Définitions et Déclinaisons de la Méthodo Quali Flashcards

1
Q

Grenier définit la méthode qualitative par 3 types d’opportunités : les citer.

A

1) Opportunité critique
2) Opportunité exploratoire
3) Opportunité théorique

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2
Q

Définir l’opportunité critique

A

Les recherches qualitatives sont particulièrement bien placées pour dénoncer les non-sens entretenus par certaines autorités ainsi que les structures historiquement construites (pratiques historiques sur lesquelles on n’a pas été assez critiques)
Goffman (1968) – Asiles études sur les conditions d’internements des malades mentaux et autres retenus. Contexte : remise en question de l’internement psychiatrique. Ainsi il a résidé pendant plus d’un an dans un asile d’un hôpital psychiatrique (en tant que chercheur). Il a donc pu retransmettre une partie de ce qu’il a observé pour communiquer au grand public le cadre de l’expérience asilaire vécu de l’intérieur. Description très fine du processus de déconstruction de la personnalité du malade à l’œuvre dans ce genre d’institution (manque d’intimité, rythme imposé, imposition de règlement de toutes sortes souvent absurdes. Pour y parvenir il a employé une méthode d’observation participante/recherche action, un type de recherche très engageante pour le chercheur.

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3
Q

Définir l’opportunité exploratoire

A

Elle permet d’explorer un domaine de recherche peu connu afin de faire surgir de nouveaux questionnements. On vient donc a travers la recherche qualitative mettre en lumière des données qui passent souvent inaperçue ou considérer comme étant inintéressante. On va donc concourir à l’innovation scientifique.

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4
Q

Définir l’opportunité théorique

A

La recherche qualitative peut notamment être un outil intéressant pour développer de nouveau outils pour expliquer d’autres données ou des phénomènes peu connus ou étudiés. Exemple du rétablissement qui est une théorie construite par des témoignages d’usagés en santé mentale. Si on ne les avait pas diffusés, cette théorie n’aurait pas vu le, jour.

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5
Q

Classification selon 3 grandes méthodes de recherche qualitative selon Wolcott

A

1) Les méthodes d’entretien (directif, non directif, semi-directif)
2) Les méthodes d’observation non participantes (observation, éthologie)
3) Les méthodes d’observation participantes (recherche-action, IPA, la théorie ancrée)
l’expérience, la curiosité, l’observation. Quelque soit notre méthode on va privilégier l’observation.

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6
Q

Donner les 4 étapes d’une pratique de recherche selon Denzin et Lincoln

A
  • Etape 1 : On retrouve le chercheur quali avec son parcours propre, sa conception du monde et des autres, son expérience.
  • Etape 2 : paradigme de recherche dans lequel le chercheur se situe (en général le constructivisme). Ce paradigme va guider les choix du chercheur
  • Etape 3 : le chercheur va inscrire son travail dans une stratégie de recherche. Va le faire en fonction de sa problématique. Les stratégies vont être nombreuses (IPA, théorie ancrée, autobiographie, recherche action)
  • Etape 4 : Méthode de recherche comme l’entretien et l’observation.
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7
Q

Quelles sont les deux grandes stratégies de recherche ?

A

1) Etude de Cas

2) IPA (Interpretative Phenomenological Analysis)

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8
Q

Principe de l’étude de cas

A

Stratégie de recherche qualitative descriptive qui permet d’étudier un phénomène spécifique dans une réalité complexe. Répond à des objectifs précis. Permet de rapporter un événement à son contexte et de le considérer sous cet aspect pour voir comment il s’y manifeste et s’y développe. Va être compris comme un système intégré en fonctionnement.

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9
Q

Dans quoi est ancrée l’étude de cas .

A

L’étude de cas est ancrée dans son contexte et dans la pratique, c’est pourquoi par définition l’étude de cas fait appel à diverses méthodes comme l’observation ou l’entretien semi-directif. Les données recueillies peuvent ainsi se recouvrir et s’éclairer. Par exemple, afin d’étudier un ou plusieurs cas de manière approfondie, il est possible de se servir de données d’autres cas, ou de s’appuyer sur le dossier médical. La prise en compte de l’ensemble de ces facteurs, relèvent d’un ensemble de processus connus sous le nom de description épaisse : plusieurs couches de sens.

