CT1 / CGI Flashcards
La VL CGI respecte les principes d’engagement suivants :
- Le déploiement des VL CGI est validé par la note de déploiement opérationnel. Hors décision de l’EMO, il ne peut donc y en avoir d’autres
- Le VL CGI est sonné pour tous les motifs chef de garde de son CSTC
- Un VL CGI peut être sonné ou demandé pour une fonction particulière (chef de secteur, mise en œuvre de SINUS, etc
- Si plusieurs CCGI du CS sont de garde en même temps, la garde au VL CGI est assurée par le titulaire du CCGI le plus ancien dans le grade le plus élevé
- Le VL CGI peut être engagé hors de son LSO sans son EP pour une compétence chef de garde (fuite de gaz par exemple)
- Pour un départ nécessitant un chef de garde le paramétrage doit privilégier le VL CGI à l’OGC si leur LSO sont à équidistance de l’intervention
- Après accord de l’OGC, un chef de garde en VL peut se rendre sur intervention sans prendre systématiquement le COS. Il reste dans ce cas disponible.
CGI : A sa prise de service :
- Il prend connaissance des opérations de la veille et de celles en cours.
- Il inspecte au rassemblement la garde d’incendie et les personnels de service. Il vérifie notamment la tenue, l’hygiène et l’aptitude du personnel (ex : permis de conduire).
- Il fait vérifier la présence, le fonctionnement et l’état du matériel dans les engins. Il s’assure de leur complétement, de leur validité et du respect des règles d’hygiène et de désinfection. Il veille à la mise à jour des ressources dans le système ADAGIO.
- Il prend connaissance des mesures opérationnelles de son secteur, des répertoires d’indisponibilité des BI/PI et de la liste des rues barrées. Il s’assure de leur mise à jour et de leur diffusion.
- Il s’assure de l’essai des lignes directes quand elles existent, il s’assure que la prise en compte du PVO, ainsi que la vérification des diverses installations techniques s’y rapportant, ont été réalisées par le stationnaire.
- Il consulte la liste des services à fournir.
CGI : Pendant son service :
- Il lui est rendu compte de tout changement intervenant dans la composition de la garde ou dans la disponibilité du matériel et des engins.
- Il lui est rendu compte de l’engagement d’un de ses engins sur des interventions particulières (renfort secteur voisin par exemple)
- Il s’assure, à son initiative, du maintien permanent du potentiel opérationnel de son centre de secours.
- Il peut, lorsque la situation opérationnelle l’exige, augmenter le volume des moyens figurant sur l’ordre de départ, selon son appréciation et sa connaissance du secteur.
- Il rend compte à l’officier de garde compagnie de tout événement ayant ou susceptible d’avoir une incidence sur le service d’incendie et prend les mesures palliatives nécessaires :
o Indisponibilité ou remise en service d’engin ou matériel.
o Manifestation sur la voie publique.
o Baisse anormale de pression dans les conduites alimentant les PEI.
o Indisponibilité de moyens de secours dans certains établissements (IGH, ETARE, etc.). - Il contrôle l’exécution des tournées des PEI et s’assure, à l’issue, du signalement des appareils indisponibles.
- Il s’assure par sondage que les rapports de sorte de secours sont correctement rédigés et validés et que les interventions nécessitant un « imprimé réglementaire » soient incrémentés
(BOPE) - Il contrôle, par sondage, la rédaction des « fiches bilan ».
- Il organise et dirige les séances de PREPAOPS :
o Séances de préparation physique.
o Manœuvre de la garde.
o Instruction théorique.
o Perfectionnement des conducteurs
o PREPAOPS des stationnaires et auxiliaires (ETM).
o Etude des ETARE.
CGI : A la fin de son service :
- Il assure la continuité entre garde montante et descendantes.
- Il vérifie et signe les documents du service d’incendie et de secours.
