Définitions (partie 2) Flashcards
Syndrome frontal
Les troubles majeurs présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en des difficultés d’anticipation et de planification des conduites, qui se répercutent dans beaucoup de comportements t d’activités sociales.
Persévérations
Répétitions anormales d’un comportement spécifique
Cognition sociale
L’ensemble des aptitudes, expériences émotionnelles et sociales régulant les relations entre les individus et permettant d’expliquer les comportements humains.
Théorie de l’esprit
Représente la capacité permettant à un individu d’attribuer des états mentaux (intention, désir, croyance…) à soi-même ou à d’autres individus.
Métareprésentation
Représentation de l’état mental d’une tierce personne
Empathie
Fait référence à une compétence socio-émotionnelle permettant de former et de maintenir des liens sociaux.
Composante affective de l’empathie
Correspond à une résonnance émotionnelle face à l’émotion ressentie par autrui conduisant à partager un affect avec lui (contagion émotionnelle, reconnaissance des émotions, partage de douleur)
Composante motivationnelle de l’empathie
Liée au désir de prendre soin d’autrui.
Composante cognitive de l’empathie
Capacité à reconnaître, comprendre et prendre en compte la perspective émotionnelle d’autrui.
Connaissances sociales
Fait à la fois référence à des connaissances déclaratives et à des connaissances procédurales, pouvant s’exprimer et être utilisées de manière explicite ou implicite
Connaissance déclaratives
Comprennent un vaste stock de connaissances et de faits sur des schémas sociaux acquis, les relations interpersonnelles et les situations sociales.
Connaissances procédurales
Incluent les règles, habiletés et stratégies, acquises grâce à nos expériences passées et stockées en mémoire.
Composante affective de la théorie de l’esprit
Se définit comme la capacité à se représenter les états mentaux affectifs d’autrui, à comprendre et à déduire ses sentiments, émotions et intentions dans un contexte social.
Composante cognitive de la théorie de l’esprit
Fait référence à la capacité à se représenter les états mentaux épistémiques d’autrui et donc de comprendre, d’inférer ou de raisonner sur les pensées, croyances ou intentions, indépendamment de toute connotation émotionnelle.
Processus de décodage (théorie de l’esprit)
Capacité à décoder des états mentaux en se fondant sur des éléments disponibles dans l’environnement perceptif (observation des actions, reconnaissance des émotions à partir des expressions faciales, contagion émotionnelle).
Processus de raisonnement (théorie de l’esprit)
Plus coûteux sur le plan cognitif, permet d’inférer un état mental en se fondant sur des informations qui ne sont pas directement observables dans l’environnement.
Récursivité
Propriété de pouvoir appliquer une même règle plusieurs fois de suite
Aphasie acquise
Trouble du langage consécutif à une atteinte du SNC et survenant chez un sujet ayant déjà acquis un certain niveau de connaissances verbale
Hémisphérectomie
Opération chirurgicale où un hémisphère cérébral (une moitié du cerveau) est enlevé ou désactivé.
Dyslexie développementale
Se définit comme un trouble sévère et durable de l’apprentissage de la lecture, pour lequel aucune cause particulière ne peut être mise en évidence.
Dyscalculie développementale
Se définit comme un trouble de l’apprentissage de l’arithmétique (calcul et traitement des nombres) qui apparaît chez un enfant ayant une intelligence normale et qui a bénéficié d’une scolarité appropriée ainsi que d’un contexte social équilibré, sans trouble sensoriel pouvant expliquer le trouble de l’acquisition.
Dyspraxie développementale
Trouble de la conceptualisation, de la planification et de la coordination volontaire des séquences de gestes orientés vers un but.
Épilepsie symptomatique
Se définit par la présence de lésions mises en évidence par la neuro-imagerie (AVC, tumeur, dysplasie corticale…)
Forme cryptogénique de l’épilepsie
Où une lésion peut être suspectée sur la base de présence de troubles cognitifs et autres manifestations cliniques, mais n’est pas objectivée
Épilepsie idiopathique
Concerne plus d’un tiers des épilepsies de l’enfant puis disparaît à l’adolescence, serait d’origine génétique.
