Decouverte de l'Amérique Flashcards

1
Q

Qui est Christophe Colomb?

A
  • Christophe Colomb est un Génois, du petit état indépendant de Gênes, né d’une famille de tisserand en 1451, il n’appartient pas à l’élite. On suppose, qu’il était d’origine juive. Détail important car, l’époque de la “reconquista”, et dans le viseur de cette nouvelle institution qu’est l’Inquisition, les musulmans ont été chassé et les juifs mis à la porte. Comme tout néophyte, il faisait preuve d’une exagération dans son attachement au catholicisme et signait d’ailleurs tous ses documents “Christo Ferraris”.
  • C’est un très grand navigateur qui a beaucoup parcours la Méditerranée et qui selon la légende, décrite par son 2e fils, serait aller tout près de l’Islande jusqu’au Groenland.
  • En 1470, il va navigué pour le compte du Roi du Portugal et il se marie avec la fille du gouverneur de l’Île de Madère, avec qui il a eu son 1er fils
  • En 1488, il rencontrera sa deuxième femme en Espagne avec qui il aura une deuxième fils, Fernando
  • C’est un personnage très instruit, autodidacte, qui s’est instruit auprès des moines franciscains du Monastère “La Rabida” dans la région de Huelva en Espagne, en lisant la géographie de Ptolemee, les récits de Pierre Dali ou encore le géographe arabe, Alfra Gamus. Il s’ instruit dans un certain désordre et en lisant et en annotant beaucoup le récit de Marco Polo. Il C’est son intérêt qui va le pousser à partir à la redécouverte des terres foulées par Marco Polo. A la différence, qu’au lieu de partir en direction de l’Est, il va prendre la route de l’Ouest du fait du contexte politique, pour le compte du Roi d’Aragon.
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2
Q

Dans quel contexte évolue Christophe Colomb?

A
  • Contexte scientifique : On est dans une époque, encore bercée par la géographie de Ptolémée, du 2e siècle. Bien que les grecs aient évoqué, que la terre était ronde sans pouvoir le prouver, 500 ans avant J.C, la plupart des gens au Moyen-âge continue de croire que la Terre est plate, donc un disque qui a des bords et si on dépasse ces bords, on tombe, Le voyage au-delà de l’horizon crée un sentiment de frayeur en lien aux limites des frontières du monde, définit par Dieu. Quelques-uns, dont Christophe Colomb, pensent que le Terre est ronde, et qu’en partant d’un côté, on devrait pouvoir arriver de l’autre côté. En 1522, 1er tour du monde par Magellan va confirmer cette théorie.
  • Contexte économique et politique :

1- L’ aventure maritime, pour l’Espagne, se place dans le droit fils de la “ reconquista “. Après 7 siècles d’occupation partielle par les arabes, les espagnols achèvent la reconquista le 1er janvier 1492, lorsque le royaume de Grenade, le dernier royaume arabe tombe, s’en suivra l’expulsion de tout ce qui n’est pas espagnols et catholiques, les 2 étant indissociables. 1492, c’est à la fois de l’expulsion de l’Autre intérieur et de la découverte de l’Autre extérieur (1er voyage de C.Colomb le 3 août 1492 )

2- L’ Espagne a une grande soif de produits exotiques et d’or qu’on trouve notamment dans les Indes. La route de l’Est , soit la route de la soie est reconnue comme la voie menant aux Indes. A partir de 1453, la conquête de Constantinople par l’Empire Ottoman coupe la route de la Soie en deux et elle devient impraticable. Il reste alors 2 solutions, soit on longe la côte africaine jusqu’au cap Sud et on remonte l’Océan Indien, soit, on prend la route de l’Ouest.

3- Grande rivalité entre l’Espagne et le Portugal, c’est le Portugal qui est à la pointe de la connaissance maritime, mais l’Espagne ne l’entend pas de cette oreille. En 1455 le Pape, écrit une bulle papale qui attribue les Canaries aux espagnols et les côtes africaines au Portugal. Ce qui explique la conquête de la route des côtes africaines par les portugais, Bartolomé Dias et Pasco de gamma dix ans plus tard. Il ne reste donc plus que la route de l’Ouest aux espagnols.

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3
Q

Le 1er voyage de Christophe Colomb

A

Christophe Colomb a fait 4 voyages : 1492-1493/1493-1496/1498/1502-1504

  • 1er voyage - voyage de la découverte

3 août 1492 : 3 caravelles “la niña”, “la pinta” et “la Maria galante” rebaptisée “la Santa Maria” pilotées par les frères Pinsoy, partent du port de Palos. 3 noms de caravelle qui évoquent la prostituée, Ce départ à un goût amère pour C. Colomb qui a vu son projet refusé successivement par le roi du Portugal, le roi de France, le roi d’Angleterre et 2 fois par le roi d’Espagne. Ce n’est qu’à la 3e fois que la reine de Castilla accorde son autorisation. Ce projet passe mal car C. Colomb a des prétentions exagérées : Amiral de la mer Ocean, vice-roi et gouverneur perpétuel de toutes les îles et terres fermes à découvrir ainsi que 10% de tout l’or decouvert .

Palos>Canaries>Guanahani(les Bahamas)>Cuba>Hisponiola>Lisbonne>Palos

1er arrêt aux Canaries : escale pour ravitaillement et réparation des caravelles. Mais ce n’est pas le seule raison de cette escale puisqu’en plus d’appartenir aux espagnols, elle se trouve sur le 18e parallèle et Cipango, le Japon, se trouve aussi sur le 18e parallèle. C’est donc le 6 septembre que C. Colomb et son équipage redemarreront plein Ouest, le 6 septembre

Le 8 octobre, des oiseaux viennent sur leur bateau, la terre n’est pas loin. Il met un pied à terre sur l’île de Guanahani(les Bahamas) le 12 octobre. Ce sera le 1er contact entre les espagnols et les habitants du nouveau monde. Il ne les connait même pas qu’il pense déjà les convertir au catholicisme en les amadouant avec des babioles notamment des perles de verre. Il va, à ce moment là inaugurer quelquechose puisque les perles et les indiens, ça fait 500 ans que ça marche. En Amazonie, les femmes indiennes composent des bijoux - avec des perles venues d’Europe - en suivant un code couleur et dont les plus petites sont celles qui ont le plus de valeur.

Ses observations :

Les gens sont nus mais se peignent le corps. Mais alors ils ne sont pas nus? Ils le peignent en brun, blanc, rouge. Le corps entier, seulement le visage, seulement le contour des yeux ou seulement le nez. Pour les espagnols, c’est l’habit qui fait le moine, c’est pour cette raison qu’ils considèrent comme complètement dépourvu de moyens. Et Colomb ne tient pas compte de l’ornement corporel comme habillement. Ils se posèrent la question “Que faire de ces gens qui sont ni blanc ni noir?

Ils présentent des marques corporelles qui sont témoins d’une défense face à la tribu voisine - les Taïnos, une branche des Arawaks - qui voulait s’emparer d’eux.

Du fait qu’il semble dépourvu de tout - dépourvu d’habits, de religion, d’animaux domestiques, d’animaux sauvages, d’armes - et surtout dépourvu des attributs d’une société (la religion), il semble à Colomb, qu’on puisse les convertir à loisir.

Il arrive ensuite sur le Nord de l’île de Cuba, et là il se croit vraiment sur Cipango, il décrit et resence toutes les rsssources, puis il entend d’un peuple, dont le nom sonne aux oreilles comme “caniba” qui viendrait faire la guerre. Il pense que ces gens, sont ses sinocephales dont Polo a parlé dans ses écrits et qu’il localise sur la route du Bengale. On lui parle de ces méchants “caniba”, mais il ne les rencontrent pas

Les indiens ne connaissent pas le fer

Le 22 novembre 1492, Alonso Pinzòn se fait la malle avec la Pinta

Depuis le Nord de Cuba, il revient vers l’Est et atterri sur l’île de Haïti, qu’il appellera plus tard, l’Hispaniola. De nouveau il croit être sur les bords de la terre ferme. Il entend encore parlé de ces “caniba” et fait une 2e interprétation peut-être que ce ne sont pas des hommes à tête de chien mais les hommes du grand Khan, ce qui voudrait dire qu’il n’est pas loin de l’empire du grand Khan. C’est le mot caniba qui va forger le mot cannibale. Et les “caniba” sont en fait, les cariba, ceux qui vont donner le nom aux Caraïbes. Il rencontre un cacique, Guacanagarix, avec qui il va sympathiser. Comme ça se passe bien se dit Colomb, on ne doit pas être loin du paradis terrestre.

A la nuit de Noel il confie la Santa Maria au plus jeune mousse de l’équipage. Ce fût une très mauvaise idée, puisque la caravelle emportée par les flots, se brisa sur les rochers. Il ne reste donc plus que la Niña. Avec les reste de la Santa Maria, il va construire le fort de la Navidad pour abriter les 39 hommes qui ne pourront pas monter sur la Niña, trop petite pour accueillir tout l’équipage. Il repart donc le 4 janvier 1493, pour l’Espagne, deux jours après, la Pinta fait son retour et se sépare de nouveau en cours de trajet. Il arrivera le 18 février aux Açores et 4 mars à Lisbonne. Petit problème de GPS, il sera mis en prison 10 jours, pendant lesquels il écrira à son financeur et au roi d’Espagne, qui attestera de ses découvertes, qui seront accueilli avec un certain triomphe le 15 mars à Barcelone. Pinsoy, accoster aux Pays Basque, il décédera quelques jours plus tard de la syphilis.