Principe de la manœuvre
- Sauvetages, mises en sécurité
- Lutte contre les propagation
- Ventilation
- Attaque et Extinction
- Protection
Engagement tactique sur feu : 1er EP
- Dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse :
o Faciliter la mise en œuvre des moyens
o Permettre l’engagement des MEA sur les façades
o Se mettre à l’abri du rayonnement et des risques d’explosion
o Permettre à l’équipage de descendre et se préparer à couvert. - S’alimenter systématiquement sur l’hydrant disponible le plus proche
- S’engager conformément au principe de la manœuvre
- Pouvoir être désengagé facilement dès que possible
Engagement tactique sur feu : 1er MEA
- Se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
- Laisser la place pour la mise en station éventuelle d’un 2ème MEA
- S’engager conformément au principe de la manœuvre et aux règles de sécurité associées aux types de MEA
Engagement tactique sur feu : 2ème EP
- S’assurer de la présence effective du 1er EP à l’adresse
- S’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
- Veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels MEA de renforcement
- S’engager conformément au principe de la manœuvre
Définition feu circonscrit
Le feu est circonscrit lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.
Définition Maitre du feu
On est maître du feu lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.
Définition Feu éteint
Le feu est éteint lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.
MGO
- Reconnaissances
- Sauvetages, mises en sécurité
- Etablissements
- Ventilation
- Attaque
- Protection
- Déblai, dégarnissage
- Surveillance
- Les rondes
- RETEX
Temps de vulnérabilité
Période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre. Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention.
Durant le temps de vulnérabilité, seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone d’exclusion sans moyen hydraulique et sans provoquer de modification aéraulique volontaire dans les volumes concernés.
En arrivant sur le lieu de l’incendie, le COS fait le tour du feu (6 faces du sinistre « cubique ») afin :
- De se faire une idée générale de la situation
- De demander les moyens qui lui semblent nécessaires
- D’ordonner immédiatement les premiers sauvetages
Définition Reconnaissance d’attaque
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes.
Définition Reconnaissance périphérique
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique.
Définition Reconnaissance à vue
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique.
Définition Confinement
Opération visant à ordonner à des personnes de se maintenir à l’abri d’un danger ambiant, en se calfeutrant à l’intérieur des locaux dans lesquels elles se trouvent.
Définition Evacuation
Opération visant à ordonner préventivement à des personnes de se déplacer hors des limites d’un périmètre de sécurité, au besoin en les accompagnants, afin qu’elles ne se trouvent pas exposées aux effets d’un danger évolutif.
Evacuation : Dans les établissements hospitaliers ou les structures d’accueil pour les personnes âgées, on cherchera à privilégier si possible et par ordre de priorité :
- Le confinement
- Le transfert horizontal
- Le transfert in-situ
Définition Sauvetage
Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.
Définition Mise en sécurité
Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée d’un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.
En quoi consiste la ventilation ?
- Mettre en œuvre les moyens de désenfumage existants ou s’assurer de leur déclenchement automatique.
- Mettre en place si nécessaire un dispositif de ventilation adapté à la configuration des lieux et au type de sinistre.
- Maîtriser le sens du tirage.
Les principes de ventilation :
Naturelle : Courant d’air obtenu sans moyen mécanique. Elle consiste en un balayage de l’air.
Mécanique : Courant d’air obtenu avec des moyens mécaniques. Elle consiste à créer une surpression ou une dépression. Elle regroupe le désenfumage mécanique ou la VO.
Les tactiques de ventilation :
- Attaque : créer tirage favorable, réduire le risque d’EGE, améliorer visibilité, réduire chaleur ambiante, protéger voies de communication
- Protection : mettre compartiment en surpression afin de le protéger des fumées et gaz chauds
- Désenfumage : vider les volumes enfumés par surpression ou dépression
Quels sont les objectifs de la ventilation ?
- Favoriser les sauvetages, les mises en sécurité et les évacuations.
- Sécuriser la progression des intervenants en prévenant la survenue de phénomènes thermiques.
- Faciliter les l’engagement des intervenants en préservant certains locaux, soit en évacuant les fumées, soit en les mettant à l’abri des fumées.
- Favoriser l’extinction du sinistre en contrôlant les propagations du feu.
Les techniques de ventilation :
- Dépression : aspiration
- Surpression : injection
Quelles sont les contre-indications à la ventilation ?
