COURS N°2 - STRUCTURE PROPRIÉTÉS PROTÉINES (14.p) Flashcards

1
Q

G1─ STRUCTURE PRIMAIRE DES PROTÉINES.

  • A quoi correspond la structure primaire d’une prot ?
  • Déterminée par quoi ?
  • Les structures secondaires & tertiaires correspondent à quoi ?
A

◼️ La structure primaire d’une protéine correspond à la liaison des acides aminés qu’elle contient par des liaisons peptidiques.

◼️ Elle peut être déterminée par la réalisation d’un séquençage.

◼️ Les structures secondaire et tertiaire correspondent aux repliements de la protéines et la structure quaternaire est l’assemblage de sous-unités.

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Q

G1/ La liaison peptique. (x3Tab)

1➤ Définitions.

  • Def : Liaoson peptidique & Peptides ?
  • 3 types de polymères ?
  • Structure primaire d’une prot = ?
  • Comment sont appelés les AAs ici ?

Oly Poly Pro

A

◼️ Liaison peptidique :

  • liaison covalente de type amide = CONH.
  • Elle se forme par l”association de la fonction carboxylique d’un acide aminé (AA) avec la fonction amine d’un autre AA.

◼️ Peptides : polymères d’AAs liés entre eux par des liaisons peptidiques (liaisons amides) :

  • Oligopeptides : - de 10 AAs => dipeptides (2 AAs), tripeptides (3 AAs)… décapeptides (10 AAs).
  • Polypeptides : > 10 AAs, taille moyenne ≃ 1100 Da.
  • Protéines : polypeptides de taille > 10 kDa. (dont le poids moléculaire dépasse 10 000 Da.)

◼️ Structure primaire d’une protéine = nombre d’AAs et ordre = séquence dans lequel ils sont accrochés les uns aux autres.

◼️ Dans une chaîne protéique, les AAs sont appelés résidus.

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3
Q

G1/ La liaison peptique. (x3Tab)

2➤ Propriétés physico-chimiques. (x3Part)

1–> La liaison peptidique est plane.

💢 SCHÉMA FORMES MÉSOMÈRES 💢

A

◼️ La liaison peptidique est plane :

  • Les électrons des orbitales π sont délocalisée et mis en commun entre les cortèges électronique des atomes N, C et O (hybridés sp2).
  • La rotation autour de la liaison C-N nécessite un fort apport d’énergie.
  • Le doublet libre de N peut être mis en commun avec C, ce qui repousse les électrons de l’orbitale π sur l’O : apparition d’un N⁺ et d’un O⁻.
  • Elle est donc stabilisée par résonance = délocalisation des électrons entre 2 formes mésomères.

💢 SCHÉMA FORMES MÉSOMÈRES 💢

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4
Q

G1/ La liaison peptique. (x3Tab)

2➤ Propriétés physico-chimiques. (x3Part)

2–>
- Les atomes Cαₙ , CONH et Cαₙ₊₁ sont immobilisés dans le même plan.

  • Les liaisons peptidiques représentent des molécules de longueurs exactement identique.
A

◼️ Les atomes Cαₙ , CONH et Cαₙ₊₁ sont immobilisés dans le même plan :

  • Ceci est dû à la délocalisation d’électrons entre ces atomes.
  • Dans la nature, les conditions qui permettaient de fournir assez d’énergie pour faire tourner la liaison
    peptidique ne se produisent pas.
  • l’immobilisation des atomes N, C, O contraint la chaîne d’AAs à adopter un nombre réduit de conformations spatiales.

◼️ Les liaisons peptidiques représentent des molécules de longueurs exactement identiques :

  • La distance entre deux carbones α d’AAs qui se suivent est toujours de 3,6 angström.
  • La longueur d’une chaîne peptidique est donc : nombre d’AAs x 3,6 Å.
  • L’immobilisation des atomes Cαₙ, CONH et Cαₙ₊₁ dans un même plan et la constance des dimensions de la liaison peptidique déterminent la structure spatiale des protéines.
  • Les dimensions de la liaison peptidique sont indépendantes de la composition en AA.
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5
Q

G1/ La liaison peptique. (x3Tab)

2➤ Propriétés physico-chimiques. (x3Part)

3–>

  • configuration cis ou trans
  • d’interactions stériques
  • propriété de la liaison peptidique = flexibilité
A

◼️ Comme dans le cas d’une liaison double, les groupements d’atomes de part et d’autres de la liaison (sont en) peuvent adopter une configuration cis ou trans.

