De l'idée au marché Flashcards

1
Q

Pourquoi quelqu’un voudrait qu’on lui administre un médicament ?

A

Pour le maintien de la fonction : Soit pour la Survie (prévenir, ralentir maladie) ou pour Augmenter la qualité de vie (maladies chroniques/thérapies qu’on ne peut pas guérir, mais on peut améliorer le quotidien d’une personne

Pour moduler la fonction : Choix de vie (fertilité - pilule contraceptive, éveil, sommeil)

Pour la augmenter la fonction : Performance (intellectuelle, sexuelle, sociale, sportive)

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2
Q

Quel est le but premier d’un médicament ?

A

L’EFFICACITÉ THÉRAPEUTIQUE.

Aborder ici les exemples de cancers (cancer du sein = très répandu, alors que le cancer du pancréas dès qu’on l’a on meurt en peu de temps et le taux de survie est très faible).

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3
Q

Quels sont les principes de tolérance à la prise de risque de faire partie d’une étude clinique ?

A

La tolérance à cette prise de risque dépend de plusieurs facteurs.

Utilise l’exemple de l’étude contre le rhume pour laquelle on m’indemnise de 2000$, mais que les effets secondaires connus sont les nausées, les vomissements et l’alopécie.

On se demande si le traitement nous fera plus de mal que la maladie que nous avons. Quelqu’un qui est sujet à une maladie est plus tolérant à faire partie de l’étude clinique, puisque c’est son dernier espoir. Par exemple, quelqu’un qui a le cancer et dont aucun traitement n’a fonctionné est plus sujet à être tolérant à faire une étude clinique sur un médicament sur le cancer qu’un patient sain.

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4
Q

Pourquoi dit-on que tout médicament est un poison qu’on a réussi à dompter ?

A

Élaborer sur Warfarine (Coumadin), qui à la base est un poison sur les rats, mais est bénéfique pour les humains. C’est un anticoagulant.

Tout médicament est un poison qu’on a réussi à dompter. Il est nécessaire d’administrer la bonne dose, au bon patient et pour la bonne condition clinique.

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5
Q

Quelles sont les 3 règles de l’agence règlementaires pour un nouveau médicament ? (y en a 4, mais cette flashcard est celle du début :))

A
  1. Innocuité : S’assurer que la molécule est bien tolérée chez l’humain, qu’elle n’est pas toxique.
  2. Efficacité : On se rappelle le but premier d’un médicament, c’est l’efficacité thérapeutique. Sans valeur thérapeutique la molécule sera refusée dès le début.
  3. Qualité : S’assurer de la stabilité d’un médicament. Le fait qu’un médicament ait la capacité à rester stable et autant efficace si je l’administre à qqn en Floride et qu’ensuite je me déplace et que je l’administre à qqn au Nunavut. Autrement dit, il doit rester stable lorsqu’exposé à des conditions extrêmes.
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6
Q

Pourquoi les produits de santé naturels n’ont pas besoin de démontrer leur innocuité et leur efficacité ?

A

Parce que c’est des produits naturels relevés de la nature (bio…) qu’on utilise depuis très très longtemps. Ainsi, il est automatiquement démontré qu’ils sont non seulement efficaces, mais aussi non toxiques et bien tolérer par l’organisme humain.

Toutefois, il faut démontrer leur qualité si on veut les définir comme des médicaments. Autrement, on ne peut pas affirmer que tel produit naturel « guérit » telle maladie/infection…

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7
Q

Principales étapes du développement d’un médicament en résumé.