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10
Q

Etude de cas remplit 2 grandes fonctions

A

1) Soit intervient en tant que méthode exploratoire par excellence et va permettre de collecter des données approfondies sur des phénomènes peu connus, peu étudiés.
2) Soit par illustration d’une approche théorique et l’étude de cas pourra être employé en synergie avec d’autres stratégies de recherche y compris celles d’hypothético-déductives.

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11
Q

2 avantages de l’étude de cas

A

1) Flexibilité : commencer par des larges questions puis de se focaliser en fonction des observations sur des points particuliers. On avance sur notre réflexion en même temps qu’on crée l’étude de cas et on n’anticipe pas les résultats avant d’avoir l’expérience de la recherche.
2) L’emphase sur le contexte : produire des données approfondies et on va s’attacher à décrire le contexte concernant soit un sujet soit un petit groupe de sujet

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12
Q

4 inconvénients de l’étude de cas

A

1) L’étude de cas n’est pas généralisante, quand on l’a choisi on sait.
2) Un investissement élevé : c’est très long à réaliser.
3) Subjectivité inhérente au chercheur. Approche qui se fonde sur une interprétation personnelle des données
4) Considération morales relatives à l’étude de cas : on risque un peu de mettre à mal l’intégrité psychique de la personne surtout si on relate publiquement une relation psychothérapeutique privée.

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13
Q

Définir la phénoménologie (dans le cadre de l’IPA) Husserl

A

Analyse des phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience et qui va prôner le retour aux choses mêmes.
Phénoménologie : méthode fondamentale et qui consiste en la suspension de tout jugement connu aussi sous le terme « d’épochée ».

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14
Q

Visée de la phénoménologie

A

Consiste à saisir la vie intentionnelle de l’Homme dans ses modes et ses processus de constitution en mettant hors circuits (en mettant entre parenthèse), toute la théorie antérieure, tous nos préjugés, nos présupposés. Il explique que naturellement, tout être humain à une prédilection pour l’ordre et le rangement de ce que nous percevons du monde et de nos perceptions. Méthode qui veut suspendre nos catégorisations. L’attitude phénoménologique laisse les choses se présenter telles qu’elles sont. On va accueillir le récit des personnes selon leurs propres mots en mettant de côté autant que possible les hypothèses scientifiques et les attentes personnelles.

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15
Q

Quel est l’essentiel de l’approche IPA ?

A

L’essentiel de cette démarche repose sur le report subjectif de son expérience par la personne.

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16
Q

Présupposé de l’IPA ?

A

Une personne n’est pas considéré comme un réceptacle passif des représentations. On part du principe que la personne est dans l’interprétation constante de ces propres expériences, elle va tenter d’y donner du sens. La personne à travers l’IPA est considérée sans cesse comme un personne faite d’interprétation. L’activité d’interpréter est à la fois singulier mais aussi inscrit dans la relation à son environnement et aux autres. Cette interprétation est exprimée sous forme d’un récit personnel. En analysant cette narration, cette théorie on va comprendre comment la personne donne sens à son expérience.
C’esgt pourquoi l’IPA est interprétative

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17
Q

L’IPA implique une double herméneutique

A

1) Tient compte de l’engagement du participant pour accéder et donner du sens à son expérience
2) Quand on fait l’IPA, on tient compte aussi de l’activité interprétative du chercheur qui va interpréter l’interprétation du sujet.

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18
Q

De quoi va dépendre la qualité du chercheur ?

A

La qualité du chercheur va dépendre de sa capacité à restituer avec fidélité le sens donné par le participant à son expérience. Mais va aussi dépendre de la qualité du sujet à exprimer son interprétation.

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19
Q

3ieme niveau d’herméneutique

A

Relatif au lecteur imaginé de notre analyse : le lecteur frère de Ricker. Quand on va relater l’expérience subjective du patient, on va tenter de tenir compte de l’activité interprétative de nos lecteurs. Notre lecteur va donner du sens (niveau 3 herméneutique) à la donation de sens (niveau 2 herméneutique) du chercheur à la donation de sens (niveau 1 herméneutique) du sujet de son expérience.

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20
Q

3 objets d’étude de l’IPA

A

1) L’expérience des participants : leur compréhension d’un phénomène, leur perception et le regard sur leur situation.
2) Les phénomènes psychologiques sous-jacents aux pensées, aux croyances, aux comportements mais aussi aux processus subjectifs de perception.
3) Certaines maladies ont été beaucoup étudiées par l’IPA : l’expérience de la maladie par le sujet, l’expérience par les proches.
On s’accorde pour dire que l’IPA permet d’étudier un fonctionnement individuel pour modéliser ensuite l’ensemble des fonctionnements identifiés.