Dualité chez l’indien
Cariba : méchants qui peuplent une grande partie du bassin amazonien et les petites Antilles (en dessous de Porto Rico)
Arawaks/Taïnos : gentils qui peuplent les grandes Antilles (Porto Rico, Jamaïque, Cuba)

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4
Q

Le 2ème voyage de Christophe Colomb

A
  • 2ème voyage - voyage de la colonisation

Cadix>Canaries>petites Antilles>Hispaniola>Sud de Cuba>Isabella>Cadix

Son premier voyage ayant rencontré un certain triomphe, il n’aura aucune difficulté à repartir pour ce second voyage non plus dans l’optique de la découverte mais dans l’optique de la colonisation. Il part de Cadix, le 25 septembre 1493, cette fois avec 17 caravelles dont la Niña, 1200 hommes aucunes femmes, des animaux. Il va fonder la 1er colonie sur l’île de l’Hispaniola. Quand il arrive le 28 novembre 1493 là où il avait laissé le fort de la Navidad, il ne reste plus rien, les 39 hommes ont disparu, les vivres se sont évaporés et le fort a été brûlé. Il va demander des explications à Guacanagarix, qui raconte des histoires fumeuses, comme ils auraient été attaqués par les cariba, et qu’il avait même une blessure à la jambe, sous le pansement-feuille, seulement quelques jours plus tard, Guacanagarix se promène sans pansement et sans blessure. Ce ne sont pas les cariba qui ont massacré les 39 hommes mais les Taïnos, de fait la dualité de l’indien tombe à l’eau d’une part, le gentil Taïnos, n’est pas si gentil, d’autre part, la decouverte du cannibalisme des caribe, dans les petites Antilles, révèlent leur bestialité. De ce moment, colomb restera toujours méfiant vis-à-vis des indiens. Le projet esclavagiste de Colomb n’est le fruit de ce changement d’attitude vis-à-vis des indiens, mais il est déjà contenu dans les 2 courriers qu’il enverra à son investisseur et au roi d’Espagne, de retour de 1er voyage quand il accoste à Lisbonne et dans lesquels il promet de l’or et des ESCLAVES!!!

Il a n’a pas le temps de procéder à des représailles, il doit d’abord trouver le lieu pour implanter la 1ère colonie dans le Nouveau Monde, qui sera Isabella, dans le Nord de l’île de l’Hispaniola. Colomb multiplie les guerres de pacification sur l’île d’Hispaniola à l’aide de son frère Bartolomé Colomb, qui est une ébauche de conquistador.

Il inaugure tous les principes de la conquête de l’Amérique:

  • Inaugure la traite transatlantique des indiens
  • Inaugure la formule du “repartimiento” qui est la repartition des indiens par l’eau et affectés aux colons espagnols, pour les faire travailler. Cette formule deviendra “encomienda”, c’est-à-dire la propriété de ces indiens par les colons espagnols. Et ce, sur la base d’un échange plutôt inégal, les espagnols instruisent les indiens de la foi catholique et les indiens en échange donne leur travail. En gros, “Mon Dieu, contre tes richesses”.
  • Inaugure les techniques de guerres de pacification : Les léviers ont terrorisé les indiens, car ils les avaient dressé pour fendre sur les indiens et les déchiqueter en un instant

Mais rien ne marche : les tentatives d’agriculture (blé et vignes) ne fonctionnent pas, les espagnols ne veulent pas travailler - il y a un malentendu, ils étaient pour bosser et se faire de l’argent le plus rapidement possible et revenir en Espagne, pas pour s’installer dans le Nouveau Monde - le manque de main d’oeuvres locales, les maladies - les européens ne sont pas habitués à de tels chaleurs, sont trop habillés et ne se lavaient plus, quand les indiens prenaient 4/5 bains dans le fleuve, par jour - ils vont donner leurs maladies aux indiens car leur système immunitaire n’est pas immunisé et eux-mêmes vont contracter des maladies, les conflits avec les indiens, mais aussi entre espagnols, le port exposé aux cyclones , Isabella sera anéanti suite au passage d’un cyclone, ils s’implantent plus tard, dans le Sud et edifieront San Domingo. Le bilan va d’intensité en horreur : en 2 ans il a exterminé les 2/3 de la population indienne, passant de 300 000 à 100 000 indiens. En 1510, 50 000 indiens et en 1540, 1000 indiens et aujourd’hui ZERO. Il reste un tout petit noyau d’indiens métissés à St Domingue. C’est un génocide.

Suite à une demande de réapprovisionnement auprès de la cour d’Espagne de la part de Colomb, un frottis de provision accoste en 1495, avec à son bord un observateur, qui va faire un rapport critique de Colomb. Ce qui expliquera un accueil glaciale de retour en Espagne le 10 mars 1496 et ne sera jamais reconnu comme gouverneur.

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Q

Quels conclusions peut-on tirer des découvertes de Hernán Cortés ?

A

1er déni : déni du Nouveau Monde :Christophe Colomb confirme que les représentations sont plus fortes que la réalité, car toute sa vie durant, et obsédé par géographie imaginaire, celle des récits de cosmographes un peu dépassé, de Marco Polo, et de la bible, il croira jusqu’à sa mort être dans les Indes, et finalement plutôt que de découverte, il cherchera une confirmation de ce qu’il sait déjà. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’il appellera les habitants de l’île de l’Hispaniola, les “indiens”, et qu’on nommera plus tard pour se rattraper, les “Amérindiens” ou “Indiens d’Amérique”. Et en toute logique, ce qui habitent l’Amérique, ce sont les américains, mais ce n’est pas Mr Trump qui est un produit d’importation, ce sont les indiens. Mais du coup, Colomb a-t-il découvert l’Amérique. Sans l’Amérique, c’est une Asie manquée. Il exprime un refus pathétique et obstiné du Nouveau Monde et de la nouveauté en général Colomb est un homme du Moyen-âge et non de la Renaissance. c’est donc tout naturel que l’Amerique s’appelle “Amérique” et non “Colombie”. Le continent porte le nom de celui qui l’a reconnu pour ce qu’il était, celui d’Amerigo Vespucci, homme de la Rennaissance, un italien issue de Florence, qui est un grand navigateur qui va 4 voyages en direction de l’Ouest. C’est lui qui reconnait avoir découvert un nouveau monde, en 1497-98. En longeant les côtes brésiliennes, il se rend compte, qu’il ne s’agit pas d’une simple île mais bien d’un continent.

2e déni : déni d’humanité à l’égard du Sauvage, forcé à travailler et à devenir de pâles copies des chrétiens. Les indiens sont ravalés au seul statue de main d’oeuvre. On nie leur existence en même temps qu’on les découvre, à peine les a-t-on découvert, qu’on ne les reconnaît pas pour ce qu’ils sont, qu’on les promet à la reconversion., soit par la douceur, soit par la force. C’est une négation absolu de l’altérité.

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6
Q

Transition Colomb-Cortés

A

2 évènements qui parlent de la transition Colomb-Cortés

  • 7 juin 1494, le traité de Sol de cias, C’est dans cette ville, qu’on s’est partagé le Nouveau Monde en les portugais et les espagnols, 2 puissances politiques, qui entendaient rivaliser pour la maîtrise des mers et la conquête du monde. Ce traité consiste en une division Nord-Sud du Nouveau Monde, comme un méridien, que lon situe à 370 lieux à l’Ouest des îles du Cap vert, soit environ à 2200 km. On trace un méridien dans le vide, puisqu’on a encore rien découvert, et ce méridien va faire en sorte que la partie la plus orientale de l’Amérique du Sud, reviendra à tout ce qui est l’Est du méridien, c’est-à-dire aux portugais, raison pour laquelle, le Brésil est portugais, en 1500, un certain Alvarés Cabal, va atterir sur les côtes de l’Amérique du Sud. Donc toute la partie Est du méridien revient aux portugais et toute la partie ouest, aux espgnols, donc une chimère pour les espagnols.
  • 25 septembre 1513, la découverte d’une autre mer, au delà du continent Américain, la mer du sud, c’est-à-dire, l’océan Pacifique. Une toute petite colonie s’est implanté à Dayenne, qui se situe sur l’isme du Panama et un certain Vasco Nunez de Balboa, qui parti de la côte Est du Nouveau Monde, avec la volonté de découvrir ce qu’il y a l’autre côté des montagnes, parce que lui a-t-on dit que de l’autre côté, il y a aussi de la mer.
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7
Q

Qui est Hernán Cortés ?

A

Hernan Cortes est né en 1485 à Medeline dans le Sud-ouest de l’Espagne à la frontière du Portugal, est la figure archétypale du conquistador de haute volée. La ville où il est né est un région aride et extrêmement puavre, raison pour laquelle, une grande partie des conquistador viennent de cette région. Cortés vient d’une famille de la petite noblesse, de guerriers et de soldats. C’est un homme à femmes, d’une intelligence remarquable. Il est machiavélique et c’est un redoutable guerrier(héritage familial), d’une grande bravoure, c’est lui qui prend d’abord tous les risques, raison pour laquelle, c’est un meneur d’hommes. Il une grande capacité d’anticipation et d’adaptation à la nouveauté. C’est-à-dire, l’exact contraire de Christophe Colomb.

A 14 ans, il entre à l’Université de Salamanque, où il étudie le droit et les lettres, disciplines nobles de l’époque. A 16 ans, il abandonne, mais ce ne sera que partie de remise, puisqu’en 1504, à 19 ans seulement, il part pour l’Amérique et notamment Hispaniola. Quand il arrive, il constate que San Domingo est une petite colonie qui végète, complètement à l’abandon. Cette 1ere colonie montre déjà cruellement ses limites. Au vu du contexte, il déclarera qu’il n’a ni l’intention , ni le désir de rester sur cette île, ni dans aucune autre du Nouveau Monde. Et il va y rester plus longtemps que prévu.

Très vite, bienque très jeune, il est sera titulaire d’une “encomienda”. au début,il mène une vie assez misérable, assez incertaine, toujours émaillé de frasques amoureuses. Mais il devient rapidemebnt secrétaire de Diego Velasquez, qui est là pour exerver une certaine autorité et installé une 2eme colonie, sur la pointe orientale de Cuba, qui sera Santiago de Cuba, haut lieu de la musique cubaine. Cortés est également trésorier du roi et Velasquez va même le nommer maire de la ville de Santiago de Cuba. Mais il va s’embrouiller avec Velasquez, surement pour une histoire de femme. Ensuite ils vont se reconcilier, Cortés va se marier, car ça fait plus présentable. Du coup Velasquez va lui donner une nouelle “encomienda”, et cortés va participer aux guerres de pacification. Grâce aux troupes indiennes à disposition, il va découvrir de l’or à Cuba et qui vont faire la richesse de Cortés

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8
Q

Qu’a fait Hernan Cortés?