A
  1. Recherche fondamentale : Recherche de la cible causant une maladie/condition clinique. Voir la causalité (si la cible cause bel et bien la maladie). La cible peut être une molécule, enzyme…
  2. Recherche d’outils pour attaquer cette cible.
  3. Développement pré-clinique/non-clinique : Évaluation du ADME chez les animaux. On teste des millions/milliards de molécules et des grandes doses sur les animaux pour évaluer l’ADME et TOX. On observe aussi l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Finalement, on fait de l’optimisation et des bio-analyses (mettre au point des tests et des études en laboratoire pour le mesurage des substances organisme). Ça prend plusieurs mois avant de commencer les tests sur les humains.
  4. Premier passage par l’agence règlementaire.
  5. Développement industriel :
    Phase 1 = Test de pharmacocinétique (l’effet du corps sur l’organisme - ADME) et d’innocuité.
    20-80 volontaires sains. On teste des centaines de molécules.Phase 2 = Tests d’efficacité. On sélectionne 100 à 300 patients auxquelles on administre
    plusieurs doses. On observe le genre de patients à qui on peut administrer la molécule et
    pour quelle condition clinique, à quelle dose.Phase 3 = Confirmation du ratio bénéfice-risque favorable. Tester en masse une population
    hétérogènes (1000 à 10 000 personnes). Il faut deux études de phase 3 réussies pour envoyer
    le dossier pour une deuxième fois à l’agence règlementaire.Deuxième évaluation par l’agence règlementaire et enregistrement pour la mise en marché.Phase 4 = Pharmacovigilance. Après avoir mis le médicament sur le marché, il faut continuer
    de suivre les effets de ce dernier sur les humains et de voir comment ces derniers réagissent,
    car on découvre des effets secondaires è long terme qu’il était impossible de déterminer dans
    les études cliniques de phase 1 à 3 (effets secondaires rares). « ÉVALUATION EN SITUATION
    RÉELLE ».
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8
Q

Pourquoi il est nécessaire de lever un brevet dès le début du processus ?

A

Brevet : Protection de la propriété intellectuelle.

C’est important, car ça donne l’exclusivité de la molécule découverte par la compagnie pendant 20 ans. Généralement les compagnies ont 5 ans pour faire du profit par rapport à leur développement clinique avant la tombée du brevet.

Si je ne lève pas le brevet au début du processus, quand je commence à parler/donner des infos sur ma molécule au grand public, toutes les autres compagnies peuvent utiliser la même idée.

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9
Q

Quelle est l’histoire de la COVID-19 ?

A

Années 80 : Pieter Cullis = recherches fondamentales sur comment les lipides peuvent former des structures complexes stables (liposomes).
1995 : Première formulation pour augmenter la stabilité d’un médicament (des formulations de
nanoparticules lipidiques qui enrobent les médicaments).

Années 90 : Katalin Kariko cherche à comprendre le potentiel thérapeutique des ARNm en les étudiant.
2005 : Kariko et Weissman qui découvre comment injecter des ARNm synthétiques
inoffensifs dans des cellules humaines.

 2010 : Pieter, Kariko et Weissman collabore à l'élaboration de vaccins ARNm et nanoparticules 
 lipidiques. Collaborations avec BioNTech et Pfizer.

 2013 : Kariko recrutée par BioNTech pour développer des vaccins ARNm injectables.

Années 2000 : Émergence de coronavirus qui occasionne des syndromes respiratoires aigus. (SARS)
2003 : 1er point de chute du SARS-COV-1 à Toronto hors de la Chine. SARS-COV-1 = apparition
des symptômes en même temps d’être contagieux c’est pour ça qu’il n’a pas duré longtemps.
On détecte que la clé d’entrée du SARS-COV-1 dans les cellules c’est les spicules.

 2012 : Émergence de coronavirus causant le MERS en Arabie Saoudite qui était peu 
 contagieux. 

 2015 : Ré-émergence en Corée du Sud (MERS).

 2018 : Ré-émergence en Arabie Saoudite (MERS).

Principe des vaccins ARNm : Rentre dans la cellule, les spicules du virus sont détectés et on crée un/des anticorps en une semaine.

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10
Q

Quels sont les rôles des secteurs privés et publics dans le R&D et quel est le continuum du R&D ?

