suite un nerf spinal mixte au niveau du foramen intervertébral, lequel se divisera en une branche dorsale et une autre ventrale se dirigeant vers les organes ou tissus correspondants.
Il s’agit d’un centre réflexe segmentaire.
Nommez les causes fréquentes d’une compression du enrf médian (3)
- Dormir avec la tête de quelqu’un sur le bras (honeymoon palsy)
- Fracture de l’humérus ou du radius distal
- Compression du nerf médian dans son trajet au-travers du muscle rond pronateur de l’avant bras
Nommez les symptômes d’une compression du nerf médian ()
- Faiblesse de la flexion et de l’abduction du pognet
- Faiblesse de l’opposition du pouce
- Faiblesse de la flexion du 2e et 3e doigt
- Pertes sensitives dans le territoire médian
- «Preacher’s hand» lorsqu’on tente de fermer le poing
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Décrire physiopathologie du syndrome du tunnel Carpien
- Compression du nerf médian lors de son passage avec les tendons de la main sous le rétinaculum des fléchisseurs à la surface antérieure du poignet
- Souvent F > 30 ans
Nommez les symptômes du syndrome du Tunnel carpien (5)
- Perte de sensation (doigts 1-2-3)
- Douleur initialement nocturne ou matinal, puis le jour
- Paresthésies plus dérangeante la nuit qui peuvent irradier dans le bras
- Flick sign : Patients doivent secouer leur main pour essayer de diminuer les symptômes.
- Atrophie de l’éminence thénar possible dans les cas avancés
Nommez et decrivez les tests pour provoquer des paresthésies suivant la distribution du n. médian
- Peuvent être utiles, mais pas très sensibles et spécifiques
-
Signe de Tinel :
- Percussion du nerf médian dans le canal carpien -> les fibres endommagées et immatures sont plus sensibles à la stimulation (juste percuter le nerf est douloureux)
-
Signe de Phalen :
- Coller les faces dorsales de nos 2 mains pour 1 minutes amène automatiquement les 2 poignets en flexion et occasionne de la douleur
Diagnostic différentiel du canal carpien (2)
- Radiculopathie de C6-C7
- Compression du nerf médian proximal au tunnel carpien
Traitement du syndrome du tunnel carpien (2)
- Léger et récent : Orthèse au poignet, infiltration de corticostéroïdes
- Si chronique modéré à sévère : Chirurgie pour décompression du tunnel carpien
Nommez les causes d’une : Compression du nerf ulnaire a/n du coude (3)
- Obstruction du canal ulnaire a/n du coude : plus fréquent
- Résulte d’un état post-traumatique, dégénratif ou congénital
- Fractures de l’épicondyle médial
- Compression pas une habitude des’accoter les ocudes sur une table dure
Nommez les symptomes d’une : Compression du nerf ulnaire a/n du coude (8)
- Fabilesse de la flexion du pognet et de la adduction ulnaire du poignet
- Faiblesse flexion 4e et 5e doigts
- Faiblesse de l’abduction et de l’adduction des doigts
- Perte de sensibilité et parethésie dans ce territoire
- Dans le cas moins sévères : Les déficits moteurs peuvent être absents
- Dans le cas plus sévères :
- Atrophie et fasciculations a/n de l’éminence hypothénar
- Faiblesse des lombricaux des 4e et 5e doigts -> cause une position de la main en «ulnar claw»
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Nommez le dx différentiel de la compression du nerf ulnaire (4)
- Radiculopathie C8-T1
- Syndrome de Pancoast
- Syndrome de défilé thoracique
- Toute autre lésiond u tronc inérieur du plexus brachial ou de la corde médial
Tx de l’obstruction dans le canal ulnaire
Chirurgie : Translocation du nerf ulnaire sur le côté des fléchisseurs du coude
Décrire : Compression du nerf ulnaire a/n de la main
Le nerf ulnaire passe dans le canal de Guyon sur l’amaum, donc une position prolongée en appui sur les mains (comme en vélo) peut causer une compression
Nommez les sx d’une compression du nerf ulnaire a/n de la main (2)
- Faiblesse de l’abduction et de l’adduction des doigts
- Pas de déficit sensitif, car les branches cutanées du nerf sont sorties proximalement
Décrire : Compression chronique du nerf ulnaire et du nerf médian (2)