A

Cortés part à la conquête de l’Empire aztèque. Depuis Cuba, Cortés est temoin de 2 entreorprises, 2 expéditions de découverte, sans y participer lui-même. Lorque les gens reviennent de l’expédition, il obtient des témoignages.

1ère expédition : 1517, 1ère expédition conduit par un certain Hernandez de Cordoba, il part d’Hispaniola, passe par Cuba et finit sur la pointe du Mexique, Péninsule de Yucatan, Mais l’arrivée sur place s’est mal passée, les espagnols se sont fait attaquer par les indiens du lieu, les mayas, il y a eu des batailles tellement dur, que Cordoba a du battre en retrait. Bernal Dias del Castillo, participe à cette expédition, il sera le premier grand témoignage de qualité de la conquête par Cortés de l’Empire Aztéque(Nouvelle-Espagne), qu’il écrit en 1568. Cordoba fait néanmoins quelques captifs sur les côtes de Yucatan et ramène 2 indiens à Cuba, pour faire de publicité, ce qui va aiguiser encore plus les appétits.

2ème expédition : 1518, conduit par Juan de Grijalba, il va aussi aller vers l’Ouest et va rentrer dans le Golf du Mexique, donc au-delà du Yucatan, et va remonter un peu ces côtes jusqu’à la hauteur de quelquechose plein de promessses, Tenochtitlan, une villes perchée dans les montagnes qui est d’une extrême richesse, capitale de l’Empire Aztéque.

A ce moment-là, Cortés se dit, peut-être que nous pourrions tenter notre chance nous-même, tout ça à l’air appétissant

3ème expédition : 1519, Velasquez envoie Cortés découvrir cette Empire Aztéque, Pour cette expédition, il va se mettre à recruter tout ce qui a un tant soit peu de valeur à Cuba, au point il va vider la colonie restreinte de Santiago de Cuba, en promettant à ces gens le meilleur. Quand Velasquez se rend compte que Cortés est entrain de lui faire les poches en prenant ses meilleures hommes, il se ravise et retire cette expédition à Cortés. Mais trop tard, Cortés à déjà mis les voiles. Il est parti de Trinidad. Il a 11 navires, 508 soldats, 109 marins, 16 chevaux, 10 canons. Parmi les hommes qui l’acompagnent, il y a de nombreux rescapés des 2 précédentes expéditions, Dias del Castillo, Pedro de Alvarado, celui-là c’est une buse, il sera le second de Cortés, pour le plus grand malheur de Cortés d’ailleurs. 1ère escale sur une petite île, près de Yucatan, île de Cozumel. Là, Cortés va vraiment prendre le commandement de cette troupe d’espagnols, qui sont un peu partis à l’anglaise

Il va inauguré :

  • l’acte de prosélytisme, qu’il perpétue dans chacune de ses conquêtes. Il va se retrouver très vite en plein rituel maya, dans un décor de pyramides, d’hotels, d’idoles(représentations des divinités mayas). Et là, Cortés va se mettre à casser les idoles devant des mayas médusés. Il va construire à la place, un hotel à la vierge et planter une croix. Ce sera son obsession.
  • l’acte de superposition, là où il détruit les pyramides, il fait construire des églises.

Anecdote : Jusqu’en 1977, on longtemps cru que la cathédrale de Mexico avait été construite sur l’emplacement de du temple de Tenochtitlan. C’est en commençant à construire une ligne de métro qu’ils vont se rendre compte que ce n’est pas le cas. Ils vont tomber sur d’énomes pierres monolithiques. Ils ont commencé à raser le quartier pour approfondir les recherches et on s’aperçoit que ce sont les fondations du templomajor, qu’on pensait être sous la cathédrale et qui est en faite à côté. Et celui qui a decouvert ces vestiges était Edouardo major Moctezuma. Il descendait par sa mère de l’Empereur aztèque, et c’est lui qui a fait ressurgir du sol, ce que les espagnols avait enterré 5 siècles auparavant

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9
Q

1ère étape de la conquête de l’Empire aztèque par Cortèsj

A

1er coup de chance : Lorsque Cortés arrive à Cozumel, il se voit rejoindre par un espagnol, Aguila. Mais qu’est ce que font ces erspagnols ici? On apprend qu’en 1511, il y a eu un naufrage de bateau espagnol, qui remontait de la petite colonie de l’isme de Panama, jusqu’à l’île de l’Hispaniola. La majeur partie de l’équipage est perdu, plusieurs sont tués par les mayas et d’autres entre 10 et 15 ans sont récupérer par les mayas et pour la plupart d’entre-eux, ça va mal se passer, mais pour deux d’entre eux, ça va se passer très bien dont de Aguila, qui va récuperer une place dans la société mayas, qui va apprendre le maya, et Guerrero qui resta jusqu’à sa mort avec les mayas, jusqu’à combattre les espagnols. Aguila deviendra alos l’interprète de Cortés.

2ème coup de chance : au moment de sa 2ème escale à Tabasco, on va lui offrir une jeune femme d’origine princière et aztèque mais qui a été élevé parmi la population du Tabasco, qui est aussi peuplé par des mayas - qui sait donc parler la langue des aztèques et le maya - avec qui il aura un fils, qui sera le premier mexicain, puisqu’issue du métissage Espagnol-Indien. La Malinche et Aguila lui permettront de tenir toute la chaîne aztèque. La maitrîse de sont entreprise reposera sur la maitrîse de la communication. La Malinche, est actuellement traité comme une “collabo”. Il va arriver jusqu’à la hauteur d’une ville qu’il va fonder lui-même, qui sera la 1ère ville fondée au Mexique et qui est Veracruz(la vraie croix), C’est là qu’il commence à prendre contact avec les peuples et environs. Il va recevoir de la part de l’Empereur aztéque, des messagers et des présents. Tous ces présents vont aiguiser l’appétit de Cortés.

En juillet 1519, il y a un nouvel acte marquant dans l’épopée de Cortés. Ses hommes l’ayant suivi un peu dans l’illégalité, ils veulent revenir auprès de Velasquez. Pour que cela n’arrive, Cortés ordonne à certains de ses hommes de couler les 11 navires qu’il avait avec lui. Ce qu’il veut dire “ de gré ou de force, vous allez nous suivre”. Encore une fois, il anticipe sur les évènements, il prend le devant et le dessus sur l’histoire. Maintenant l’intention est clair, il va partir à la découverte de l’intérieur des terres - encouragé par les dires - à la rencontre de Tenochtitlan, placé sous l’autorité de l’Empereur Moctezuma - qui vit dans un faste sans comparaison.

Le 16 août 1519. Il laisse 150 hommes et 2 cavaliers à la Veracruz. Il amène également avec lui 240 indiens qu’il a enrolé dans la région de San Coala, qui vit mal la tutuelle de Tenochtitlan. Cortés est stratège, il monteles indiens les uns contre les autres. Ces indiens l’iinformèrent que Tlaxcala était ennemi avec Tenochtitlan. En arrivant à Tlaxcala, l’accueil est très hostile et il va mener 3 batailles, c’est au bout de la 3ème qu’il sera rendu maître de la situation. Cette victoire dans un contexte où les habitants de Tlaxcala étant infiniment plus nombreux que les espagnols, va donner un immense prestige à Cortés, qui le suivra tout au long de son épopée. Il avait régulièrement des guerres “fleuri”, c-à-d, des guerres pour se fournir en victimes sacrificielles, entre Tlaxcala et Tenochtitlan. Les Tlaxcalais sont émerveillés face à la puissance des espagnols, et leur offre des femmes. De là, va naître une alliance indéfectible entre Tlaxcala et Cortés.

Debut octobre 1519, il continue sa route vers Tenochtitlan. Il prendre la route de Cholula, car si Cholula était allié à Tenochtitlan, il pouvait faire des retournement d’alliance. C’est avec 2000 guerriers de Tlaxcala qu’il part pour Cholula. Cortès arrive à Cholula, alors que les habitants sont en plein rituel. Seuls les espagnols sont priés d’entrer dans la ville, laissant les Tlaxcalais à l’extérieur de la ville. Sentant le piège se refermer sur lui, Cortés attaque en faisant face aux 20 000 guerriers de Cholula, libérant les captifs destinés au sacrifice. Il sortira victorieux au prix d’un massacre effroyable, il sera le 1er massacre d’indiens de l’empire aztèque.

Le 1er novembre 1519, il reprend la route, avec son armé composé de 450 de ses hommes et 4000 indigènes. Dernière étape, il emprunt un col entre les 2 volcans. En arrivant de nuit à Tenochtitlan, les espagnols sont éblouies par la beauté des lieux. Il va arriver par la route du Sud(Tenochtitlan est relié à la lagune par 3 chaussées une au Nord, une au Sud et une à l’Ouest). Ce sera une entrée heureuse et hardi. Moctezuma II, l’Empereur en personne le rejoins dans son plus bel appara et l’invite à se reposer dans sa ville et reprendre possesion de son royaume. Il est pris pour l’incarnation de Quetzalcoatl. Cortés est médusé, et entre sans aucun problème de la ville. Le lendemain, Moctezuma II fait visiter la ville à Cortés. Les espagnols, sont surpris par les palais, les temples, le zoo.

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10
Q

2ème étape de la conquête de l’Empire aztèque par Cortés

A

Cette fascination pour Tehnotitlan va vite faire place à la sidération et l’horreur, lorsqu’il arrive dans cette enceinte sacrée, “templomayor”, le grand temple, où il y a 2 pyramides aztèque, l’un destiné aux vieux dieux, l’autre au dieu le plus important, C’est là que les espagnols font leur plus grande cérémonie pour leur dieu. Cortés commence a piller les idôles. Là, Moctezuma commence à se poser des questions, comment le dieu Quelzalcoatl peut-il exiger le retrait des autres dieux? Quand il revient au palais où il loge, il va faire construire un hotel à la vierge , c’est la qu’il va découvrir un vrai trésor, surement celui de Moctezuma et Cortés le promet à ces hommes, si ils suivent la marche.