A
  1. Recherche fondamentale : De la maladie à la cible.
  2. Recherche translationnelle : De la cible à la molécule. (pré-clinique : optimisation, bio-analyse)
  3. Développement clinique : De la molécule au médicament. (ratio bénéfice-risque, qualité du produit)

Privé vs public :
Le développement clinique est couteux (faut souvent aller dans plusieurs pays pour faire des tests et chaque pays fait sa propre évaluation). Donc le secteur privé investi plus la dedans que dans la recherche fondamentale qui est moins couteuse et car ils en ont les moyens. Le secteur public investi moins dans le développement clinique, mais plus dans la recherche fondamentale.

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11
Q

Quels sont les 4 critères qui comparent la Recherche et le Développement ?

A
  1. Circulation de l’information
    Recherche : L’information n’a pas de valeur si elle n’est pas diffusée. Donc on cherche à
    diffuser l’information.
    Développement : Plus une information a de la valeur, moins elle est diffusée.
  2. Nouveauté
    Recherche : C’est correct d’avoir des surprises, on le veut en fait pour augmenter les
    découvertes.
    Découverte : On ne veut surtout pas de surprise, donc on va pas s’en ligner dans toutes les
    directions.
  3. Interactions
    Recherche : Chercheur évolue à l’intérieur ou à proximité de sa spécialité (collègues, étudiants,
    stagiaires)
    Développement : On doit faire équipe avec des non-scientifiques pour les finances, l’éthique…
  4. Contrôle
    Recherche : Le chercheur est souverain (contrôle tout).
    Développement : Le chercheur doit tôt ou tard travailler avec autrui (gestionnaire, avocat,
    investisseur…). Ne contrôle pas tout.
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12
Q

Explique les acteurs clés du médicament.

A

PATIENT (a des besoins survie, qualité de vie…) —-> PHAMA ET BIOTECH (voit des opportunités d’affaires aux besoins cliniques non comblés et se charge de R&D. Pas d’accès au patient) —-> CLINICIEN (vise à combler le besoin clinique du patient en administrant médicament) —-> AGENCES RÈGLEMENTAIRES (vise à protéger le patient contre des médicaments potentiellement nocifs et vise l’efficacité. Étiquetage. Autorise la poursuite du dév. à deux étapes) —-> TIERS PAYEURS (paient/remboursent les médicaments si le ratio bénéfice-risque est favorable. Utilisent des données de la vraie vie). —-> INDUSTRIES DE GÉNÉRIQUES ET BIOSIMILAIRES (vendent à moindre coûts des copies de médicaments) —-> BUREAU DES BREVETS (accorde au compagnies novatrices l’exclusivité. Bloque les industries de génériques et biosimilaires pendant un temps limité) —-> FONDATIONS CARITATIVES, REGROUPEMENTS DE PATIENTS (promotion des besoins cliniques non comblés) —-> Universités (créent connaissance et forme la relève scientifique).

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13
Q

C’est quoi un brevet ? Coûte-t-il cher ? Condition pour l’accord d’un brevet. Qu’est-ce qui est brevetable ?

A

C’est un contrat qui garanti l’exclusivité de la découverte d’une compagnie. Habituellement les médicaments c’est un contrat de 20 ans. Personne ne peut utiliser l’idée de la compagnie sauf par l’accord du détenteur du brevet en accordant une licence commerciale.

Un brevet coûte cher : on peut le vendre, l’acheter.

Conditions pour l’accord d’un brevet :
Nouveauté : Que personne ait pensé à cela auparavant
Inventivité : Que qqn du domaine n’y penserait pas de manière évidente.
Utilité : Que le médicament ait une application pratique et un impact économique potentiel

Que peut-on breveter ?
Des molécules, formulation, procédés de synthèse, usage. Je ne peux pas breveter une loi ou un produit naturel (gène, animal, extrait purifié)

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14
Q

Explique la perspective du clinicien.

A

Le clinicien doit traiter l’individu qui est sous ses soins. Chaque patient est unique.

« Prescription off label » : Le médecin a le droit de prescrire un médicament/traitement qui est bénéfique pour le patient, mais qui est hors d’utilisation. L’industrie n’a pas ce pouvoir.
Ex. : J’ai de la perte de cheveux, le médecin peut me prescrire un médicament/traitement qui
agit sur plus que la perte de cheveux ou un médicament qui agit pour qqch d’autre à la base,
mais est bénéfique pour ma condition clinique.