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21
Q

Expliquer : L’IPA s’inscrit dans une démarche idiographique

A

C’est à dire qu’elle s’intéresse au particulier à l’inverse d’une démarche nomothétique qui est une démarche visant la compréhension globale, le fait de tirer des lois générales. Cette démarche idiographique se traduit par une analyse approfondie et détaillée pour comprendre comment un phénomène étudié est compris par des personnes particulières dans un contexte donné. La recherche repose donc sur un échantillon restreint voir parfois un cas unique. Dans l’IPA on est dans l’expérience subjective. Un seul échantillon d’une dizaine de cas.

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22
Q

Différence IPA et étude de cas ?

A

Le point commun est la question de la subjectivité et de l’analyse détaillée. Par contre dans mon étude de cas mon objectif est de rendre compte de la subjectivité dans un contexte global. Typiquement là on peut recueillir des données dans le dossier du patient. aussi, on peut se nourrir de données issues de réunions cliniques et de synthèse. Ici l’objectif n’est pas de comprendre comment la personne va interpréter son phénomène vécue mais produire une description vivante d’un cas. L’IPA ce qui m’intéresse vraiment n’est pas d’être exhaustif par rapport à un cas mais plutôt comment la personne vient interpréter le vécu d’un phénomène donné. Si je m’intéresse par exemple au vécu de l’annonce diagnostic, je ne vais pas forcément tenter d’avoir des élément très précis sur l’anamnèse de la personne mais conduire mon entretien quant à la capacité de la personne d’avoir reçu le diagnostic, son expérience vécue par rapport à cela. Ce n’est pas le chercheur qui induit quelque chose par rapport à l’évocation de son histoire.

23
Q

Objectif majeur IPA

A

Permettre aux participants de faire état de leur histoire et de leur situation avec leurs propres mots. On va préparer une grille d’entretien ou guide d’entretien, de sorte à stimuler la réflexivité du participant. C’est à dire qu’on va préparer des questions qui vont inviter le sujet à explorer et interpréter son expérience vécue.

24
Q

Quelles sont les types de questions permettraient de favoriser l’exploration ?

A

1) Toutes les questions commençant par comment sont très aidantes (comment avez- vous compris, comment vous êtes vous sentis).
2) Questions sur l’état émotionnel : la personne nommera une émotion, d’emblée on va dans un registre généralisant.
3) Comment avez vous vécu cela ?→ essayer vraiment d’associer cela au vécu de la personne. On ouvre à la subjectivité.

25
Q

Comment construire une grille d’entretien ?

A

1) Généralement nos questions vont plutôt émanées de toute une partie d’entretiens exploratoires. Parfois il suffit de voir un ou deux sujets en faisant quelque chose de non directif pouvant nous donner l’accès à des thèmes. Soit les données de la littérature précédente nous renseigne. Soit enquête préalable pour étudier le sujet.
2) Il est utile de tester l’entretien avec un premier participant afin de vérifier l’adéquation des questions au vécu et de gagner en aisance par la suite pour la recherche. Le premier entretien soit se fait auprès d’un participant non inclus dans l’échantillon (Ce qui fait la rigueur c’est le fait que les questions et les thèmes posés sont les mêmes.) soit avec des collègues.

26
Q

Pourquoi en IPA, l’attitude et le comportement du chercheur en entretien peuvent être rapprochés de ceux rapportés dans les entretiens cliniques à visée humaniste ?

A

Parce que l’état d’esprit est exploratoire, ouvert. Le chercheur tente de découvrir l’autre de façon personnelle en le faisant devenir l’expert et en lui donnant la possibilité d’exprimer son expérience personnelle. Le sujet sera véritablement positionné comme étant l’expert de sa situation.