Sur Veracruz, une révolte indienne à éclatée et massacré la petite garnison de 150 hommes. Quand il prend connaissance de ce massacre, Cortés soupçonne Moctezuma de jouer le jeu. Du coup, il fait de Moctezuma son prisonnier. A un moment, une foule se forme, il fait sortir Moctezuma et le fera tuer. Suite à cette épisode, en hiver 1519-20, il envoit des représentants dans les 4 coins de l’empire aztèque, il prend la place de l’Empereur et adresse une lettre à l’Empereur d’Espagne que tout va bien et qu’il s’est rendu maître de la place et de l’Empire aztèque. Il continue sont prosélytisme, en retirant toutes les idôles, en les fracassant. Les aztèques commencent a en avoir marre et se doute que ça ne doit pas être Quetzalcoatl, mais tout semble se dérouler en faveur de Cortés. Jusqu’qu moment où une nouvelle lui parvient, qui arrive de Veracruz, cette fois ci, ce n’est pas un massacre, mais une flotte espagnol qui arrive de Cuba, envoyé par Velasquez. Il ne va pas attendre que la flotte de Velasquez arrive à lui et part à sa rencontre, en ne laissant que 80 de ses hommes à Tenochtitlan, et envoyant des messagers très rapide, diffuser des fake news, en envoyant le message dans lequel il dit qu’il y a beaucoup de richesses à Tenochtitlan et que si les soldats tourne autour de Cortés, Cortés va les amener jusqu’à la richesse, si bien que le cortège l’Albaez se joins à Cortés, encore une fois il tire profit d’une situation complexe. Pendant ce temps, il apprend qu’à Technoptitlan, les choses se sont sérieusement gatés. Cette fois il a 1300 hommes, 96 chevaux, 80 albarletrier, 80 artisans. Il entre dans une ville tétanisée, comme vidé de ses habitants, une ville morte. il apprend que Alvarado et ses hommes se sont complètement retranchés. Pendant son absence s’est tenu une grande cérémonie aztèque, et Alvarado n’a rien trouver de mieux que donné ses hommes à l’abattoir en pleine cérémonie. Les aztèques se sont rebellés et Alvarado et quelques hommes ont du se replier dans un des palais. La situation s’est complètement renversé en défaveur des espagnols.

Dans la nuit du 30 juin 1520 - une date marqué dans l’histoire du Mexique qu’on appelle la “Noche triste” - une nuit sans lune dans le brouillard. Et là les espagnols vont tentés une sortie vers la chaussée de l’Ouest en direction de la ville de Tacuba. Cortés a pris le soin de charger avant, le trésor de Moctezuma sur le dos de ses chevaux. Il ne part pas les mains vides. Si il a eu beaucoup de facilités à entrer dans le ville, il s’y retrouve maintenant coincé, dans l’incapacité d’en sortir. L’alerte est donné et les aztèques chargent les espagnols, Cortés manque d’être tué, sauvé par un chevalier qui se sacrifie et lui donne son cheval. Les pertes sont énormes, seuls quelques hommes s’en sortent.

Entre les colons et les aztèque, chacun leur calendrier, le notre de 365 jours, le leur de 242 jours, et qui se rejoignent tout les 52 ans, c’est ce qu’on appelait la “ligature des années”, à ce moment clé les aztèque vivaient dans une très grande angoisse, car lors de la nuit fatidique, qui permettait de basculer, on avait peur que le Soleil, qui était un des dieu les plus important, ne se lève pas pour une nouvelle journée, pour un nouveau cycle. Donc pendant toute la nuit on tenait des feux des torches, jusqu’au petit jour. Et si le soleil se levait à nouveau, on était à peu près de nouveau sauvé, pour un cycle de 52 ans. Ce qui s’était passé pendant ces 52 ans, se reproduirait, donc le temps passé pourrait servir d’indication pour le temps à venir. En 1519, c’est l’année 1, lapin, c’est une année de ligature des années, c’est une année de tous les risques pour les aztèques, qui tourne à l’avantage de Cortés. On perçoit l’empire aztèque dans une certaine ambivalence, à la fois un ensemble très fort, très hiérarchisé, très militarisé, très riche et très brillant ; et un ensemble très vulnérable et fragile du fait de son manque d’unité territriale, notamment l’enclave ce Tlaxcala, sur laquelle Cortés va s’appuyer et parce que cette société se vivait sur la base d’une religion apocalyptique avec un sentiment de danger permanent.

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3ème étape de la conquête de l’empire aztèque par Cortés

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Ils se replient sur Tlaxcala pour se refaire une santé, depuis laquelle il va envoyer des messagers vers Cuba, pour que Cuba lui envoie des renforts et des provisions. En même temps il fait construire par ses hommes, aidé des habitants de Tlaxcala pour faire fabriquer 13 brigantins, des grandes barques capables d’embarquer plusieurs dizaines d’hommes, il les fait construire en pièce détacher, qu’il va amener jusqu’aux berges de Texcoco et reçoit les renfort de Cuba.

3ème chance : Les habitants de Texcoco, qui font partis de la triple alliance, s’allie à la cause de Cortés. Une fois ces 13 brigantins terminés, va commencer le siège de Tenochtitlan. Il fait couper l’aqueduc qui amène l’eau potable à Tenochtitlan depuis la rive Ouest. Comme ils sont encerclé ils ne vont plus avoir d’approvisionnement, c’est-à-dire, boire, manger. En plus de ça, Cortés avait laissé un espagnol affecté par la variole, qui va affaiblir d’autant plus Tenochtitlan. Le but étant de les dépérir de l’intérieur, pour les cueillir ensuite.

Le 28 avril 1521, après la messe, les espagnols vont lancer l’attaque, d’abord les 13 brigantins, puis ensuite les armées divisées en trois, chacune prenant une chaussée en fonçant vers la ville de Tenochtitlan. 700 fontincins, 86 cavaliers, 118 archers, 18 canons et 70 000 indiens. Donc la conquête de Tenochtitlan est finalement une affaire d’indiens contre indiens. La nuit les soldats battent en retraitent et reviennent au campement sur la rive. Les indiens et les espagnols qui se sont fait prendre dans la journée, sont sacrifiés au sommet de la pyramide dans la nuit. Sacrifices que les espagnols voient depuis la rive. La résistance des aztèques est héroïque, en enlevant les ponts des chaussées pour ralentir la course des espagnols. Mais la ville est épuisée, et la violence des espagnols ne cesse de redoubler On est dans une inflation du massacre, mais la ville continue de tenir. Cortés comprend que tant que Téutemoc sera l’Empereur, les indiens de Tenochtitlan resisteront jusqu’au bout. Donc il décide de capturer l’Empereur et il y parvient vers l’Est de la ville. C’est à partir de ce moment là, que la ville va se rendre. Après 93 jours de siège, Technotitlan va capituler. Cortés va demander à tous les habitants, du moins ce qu’il en reste, de quitter la ville, par la chaussée du Sud, par le controle des espagnols. Les femmes se défiguraient pour éviter d’être prise par les espagnols.

A la suite de ça, il va faire de Tenochtitlan, la capitale de la Nouvelle-espagne, qui va devenir Mexico. Il batîra cette ville de la nouvelle espagne avec les ruines de la ville aztèque. Il fera détruire les pyramides et les palais. Il fera envoyé le magnifique butin de l’Empereur Moctezuma II au roi d’Espagne, mais il y a une justice. En 1522, le butin sera capturé en pleine mer par un corsaire français de Honfleur, Jean Fleuri. Le 15 octobre 1522, il est nommé gouverneur de la Nouvelle-Espagne.

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L’histoire de l’Empire Aztèque

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C’est un territoire qui s’étend d’Ouest en Est, dans le Mexique centrale. Cet Empire aztèque est assis sur un territoire de haut plateau coincé entre 2 chaînes de montagne. L’Empire aztèque est le dernier produit d’une longue histoire, et d’une succession de civilisation qui se sont succédés. Toutes ces civilisations proviennent du Nord du Mexique et par vague successive ont occupé ce centre du Mexique. Eric Wolff, un anthropologue, a degagé 2 grandes périodes dans cette histoire:

La période “théocratique”, c’est-à-dire, un époque pendant laquelle le clergé organisait et regnait sur la société de -900 à 800 de notre ère. Et la capitale a cette époque là, c’est Teotihuacan avec la pyramide du soleil et la pyramide de la lune et qui se situe à 20km à l’Est de Mexico. Elle fut abandonnée vers l’an 800, ce qui lui a évité d’être détruite par les espagnols, ce qui paradoxalment l’a sauvé.

La période “militariste”, la société n’est plus organisé par le clergé mais par le pouvoir militaire. Et là, la capitale n’est plus Teotihuacan mais Tula, ville dans laquelle on retrouve encore des vestiges de cette époque. C’est l’époque où régnait en maître une des civilisations, les Toltec. Et les aztèques sont au départ, une fraction des toltecs. Les toltecs étaient une société très organisée, où le pouvoir militaire était un pouvoir très institué. Société qui possédait une écriture, ce qui a permit de laissé des codex, livres sur du papyrus. Bien sur ces connards d’espagnols se sont empressés de les détruire, fort heureusement quelques uns ont survécu. Ils sont porteur de la langue Nahuatl. Ils possèdent une religion polytéiste avec de nombreux dieux florissant, et à chacun de ces dieux est attaché une fonction. Il revient à chaque dieu de faire tourner une partie du monde pour que le cosmos continue de fonctionner. Dans le pantheon des toltecs on trouve un très ancien dieu, un certain clanoc, dieu de la fertilité et de la pluie. Il y a aussi un dieu un peu moins sympa, le dieu Quetzalcoatl, le très célèbre “serpent à plumes”, c’est une combinaison de l’aerien et le terrestre. Le dieu Quetzalcoatl qui régnait comme prince à Tula a été chassé vers l’Est. Et le mythe dit qu’il reviendra à Tula, dans la peau d’un homme blanc avec une barbe, arrivant de l’Est sur des grandes barques, entrainées par de grandes voiles.