- Présence de victime au niveau du ou des sortants
- Absence de sortant
- Risque de BACKDRAFT
- Feu de cage d’escalier (notamment en phase d’attaque)
- Compréhension bâtimentaire complexe
- Moyens de désenfumage fixe efficaces
Le risque d’explosion est généré par la présence :
- D’un gaz combustible ou de vapeurs de liquides inflammables dont la concentration se situe dans leur plage d’explosibilité
- De poussières en suspension dans l’air
- D’un récipient ou d’une conduite sous pression
- De produits explosifs par nature
- De gaz en récipient soumis aux phénomènes de l’incendie
L’explosion peut être déclenchée par :
- Source externe (étincelle, flamme)
- Échauffement trop important (surpression)
- Refroidissement trop rapide (choc thermique)
- Choc mécanique
- Apport brusque de comburant
Fuite de gaz enflammée
Dans certains cas très exceptionnels extinction possible alors que la fuite n’est pas arrêtée.
4 facteurs :
- Urgence absolue (personne en danger, risque d’explosion, risque d’extension grave, etc.) ;
- Impossibilité d’effectuer le barrage (ex : fuite sur le barrage lui-même) ou délais trop longs ;
- Possibilité d’effectuer la neutralisation directement au niveau de la fuite
- Absence de matière en ignition aux abords immédiats susceptibles de provoquer une réinflammation spontanée.
Des bouteilles qui ont été soumises au rayonnement d’un incendie sont susceptibles d’exploser au-delà d’une certaine température. Dans ce cas, il faut :
- Eviter toute action mécanique ou thermique brutale ;
- Ne pas négliger le risque de « BLEVE » pour les bouteilles de GPL
- Ne pas négliger le risque d’inflammabilité et d’explosion de l’acétylène.
bouteille de gaz soumise au rayonnement :
Le chef de détachement doit, avant tout déplacement de la bouteille :
- Mesurer la température externe au moyen d’un thermomètre infrarouge (en dotation dans les VRCH), ou bien au moyen d’une caméra thermique
- La refroidir en jet diffusé d’attaque, en maintenant le porte-lance hors d’atteinte, jusqu’à ce que la température redescende en-dessous du seuil de rupture (CO2 et GPL : 100°C – oxygène : 350°C)
- Dans le cas d’une bouteille d’acétylène prise dans un incendie, le COS demande l’intervention du LCPP d’urgence
Quels sont les risques du GPL ?
- Fuite de gaz liée à un défaut d’étanchéité pouvant engendrer un VCE en présence d’une source d’inflammation ayant une énergie suffisante.
- Apparition brutale et répétée d’une torchère sur un véhicule équipé d’une soupape de sécurité et soumis à un incendie.
- Explosion de type BLEVE en conséquence d’un échauffement important du réservoir suite à un feu.
Rapportés à des réservoirs GPL de 150 l, les 3 effets du BLEVE sont :
- La projection d’éclats avec effet de missile pouvant aller jusqu’à 100 m.
- La création d’un flux thermique avec création d’une boule de feu dont le diamètre peut atteindre 30 m pendant 3 s.
- La création d’une surpression dont les effets peuvent être ressentis jusqu’à 120 m.
Les risques liés aux accidents et aux feux de véhicules équipés au GNV sont relativement réduits en raison :
- De la nature du gaz : plus léger que l’air, le méthane se dilue très rapidement dans l’atmosphère.
- Du positionnement des bouteilles : en raison de leur volume, les bouteilles sont généralement placées sur le pavillon, hors d’atteinte directe des chocs.
- Des thermos fusibles placés sur chaque bouteille et sur la canalisation, qui fondent rapidement (100° C)
En outre, la nature gazeuse du GNV exclut l’apparition d’un BLEVE. Le principal risque est donc celui d’une fuite de gaz, enflammée ou non, voire d’un VCE d’une durée de plusieurs minutes.