◼️ Par diffraction des rayons X, il a été montré que généralement, la configuration trans des atomes de Cα situés de part et d’autres de la liaison peptidique est favorisée du fait d’interactions stériques entre les chaînes latérales R de carbone α adjacents.

◼️ Cette propriété de la liaison peptidique lui permet d’avoir une certaine flexibilité en évitant que les chaînes latérales des AAs se gênent ou se repoussent.

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6
Q

G1/ La liaison peptique. (x3Tab)

3➤ Nomenclature.

  • 1er AA..
  • Dernier AA..
  • sens d’écriture des protéines
  • Convention d’écriture des protéines
A

◼️ 1er AA = NH₂ toujours libre et protonnée (NH₃⁺) à pH physiologique = extrémité amino-terminale (N-terminale).
-Les séquences peptidiques sont toujours considérées dans le sens N –> C (sens synthèse)

◼️ Dernier AA = COOH libre et déprotonnée (COO-) à pH physiologique = extrémité carboxy-terminale (C-terminale).

➯ sens d’écriture des protéines = de l’extrémité N-terminale vers l’extrémité C-terminale (= sens de synthèse). N –> C

-Convention d’écriture : H2N - Tyrosine - Alanine - Serine - COOH [ou] Tyr - Ala - Ser [ou] YAS.

◼️ Convention d’écriture des protéines :

  • en écrivant les AAs en entier.
  • en écrivant les AAs avec le code à 1 lettre ou à 3 lettre.

Voir forme dvlpp de Trans et Cis.

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7
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

1➤ Définition ?

  • Déterminer la structure primaire
  • plusieurs chaînes polypeptidiques..
  • séquençage permet..
A

◼️ Déterminer la structure primaire dune chaîne polypeptidique, c’est faire son séquençage. (plusieurs étapes)

◼️ Une protéine est formée d’une ou plusieurs chaînes polypeptidiques unies par des liaisons non peptidiques (ex : hémoglobine).

◼️ Le séquençage permet en outre d’étudier le lien entre la structure primaire d’une protéine et sa structure tridimensionnelle.

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8
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

2➤ Etape 1. (x2Part)

PART 1/

  • ponts disulfures doivent être réduits.
  • thiols réduits / alkylation
  • L’alkylation / l’iodoacétamide

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️ Si la protéine comprend plus d’une chaîne peptidique, il faut les séparer :
- les ponts disulfures doivent être réduits (β-mercaptoéthanol, dithiothréitol )

  • les thiols réduits (SH) sont très réactifs et doivent être protégés (stabilisés) par alkylation.
  • L’alkylation est réalisée par l’iodoacétamide.

💢 SCHÉMA 💢

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9
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

2➤ Etape 1 : Séparation et purification des chaînes polypeptidiques. (x2Part)

PART 2/

  • L’iodoacétamide
  • une attaque nucléophile
  • liaison covalente S-C
  • cystéines acétamidées
  • chromatographies liquide à haute pression
A

◼️ L’iodoacétamide est l’amide de l’acide acétique iodé, dont l’atome d’iode (I) est très fortement électronégatif.

  • L’atome C lié à l’atome I est donc déplété en électrons et réalise une attaque nucléophile des électrons du doublet libre de l’atome S de la fonction thiol portée par la cystéine.
  • Il se forme alors une liaison covalente S-C, avec éjection d’un ion iodure qui capte le H⁺ libéré.
    ➜ production d’acide iodhyrique (HI).
    ✔ La chaîne peptidique porte alors des cystéines acétamidées.
    ✔ Les enzymes qu portent ces dérivés de la cystéine dans leur site actif ne fonctionnent plus.

◼️ Les chaînes séparées et stabilisées peuvent alors être purifiées par différentes techniques :

  • chromatographies liquide à haute pression (HPLC) en phase inversée, de filtration sur gel.
  • analyse des chaînes séparément.
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10
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

3➤ Etape 2 : détermination de l’extrémité N-terminale. (x2Part)

PART 1/

  • Dégradation d’Edman
  • phényl thioi socy anate = liaison covalente N-C
  • phényl thio carbonylé (PTC) instable
  • cyclise en une phényl thio hydan toïne

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️ La réaction qui permet de déterminer l’extrémité N-terminale est la dégradation d’Edman = réaction de carbamylation.