27
Q

Comment analyser les entretiens retranscrits (3 phases d’analyse)

A

L’analyse est inductive, comme la plupart des analyses qualitatives. Une fois que l’on a retranscrit les entretiens, on va tenter de dégager certains invariants du récit des personnes que l’on rapportera ensuite à des thèmes récurrents.
Ex : 10 entretiens, 10 retranscriptions. Par où commencer ?
• Commencer par un entretien supposé riche. Ainsi, on va pouvoir déjà dégager des thèmes importants qui vont apparaitre chez d’autres.
• Lire phrase par phrase.
• Analyse approfondie en trois phases :
1. Analyse très détaillée du récit des personnes : lire globalement l’entretien. Coter,
phrase par phrase, des thèmes, ce que l’on va appeler des unités de sens.
2. Consiste en un regroupement d’unités de sens en thèmes. Ces thèmes vont être sans doute différents des thèmes de grille d’entretien. Car ils vont être formulés à partir de
la subjectivité et des mots des personnes → analyse thématique.
3. Analyse structurelle / Synthèse → Organiser les thèmes : faire du lien. Globalement on
va essayer d’en dégager des méta-thèmes : thèmes encore plus importants qui se
retrouveraient potentiellement dans différents discours.
Idée globale : on va essayer de repérer les thèmes récurrents d’un entretien à l’autre pour avoir une analyse globale de l’ensemble des entretiens.

28
Q

Avantages et limites de l’IPA

A

Avantages :
Construction de savoir : savoirs fins (détaillé / précis).
Limites :
La taille des échantillons soit le fait que l’on ne puisse pas généraliser nos résultats à
une population plus large. Plutôt que la représentativité de notre échantillon, on va viser son homogénéité. On ne peut voir que 5 personnes en IPA : on va essayer de constituer l’échantillon de sorte que les sujets aient des critères plutôt homogènes. Ex : maladies rares → on ne va pas viser toutes les maladies rares car différences de vécues, on va échouer à généraliser les données. Il vaudra mieux se contenter de recruter des personnes qui ont reçues l’annonce d’une même maladie orpheline. Dans tous les cas, en conclusion de notre méthode de recherche on va parler des recherches et préciser à quel point nos résultats sont ils généralisables ou non. → permet de connaitre la portée de la recherche.

29
Q

Définition recherche-action : R-A

A

un processus dans lequel les acteurs sociaux ne sont plus considérés comme de simples objets passifs d’investigation mais ils deviennent de plus en plus des sujets conduisant une recherche avec la collaboration de chercheurs professionnels.
La recherche est forcément au service de l’action. Là il s’agit vraiment de montrer que la recherche appliquée n’est pas pure, la recherche à comme finalité le changement, l’action. Et l’action qui va découler comme transformation va nourrir la recherche, soit le savoir à propos de situations en particulier.
En fonction de l’engagement personnel on va provoquer des changements de comportements => le chercheur va venir évaluer ce changement

30
Q

3 grandes caractéristiques de la R-A

A
  • Recherche doit être menée en collaboration avec les individus
  • La recherche n’est pas faite en laboratoire mais en milieu naturel
  • Avant et après chaque intervention, on va mesurer les attitudes et les comportements des individus
31
Q

Double fonction de la R-A

A
  • Transformer la réalité / du terrain

- Produire des connaissances sur cette transformation

32
Q

La R-A est née de quelle rencontre ?

A

La RA née de la rencontre d’une expérience théorique qui est celle de la théorie de la pratique (la réflexion des acteurs sociaux sur des actions) et d’une expérience pratique

33
Q

3 techniques d’implication de la R-A

A
  • Entretiens
  • Focus-group
  • Enregistrements audiovisuels
34
Q

Expliquer méthode de la spirale utilisée dans la R-A

A

Méthode de la spirale : phase de planification, d’action, d’observation et de réflexion => puis se répète
En fonction des observations qu’on aura fait, suite à une action, on va réajuster notre protocole de recherche et d’observation.

35
Q

But de la R-A

A

Transformation radicale de la réalité dans le but d’améliorer la vie des personnes directement concernées
Importance donc du changement
On s’appuie sur les acteurs sociaux pour co-construire cette amélioration.

36
Q

Objectif théorie ancrée

A

L’une des méthodes de recherche la + utilisée dans la méthode qualitative
Elle vise à générer inductivement une théorisation au sujet d’un phénomène culturel, sociale ou psychologique en procédant à la conceptualisation et à la mise en relation progressive et valide de données empiriques qualitatives.

37
Q

Sur quoi est basée la théorie ancrée ?

A

La théorisation ancrée est basée sur une théorie psycho-sociale de l’action sociale. Ou encore ce que l’on va appeler l’interaction symbolique.

