Cours2 Flashcards
Au départ, la prison était elle vue comme une peine en soi? Explique.
Non, entre le 16 et 18ème siècle, la prison était plutôt vue comme une peine en attendant de recevoir la punition réelle prescrite pour le crime commis.
Entre le 16 et 18ème siècle, tout crime commis était perçu symboliquement comme une atteinte envers le ________.
Roi
Entre le 16 et 18ème siècle, l’imposition d’amendes et de peines publiques étaient administrées par qui?
Le roi
Explique ou donne un exemple pour chacune des trois justice suivante:
Justice arbitraire
Justice cruelle
L’arbitraire royal
Justice arbitraire: il n’y avait pas de juges ou de jurés, le crime commis entre le roi (présomption de culpabilité) devait être punis.
Justice cruelle: punition basée sur le supplice. Le but est de unir une personne publiquement et exposer sa souffrance pour terrifier / décourager de refaire le même acte.
L’arbitraire royal: le roi avait le pouvoir via une lettre de cachet d’obliger une personne à se marier, de décider de mettre qqun à mort, etc. Dans la majorité des cas, c’était un objet de punition.
Qu’est ce que la doctrine de l’école utilitariste?
La peine a une utilité, elle décourage le crime, par la prévention du crime. Ce qui justifie la peine c’est la possibilité de prévenir dans l’avenir. C’est une obligation politique.
Qu’est ce que la doctrine de l’école rétributiviste?
Fonde le doit de punir sur une obligation morale. Faute morale de la personne qui a décidé de commettre un crime. La peine veut donc excuser les péchés moraux. C’est une obligation morale.
VRAI ou FAUX:
Cesare Beccaria appartenait à l’école rétributiviste classique.
FAUX: Beccaria était une figure de l’utilitarisme classique, il ose même se positionner contre la torture et contre la peine de mort.
Quelle figure de l’utilitarisme classique a dit :
«Défendre l’humanité sans en être le martyr».
Cesare Beccaria (1738-1794)
Explique ce qu’est une peine dissuasive et à quelle école appartient-elle?
Une peine capable de provoquer la peur, démotive l’individu a commettre un crime. Bien que l’individu soit tenté, l’idée de cette punition est si terrorisante que son envie se voit découragée.
Utilitarisme classique
Explique en quoi consiste le rôle législatif et le rôle judiciaire selon Beccaria.
Le législateur est capable de prévoir selon le crime et sa gravité, une échelle de sévérité des peines proportionnelles à la gravité du crime, le but étant que les criminels pensent à la distribution (proportionnelle) des peines.
Le pouvoir judiciaire: quand le juge applique la sentence, il doit être cohérent et stricte. Sans quoi, il nuit à l’efficacité du pouvoir dissuasif de la peine, et l’incertitude vient nuire également. Le juge doit appliquer de façon mécanique, tout en respectant la proportion de la gravité du crime et la peine attribuée.
Si on prend en considération que le juge assigne à l’affaire Bissonnette a voulu faire de lui un exemple dans une situation sans précédent à Québec, à quelle école pourrait on rattacher cette pensée? Considérant qu’il veut dissuader*
École utilitariste classique (bien sûr, des nuances devraient être apportées)
Explique en quoi consiste le calcul du risque dans la théorie du comportement pour l’école utilitariste classique. (En étape si possible)
- Théorie du comportement planifié : l’homme planifierait ses comportements en considérant les coûts et les bénéfices.
- L’homme fait passer les coûts avant es bénéfices, lorsque ceux ci dépassent l’autre. Dans le cas présent, on considère que l’homme recherche le plaisir et craint son absence.
- En appliquant cette théorie au criminel, pour qu’il y ait passage à l’acte, il devrait y avoir davantage de bénéfices (satisfaction, plaisir, accomplissement, vengeance, etc.) que de coûts (peine). Ainsi, il évite d’adopter ce comportement quand les coûts sont trop grands (peine sévère).
Quelle critique serait-il possible de faire à l’école utilitariste classique?
Que penser que la peine dissuade l’acte c’est prendre pour acquis que les individus planifient tous leurs comportements avec les coûts ET bénéfices avant d’agir. Alors que ce n’est pas la cas (impulsivité, irrationalité, psychopathologie, sociale, etc.)
Quelles sont les 3 conditions d’efficacité de la punition est explique les.
Sévérité : coût > bénéfices, la peine doit dépasser les avantages du délit. Mais elle doit être proportionnelle au crime.
Certitude: «La certitude d’une punition même modérée fera toujours plus d’impression que la crainte d’une peine terrible.» (rigide, stricte, cohérent)
Promptitude: «moins il se passe de temps entre le délit et la peine, plus l’association délit = peine est durable.» c’est cette association implicite qui découragerait le crime.
VRAI ou FAUX:
Kant est favorable à la peine de mort.
VRAI, il est une figure du rétributivisme classique.
En quoi consiste le retributivisme classique?
Impératif catégorique de la justice, se positionne contre l’utilitarisme classique.
Je dois agir de la manière dont je souhaiterais que les autres me traitent (agir moral)