Critères Qualité recherche Qualitative Flashcards
Faisabilité
Pouvoir reproduire cette méthode de recherche, elle est crédible et va nous apporter des éléments intéressants.
Crédibilité
Recherche de cas négatifs , qu’est-ce ? Des sujets qui rentrent pas dans les cases de nos résultats. Notamment, la fameuse phase 3 : démarche de modélisation, certains sujets n’y rentrent pas. On va dire cela aussi. Car en tant que lecteur quand on tombe sur une recherche précisant le déroulement de la recherche et qui explique que certains cas ne rentrent pas dans les catégories → valide la fiabilité de la recherche.
Dérives de la méthode qualitative
1) Problème de généralisation
2) Biais du clinicien
3) Substitution d’une interprétation à une explication
4)Dérives des méthodes qualitatives et quantitatives : prétendre détenir la vérité uniquement par les chiffres ou par l’entretien. Ca nous enferme : quelqu’un qui dit j’ai la vérité : nous empêche de penser. On nous oblige à devenir croyant et donc on ne peut plus penser. Dérive en qualitative peut être par exemple la position que l’on a par rapport au patient et à l’entretien.
5) 1e principe : nul ne détient la vérité. Nous on travaille la question de la réalité.
6) Le sujet produit des données scientifiques, principe important : Code de déontologie des psychologues : précise que l’outil exclusif du psychologue est l’entretien (même quand on fait passer questionnaire, c’est dans le cadre d’un entretien) : parole des sujets est une donnée clinique. Ce que nous disent les sujets sont des données, ce ne sont pas les sujets qui sont des données.
4 fonctions de la catégorisation
Catégorisation : processus essentiel de toute recherche
Démarche catégorielle nous aide à ordonner les données cliniques :
1) Permet de cibler le sujet étudier
2) De poser des hypothèses
3) Permet de tirer la trame de relance d’un entretien
4) Permet de réfléchir sur les indices et les paramètres
Conditions d’une catégorie ?
Une catégorie doit contenir des indicateurs (indices). Catégorie : unité de sens.
La catégorie doit être suffisamment précise pour y dégager des indices (ça peut être un mot, le patient dit je suis heureux : indice = joie).
Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises catégories, car il n’y a pas de vérité. Ce n’est pas le contenu qui est important c’est le sens donné à travers les catégories.
Subjectivité propre à chacun.
Principe absolu d’une démarche scientifique : principe de reproductibilité (recette de cuisine) : méthodologie transparente sur tout.
5 critères pour catégorie et observable
1) Catégories doivent être précises pour donner lieu à des observables ou indicateur. Doivent être bien distinctes (principe de discrimination) Donner vie comme catégorie pas bon car trop vaste.
2) Catégories fines qui ciblent un phénomène, une catégorisation (ex : les pensées)
3) Observable d’une catégorie doit être homogène
4) Un observable peut être classé que dans une seule catégorie (exclusivité).
5) On détermine les catégories en fonction du thème choisi et de la littérature.
Catégorisation par de 2 mouvements
Observation
Description
7 points de l’entretien semi-directif
1) Forme classique de l’entretien de recherche
2) On peut voir des évolutions, des mouvements
3) Position éthique
4) Permet de comparer les entretiens
5) Permet de coder + facilement
6) Doit durer 40-45 min
7) Toujours demander des exemples (permet d’éviter la désirabilité sociale)
Premier principe du guide d’entretien ?
tout doit être écrit avant de mener l’entretien.
Poser le cadre.
Mettre en place une consigne : se présenter, présenter la démarche, thème recherche et objectif. le temps que ça va prendre. Expliquer que la démarche est indépendante du soin. confidentialité, anonymat. On vous fait signer feuille consentement pour vous protéger car il y a eu des abus.
Comment doivent être les questions dans le guide d’entretien ?
Doivent-être suffisamment ouvertes et neutres pour ne pas être inductive mais aussi précises pour répondre à nos questions
Relances directes
Relances directes sont des questions semi-ouvertes :
-Questions informatives (risque d’être dans le fliquage) : parlez-moi un peu de vous, comment vous vivez actuellement, …
Eviter la question : « Donnez-moi les raisons pour lesquelles vous êtes ici » ! Reformulation => « Comment vous expliquez votre situation actuelle ? »
- On évite les « est-ce que… » soit tout ce qui appelle à un oui ou non ! On évite les questions binaires (ne permet pas de savoir ce que veut dire le patient)
- La plupart des questions commencent par « selon vous
types d’intervention de notre part qui accompagnent les paroles du patient, but de faire produire davantage de discours : « pouvez-vous m’en dire un peu plus ? » (Rédiger nos relances)
Certaines relances consistent à l’aide à l’expression (peut arriver chez des patients qui ont des réticences à repérer ! quand le discours se raccourcie) il faut toujours aller tester
Montrer par un langage corporel que l’on est à l’écoute
Relances indirectes
S’appuient sur les propos du patient pour rebondir dessus
Demandes d’explicitation : « qu’est-ce que c’est pour vous… » (ex : je suis une mauvaise mère) : faire définir par le sujet les choses
Comment interpréter les données verbales du sujet ?
Faire une proposition de sens
Mettre en relation deux mondes que le sujet n’avait pas forcément mis en relation
Intervention la + délicate car le clinicien montre son monde
Quelles peuvent être les réactions d’un patient face à nos interprétations ? : Le patient peut refuser l’interprétation (doit être discuté)
Formuler des hypothèses plutôt que des « interprétations » => question de formulation
La responsabilité de la pertinence de l’interprétation dépend du clinicien qu’il doit formuler sous forme d’hypothèses
Quand on fait une interprétation on propose un univers thématique
Objectif des relances indirectes
Permet de « mieux » faire parler le sujet
Vise à l’approfondissement d’une thématique
On rebondi sur un mot, une phrase, un sentiment qu’on vient de répéter dans ce qui a été dit
Indiquer au sujet ce sur quoi on va approfondir le dialogique =
- Reformulation en écho (on répète ce que vient de dire le patient) : pour approfondir quelque chose : « vous vous mettez souvent en colère ? »
- Reflet du sentiment exprimé (on reformule ce qu’a dit le sujet en reflétant le sentiment ou la pensée dans ce qui vient de nous être dit) : « j’ai l’impression que votre colère à l’air de vous culpabiliser »
8 biais de formulation dans nos interventions
1) Induire une contrainte (« je suis sûre que », « il est évident que », …)
2) Utilisation d’un vocabulaire complexe (ex : prise en charge) enlève de la fluidité
3) Réponses fermées (ex : avez-vous été violé ? oui) qui n’explorent pas la vie mentale du sujet
4) Interprétations sauvages (inhiber les mouvements de pensées ordinaires pour les remplacer par des mouvements de pensées complexes) => apporter son propre monde, ses propres théories
5) Questions inductrices (ex : vous ne pensez pas que vous avez un problème avec votre père ?) => on l’impose au sujet, on oriente le sujet vers un thème
6) Termes connotés (négativement ou psychologiquement car induit quelque chose) (ex : est-ce que vous avez éprouvés de la culpabilité à avorter ?) => entraine de la désirabilité sociale, un jugement social
7) Surcharge lexicale (il faut avoir des questions simples, précises et directes !)
8) Micro-agression : renvoyer à un stéréotype ou poser une question qui sera mal vécue (assignation identitaire, ex : racisme) => biais d’interprétation des personnes