◼️ ❶ Elle utilise le phényl thioi socy anate, qui ne réagit qu’avec la fonction amine de l’AA amino-terminal ➜ formation dune liaison covalente N-C.

[formation d’un complexe phényl thio carbonylé (PTC) instable en milieu acide.]

◼️ ❷ Après un passage en milieu acide, le dérivé PTC formé devient complètement instable ➜ ❸ il se décroche et se cyclise en une phényl thio hydan toïne, dont la partie variable correspond à la chaîne latérale de l’AA N-terminal qui s’est décroché.

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11
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

3➤ Etape 2 : détermination de l’extrémité N-terminale. (x2Part)

PART 2/

  • 2ème AA => devient AA N-terminal
  • nouvelle réaction chimique de dégradation d’Edman
  • réaction répétée
  • méthode par récurrence
  • phényl thio hydan toïne , HPLC
  • rendement réaction d’Edman
  • 15ème réaction / 15 fois réaction
  • 15 premiers AAs.

HPLC = chromatographies liquide à haute pression.

A

◼️ La protéine ayant été tronquée de son AA amino-terminal, l’AA qui était initialement en 2ème position devient l’AA N-terminal.
- Une nouvelle réaction chimique de dégradation d’Edman peut alors être initiée pour décrocher et identifier le 2ème AA.

  • La réaction peut ainsi être répétée de façon automatisée (méthode par récurrence).
  • [La méthode par récurrence : est utilisée pour séquencer l’extrémité N-term d’une protéine.
    . Intérêt = Méthode automatisable, le rendement baisse à chaque étape (~15 premiers AA).]
  • A chaque étape une phényl thio hydan toïne est formée et identifiée par HPLC.
  • Le rendement de chaque réaction d’Edman n’étant pas de 100% il n’est pas possible de distinguer le signal obtenu en HPLC du bruit de fond au delà de la 15ème réaction.

➯ La dégradation d’Edman ne peut donc être répétée qu’une quinzaine de fois.
➜ permet de déterminer les 15 premiers AAs.

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12
Q

G1/ Étapes du séquençage. (x3Tab)

3➤ Etape 2 : détermination de l’extrémité N-terminale. (x2Part)

PART 2/

> Dégradation d’Edman ? (suppléments d’info)

A

Dégradation d’Edman = cette réaction peut se reproduire plusieurs fois avec les nouveaux acides aminés N-terminaux.

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13
Q

G1/ La chromatographie liquide haute performance (HPLC) en phase inversée. (x2Tab)

1➤ Principe ? (x2Part)

PART 1/

  • Description de la méthode ?
  • Buts (x2) ?
  • Permet .. ? phényl thio hydan toïnes .. selon … ?

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️ C’est une méthode séparative utilisée :

> dans un but analytique : utilisation de colonnes de chromatographie de petites tailles.

> dans le but de préparer des protéines en quantité importante : utilisation de colonnes de chromatographie de tailles importantes et de fortes pressions.

◼️ Elle permet de séparer les phényl thio hydan toïnes ou les protéines selon leur coefficient de partage = affinité entre 2 phases :

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14
Q

G1/ La chromatographie liquide haute performance (HPLC) en phase inversée. (x2Tab)

1➤ Principe ? (x2Part)

PART 2/

  • Phase stationnaire apolaire
  • Phase mobile polaire hydrophile
  • interactions hydrophobes
  • coefficient de partage et élution.

PTC = complexe phényl thio carbonylé (instable en milieu acide)

A

> Phase stationnaire apolaire :

✔ résine composée de petites billes de silice sur lesquelles sont couplées des chaînes hydrogéno-carbonée (CH₂-CH₂-…-CH₃).

✔ longueur des chaînes apolaires utilisées couramment : C8 et C18.
(+ la chaîne est longue, + la résine est apolaire).

> Phase mobile polaire hydrophile : mélange de solvants organiques polaires (méthanol + acétonitrile)

> quand un mélange d’AAs est appliqué sur une colonne contenant la résine, ceux-ci se lient aux billes par des interactions hydrophobes (avec C8 ou C18).

> les acides aminés (PTC) ou les chaînes protéiques sont élués de la colonne + ou - vite selon leur coefficient de partage.

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15
Q

G1/ La chromatographie liquide haute performance (HPLC) en phase inversée. (x2Tab)

2➤ Interprétation des résultats ?