Au 12e siècle, les toltecs commencent à se disperser et leur égémonie comme à s’effriter. C’est là, que commence à monter en puissance, l’une des fractions toltec, les aztèques, une tribu de guerriers associé au toltec. Comme les toltecs, ils arrivent du nord, quand il débarque à l’Altiplano, les toltecs leurs proposent de s’installer sur une île au milieu de la lagune de Texcoco, qui deviendra le socle de la ville de Tenochtitlan, dont ils feront la capitale de leur empire. Un capitale de 500 000 habitants, 1000 000 avec la périphérie. Paris à l’époque, c’est 220 000 habitants. Tenochtitlan, c’est d’une part la plus grande ville du Nouveau Monde mais aussi du Monde tout court. On estime la mise en place de l’empire azhtèque à 1420, soit un petit siècle avant l’arrivée des colons. Donc ils ont construit cette empire que les espagnols découvrent, en moins d’un siècle. Autour de Tenochtitlan s’agglomère 2 autres villes, Texcoco et Tlacopan qui sont sur les rives de la lagune et qui vont former avecTenochtitlan, la triple alliance. Et c’est véritablement cette triple alliance qui va être à la tête de cet empire. L’empire aztèque au moment de l’arrivée des espagnols comptent à peu près 6 millions d’habitants. C’est empire s’est developpé par conquête successive.

Les aztèques développent également le commerce au long court, avec les bochtegas(commerçants) qui vont organiser vers le Nord, le Sud et jusqu’au pays mayas, des longues caravanes de portage humain qui vont aller chercher des produits de luxe très loin, les fèves de cacao, le chocolac, les plumes de ketsal pour confectionnner les parures des dieux(idoles).

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Comment fonctionne l’Empire aztèque?

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Organisé sur la base de groupe de parenté, cette société va être de plus en plus inégale et de plus en plus hiérarchisée avec la constitution de véritable classes sociales qui va faire apparaître une noblesse, qui va être l’élite de cette société. Cet empire fonctionne sur la guerre pour conquérir toujours de nouveau territoire, soumettre de nouvelles populations, les annexer à l’empire et faire payer un impôt à cette nouvelle population qui va alimenter la richesse de l’empire. La guerre, ça permet aussi de faire des captifs qui vont être autant de victimes du sacrifice humain, qu’ils feront en quantité industrielle, au sommet des pyramides. on leur ouvrait la cage thoracique qu’on écartait pour pouvoir y arracher le coeur et que l’on tend au Soleil, qui est une des principale divinité. Ensuite on range les coeurs dans un coffre et surtout on va mettre un roseau pour siphoner la horte, de sorte que tout sang gicle bien en dehors du corps sacrifié et ça va éclabousser tous les murs. Quand les espagnols arrivent, ils vont découvrir des couches de sang sédimenter sur les murs des temples. Mais pourquoi font’ils tout ça? Les aztèques s’étaient inventés un panthéon composé de dieux mortels, ça il fallait le trouver, parce qu’en général on a à faire à des dieux immortels. Et chaque dieu devait faire tourner une partie de l’univers. Et pour leur éviter l’épuisement, et que le cosmos continue de tourner, il incombait aux hommes de les nourrir, avec le sang des humains(l’eau précieuse). Donc il fallait que les hommes meurent, pour nourrir les dieux, pour que le cosmos puisse continuer de fonctionner. Et quand on s’invente des dieux mortels, il ne faut pas s’étonner qu’ils meurent.

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Qu’est-ce qeu cette rencontre entre ces 2 mondes (Cortés - Empereur Moctezuma) nous apprend?

A
  • L’ouverture à la nouveauté : Cortés est un homme de la modernité de son temps, l’opposé d’un Colomb entravé par ses schémas moyennageux, de cette géographie dont il n’arrivait jamais à se rendre maître, parce que a géographie selon Colomb devait vérifier des postulats et que ceux-ci s’appuyaient sur des croyances anciennes et totalement opbsolète. Cortés, au contraire, prend acte de la nouveauté en permanence et sait appréhender celle-ci pour la tourner tout le temps à son plus grand avantage. Sa capacité a exploiter l’inattendu est véritabklement la marque de Cortés. Il n’est prisonnier d’aucuns schémas pré-établis sauf évidemment celui de sa religion, mais ça ne va pas lui empêcher de faire de l’histoire. En permanence, il va chercher à comprendre ce qui se passe.
  • La maitrîse constante de la communication : il se rend maître de la situation et des hommes. Ce maitrîse de la communicaion n’aurait pu être possible sans Aguila, qui parle espagnol et maya et La Malinche, qui parle le maya et le nahuatl. Très vite la Malinche va apprendre l’espagnol et va se passer d’Aguila pour la traduction en espagnol, qui a un moment donné, disparait de l’histoire. A contrario, Moctezuma en s’adressant à Cortès, s’adresse à un Dieu, pensant que c’est Quetzalcoatl, qui vient reprendre possession de son royaume. C’est une méprise absolumet tragique et ça met pendant trop longtemps, Moctezuma dans une position de soumission morale et intellexctuelle vis-à-vis de Cortés.
  • La compléxité de l’empire aztèque : il est semblable à une peau de léopard avec des tâches au milieu, qui ne relève pas de l’autorité de Tenochtitlan. Et ces enclaves sont les premières à se tourner ver s Cortés contre Tenochtitlan. L’allié le plus puissant de Cortés est la religion aztèque, qui met les aztèques dans une soumission historique vis-à-vis d’une puissance qui n’est pas humaine, mais divine et qui revient relancer le cours de leur propre histoire. 1519, retour de Quetzalcoatl est une année de ligature des années. Cette religion porte en elle les éléments de son propre anéantissement.
  • La différence des logiques guerrières : du point de vue stratégique, Cortés est permanence, celui qui avance et qui en permanence va vaincre, même quand les choses lui échappe à un moment donné parce qu’ Alvarado est un con, il arrive à reprendre le dessus et à transformer l’évènement en victoire, Moctezuma,, au contraire, est en permanence quelqu’un qui tergiverse, attend et se met en situation de soumission. Il interroge les oracles, essaie de decrypter les signes, de prévoir l’histoire mais jamais de la faire. Moctezuma subit l’histoire, tant dis que Cortés la fait, et il la fait tous les jours. Les espagnols et les aztèques ne font pas la même guerre. Les espagnols mène une guerre de conquête soutenu par leur religion et au nom de la position de leur Dieu. Les aztèques font la guerre pour faire des captifs au lieu de faire des morts. Au début, il essayaient de capturer des espagnols, mais après ils vont changer, voyant qu’il ne faisait pas la même guerre. Ces logiques là, sont diamétralement opposé même si elles vont changer à un moment donné, quand Cuauhtemoc essaye de mener une guerre à “l’espagnol”, mais dans quels conditions? Des conditions totalement inégales.
  • La religion elle-même : Pour Cortés, Dieu est son auxiliaire, tant dis que les Dieux sont une entrave pour Moctezuma. La religion des aztèques, contrairement à la religion de chrétien - reconnait un Dieu unique qui répudie tous les autres - n’a pas de problèmes à intrégrer de nouveaux Dieux. Dès lors que les espangnols pénètre sur le territoire aztèque, il leur est intolérable qu’une autre religion subsiste. 2 logiques et une inversion incroyable entre ces 2 religions, l’une sacrifie l’homme pour sauver leurs Dieux, l’autre, c’est le fils de Dieu qui se sacrifie pour sauver l’humanité. Par ailleur quel est le poids d’une ribembelle de Dieux mortels, face à un Dieu immortel? Quand on s’invente des Dieux mortels, il ne faut pas s’étonner qu’un jour, ils meurent. Et la manière dont les aztèques vont rendre compte de leur défait le 15 août 1521, c’est par cette formule terrible “Dieu était mort”. Donc la défait des aztèques est en quelquesorte inscrite dans le schéma de leur religion et prophétisé dans leur conception historique.
  • La tragique double fascination : Les aztèques sont fascinés par les espagnols, grands, guerriers, qui ont pu démontrer toute leur puissance. Et les espagnols sont fascinés par aztèque qu’ils considèrent comme une civilisation(une foi-une loi-un roi), surtout quand il arrive de nuit à Tenochtitlan, une ville qui compte 1 million d’habitants avec Tescoco et Tlacopan. Dés lors, que l’Empire aztèque est considéré sur le même pied d’égalité que l’Espagne, quels vont être les arguments politiques et morales pour justifier l’extermination des indiens? 1er argument : Le coût de la conquête, c-à-d, les aztèques doivent payer ce qu’il a couté au espagnols de conquérir l’Empire aztèque - 2e arguement . La religion aztèque qui prône le sacrifice humain et l’anthropophagie
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Q

Après la conquête militaire, la conquête spirituelle

A

Après avoir trucidé les corps, on va essayer de conquérir les âmes.
1er épisode : 1524, Cortés envoie à l’Espagne, une demande de missionnaires. Il demande qu’on lui envoie des vrais religieux et des ordres mendiants qui ont fait vœux de chasteté, de pauvreté et qui va faire office de modèle de vertus des franciscains, représentant d’un ordre mendiant, parmi les plus authentiques de la parole des Évangiles. On va trouver ces Franciscains, à la pointe de l’évangélisation du Nouveau Monde et à la pointe de la conversion des indiens. Donc 12 Franciscains, comme les apôtres 12 apôtres, débarquent à Veracruz, ils empruntent alors la même route que Cortés avait emprunté pour arriver à Tenochtitlan, et arrivent sur la chaussée Sud, celle-là même, par laquelle il était arrivé à Tenochtitlan. Les 12 Franciscains arrivent tout poussiéreux à Mexico. Dès qu’ils sont en place, Cortés va mettre en place des “colloquios”, pendant lesquelles représentants de la religion aztèque et missionnaires Franciscains vont défendre chacun de leur côté, leur position.