CAT bouteille d’acétylène exposée à la chaleur
- ne pas déplacer la bouteille
- périmètre de sécurité jusqu’à 200m à l’air libre
Phase 1 : - Refroidir la bouteille à l’eau (1h minimum, débit 250l/min minimum)
- Prise T° avec CTHE : si stable à température ambiante passage à la phase 2, sinon recommencer phase 1
Phase 2 : - Surveillance : 1h mini - prise de T° toutes les 15 min ; ne pas déplacer la bouteille; conserver périmètre de sécu
- Si T° ambiante stable : fin de surveillance
- Sinon : recommencer phase 1
CAT Objet suspect
Du ressort du LCPP. En présence d’engins suspects et plus strictement sur les engins et colis clos déposés, les mesures suivantes sont à prendre :
* Demander l’intervention de la police
* Ne pas toucher, ne pas déplacer, ni provoquer de vibrations dans les environs immédiats de l’objet, même s’il a été initialement déplacé
* Prêter son concours à la police pour la réalisation d’un périmètre de sécurité initial de 100 m au minimum
Au minimum en zones dégagées, en l’absence de la police, prendre les premières mesures nécessaires à la mise en place de ce périmètre
* Demander les moyens supplémentaires jugés nécessaires pour lutter contre les dommages que provoquerait l’explosion.
Valeurs tensions électriques
Alternatif :
- TBT : inf ou égale 50
- BT : 50 à 1000
- HT : sup à 1000
- HTA : 1000 à 50 000
- HTB : sup à 50 000
Continu :
- TBT : inf ou égale 120
- BT : 120 à 1500
- HT : sup à 1500
- HTA : 1500 à 75 000
- HTB : sup à 75 000
CAT feux d’installation Basse Tension
Extinction poudre ou CO2, sinon jet diffusé d’attaque :
* Porte lance à 2m mini des installations
* Lance dans direction non dangereuse, gestes lents et précis
* Reculer à la moindre sensation de picotement
* Attention aux eaux de ruissellements
* Vigilant sur le voisinage métallique
CAT feux d’installation Haute Tension
- Intervention d’une équipe ENEDIS en précisant « haute tension ».
- Ne toucher aucun appareil ou conducteur électrique avant la coupure du courant.
- Pas d’extinction avant la coupure du courant.
- Action des secours : reconnaissances, protection des personnes et de l’environnement.
- Moyens hydrauliques mis en œuvre pour lutter contre les propagations. S’assurer que les eaux d’extinction ne risquent pas d’entrer en contact avec des installations sous tension. Distance minimale de sécurité de 3m entre l’eau projetée et l’installation alimentée HT.
- Si propagation avant la coupure du courant, utilisé les extincteurs appropriés.
NRBC : Quelles sont les actions “DIMPET” ?
- Détecter : dire s’il y a une matière dangereuse ou non
- Identifier : dire, quelle matière il s’agit
- Mesurer : dire, combien de matière il y a
- Prélever : prélever des échantillons de la matière en cause, si possible
- Évaluer : fournir au DOS une appréciation de la population et du territoire impactés ou potentiellement impactés par un risque technologique ou une menace NRBC
- Transmettre : transmettre les échantillons à un service public compétent
NRBC : Dans le cadre d’interventions courantes, la BSPP est en mesure de mettre en œuvre simultanément :
- Soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention radiologique.
- Soit 1 groupe d’intervention chimique et 1 groupe d’intervention biologique.
- Soit 2 groupes d’intervention chimique.
MGO NRBC
Phase réflexe :
1 : Recherche de renseignement
2 : Protection du personnel
3 : Sauvetage / Evacuation / Mise à l’abri
4 : Périmètre de sécurité réflexe
5 : Détection d’alerte
Phase réfléchie :
6 : Détection de confirmation
7 : Zonage de l’espace
8 : Prélèvement
9 : Réduction et ou suppression de la cause
Phase de retour à la normale :
10 : Désengagement
Antipollution : Dans sa réponse face aux risques technologiques, la BSPP est en mesure :
- De lutter contre 1 à 3 pollutions de surface de faible à moyenne ampleur, terrestre ou aquatique. OU
- De prendre les premières mesures de lutte antipollution consécutives à une rupture de bac dans un dépôt pétrolier avec déversement.