- Résulte en une atrophie de la loge thénar ET hypothénar
- Diminution de l’opposition du pouce avec le 5e doigt
- «Simian hand» ou «Monkey’s paw»
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Nommez les causes : Neuropathie du nerf sciatique et de ses deux divisions (3)
- Dislocation postérieure de la hanche
- Fracture acétabulaire
- Injection intramusculaire trop médiale et inférieure par rapport aux fessiers
Nommez les x : Neuropathie du nerf sciatique et de ses deux divisions (4)
- Faiblesse de tous les muscles du pied et de la cheville
- Faiblesse de la flexion du genou
- Perte du réflexe achilléen
- Perte de sensibilité a/n du pied et de la face latérale de la jambe, sous le genou
Dx différentiel de : Neuropathie du nerf sciatique et de ses deux divisions
Lésion dans l’aire du pied a/n du cortex moteur
Décrire : Sciatalgie
- est vague est réfère à tous les problèmes qui peuvent causer des paresthésies douloureuses dans la distribution du nerf sciatique
- Cause la plus commune de sciatalgie = Compression des racines lombo-sacrales par un disque ou des ostéophytes
- Plus rarement = nerf sciatique sera comprimé plus distalement par des muscles ou des éléments squelettiques
Expliquez physiopathologie de : Compression Nerf fibulaire commun (ou nerf poplité externe) - Peroneal nerve palsy
Contourne la tête de la fibula en postéro-latéral du genou
- La tête de la fibula est très superficielle, donc proche de la peau
- Très vulnérables aux :
- Lacérations,
- Déchirures musculaires (par inversion du pied)
- Compressions (bas de compression serrés, plâtre, jambe croisée ou traumatisme)
Nommez sx de : Pereneal nerve palsy
- «Foot drop»
- Faiblesse de la flexion dorsale du pied
- Faiblesse de l’éversion
- Perte de sensibilité sur la face dorso-latérale du pied
Dx différentiel de pereneal nerve palsy (1)
- Radiculopathie de L5
- Inclut la faiblesse de la dorsiflexion (flexion dorsale), de l’éversion et de l’inversion
- MAIS: Normalement, avec une paralysie du nerf fibulaire, l’inversion est préservée à cause du muscle tibial postérieur (innervé par le nerf tibial)
Tx de peroneal nerve palsy (2)
- Patients récupèrent généralement bien, lorsque la cause mécanique agressante est enlevée
- Attelle au pied peut aider à relever le pied tombant si foot drop significatif
Décrire : Tibial postérieur : tunnel tarsien
- Le nerf tibial devient relativement superficiel au 1/3 distal de la jambe
- Il est situé entre le long fléchisseur de l’hallux et le long fléchisseur de orteils
- Tunnel tarsien :
- Nerf tibial passe dans la région rétro-malléolaire médiale puis change de direction pour s’engager dans le tunnel tarsien
- C’est un canal ostéofibromusculaire inextensible
- Toit : Rétinaculum des fléchisseurs (partie haute) et muscle abducteur de l’hallux (partie basse)
- Plancher : Osseux, c-i-e la face postéromédiale du talus, le sustentaculum tali et la face médiale du calcanéus
- Ce qui passe à l’intérieur de ce canal :
- Nerf tibial
- Partie initiale des nerfs plantaires médial et latéral
- Artères et veines tibiales postérieures
- Tendons des muscles long fléchisseur de l’hallux, long fléchisseur des orteils et tibial postérieur
Expliquez Physiopathologie de syndrome du tunnel tarsien
Neuropathie par compression ou étirement du nerf tibial
Nommez les causes du syndrome du tunnel tarsien (4)
- Compression (tumorale, inflammatoire, traumatique etc)
- Masses (varicosités, thrombophlébites, kyste mucoïde, tumeur nerveuse, ténosynovite etc.)
- Traumatismes (fractures)
- Épaississement du rétinaculum des fléchisseurs
Nommez les sx du syndrome du tunnel tarsien (4)
- Hypoesthésies, dysesthésies ou paresthésies dans le territoire du nerf tibial
- Symptômes accrus par l’activité physique et calmés par le repos et la surélévation du pied
- Signe de Tinel positif :
- Percussion de la face médiale du calcanéus qui provoque une décharge électrique dans le territoire nerveux concerné
- Signes moteurs très rares
Localiser les dermatomes C2, C5, C6, C7, C8, T4, T10, L3, L4, L5, S1.