Autisme
Se définit par la présence chez l’enfant de signes, plus ou moins nombreux, se rattachant selon le DSM-5 (2013) à :
- Restriction des comportements sociaux
- Restriction de la communication
- Comportements répétitifs et intérêts restreints
Syndrome de Turner
Concerne les filles uniquement et s’accompagne de troubles cognitifs modérés.
Une maladie endocrinienne rare de la croissance, d’origine chromosomique, caractérisée par une monosomie partielle ou totale au niveau de la paire de chromosomes sexuels (caryotype X)
Syndrome de l’X fragile
Chez les garçons, est caractérisé par un retard mental et des troubles d’hyperactivité et d’attention.
Une maladie rare, génétique et héréditaire, la 1ère cause de retard mental héréditaire et la 2e cause de déficience intellectuelle après la trisomie 21.
Syndrome de Williams
Maladie génétique rare. Le retard mental est associé généralement à des troubles langagiers importants. Les enfants atteints du syndrome de Williams présentent une dissociation marquée entre langage et niveau cognitif.
Vieillissement cognitif
Caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.
Conception des niveaux de traitement
Propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement : les niveaux de traitement profonds sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.
Réserve cognitive
A été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression au plan cognitif.
Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activité cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.
Démence
Dans le domaine médical, le terme démence, pris dans un sens descriptif, fait référence à un syndrome comportant : 1) une altération progressive de la mémoire et de l’idéation, 2) suffisamment marquée pour retentir sur les activités de la vie quotidienne, 3) apparue depuis au moins 6 mois, 4) et un trouble d’au moins une fonction instrumentale comme le langage.
Maladie d’Alzheimer
Caractérisée par des troubles cognitifs dévolution lente et progressive.
Caractérisé, dans sa forme typique, par des troubles de la mémoire et des troubles d’autres fonctions cognitives comme le langage, les praxies ou les fonctions exécutives par exemple.
Démence fronto-temporale (DFT)
Décrit un syndrome clinique associé à une dégénérescence des lobes frontaux et temporaux, qui se traduit chez les patients par : 1) des profonds changements de personnalité et des conduites sociales et 2) des troubles des fonctions exécutives et de la mémoire
Regroupe les deux syndromes que sont la démence sémantique et la démence frontale.
Démence sous-corticale
- ont comme point commun de comporter des troubles neurologiques, en particulier moteurs (dysarthrie, tremblement, hypertonie) qui précède l’apparition des déficits cognitifs.
- caractérisés par un ralentissement eidétique et des troubles de la personnalité, de l’humeur et du comportement plus précoces et plus marqués que dans la MA
- existence de troubles des fonctions exécutives (fréquent)
Troubles développementaux
La plupart se définissent par un écart aux normes de développement cognitif, qu’il concerne le langage (dysphasie, dyslexie, dysorthographie) ou d’autres domaines cognitifs (dyscalculie, trouble attentionnel).
La perturbation n’est pas liée à un déficit sensoriel ou moteur primaires, à une insuffisance intellectuelle, à une lésion cérébrale acquise au cours de l’enfance, à un trouble de la relation ou de communication, ni à des carences affectives ou éducatives graves.
Approche globale (modèle du vieillissement cognitif)
Une facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de mémoire ou des autres fonctions exécutives.
3 hypothèses (différentes selon les mécanismes qui sous-tendent la diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’info dans le V normal)
1 ) diminution de la vitesse de traitement de l’information
2) diminution des capacités de la MdT avec l’âge
3) diminution des capacités d’inhibition des infos non pertinentes
Approche neuropsychologique (modèle du vieillissement cognitif)
Les effets du V sont du à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.
Vieillissement réussi
Qualifie ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement bien préservé; ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.
Rééducation neuropsychologique
Vise à 1) réduire les déficits cognitifs (ex : entraînement cognitif)2) réduire l’impact du ou des déficits cognitifs (aide externe) dans le but de permettre au patient de se réinsérer dans son milieu familial et professionnel en dépit de son handicap, et cela en agissant également sur l’entourage du patient.