Parce que justement, une maladie a plusieurs cibles thérapeutiques possibles.

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15
Q

Explique la perspective du développeur du médicament.

A

« Plusieurs maladies peuvent découler d’une cible ».

Médecin vs développeur du médicament
Médecin : Si y a plusieurs médicaments possibles pour traiter l’hypertension, le médecin peut
décider quel médicament il prescrit.
Développeur du médicament : Il considère plus de choses que le médecin (configuration des
obstacles, des coûts, des risques…) —-> ça revient à la perception de valeur qui dépend du
point de vue (pas tout le monde dans le développement d’un médicament paye, bénéficie du
traitement ou prescrivent).

BUT : Vise à répondre à un besoin médical/clinique non comblé.

4 Types de maladie
1. Maladies dominantes
2. Affections mineures
3. Maladies rares (l’industrie commence de plus en plus à financer les médicaments pour les
maladies rares même si ça n’atteint pas une grande partie de la population, car la tolérance
au risque des gens atteints de maladies rares est plus grande et donc même si le ration
bénéfice-risque n’est pas si grand, les médicaments seront quand même approuvés).
4. Maladies négligées

Les choix de l’industrie sont déterminés par des considérations non biologiques.

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16
Q

Qu’est-ce qui est important dans la perception de la valeur d’un médicament ?

A

LES COÛTS (si un médicament permet de diminuer les coûts dépensés pour une personne qui a l’Alzheimer par exemple, on priorise ce médicament à un autre qui aurait un impact seulement sur l’individu et non pas sur l’économie).

17
Q

Les 3 barrières du médicament.

A
  1. Brevet : Ce n’est pas une garantie à la mise en marché. (OPIC, USPTO, OEB)
  2. Autorisation de mise en marché : Ce n’est pas une garantie de vente. (FDA, Santé Canada,
    EMA)
  3. Inclusion sur la liste de remboursement : Ce n’est pas une garantie de profit. (INESSS, CADTH,
    NICE, assurances)
18
Q

Pourquoi l’industrie pharmaceutique est celle qui investi le plus dans le R&D ?

A

Parce que justement, le R&D est au coeur du secteur biopharmaceutique. Le fait de passer de maladie en maladie aussi est le facteur qui fait en sorte que les industrie pharmaceutiques sont celle qui investissent le plus la dedans.

La recherche est déjà très dispendieuse, mais le développement (production) est encore plus coûteux.

19
Q

Quelle est la phase du développement d’un médicament où il y a le plus d’échecs ?

A

La phase II : 2/3 des projets échouent.

20
Q

Combien faut-il de projets au départ pour en avoir 1 seul à la fin ?

A

Il faut environ 25 projets au départ pour qu’on en aille 1 seul à la fin.

21
Q

Défini les échecs de projets en neuroscience pour la découverte de médicaments combattant l’Alzheimer de 1998 à 2017.

A

Seulement 4 molécules médicinales ont été approuvées, alors que 146 projets ont échoués. Les 4 molécules ont été approuvées en 2000, 2001, 2003 et 2014.

22
Q

Défini les coûts.

A

C’est une bonne chose que la majorité des projets échouent à la phase II, car la phase la plus coûteuse est la phase III du développement clinique.

Plus on approche de la date de mise en marché, moins on veut d’échecs, car on aura débourser des grandes sommes d’argent dans le R&D (surtout dans la phase III, mais aussi dans les phases II et dans la découverte-recherche fondamentale).

Environ 2,5 milliards de dollars américain ont été investi dans l’ensemble du R&D (tout inclut : échecs, réussite, etc.)

23
Q

Quel est le 4e critère de l’Agence règlementaire pour une mise en marché d’un nouveau médicament ?

A

La Viabilité économique : Oui la compagnie doit faire du profit dans le meilleur des mondes en vendant le produit à un prix assez cher, mais ça doit être abordable. La population doit pouvoir se le payer à un prix raisonnable.