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Distinguer les caractéristiques d’une atteinte sensitive spinothalamique (3)
- Diminution de la sensation du tact grossier
- Diminution de la sensation à la douleur
- Diminution de la sensation de la température
Distinguer les caractéristiques d’une atteinte des cordons postérieurs (3)
- Diminution de la proprioception
- Diminution de la sensation du toucher léger
- Diminution de la sensation de la vibration
Nommez les types de démarches spastiques (2)
- Démarche hémiparétique
- Démarche en ciseaux
Décrire : Démarche hémiparétique (4)
- MS spastique : adduction à l’épaule, au coude, au poignet et doigts fléchis, rotation interne du bras
- Balancement du bras spastique diminué
- MI spastique qui paraît raide et en extension ; il doit se projeter vers l’extérieur (contournement) à cause de l’extension spastique au lieu de fléchir le genou (fauchage ou circumduction)
- Le pied spastique peut être en flexion plantaire forcée et en inversion
Nommez maladie/cause de démarche hémarétique
Atteinte du motoneurone supérieur : SEP ou AVC ancien
Décrire : Démarche en ciseaux (2)
- Même que démarche hémiparétique, mais bilatérale
- À cause de la spasticité des adducteurs, il y a généralement un croisement des 2 MI à la marche (scissoring)
Nommez maladie/cause de Démarche en ciseaux (4)
- Paraparésie spastique
- paralysie cérébrale
- SEP
- lésion médullaire
Décrire : Ataxie cérébelleuse (5)
- Pt qui dévie du côté de la lésion si unilatérale
- Polygone de sustentation élargi
- Démarche irrégulière, avec segments de démarche plutôt stable et déséquilibres subits plus ou moins prévisibles
- Démarche ébrieuse
- Momentané : les premiers pas peuvent être normaux
Nommez cause/maladie d’ataxie cérébelleuse (4)
drogues, alcool, SEP, AVC
Décrire : Démarche parkinsonienne (8)
- Petits pas
- Polygone non élargi
- Diminution précoce du balancement des bras (asymétrique)
- Flexion avant du tronc
- Faciès figé
- Plusieurs pas nécessaires pour tourner (demi-tour décomposé)
- Peut avoir du freezing et arrêter subitement en plein actif (tardif)
- Tremblement de repos qui peut être visible
Nommez maladie/cause démarche parkinsonienne (3)
- Dysfonction des noyaux gris centraux
- Mx de Parkinson
- Parkinsonisme médicamenteux
Décrire : Apraxie à la marche (4)
- Difficulté à planifier la séquence de mvt (ne peut pas imaginer le prochain pas)
- Difficulté à amorcer le pas
- Démarche lente et laborieuse
- Les pieds semblent collés au plancher
Nommez maladie/cause d’apraxie à la marche
Indique un manque d’intégration et d’organisation du mvt au niveau du cortex, habituellement associé à l’hydrocéphalie à pression normale
Décrire : Ataxie sensitive (3)
- Le pied peut frapper lourdement le plancher, étant donné que le pt ne sent pas la position de son pied
- Peut ressembler à la démarche prudente de quelqu’un qui marche sur une patinoire
- Polygone variable, souvent élargi
Nommez maladie/cause ataxie sensitive
Atteinte des sensibilités profondes, neuropathie périphérique, lésion des cordons postérieurs (ex : SEP)
Décrire : Steppante ou pied tombant (4)
- Faiblesse de la dorsiflexion de la cheville, unilatérale ou bilatérale
- Le genou se soulève très haut pour permettre au pied de s’élever du plancher
- Les orteils ont tendance à frotter sur le plancher
- Difficulté encore plus évidente à monter les escaliers
Nommez maladie/cause Steppante ou pied tombant
- Unilatéral : paralysie du nerf péronier commun, radiculopathie L5
- Bilatéral : neuropathie périphérique
Décrire : Démarche en canard ou démarche myopathique (4)
- Témoigne d’une faiblesse de la ceinture pelvienne
- Les hanches balancent de façon exagérée pour compenser la faiblesse des fessiers
- Hyperlordose fréquente
- Difficulté à se lever d’une chaise ou d’une position accroupie sans s’aider avec les bras (signe de Gowers = le pt se relève de la position accroupie en appuyant ses mains sur ses jambes)
Nommez cause/maladie démarche en canard ou démarche myopathique
- Indique des muscles proximaux faibles ou inefficaces
- Myopathies proximales
Décrire : Démarche Fonctionnelle ou inorganique (6)
- Variable
- Svt démarche accroupie, avec flexion partielle des hanches et des genoux, ce qui demande en réalité une grande force
- Incompatibilité avec le reste de l’examen
- Pire lorsque le pt se sent observé
- Svt accompagnée de mvt étranges et de postures théâtrales, mais sans chute
- S’il y a une pseudochute, le pt « tombe » toujours en direction d’un mur ou d’une personne ; il se rattrape toujours.