38
Q

Expliquer théorie ancrée

A

les individus agissent en fonction du sens qu’ils attribuent aux objets physiques ou abstraits aux sujets et par le processus de socialisation, les personnes qui partagent des expériences semblables définissent des réalités et tendent à se comporter de façon similaire.
Donc, selon cette théorie, on agit en fonction du sens que l’on attribue à notre environnement. Mais qui plus est, dans un contexte social particulier, un groupe va avoir tendance à partager un sens et à agir en fonction du sens partagé.

39
Q

But théorie ancrée ?

A

Donc le but de la théorisation est de cerner le processus qui permet aux individus de donner du sens à leur environnement. Ce n’est pas seulement quel sens ils vont donner mais comment ils vont donner du sens (intérêt pr le processus de donation de sens). Produite en fonction d’une théorie inductive, en partant de l’expérience de personnes partageant une problématique commune. Elle vise à définir la réalité d’un groupe en fonction des interactions entre ces membres et à expliquer les comportements dans le contexte social.

40
Q

Concrètement, on est chercheur en clinique et l’on veut faire de la théorie ancrée,
Comment?

A

Le chercheur va s’immerger dans le contexte social du groupe à l’étude pour parvenir à une compréhension approfondie du phénomène. Objectif : reconstruire le sens que les personnes donnent à leur comportement tout en considérant le contexte interpersonnel et social.

41
Q

4 moyens de collecte des données pour la théorie ancrée

A

1) Entretiens
2) Journal de bord du chercheur : recueil de données informelles, émanant de son
expérience à l’intérieur de cette institution. Vivre dans le lieu où les personnes évoluent.
3) Observation participante
4) Mémo

42
Q

Avec la théorie ancrée, on est dans une optique d’ajustement constante (3 points à ajuster)

A

1) nos thèmes, notre grille d’entretien. Celle-ci va constamment évoluer au fil des
données recueillies. La méthode s’ajuste en fonction des analyses recueillies. Pourquoi adapter sa méthode de recueil des données pour être au plus prêt de la réalité ? Plus elle sera ajustée aux terrains, plus on obtient des données intéressantes et proches des acteurs.

2) Le nombre de sujets constituant notre échantillon va être fonction des analyses antérieurs : la saturation des données. Le principe même de la théorie ancrée est que je ne sais pas par avance de qui sera constitué mon échantillon et en quel nombre. Au fil de l’analyse, on constate qu’il n’y a plus de nouvelles données qui émergent. On retrouve le même processus de théorisation selon le sujet. Donc on obtient le modèle de théorisation et on peut arrêter le recrutement. Les données sont saturées. D’où la nécessité d’analyser par rapport au recueil.
3) Si l’on réalise des entretiens avec cette stratégie : l’objectif sera de connaître le point de vue et les perceptions des acteurs directement impliquées dans le processus. Au fur et à mesure que les hypothèses de recherche vont émerger des analyses le guide d’entretien va se modifier et souvent les questions deviennent plus spécifiques afin de tester les hypothèses.

43
Q

Avantage de la théorie ancrée?

A

Le cadre conceptuel provient des données et non des écrits => démarche exploratoire

44
Q

Limites de la théorie ancrée?

A

1) Collecte de données de terrain ne se fait que dans un processus d’exemplification des idées des grands théoriciens
2) Long
3) Difficulté de mettre fin à la recherche

45
Q
Pour le qualitatif, décrire : 
données, 
question, 
méthodes d'analyse, 
raisonnement, 
lieu de recherche, 
objectif, 
chercheur, 
paradigme
A
  • Données verbales, interprétations subjectives
  • Question : pourquoi, comment ?
  • Méthode d’analyse : explorer, construire des interprétations
  • Raisonnement : inductif
  • Lieu de recherche : monde réel
  • Objectif : précision
  • Chercheur : engagement dans le matériel
  • Paradigme : constructivisme
46
Q

Expliquer la déduction

A

De la théorie au terrain. Poser des hypothèses issues de la théorie que l’on confronte au réel (confirmation ou infirmation) afin d’enrichir par la suite la théorie. Général vers singulier. Déduction : Raisonnement qui va des causes aux effets des principes de conséquence du général au particulier suivant des règles bien défini. Va permettre de retirer des propositions particulières.

47
Q

Expliquer l’induction

A

Partir du principe que l’on n’a pas vraiment de données sur ce qui nous intéresse. Souvent il s’agit de recherche exploratoire. Le terrain est la source première d’inspiration de la recherche et qui permet d’enrichir par la suite la théorie. Particulier vers le général. Induction : Raisonnement qui va des données particulières à des propositions plus générales, des cas particuliers à la loi qui les régies, des conséquences au principes. Induire une nouvelle loi générale.