24
Q

Quel est le pourcentage des compagnies qui arrivent à rembourser leur R&D ? Pourquoi les produits biologiques sont aussi chers ?

A

Seulement 30% des compagnies arrivent à cela. C’est pour cela que les produits biologiques qui sont très difficiles à synthétiser sont très coûteux (les compagnies essayent de rembourser leur R&D très coûteux).

25
Q

Durant le cycle de vie du médicament, pourquoi, peu de temps après la tombée du brevet, les compagnies novatrices ne font pas autant de profits et n’arrivent pas à rembourser leur R&D ? Expliquer les avantages des génériques et des biosimilaires.

A

Plus d’argent sort que d’argent ne rentre.

Lipitor (compagnie novatrice) : Quand le brevet s’est terminé, elle a perdu 75% du marché à cause des génériques.

Avantages des génériques et biosimilaires
- Réduction du coût
- Augmentation des prescriptions remboursées
- Accès à la médication pour un plus grand nombre de patients
- Contiennent les augmentations des coûts de santé (coût des génériques n’en est pas affecté)
- Augmentation des ventes du médicament (par plusieurs compagnies)
- Compagnies novatrices ont eu une chance de rembourser leurs dépenses
- Tout le monde y trouve son compte

26
Q

Explique le cycle de vie d’un médicament novateur.

A
  1. Recherche fondamentale (études physiopathologiques cliniques et procédés moléculaires pendant des décennies)
  2. Développement clinique (10 à 15 ans)
  3. Approbation par l’agence règlementaire
  4. Commercialisation du médicament novateur (la compagnie novatrice a environ 0 à 2,5 ans avant de croiser des autres concurrent médicament novateur sur le marché. La durée moyenne d’exclusivité est également de 12,5 ans)
  5. Tombée du brevet
  6. Commercialisation des copies génériques et biosimilaires (vendent le médicament de 20 à 60% moins cher que le médicament novateur)

La durée de commercialisation des génériques peut être très longue.

27
Q

Définit les différences entre génériques et biosimilaires.

A

Générique
C’est quoi : C’est une petite molécule obtenue par synthèse industrielle comme l’aspirine, par
exemple. C’est une molécule identique au médicament (à la molécule initiale).
Contrôle : De qualité et relativement simple.
Acceptable par agence règlementaires : Si le générique démontre sa BIOÉQUIVALENCE vs
produit d’origine.
Il génère des niveaux plasmatiques entre 80 et 120%
du médicament originel.
Donc pas de preuve d’efficacité requise.

Biosimilaire
C’est quoi : C’est une protéine (hormone, anticorps) biofabriqué par des organismes vivants qui
est similaire à la molécule d’origine sans être totalement pareille. Toutefois, il n’y a
pas de différences cliniques majeures.
Contrôle : Composition et contrôle de qualité complexes.
Acceptable par agences règlementaires : Si le biosimilaire démontre des similitudes avec le
produit originel au moyen d’études comparatives
(études structurelles et fonctionnelles - in vitro et
études cliniques sur des sujets humains).
Étude comparative d’efficacité est habituellement
exigée.

Les études structurelles et fonctionnelles in vitro démontre habituellement plus les différences que les études cliniques. Les études cliniques portent sur les zones d’incertitudes qui restent après les études structurelles qui ont défini une grande partie des similarités.

28
Q

Pourquoi je dis qu’il est possible de faire une molécule d’aspirine totalement similaire au médicament originel, mais qu’il est impossible de faire un anticorps exactement pareil ?

A

C’est en relation avec la grosseur des molécules. Une aspirine est une petite molécule qui est assez simple à copier, alors qu’un anticorps est une grosse molécule complexe à répliquer de manière 100% similaire.

L’aspirine est toutefois plus sujet à avoir des surprises lors du développement du médicament, ce qui est non recherché.

29
Q

Pourquoi est-ce plus difficile de copier un anticorps ?