  • 1er argument des Franciscains : les idôles sont de faux dieux, qui tuent leurs disciples, donc ce sont des Dieux cannibales, donc des démons. Qu’est-ce qu’une idôle? C’est la représentation d’un dieu, mais qui est un faix dieu. Donc l’idôlatrie, c’est un sentiment religieux, qui porte sur de faux-dieux et qui entraine l’Homme à sa perte. En d’autre terme, les idôles, ce sont toujours les dieux des Autres, car ce sont toujours le Dieu des Autres, qui sont faux, le mien est vrai! Comme les aztèques ont le sentiment religieux, il suffit de les remettre sur le chemin du vrai Dieu.
  • 2ème argument : Les espagnols sont des Hommes envoyés par Dieu pour répandre de la vraie foi. C’est-à-dire, après destruction de l’idôlatrie.
  • 3ème argument : Vous, les aztèques, vous êtes des idôlatres, vous pratiquez les sacrifices humains, vous êtes anthropophages, mais nous, les chrétiens, dans notre grandeur d’âme, nous pouvons vous excusez, parce que vous étiez dans l’ignorance. Et on ne peut pas codomner quelqu’un qui ne sait pas! Donc c’est un discours sur l’innocence des aztèques. Mais maitenant, vous ne pouve3z plus restez dans l’ignorance. Nous allons vous appendre la vraie religion

Les représentants des aztèques leur rétorque qu’est-ce qui pourrait nous convaincre que votre Dieu est le vrai Dieu et nos Dieux, des faux Dieux?

Notre Dieu est le vrai Dieu, parce qu’il nous a donné la victoire et que vos faux-dieux vous ont fait perdre. Donc c’est la preuve que ce sont des faux-dieux qui vous ont mené dans l’égarement et qui ont pompé tout votre sang, en courant à votre propre perte. Et c’est cette argument, qui va convaincre les aztèques, que leurs dieux sont morts. A partir de là, va commencer l’entreprise de conversion sistématique, les indiens de l’ex empire aztèque, donc allègrement, on va bruler les témoignages de la religion aztèque, casser toutes les idoles, démolir les temples et procéder à l’acte de superposition, c-à-d, là où il y avait un temple, on va construire une églises avec les pierres du temple. On va procéder à des baptèmes de masse, si bien qu’en 15 ans, ce sont 6 000 000 d’indiens qui seront convertis. Un collège au Nord de Tenochtitlan va être construit pour instruire la jeune aristocratie aztèque au christianisme, à l’espagnol. Eux-même vont instruire les curés de la culture et la religion des aztèques, comme ça la culture des uns va renseigner la culture des Autres, pour que les Autres sache mieux détruire la culture des uns. C’est une instruction à la connnaissance pour la destruction.

En 1531, commence le Saint Chrétisme, c-à-d, des aztèques qui prie à fois pour leur Dieu chrétien et pour leurs dieux aztèques, ce qui remet en cause, la véritable conversion. Les indiens vont bidouillé une religion de la dissimulation. les indiens on essayé de faire matcher les saints chrétiens avec leurs dieux aztèques. Et aujourd’hui l’église n’est pas le théâtre de messes mais une place de scènes guérisons, opérées par des culanderos, des guerrisseurs, des chamans

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16
Q

Qui est Bartolomé de Las Casas?

A

Bartolomé de Las Casas (1484 - 1566) est né à Seville, une ville d’où il a vu partir beaucoup de conquistador. C’est un fils de marchand, donc de classe sociale plutôt modeste. Tout jeune, il se retrouve orphelin de mère, et c’est son père qui va l’élevé tout seul et donc laissé un peu à l’autonomie. Il est possible que la famille de Las Casas, qui était apparenté à la famille de Colomb, on suspecte, qu’il y est eu des “convessos” dans sa famille. Le père de Las Casas, va partir pour la colonie d’Hispaniola, lors du 2ème voyage de Colomb, donc il participe à la 1ère installation coloniale.

B. de Las Casas partira à 17 ans, en 1501 avec le nouveau gouverneur qui va remplacer Colomb dans cette compagnie d’Hispaniola. Dès son arrivée, il est confronté aux dures réalités de la colonisation, de la pacification, des massacres, de l’asservissement des indiens, le travail obligatoire etc. Il participe même personnellement à quelques opérations dite “de pacification”. Au début, Las Casas est conforme au standard des colons et à ce titre, il reçoit une “incomienda”, c-à-d, une terre avec des indiens.

En 1506, il est ordonné prêtre,et au début on ne comprend pas ce choix là. La chose va bousculer, du dire même de Las Casas en 1510, quand le scandale de Santo Domingo éclate, Santo Domingo étant la capitale de l’île de l’Hispaniola.

En 1510, au 3ème dimanche de l’avent, dans la cathérale de Santo Domingo, il y a un prêtre du nom de Montesinos qui va se lancer dans un prêche totalement inattendu. Le prêche, c’est la prise de position en hauteur par rapport à ses fidèles, à partir de laquelle, il impose les principes moraux. Tout le petit monde de Santo Domingo était réuni à la messe, Montesinos leur passe litteralement un savon pour leurs comportements inhumains, de leur cruauté vis-à-vis des indiens. Cela provoque une vraie tolée parmi les paroissiens. “Qu’est-ce que c’est que ce curé qui se mèle de ce qui ne le regarde pas?”, “De quel droit il considère que nous maltraitons les indiens ?” Mais si les colons demande son expulsion, ce prêche va tout de même porter ses fruits, puisque Las Casas considère que c’est en entendant Montesinos qu’il a eu lui-même sa révélation.

Fin 1511, Las Casas s’embarque pour Cuba avec le gouverneur Velasquez, Cortés, etc. Il fait partie de cette 2ème colonie qui va naître sur l’Hispaniola et qui se transporter à Cuba. Il y va de nouveau pour l’entreprise coloniale et va particper encore à des guerres de pacification. Il va fréquenter Cortés pour lequel il nourrit une haine tenace. Il recevra de nouveau une “incomienda” plus enviable que celle de l’Hispaniola, malgré tout il continue toujours à être un colon assez conforme au standard du colon et ce, malgré la révélation.

17
Q

Dans quel contexte évolue Bartolomé de Las Casas?

A

L’Espagnol est à la tête d’un Empire considérable et extradordinaire. D’autre part, elle a la mission reçu du Pape, de porter la vraie foi dans un monde nouveau et jamias l’occident ne c’était trouver en pareil situation. C’est-à-dire un continent entier oublié de Dieu - du point de vue desa chrétiens - qu’il fallait évangeliser. C’était un monde très différent du monde musulman contre lequel, l’Espagne avait du lutter pendant 7 siècles pour la reconquête de sa souverraineté territoriale, ce qu’on appelle la “reconquista”. La mission, ça sera une volonté d’assimilation offert au peuple de ce Nouveau Monde, des chrétiens, en contraste avec la situation de guerre et de rejet en ce qui concerne le monde musulman.

En pareil circonstrance, deux questions se posaient aux espagnols :

  • Les indiens sont-ils des Hommes, c’est-é-dire des Hommes doté de raison ? Par leur idôlatrie, ils commaitaient des atrocités intolérables aux yeux des espagnols, c’est-à-dire le sacrifice humain et le cannibalisme. Au 16e siècle, il était parfaitement envisage que des êtres puissent avoir une enveloppe, une physicalité humaine, sans en avoir l’intériorité, c’est-à-dire un corps sans âme. très vite, elle se posera aussi pour les africains, dès la traite esclavagiste et de la mise en esclavage pour l’exploitation du Nouverau Monde. Un esclave est un individu qui a une apparence humaine, mais qui était considéré comme un bien meuble, c’est-à-dire non-humain. Si la réponse est non, alors c’est la mise en esclavage des indiens. Si c’est oui, il est question de les évangéliser pour en faire des chrétiens à part entière
  • De cette 1ère question en découle une 2ème, si on répond : oui, les indiens sont des hommes, peut-on les évangéliser par la force, c’est-à-dire par la guerre ? Si la réponse est oui, il s’agira d’assujetir les indiens pour les convertir obligatoiremetn à la foi chrétienne. Si c’est non, cela remet complètement en question, l’extension cooloniale espagnol, à partir du principe où la conversion relève du libre choix de chacun. Des indiens qui par ailleurs n’avaient causé aucun tort aux espagnols, les agresseurs étaient les espagnols. L’argument sur lequel ils vont se baser est d’ordre de religieux. C’est qu’on va justifier la conquête pour combattre l’idôlatrie. C’est dans ce cadre là, qu’on voit surgir des débats en Espagne et que vont surgir de timides lois qui ne vont rien changer. Qui seront prise par pure hypocrisie, par les rois d’Espagne pour essayer d’adoucir la condition des ndiens et convraincre les colons, qu’il faut mieux opérer par la douceur que par la force.

Tout ça, la plupart du temps était un jeu de dupe, puisque dès 1513, on instaure le “requerimiento”, le fait de requerir, de donner un ordre et d’attendre une réponse. De quoi s’agisait-il? On rencontre un peuple, conduit éventuellement par son souverran et on lui lit un texte parfaitement rédiger en espagnol, qui dit “Soumettez-vous au roi d’Espagne et au Pape ou on vous fait la guerre?” Et on attend la réponse… “ Quoi? Vous n’avez rien compris? Alors on vous fait guerre”. Difficile de comprendre l’espagnol pour de sgens qui ne le parlait absolument pas. Lorsqued Pisard accompagné d’une prêtre va rencontrer un prétendant au trône de l’Empire incas - deux prétendants se faisaient la guerre, on était dans une période d’inter règne - le prêtre tend au prétendant la bible qu’il porte à son oreille et dit “ Je n’entend rien”. Pour Pisard c’est le signalement qu’il attendait pour fondre sur les incas, qui étaient venus là amicalement, c’est ça l’hypocrisie!