6 étapes de la rééducation neuropsychologique
1) Établir le diagnostic cognitif
2) Choisir l’objectif thérapeutique
3) Définir les lignes de base pré-intervention
4) Mettre en oeuvre l’intervention
5) Évaluer l’efficacité de l’intervention
6) Suivi
3 types de stratégies (intervention) pour les troubles de la MLT
1) Faciliter l’encodage ou la récupération d’une information (utiliser plus efficacement ses habiletés mnésiques résiduelles)
2) Apprendre au patient des connaissances spécifiques à un domaine lui permettant d’être plus autonome dans sa vie quotidienne (utiliser des techniques d’apprentissage qui exploitent ses systèmes mnésiques demeurés intacts)
3) Aménager l’environnement et confier une partie des fonctions mnésiques déficitaires à un support physique
3 objectifs de la rééducation neuropsychologique
1) Rétablir le fonctionnement cognitif dans son état antérieur (revalider les mécanismes atteints)
2) Réorganiser le fonctionnement cognitif en faisant appel à des mécanismes compensatoires (pas habituellement mis en œuvre, en s’appuyant sur les systèmes préservés)
3) Modifier et d’adapter l’environnement du patient (aides externes).
Diagnostic cognitif
Identification de(s) composants de traitement sous-jacents déficitaires responsables des troubles du patient
Dégénérescence lobaire fronto-temporale (DLFT)
Englobe la démence frontale, la démence sémantique et l’aphasie primaire progressive non fluente.
Aphasies dégénératives non fluentes
Les troubles phonologiques et syntaxiques sont au 1er plan (ex : aphasie primaire progressive)
Démence sémantique (variante temporale de la DFT)
Se caractérise par des troubles majeurs de la mémoire sémantique qui contrastent avec les aspects phonologiques et syntaxiques du langage, qui sont beaucoup mieux préservés. Le langage conversationnel est imprécis mais reste possible à un stade de l’évolution où les troubles lexicaux sont massifs.
Les démences sous-corticales regroupent (3)
1) Paralysie supranucléaire progressive
2) Maladie de Huntington
3) Démence observée dans certains cas de la maladie de Parkinson
Variante frontale de la DFT
- Caractérisée par des lésions prédominantes du cortex préfrontal
- La plus fréquente
- Des troubles neuropsychiatriques au premier plan avec des modifications de la personnalité et du comportement (premières manifestations cliniques, le + souvent chez des patients âgés de 50 à 70 ans
- Troubles du comportement
- Troubles des fonctions exécutives et de la mémoire de travail sont généralement mis en évidence
Épilepsie
Anomalie du fonctionnement d’une population de neurones (décharge épileptique) provoque une crise épileptique
Troubles neurodéveloppementaux (7)
1) Troubles du langage oral et dysphasies
2) Troubles praxiques et visuospatiaux
3) Syndrome des fonctions non verbales
4) Troubles du spectre de l’autisme
5) Syndrome dysexécutif
6) Syndrome Gilles de la Tourette
7) TDA/H
Troubles spécifiques des apprentissages (2)
1) Troubles spécifiques du langage écrit (dyslexie et dysorthogrphie)
2) Troubles spécifiques du calcul et la dyscalculie
Troubles neuropsychiatriques (9)
1) Troubles déficitaires de l’attention complexe avec ou sans hyperactivité
2) Problèmes de comportement
3) Troubles disruptifs du contrôle des impulsions et des conduites (DSM-5)
4) Troubles dépressifs
5) Troubles anxieux
6) Troubles obsessionnels compulsifs
7) Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress
8) Troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
9) Autres troubles du développement (syndrome d’alcoolisation fœtale, neurofibromatose, syndrome de Turner)
Trouble cognitif léger (TCL ou MCI en anglais)
Présentent des déficits cognitifs subtils ou isolés, sans retentissement dans le quotidien, pouvant évoluer pendant plusieurs années, avant que le diagnostic de la MA puisse être établi.