48
Q

Comparer fiabilité et précision

A

Pour la fiabilité, l’idée est celle d’une découverte qui peut être reproductive, qui n’est pas singulière. Dans l’objectif de précision, on ne cherche pas la même chose, l’échantillon de notre population ne sera pas le même. Ex : courbe de Gauss, la partie la plus intéressante est la fiabilité, alors que la précision, on veut avoir accès même aux sujets les plus effacés. Maximisation de l’expression de la diversité.

49
Q

Définir paradigme

A

Kunh (70), dit qu’un paradigme est un ensemble de conviction partagée par la communauté scientifique à un moment donné de son histoire. Toute sciences se stabilise par le partage d’un même paradigme qui délimite son champ et ses procédures d’investigation. Ce paradigme est entretenu par des groupes de chercheurs socialement dominants. Comme pour d’autre sciences, l’histoire de la psychologie, à travers les époques, de grands courants dominent, et de faibles courants se développent et seront amenés à émerger. La psychologie est une science en construction qui globalement oscille toujours entre deux pôles : Constructivisme et Positivisme.

50
Q

3 caractéristiques du chercheur dans le positivisme

A

1) le chercheur reste l’expert
2) le chercheur est désintéressé et objectif, résultats de ses recherches sont indépendants de ses valeurs d’être humain
3) le chercheur est tellement neutre qu’il va confier à un décideur dans une autre institution, qui a demandé cette recherche et qui va en donner suite ou pas

51
Q

Définir la réalité selon le positivisme et constructivisme

A

La nature de la réalité : Du point de vue positivisme, la réalité existe en dehors du contexte et de l’observateur. La réalité est gouvernée par des loirs stables de cause à effet.

Dans le constructivisme, la réalité est mouvante, multiple et construite dans le temps et dans l’interaction. Cette réalité est coconstruite et est très dépendante par le contexte, l’environnement etc…

Dans le positivisme le but est d’expliquer, de prédire et de contrôler les données. Dans le constructivisme le chercheur aura une distance critique, et l’objectif sera de transformer des structures internes et externes.

52
Q

3 caractéristiques du chercheur dans le constructivisme

A

1) le chercheur n’est pas seul expert et place l’expertise dans les mains du sujet
2) le chercheur est un coparticipant qui va modifier le terrain y compris de part ses valeurs
3) les interventions de recherche sont souvent liées à l’utilisation personnelle et sociale des recherches. Ils font leurs recherches pour qu’elles transforment le réel.

53
Q

Place du sujet dans positivisme et constructivisme

A

Dans la recherche Quantitative, le sujet qu’on appréhende est extérieur, donc mon idéal est l’objectivité. L’idéal serait que l’observé ne me voit pas.

Dans la recherche Qualitative, le sujet et le chercheur sont nécessairement liés par les valeurs d u chercheur qui vont influencer le sujet mais aussi au monde d’interaction et donc l’influence se fait aux résultats.

Dans le positivisme c’est comme si la recherche se faisait comme un miroir, les données seront le reflet du réel. Dans le constructivisme, le savoir est déterminé dans l’interaction du savoir.

Dans le positivisme, on va partir du principe que la recherche de loi générale doit être exempte de valeur. Dans le constructivisme, les valeurs font parti de la recherche, exclure les valeurs serait non-scientifique.

54
Q

Méthodes quantitativ et qualitative s’inscrivent dans des démarches différentes selon l’objectif de recherche

A

1) Quantitative : vise à faire apparaitre des faits, à formuler des lois, dans un objectif de démonstration. Type de recherche qui permet de témoigner d’une régularité des observables. Ce choix est adapté aux objectifs de validation, d’explication, ou de prédiction.
2) Qualitative : fait appel à un raisonnement de type inductif. Est adapté dans un esprit de réforme des théories des hypothèse ou des intuitions à la lumière de son expérience. On va tenter de se décaler par rapport à un phénomène déjà connu, par rapport à, ce que l’on sait déjà du sujet. On va essayer de mettre en lumière les minorités, ce qui nous permet de créer des connaissances singulière et donc innovante. La recherche inductive oriente des nouveaux cadres de référence. Globalement, la recherche qualitative comporte deux grandes attitudes : descriptives et interprétatives.