ELD : 2 niveaux tactiques
- Groupe (GELD), composé d’au moins 2 équipes de manœuvre et de 1 équipe de commandement :
o GELD = CELD + VLR CDG ELD - Section (SELD), composée d’au moins 1 CDS et de 2 GELD
Cas demande LCPP
1 : Fuite ou déversement d’hydrocarbure en espace clos générant un risque d’explosion non maitrisé
2 : Fuite ou émanation de gaz naturel, lorsque la société distributrice de gaz et la BSPP ne trouvent pas l’origine
3 : Emanation oxycarbonée non identifiée et/ou non maitrisée
4 : Intoxication oxycarbonée ayant entrainée une victime décédée
5 : Emanation ou déversement de produit de toute nature dont l’origine est inconnue et/ou suspecte, en présence de victime
6 : Intervention à caractère NRBC, dont l’origine est inconnue et/ou non maitrisée
7 : Pollution d’un cours d’eau ou des égouts
8 : Feu ou explosion avec victime décédée ou UA
9 : Feu dans ERP ayant nécessité une demande de moyen complémentaire
10 : Feu en IGH ou bâtiment institutionnel
11 : Feu nécessitant une demande de RI ou RH
12 : Feu d’équipement technique ou de véhicule à énergie nouvelle hors énergie électrique
13 : échauffement de bouteille d’acétylène prise dans un incendie
14 : Découverte d’engin explosif ou de matière explosive
15 : Explosion de toute nature
Cas prévenir LCPP
1 : Intoxication oxycarbonée dont la source est identifiée
2 : Feu d’équipement technique ou de véhicule à énergie électrique
Feux d’espace clos : Suivant les cas, cet espace peut :
- Indépendant ou non des structures de la construction
- Peut déboucher sur communications empruntées par le public
- Comporter escaliers, gaines (propagations)
- Charge calorifique importante, produits divers (toxiques, inflammables, explosifs)
- Conduits ou canalisations de fluides (gaz, électricité etc.)
Feux d’espace clos : Lutte contre les propagations :
- Rechercher tous accès & conduits
- Fermer les portes
- Barrer les fluides
Feux d’espace clos : CAT Extinction par pénétration :
- Lorsque le foyer est découvert attaquer dans sens du tirage avec moyen adapté
- Au besoin modifier le sens tirage par ventilation positive, dans ce cas le COS doit prendre toutes les précautions pour ne pas déclencher d’EF ou propager le sinistre :
- Si flux non canalisables utiliser ventilateurs antidéflagrants en aspiration afin de refouler en zone non dangereuse. (certains chaufferie existe raccord ZAG)
- Mettre des moyens d’éclairage en place
Feux d’espace clos : CAT Extinction par l’extérieur :
- Si pénétration impossible : utilisation mousse avec trémies d’attaque, pour remplissage totale des locaux par la mousse : inerte l’atmosphère gazeuse / étouffe le foyer
- Réduire T°C pour éviter destruction mousse
- Commencer par bas foisonnement, car potentiel calorifique est au niveau du sol
- Introduire mousse par accès en partie haute, si nécessaire faire des trouées, ATTENTION aux canalisations
- Surveiller les gaines et autres accès car la mousse provoque l’expulsion des fumées
- Interdiction de pénétrer sous ARI dans la mousse dû à un problème technique des ARI circuit ouvert
Feux de PSC : La situation peut être particulièrement défavorable notamment avec :
- Un voire plusieurs niveaux entièrement enfumés.
- Un voire plusieurs niveaux entièrement embrasés.
- Un effet « four ».
- Une structure fragilisée par la température élevée (effondrement).
- Eventuellement une notion de victimes à l’intérieur du PSC.
Feux de PSC : La lutte contre le sinistre doit répondre à 2 IMPERATIFS :
- Engagement des moyens le plus rapidement possible.
- La sécurité du personnel.