Majoritairement, on pense qu’il est juste de faire la guerre aux indiens, mais parmi les voix de ce débat philosophie et éthique de la guerre, il y a des voix discordantes, et en particulier celle du pionnier en la matière, Francisco de Vitoria(1492 - 1546), un brillant juriste, titulaire de la chaire de droit, à l’université de Salamanque et certains reconnaîse en lu, le fondateur du droit international. Il écrit plusieurs traités dans lequels on trouve un certain nombre de thèses :

  • défense du droit du 1er occupant, au 16ème siècle, c’est une question extrèmement moderne. C’est le droit des autochtones
  • Les indiens n’était pas coupable d’idôlatrie parce qu’ils étaient ingnorants.
  • Défe3nce que la foi chrétienne dépend de la volonté et ne peut-être imposé par la force. Donc on ne peut pas convertir les indiens par la force et par la guerre. La seule guerre légitime est celle qui découle de la violation d’un droit et 4a n’était le cas de indiens du Nouveau Monde.
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Qu’as fait Bartolomé de Las Casas?

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En 1514, Las Casas prend l’habit domenicain. Ca peut surprendre un peu, car l’ordre domenicain, c’est l’ordre de Saint Dominique, celui qui a instauré l’inquisition à l’Espagne. Les dominicains étaient des religieux qui pourchassaient les hérétiques, les païens, les mécréants, etc. A partir de ce moment là, il dénonce la mauvaise condition faite aux indiens et la tyrannie des colons. Pour être en accord avec ses principes moraux, il va prendre une décision “forte”, il va renoncer à son “incomienda”.

En 1515, il va rentrer en Espagne pour défendre la cause des indiens auprès de l’autorité religieuse, royale, etc. A partir de ce moment là, il a enclenché un combat pour la défense des indiens, qu’il conduira toute sa vie durant, souvent seul contre tous. Les autorités qui constatent, qu’il porte des propos très accusateur, ils vont le nommer procureur des indiens. Un titre qu’il revendiquera jusqu’à sa mort. Le procureur avant d’être un accsateur est un défenseur de l’institution pour laquelle il est mandaté. Mais ce titre est en faite une stratégie de l’autorité pour faire taire Las Casas et pour qu’il se satisfasse de ce titre. Il ne l’entend pas de cette oreille et va essayer au nom de cette nouelle fonction, de mener son combat sans relâche en Espagne et dans l’Empire espagnol. Il ira aux Antilles au Mexique, au Nicaragua, au guatemala et dans bien d’autres endroits. Il tentera partout par son poids, d’infléchir les rigueurs de la colonisation.

De 1543 à 1547, il sera nommé évêque du Tchapas, c-à-d la partie Sud-Est du Mexique qui jouxte le Guatemala, C’est là qu’il y a eu le mouvement des San Batistas, un mouvement qui s’est nourri de la “théologie de la libération”, c-à-d, une version gauchisante de l’Eglise, tendant à défendre les plus pauvres et les plus faibles. C’est une théologie particulièrement représenté dans le Tchapas, par plusieurs évêques successifs à la mémoire de Las Casas. D’ailleurs, il y a dans cette région une ville qui s’appelle, San Cristobal de Las Casas. Le Tchapas est une zone très périphérique de la capitale de la Nouvelle Espagne, en cours de colonisation, mais dans cette domination, c’est une manière de le mettre à l’écart de l’Espagne et de l’Empire Espagnol.

En 1550, il va renoncé à son évècher, tout en gardant son titre d’évêque. A partir de là, il passera les dernières années de sa vie à defendre la cause des indiens auprès du nouveau roi d’Espagne, Philippe II, nettement moins favorable que son père Charles Quint à la condition des indiens.

En 1551 jusqu’à sa mort en 1566, Las Casas decidera, dans le couvent domenicain de San Gollio au Nord de la Castille, d’écrire un certain nombre de choses qui vont constituer son oeuvre littéraire.

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L’oeuvre littéraire ed Bartolomé de Las Casas

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Son oeuvre littéraire est constitué de très nombreux traités de droit et de religion, qui sont souvent entremêlés, sur la cause indienne. Il y a également une monumentale “historia de las indias” rédigé à partir de 1552 à Valladolid, en 3 volumes, qui raconte une histoire des Indes qui commence en 1492 et qui s’achève en 1525. Il est le compilateur des débuts de la colonisation espagnol aux Indes occidentales. Cet ouvrage écrit en 1552 sera publié pour la première fois, qu’en 1875, car le roi Philippe II avait pris la décision de censurer tous les écrits décrivant les peuples indiens de l’Amérique. Pour régler le problème, on écrit plus rien et à ce moment là, le problème est résolu. Las Casas, devant ça, avait pris l’initiative d’écrire mais de ne surtout chercher à publier. Il en fera plusieurs copies qu’il déposera au Vatican et dans d’autres monastères, c’est comme ça que son manuscrit a été sauvé. C’est comme ça, qu’il va être porté au jour. Il est également l’auteur d’un autre ouvrage important, “Apologica Historia Sumaria” rédigé en 1555, et publié pour la première fois en 1909, dans lequel il fait la demonstration que les indiens sont porteurs d’une véritable culture, qu’ils sont des êtres raisonnable et par conséquent des hommes. Mais Las Casas est surtout connu pour un ouvrage, “Très brève relation de la destruction des indes”, écrit en 1542, adressé au prince Philippe et qui est le futur Philippe II, qui se montrera si intraitable sur la cause des indiens. Ce livre fera connaître Las Casas, sera redouter voir détester parce que livre sera à l’origine de la “légende noire”. C’est son militante la plus connue, c’est un témoignage accusateur précis, documenté, implacable de la destruction systématique des peuples indiens et cette description est faite pays par pays, dans l’odre où s’est faite la conquête espagnol (Hispaniola - Cuba - Mexique) ce livre va avoir un tel retentissement, qu’il va suciter les débats.

Les thèses qu’il avance dans ses récits

  • Le Pape a l’autorité spirituel sur le monde entier, pourtant il a délégué ce devoir à la Couronne d’Espagne, c’est-à-dire de diffuser la vraie foi dans le Nouveau Monde et de se charger eux-même de l’évangélisation. L’Espagne a une responsabilité morale dans cette mission, ils ont le pouvoir temporel et spirituel mais ça ne légitimise aucunement leur entreprise conquête, c’est même l’inverse, leur responsabilité morale leur impose de ne pas faire la guerre aux indiens
  • Les indiens sont des Hommes à part entière, c’est-à-dire des êtres dotés de raisons. A partir de là, le droit naturel leur accorde le droit de souverraineté sur leur propre terre et toutes les guerres sont illégitimes
  • Les indiens sont des êtres libres et donc il est illégitime de les réduire à l’esclavage et contraire au droit naturel.
  • Les indiens ne peuvent pas être punis pour leur idôlatrie et sont innocents du fait de leur ignorance de la parole de Dieu.
  • En tant que humain et être libre, ils ont leur propre organisation sociale, leur propre gouvernement, il n’est donc pas légitime pour les espagnols de déposer leurs chefs et de les assujettir.
  • Le pouvoir des rois d’Espagne doit se limiter à une tutelle morale sur les Indes et non pas à une suggestion politique. Les rois d’Espagne doit amener des missionnaires et non des conquistadors. Leur mission est d’entreprendre la conquête spirituelle mais certainement pas la conquête militaire.
  • La conquête et ses atrocités ont discrédité aux yeux des indiens, la réalité et le nom même des chrétiens. A partir de là, il faudra racheter la faute des chrétiens. Leur comportement va à l’encontre de l’adhésion chrétienne des indiens, où les espagnols sont des tirants, des massacreurs et ne peuvent pas donner aux indiens, l’envie d’adhérer à cette foi.
  • La seule façon d’apporter l’évangile dans ce Nouveau Monde doit être la douceur et la persuasion; et non la force. Toute guerre de conversion ne peut qu’aboutir au rejet de cette religion.
  • Le sort fait aux indiens est inique. Le sytème de “l’incomienda” est une forme d’esclavage déguisée et contraire à la diffusion de la foi chrétienne
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Dans son récit des 12 doutes

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  • Les indiens ont le droit sinon le devoir de s’opposer aux exactions des espagnols. Les indiens sont légitimes de faire la guerre contre les espagnolés qui les agressent. Ex: Révolte des années 1520, sur l’île de l’Hispaniola mené par un cacique. Las Casas encougera les indiens à faire la guerre aux espagnols. Mais qu’est-ce que faire la guerre? Selon Klaus Vitz, la guerre ne découle pas de celui qui attaque mais de celui qui se défend contre celui qui attaque. La guerre est un rapport social et politique d’opposion entre deux pays différents. Un peuple qui attaque est une exaction, une agression mais pas une guerre, la guerre naît à partir du moment où il y a une réaction à cette attaque.
  • les indiens ont le droit, sinon le devoir de défendre leurs Dieux, puisqu’ils les estiment véritable. Ce qui peut paraître étrange sous la plume un prêtre catholique qui invite les indiens à défendre leur religion, tant qu’ils estiment que c’est elle qui est valable et non pas la religion catholique.
  • Il faudra que soit rendu aux indiens les terres et les richessses qui leur ont été ignoblement confisquées. Il dit ça notamment à propos du Pérou, qu’il considère comme le lieu, où le pillage des richesses a été le plus terrible de la part des espagnols. L’or est particulièrement pillé qu’on trouvera au Mexique mais surtout au Pérou. Cette or, qui pouvait venir d’objets sacrés des incas, des cadres en or dans lesquels il y avait des dessins qui représentait des moments importants de l’histoire des incas. Les espagnols fondent tout ça et l’envoi à l’Espagne. Ce qui entraine une importante destruction culturelle. A l’époque, c’est un discours complètement extravagant pour ses contemporains.

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Qu’est-ce que la controverse de Valladohid?