A

Car pour copier à 100% un anticorps, il est nécessaire de générer une lignée de cellules à partir de rien qui va ensuite produire l’anticorps neutralisant qui va à son tour produire les mêmes protéines que l’anticorps qu’on tente de répliquer. C’est pour cela qu’on parle de biosimilaire et non pas de générique dans ce cas.

30
Q

Pourquoi les dépenses du R&D sont plus nombreuses que les molécules approuvées par la FDA ?

A
  1. Car le fait que la tolérance au risque de la population baisse, engendre le fait que les agences
    règlementaires demandent plus de preuves avant d’approuver des nouvelles molécules.
  2. Aussi dû au fait que les nouveaux médicaments doivent surpasser le ratio coût-bénéfice des
    médicaments déjà sur le marché.
  3. On connait mal les facteurs du succès de la R&D.
  4. Nouvelles technologies = coûte cher, mais produisent des résultats lentement.
  5. Les mécanismes/maladies d’actions faciles ont déjà été ciblées (se rappeler du fait que pour
    l’approbation d’une molécule, il faut l’inventivité ; le fait que quelqu’un d’autre du domaine n’y
    ait pas pensé facile et aussi la nouveauté ; que personne y ait pensé auparavant).
31
Q

Pourquoi avoir fait des alliances PHARMA - BIOTECH - UNIVERSITÉ ?

A

Car, avant Pharma se chargeait de tout, les universités se chargeait uniquement de la recherche et les biotech était un entre deux. Ils ont réorganisé cela, maintenant tous ces acteurs sont utiles dans tout de manière plus souple. Pharma, toutefois, n’aide pas vraiment dans la recherche. C’est normal que ce soit les universités qui se chargent plus de la recherche, car si on se rappelle, leur rôle comme acteur clé est d’inculquer des connaissances et de former la relève.

32
Q

Explique l’expansion du marché des sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS).

A

Le marché du SVTS (2000 milliards de dollars américain) est en pleine expansion.

Avant l’expansion :
Pharma : Détiennent 63% du marché SVTS
Biotech : 15 %
Technologies médicales : 22%

Après l’expansion :
Pharma : Ont augmenté d’environ 7%
Biotech : 9-10%
Technologies médicales : 5%

**Depuis 2010, les biotech ont été responsables d’environ 45% des molécules approuvées par la FDA. **

33
Q

Énonces les statistiques de dépenses pour les soins de santé au Canada par personne.

A

Soins de santé totaux d’une personne = 7000$
Coûts des médicaments d’une personne/an = 1100$
Coûts / séjour à l’hôpital = 5000$
Hôpital en Floride = 10 000$

15% des dépenses pour les soins de santé au Canada sont pour les médicaments (beaucoup dans les prescrits et un peu dans les non prescrits).

34
Q

Comment (statistiques) les États-Unis dominent le marché mondial de la santé et des pharmaceutiques ?

A

Les États-Unis voient la santé comme des « affaires ». Ils dominent le marché mondial de la santé et des pharmaceutiques. 45% du marché pharmaceutique mondial leur appartient comparativement au petit 2% qui appartient au Canada.

35
Q

Pourquoi le secteur des sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS) est un secteur prospère au Québec ? Prospère = prend avantage de la situation

A

Car il y a BEAUCOUP d’emplois dans ce secteur. 56 000 emplois au Québec sont attribués dans ce secteur dont 80% au Grand Montréal.

36
Q

Démontre l’importance de Montréal dans le secteur des sciences de la vie et technologies de la santé (SVTS).

A

Montréal détient de nombreuses infractures et centres de recherches excellents et réputés mondialement dont le CHUM (500 000 visites ambulatoires par année), le CUSM (220 000 visites ambulatoires par année) et le CHU St-Justine (80 000 visites ambulatoires par année).

Montréal est au rang #10 des villes Nord-Américaines dans le secteur des SVTS.

37
Q

Démontre le prestige du Québec dans les innovations biopharmaceutiques.

A

Depuis 100 ans, le Canada a contribué à 51 innovations majeures du monde biopharmaceutique. Le Québec a développé plus de 50% (53%) de ces innovations.