Feux de PSC : les 6 éléments primordiaux
- Moyens de secours de l’établissement
- Reconnaissances approfondies (PSC + Bâtiment attenant)
- Localisation rapide du foyer
- Attaque massive du foyer
- Ventilation (Désenfumage mécanique ou Moyens BSPP)
- Mousse qui peut être judicieux dans certains cas, niveau le plus bas etc. (GMV)
CAT feux de cage d’escalier :
- Rassurer et mettre en sécurité
- Barrer immédiatement conduite de gaz sur CM
- Ramener ascenseur(s) et le(s) bloquer
- Si jour dans cage escalier, Q3 en jet droit, mission abattre flammes
- Progresser avec 2 lances, l’une abattant les flammes, l’autre finissant l’extinction
- Utilisation tirez lâchez (favoriser le tirage)
- Reconnaissance à tous les étages + courette + escalier de service
- Si difficultés, attaque par les étages au moyen des échelles
CAT Feux de cheminée :
- Problème lié à l’étroitesse et le cheminement irrégulier du conduit
- Localiser rapidement le conduit (voix/objets)
- Eteindre foyer dans l’âtre, la vapeur peut éteindre le foyer dans le conduit
- Localiser foyer dans le conduit (miroir)
- Extinction complète du haut du conduit (LDT/seau pompe), faire ruisseler l’eau le long du conduit + protection de l’âtre et attention risque de choc thermique dans le conduit = éclatement
- Si point de chaleur anormale inaccessible, pratiquer trouées de dégagement un peu en dessous du point où la chaleur est la plus forte
- Rondes jusqu’au refroidissement du conduit
Caractéristiques feux d’habitation :
- Présence de gaz et électricité
- Propagation Horizontale dans les autres cellules de l’appart ou aux autres apparts, couloirs, escaliers
- Propagations verticales (façades, gaines, balcons, …)
- Immeubles ancien, appartement ouvre sur l’escalier
- Risque pour les personnes ne pas pouvoir évacuer donc réfugiées sur le toit, balcons, corniches.
Feux d’habitation : Extinction conduite en maintenant feu dans son volume initial :
- En évitant de le pousser par une action non coordonnée des lances
- En coupant les propagations.
Feux d’habitation / Local de petit volume :
Lors de l’extinction :
- Se renseigner sur occupation de l’étage (concierge)
- Engagement du personnel strictement nécessaire avec Q3 + chemin de repli reconnu
- Ne pas stationner dans circulation horizontale du niveau concerné car risque effet thermique important
- Rapidement création de sortant + VO d’attaque
- Rechercher plans du niveau
- Précaution à l’ouverture des portes : modification aéraulique brutale
- Lors reconnaissances : fermer les portes (risque de propagation)
Feux d’habitation / Le feu se limite à une seule pièce :
- Extinction menée par l’intérieur avec eau strictement nécessaire après avoir écarté le risque d’accident thermique
- Investissement des locaux + volumes adjacents
- Reconnaissances dans la totalité de l’immeuble
Feux d’habitation / Le feu se propage à plusieurs pièces
Attaque menée en 3 temps, de préférence par l’intérieur dans sens du tirage :
1. Isoler le foyer principal dans son volume initial
2. Combattre propagations dans toutes directions autour du volume initial
3. Compléter le dispositif dans l’appartement afin de faciliter la pénétration et achever l’extinction.
Caractère principal feux d’ERP :
Présence de public :
* Public de passage dans les magasins, centres commerciaux ;
* Enfants dans établissements d’enseignement ;
* Personnes dépendantes dans les établissements sanitaires. Risque principal = Panique.
Stabilité au feu IGH
2h
Stabilité au feu ITGH
3H
Dispositions de sécurité dans un IGH :
- Un PCS où se trouve le personnel de sécurité et un SSI A.
- Tableaux de commande et de contrôle de l’ensemble des installations techniques
- Les liaisons internes (téléphones, émetteurs-récepteurs, interphones) ;
- Les liaisons externes
- Les colonnes sèches ou humides
- Les RIA
- Le système d’extinction automatique à eau (obligatoire en ITGH après 2013)
- Un ou des ascenseurs prioritaires
- Un local de sécurité incendie avancé à disposition des secours aux 2/3 de leur hauteur dans les ITGH + local de gestion d’intervention contigu au PCS
IGH : Le PCA est situé à un niveau proche du feu :
- Niveau N-2 pour les interventions dans les niveaux en superstructure ;
- Au plus près possible pour les niveaux en infrastructure.
Le PCP est généralement situé au PCS de l’immeuble.
IGH : CAT 2 premiers EP :
- Emportent le matériel pour l’établissement de moyens hydrauliques et le matériel d’ouverture de porte
- Font alimenter, le cas échéant, les colonnes sèches par les conducteurs
- Passent obligatoirement au PCS pour recueillir les renseignements (en cas de PCS déporté, le 1er EP se rend directement à l’adresse afin de débuter la MGO
- Se dotent des moyens de communication et des dispositifs propres à l’établissement (émetteurs-récepteurs, clés, plans.)