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Valladolid, c’est la ville où se tient la cour d’Espagne à l’époque où Las Casas y réside. Comme indxiqué précédemment la cours d’Espagne n’a pas de captitale instituée. Les actions de Las Casas aboutissent à la “controverse de Valladolid” qui oppose Las Casas à Juan Ginés de Sépulveda. Ce dernier est un très fin lettré, très connaisseur de la philosophie classique, grec, d’aristote en particulier. Il a été le précepteur du prince Philippe qui deviendra Philippe II d’Espagne. Donc, c’est Sépulveda qui a instruit Philippe II en matière de droit et de lettres. On s’étonnera donc pas de l’hostilité de Philippe II vis-à-vis des indiens, puisque c’est véritablement le noyau dur de la pensée de Sépulveda. Que se passe-t-il? Sépulveda veut publier un traité sur les “justes guerres” que les espagnols font contre les indiens., pour la légitimation des conquêtes guerrières.

A cette époque là, pour publier un livre, il faut une “imprimatura”, c’est-à-dire l’autorisation officielle par les autorités politiques et dynastiques, de publier ce manuscrit, sans quoi il ne peut être publié. C’est clairement de la censure. Lorsque Las Casas apprend que Sépulveda est sur le point de publier ce livre, Las Casas entre en campagne pour essayer de faire obstacle à l’autorisation qui serait donné à Sépulveda. C’est à partir de là, que s’en suit un débat autour de Las Casas et de Sépulveda.Voyant ça, Charles Quint, il va convoquer un “ronda”, un conseil qui va se tenir dans la ville de Valladolid. Cette controverse va se tenir en 2 épisodes :

15 jours en août 1550, puis en avril 1551 : L’issue de cette controverse, c’est que Sépulveda n’obtiendra pas l”Imprimatura”, du moins pas avant un certain temps. On pourrait de prime abord que Las Casas a gagné ce combat, mais en fait, la victoire de Las Casas sera ce qu’on appelle une victoire à la Pyrrhus, c’est-à-dire que Las Casas pensant qu’il a gagné, n’apportera rien à la cause des indiens.

Les arguments Sépulveda, consiste à justifier les guerres coloniales et ce, pour 4 raisons :

  • La gravité des délits commis par les indiens, c’est-à-dire l’idôlatrie, le sacrifice humain, le cannibalisme, etc
  • La grossièreté de leur intelligence, qui fait d’eux, une nation barbare et donc par essence, destiné à être assujetie par les nations civilisées.
  • Les besoins même de la délivrance de la foi, car l’assujetion rendra plus facile et plus rapide la prédication de leur conversion.
  • Ce sont les maux que les indiens s’infligent les uns contre les autres, notamment les sacrificees, puisque les uns prennent les autres. En gros il faut pacifier, pour arrêter ça. Donc les espagnols ont droit de les trucider mais pas les indiens entre eux.

Sépulveda conclut, qu’il est juste normal et conforme à la loi naturel, que les hommes civilisés - intelligents, vertueux, propres, humains - dominent les sauvages, c’est-à-dire tous ceux qui n’ont pas ces vertus. Il puise ses argument chez Aristote qui écrivait à propos des grecs et des barbares, qu’il était normal que les barbares soient promis par nature à être les esclaves des grecs (les civilisés), pour aristote, il y a identité de nature entre esclaves et barbares. Le monde grecque au temps d’aristote était un considéré comme un monde de dualité, entre les grecs de la cité antique et les non-grecs, des perses aux peuples extrêmement barbares, du seul fait qu’ils ne soient pas grecs, ne parlant pas grec et n’ayant pas la culture grecque, ils n’étaient pas civilisés, donc des barbares. Et les grecs, parce que civilisés, avaient le droit de mettre à l’esclavage les dits “barbares” qu’ils appelaient “ethnos” et qui donnera naissance au mot “ethnique” et “ethnologie”. Pris au pied de la lettre, on invente ce mot, à la fin du 19e siècle, d’un certain Chabal, un Suisse. Comprendre ethnologie, comme la science des “ethnos”, donc des barbares. Les “ethnos” s’oppose à ceux qui vivent dans la “polis” qui définit la cité grecque, va donner naîssance à “politique”, “police”, “policé”, entendu comme “éduqué”. Est-ce que cela a changé? N’est-ce pas la “police” qui continue de s’occuper des “ethnos”?

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Que va faire Las Casas en 1517?

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Las Casas qui défend la cause des indiens, va proposer une mesure pour trouver une forme de substitution au travail obligatoire, infligé aux indiens. Cette mesure consistait à aller chercher en Afrique des travailleurs réputé pour être beaucoup plus robuste et résistant à la dureté des travaux, en comparaison aux indiens qui mouraient comme des mouches. Pour sauver les indiens et en toute bonne foi, Las Casas va préconisé la traite négrière à l’Espagne. A un génocide, on va ajouter une monstruosité historique, c’est-à-dire un enfer pavé de bonnes intentions. Voyant le desastre de la traite négrière, il aura la volonté de faire marche arrère, mais c’était trop tard, car aux yeux des colons, l’idée de Las Casas était très bonne et à partir du début dz 16ème siècle, commence la traite négrière, à partir des côtes de l’Afrique, en direction des colonies du Nouveau Monde.

Au 18ème siècle, on est à l’apogée de la traite négrière transatlantique, ce que nous appelons nous ; Le siècle des lumières. C’est au même moment qu’on réfléchir aux principes universelles et à de très belles choses qui appartiennent à la philosophie. On est dans le siècle du paradoxe, avec des gens qui écrivent de très belles choses sur la traite négrière et qui font de la traîte négrière, leur business, comme Hervé Raynal spécialiste de ce double jeu.

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La question du “Sauvage, à la Renaissance

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Le sauvage tente de représenté une partie ou une sous-partie de l’humanité, à l’époque on le sait pas encore. On voit le portrait du sauvage se mettre en place dès Marco Polo. Ce que dit Marco Polo à propos de ces deux archipels du Bengal, archipel où il n’a pas mis les pieds mais dont il nous parle. Il dit “Il ya des être qui vont nus, qui n’ont aucun mode d’organisation, qui n’ont aucune organisation de la sexualité et qui de surcroit sont des cannibales”.

Cette figure du sauvage va rebondir, une fois que le continent américain va être découvert et cette catégorie du sauvage va aider à traiter les peuples de ce Nouveau Monde, qui va très vite se mettre en place, dès le retour de Colomb de son 1er voyage. Le sauvage du Nouveau Monde, faussement appelé “Indien” est de 2 sortes et qui structure la représentation du sauvage au 16e siècle :

  • Le bon sauvage : Les tainos : Il conserve, dans son état de nature, ce que l’homme “civilisé” à perdu, c’est-à-dire : L’innocence, la pureté, la naïeté, la spontanéité, la bonté, le désintéressement. C’est un peu l’histoire du paradis perdu(perdu par la faute de Adam et Eve. Conséquence, on doit s’habiller et travailler). Il convient alors de le protéger, et même de s’en inspirer. Le bon sauvage sous-entend le mauvais civilisé.
  • Le mauvais sauvage : Les caribas : Il a tous les attributs réprouvé par Dieu. Il est sans loi, sans morale, sans religion, sans intelligence, sans vêtements et pratique la promiscuité sexuelle. Il faudra donc le civiliser, de gré ou de force, pour en faire de bon chrétiens. Le mauvais sauvage sous-entend le bon civilisé.

Le Sauvage est un être générique totalement ambivalent, tantôt mauvais, tantôt bon, qui est perçu comme la figure inversé du “Civilisé”. Le Sauvage est toujours l’Autre et le Civilisé, nous-même. Le Sauvage n’est pas pris pour ce qu’il est(il est soit bon, soit mauvais) mais toujours perçu par rapport à un jugement de valeur qui part du point de vue du civilisé. Bien entendu, les partisans du mauvais sauvage sont bien plus nombreux, que les partisans du bon sauvage.

Le Sauvage appartient à l’ordre de la nature ( naturel et sauvage sont souvent synonyme). La nudité étant l’expression même de son état. La diversité des sociétés humaines(Sauvages/Civilisés) ne va pas de soi, elle apparait comme un bizarrerie, une aberration qu’il faut justifier intellectuellement.

Le Sauvage, qui ne s’est pas détaché de la nature, est un être inachevé, tout comme le Nouveau Monde,il revient aux Civilisés d’achever le travail de Dieu. C’est ça toute l’entreprise coloniale.

Vers la fin du 18ème siècle, va naître une nouvelle façon de penser l’humanité, l’évolutionnisme. C’est l’horizon de penser dans toutes les disciplines au 19ème siècle, théorisé par un certain Darwin, qui va faire une étude sur l’évolution des espèces. Et cette évolutionnisme va être aussi appliqué aux humains. L’Autre lointain ne sera plus qualifié de Sauvage mais de primitif. Ce qui n’est absolument pas la même chose. Pendant la Renaissance et jusqu’au début du 18ème siècle, il y a 2 facettes à l’humanité, dont l’une des 2 n’est pas clairement mise dans “l’humanité” : Le Civilisé et le Sauvage qui sont 2 figures diamétralement opposé l’une de l’autre, servant à penser l’humanité. Le Primitif n’est plus l’envers du Civilisé( = Sauvage), mais antérieur de ce nous-même, nous avons été dans un passé très éloigné. Si le Sauvage est un Autre absolu, le Primitif est un Même à un stade très éloigné de ce que nous sommes devenus nous-même. Le Sauvage, c’est celui que nous ne sommes pas, alors que le Primitif, c’est celui que nous ne sommes plus. Ce qui va changer complètement la perception occidentale du Monde. Le Sauvage on ira le soumettre au nom de la religion, Le Primitif, on ira le recontrer et le soumettre, non plus au nom de la religion mais au nom de la civilisation, donc on ne cherche plus à les convertir mais à les civiliser. Cette nouvelle pensée naîtra au même moment que la 2e vague de colonisation, non plus en direction de l’Amérique, mais en direction de l’Afrique,