- Rejoignent le niveau N-2 au moyen de l’ascenseur prioritaire
- Font assurer la gestion du ou des ascenseurs prioritaires par du personnel désigné (équipe d’un engin-pompe, SSIAP.)
- Rejoignent le niveau sinistré par les escaliers
- Font effectuer les 1ères missions de la MGO
- S’assurent que le niveau sinistré a été évacué et ordonnent, si nécessaire au vu de l’ampleur du sinistre, l’évacuation des niveaux immédiatement supérieurs et inférieurs
- Vérifient la fermeture des différentes portes coupe-feu (ascenseurs, circulations horizontales communes) et le fonctionnement de l’interphone et des émetteurs-récepteurs fournis par le PCS
IGH : CAT 3ème EP
- Se rend au PCS
- Agit en fonction des comptes- rendus ou des ordres
- Prépare la réalimentation des réservoirs.
IGH : Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée :
- Doit impérativement monter au niveau du sinistre
- Peut exercer le commandement depuis ce niveau ou à N-2
- Demande des moyens de renforcement si nécessaire
- Renseigne le commandement le plus rapidement possible
- Constitue l’embryon du PCA et établit les communications avec le PCP
- Fait un point de situation à l’OGC situé au PCP.
IGH : CAT MEA :
- Dépose le DOP au PCS, effectue le balisage « accès engins - PCS - ascenseurs » au moyen d’une tresse ou d’un dispositif non entravant * Se met à disposition du COS.
IGH : A quoi peut nous servir l’hélicoptère ?
- Reconnaissance aérienne.
- Treuillage (et exceptionnellement dépose) du GELD et du matériel pour effectuer des reconnaissances, attaquer le feu, conseiller et calmer les occupants.
- Très exceptionnellement, s’il y a possibilité de se poser sur la terrasse, évacuation des personnes bloquées par les flammes et les fumées.
Grands feux :
Les capacités pendulaires du BEA permettent dans certains cas une action hydraulique efficace sur le sinistre / les lances sur MEA classiques sont inefficaces sur ce type de sinistre.
Alors, l’emploi des MEA classiques se résume à :
- Réaliser des actions de sauvetages et de mise en sécurité
- Servir de point d’observation
- Réaliser des établissements par l’extérieur au niveau des murs séparatifs
Grands feux : Les entrepôts en zone industrielle se caractérisent par :
- Une façade avec des quais de chargement et des portes métalliques en rideaux
- Des quais régulièrement surplombés de bureaux en mezzanine, mal recoupés par rapport au volume de stockage
- Des cellules de stockage d’une surface de 12 000 m² maximum
- Des cellules qui peuvent avoir une destination spécifique : matières dangereuses
ENTREPOTS EN ZONE INDUSTRIELLE :
Les propagations peuvent se faire par :
- La toiture
- L’effondrement de murs de séparation
- La retombée de matières en ignition sur des parties de stockage encore préservées
- La présence de poids lourds alignés sur les quais de chargement
Grands feux : Les points d’attaques sur points hauts sont efficaces si :
- Si le feu a percé en toitures
- Si le jet n’est pas dirigé vers un exutoire de désenfumage
Grands feux :
La manœuvre logistique doit être prise en compte dès le 1er COS :
- Pas de mise en station systématique du 1er MEA (sauf BEA ou point haut)
- Les MEA non utilisés sont dirigés en ZDI
- Identifier un axe logistique servant d’artère principale d’établissement des lignes de 110 mm
- Signaler à la police son intention en identifiant les axes et zones à maintenir libres
- Rendre compte de son idée de manœuvre au PCTAC. L’utilisation du parcellaire est indispensable afin d’y reporter les premières indications sur les PEI utilisés et les axes logistiques déterminés.
Grands feux : CAT 1er EP :
Le chef d’agrès fait établir le ou les moyens les plus puissants dont il dispose sur la partie qu’il estime la plus menacée par les propagations. Il doit disposer ses établissements de manière à ne pas entraver l’accès des engins. Il fait ouvrir au plus tôt les accès du site.
Grands feux : CAT engagement du 1er MEA :
- EPA, EPSA : le COS fait établir un moyen hydraulique sur ces engins uniquement dans le cas où il serait capable de lutter efficacement contre les propagations ou sur le foyer principal. Ne doivent pas se substituer aux BEA. Ils peuvent être utilisés comme points hauts.
- BEA : LC 3 000 l/mn et EPAN série F : LC 1200 l/mn : atout majeur du COS. En plus :
o Le BEA permet de renseigner le COS par l’emploi de sa caméra thermique
o L’EPAN peut être alimentée par un PS et permet d’économiser la DECI
GRANDS FEUX : ENGAGEMENT DU CHEF DE GARDE
Ses actions principales portent :
- Sur l’évacuation du bâtiment sinistré et/ou directement menacé
- Sur une attaque directe du foyer s’il est maîtrisable avec les moyens dont il dispose
- Sur la lutte contre la propagation principale en anticipant sur l’évolution du sinistre (ligne d’arrêt/part du feu)
- Sur la préparation de l’engagement des moyens de renforcement.
- Sur l’emploi du parcellaire afin de renseigner au minimum les PEI affectés aux premiers engins et le bâtiment concerné.
GRANDS FEUX : ENGAGEMENT DU CHEF DE GARDE
Ces actions sont complétées par :
- La désignation d’une ZDI qui permet de prendre en compte au plus tôt la dimension logistique. La gestion de la ZDI est du ressort des premiers chefs d’agrès en l’absence du chef de secteur ZDI (comptes rendus immédiats à adresser au COS par radio). Le COS engage les moyens qui s’y présentent jusqu’à l’activation du PC TAC. Le respect de la présentation en ZDI est impératif. Dans certains cas, le COS peut engager directement par radio des engins ou détachements avant qu’ils ne se présentent en ZDI.
- L’identification des murs séparatifs qui peuvent faire office de coupe-feu et sur lesquels les premiers moyens hydrauliques viendront s’appuyer afin de lutter contre les propagations
- Le repérage et la mise en œuvre des dispositifs de désenfumage
- La récupération du plan de l’établissement s’il existe
- La demande du service des eaux d’urgence si besoin, hors du renfort incendie
FEUX D’INSTALLATIONS PRECAIRES :
L’intervention doit être conduite avec rapidité et précision. Après avoir demandé les moyens de renfort et un service d’ordre, le COS porte ses efforts sans délai afin de :
- Réaliser les sauvetages
- Réaliser les MES
- Faire évacuer les zones menacées
- Empêcher la propagation aux installations voisines
DEPOT D’ORDURES PUBLIQUES, DECHETS INDUSTRIELS SAUVAGES
Engagement des premiers engins :
- Pas de progression des portes lances sur les matériaux entreposés dans la mesure du possible
- Des engins lourds peuvent renforcer le dispositif en remuant et déblayant les matériaux
Possibilité de demander des sociétés privées pour faciliter l’extinction si : - Le feu ne risque pas de se propager à d’autres installations
- L’extinction risque d’être de très longue durée
CHANTIER DE CONSTRUCTION ET DE DEMOLITION OU BATIMENTS DESAFFECTES
Risques :
- Présence de bouteilles de gaz sous pression
- Risque de chute dans les gaines non protégées en cours d’aménagement
- Installation électrique volante sous tension, chute de matériaux
- Ecroulement des murs, effondrements de toiture ou planchers
- Occupation des locaux
- Stabilité de l’édifice
CHANTIER DE CONSTRUCTION ET DE DEMOLITION OU BATIMENTS DESAFFECTES
Engagement des premiers engins :
- RECO en binôme et limitées au minimum indispensable pour déterminer les sauvetages et la conduite des opérations
- N’engager que le personnel strictement nécessaire
- Attaquer le foyer à distance en utilisant au besoin des moyens puissants pour abattre les parties menaçantes
- Si feux de chantier de démolition : pas de déblai. Extinction complète en noyant les décombres
DEFINITIONS
Boil -over :
Rétention d’eau au fond d’un réservoir contenant un hydrocarbure lourd. L’eau vaporise et expulse l’hydrocarbure qui s’enflamme.
DEFINITIONS
BLEVE :
Vaporisation violente consécutif à la rupture d’un réservoir contenant un liquide soumis à une température supérieure à sa température d’ébullition. Enorme explosion de gaz provoquant une boule de feu.
DEFINITIONS
Taux de concentration :
Pourcentage d’émulseur dans la solution moussante.