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️ Les phényl thio hydan toïnes obtenues après chaque cycle de dégradation d’Edman sont détectées.

◼️ Chaque phényl thio hydan toïne ayant un temps de rétention spécifique, il est possible de les identifier par cette technique.

◼️ Un étalonnage de la colonne est effectué en mesurant le temps de rétention d’AAs purs dans la colonne.

  • (schéma ex : sortie à 11min => Lysine) les pics résiduels sont dû à la sortie de phényl thio hydan toïnes formées aux cycles précédents.
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16
Q

G1/ Identification de la protéine après séquençage de ses premiers acides aminés.

  • logiciel BLAST, logiciel STRING.
A

◼️ Le logiciel BLAST (Basic Local Alignement Search Tool) du site NCBI (National Center for Biotechnology information) recherche quasi instantanément la protéine d’une base de données contenant la séquence entrée dans le logiciel (ex : 15 premiers PTC identités) et donne la séquence de cette protéine (ex : isoforme 7 de la fibronectine).

◼️ Le logiciel STRING recherche d’éventuelles protéines partenaires, d’une base de données, de la protéine séquencée et identifiée avec laquelle elles interagissent (ex : le TGF-beta, le collagène de type 2, le collagène de type 7… sont des partenaires de l’isoforme 7 de la fibronectine).

17
Q

G1/ Identification de l’extrémité C-terminale par clivage chimique ou enzymatique. (x2Tab)

1➤ Hydrazinolyse.

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️ C’est une réaction chimique qui permet d’identifier l’extrémité C-terminale d’une protéine.

◼️ L’hydrazine rompt la liaison peptidique entre les 2 derniers AAs.

◼️ L’AA en C-terminal est alors libéré.

18
Q

G1/ Identification de l’extrémité C-terminale par clivage chimique ou enzymatique. (x2Tab)

2➤ Utilisation d’une carboxypeptidase.

A

◼️ Les carboxypeptidases sont des exopeptidases qui attaquent l’extrémité carboxy-terminale des protéines.

◼️ Ces enzymes agissent lors de la didestion des aliments.

◼️ 2 types de carboxypeptidases :

> Carboxypeptidase A : plus spécifique des peptides ayant un AA COOH terminal aromatique (Phe, Tyr, Trp).

> Carboxypeptidase B : plus spécifique des peptides ayant un AA COOH terminal basique (Arg, Lys).

19
Q

G1/ Fragmentation de la chaîne peptidique.*****

  • But ?
A

Fragmentation de la chaîne peptidique

◼️ But : scinder la chaîne peptidique en une série de petits peptides par hydrolyses enzymatique et/ou chimique pouvant être utilisée en combinaison.

20
Q

G1/ Fragmentation de la chaîne peptidique.***** (x2Tab)

1➤ Clivage par les protéases. (x2Part)

PART 1/

💢 TABLEAU VOIR COURS IMPORTANT ! 💢

A

◼️ Les protéases sont les enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons peptidiques au niveau biologique.

◼️ Ce sont des endopeptidases car elles agissent à l’intérieur d’une chaîne peptidique.

💢 TABLEAU VOIR COURS IMPORTANT ! 💢

☑️ Trypsine : Lys ─ CO -↕ NH ✦ Arg ─ CO -↕ NH
> AAs basiques.

☑️ Chymotrypsine : Phe, Trp, Tyr } CO -↕ NH
> AAs aromatiques.

☑️ Élastase : Gly, Ala, Ser } CO -↕ NH
> AAs de petites taille.

🔹 Ces 3 là ===> proline inhibe le clivage.

☑️ Thermolysine : —CO -↕ NH } Leu, Ile, Val.
> AAs ramifiés.

☑️ Pepsine : —CO -↕ NH } Phe, Trp, Tyr.
> AAs aromatiques.

21
Q

G1/ Fragmentation de la chaîne peptidique.***** (x2Tab)

1➤ Clivage par les protéases. (x2Part)

PART 2/

A

◼️ La proline (Pro) inhibe l’hydrolyse des liaisons peptidiques par la trypsine, la chymotrypsine et l’élastase :

  • c’est le seul AA à fonction amine secondaire (II), dont la chaîne latérale contient un noyau pyrrolidine.
  • lorsque l’amine secondaire entre dans la composition d’une liaison peptidique, elle devient une amine tertiaire (III) : N lié par 3 liaisons covalentes à des C.
  • la structure spatiale de la liaison peptidique est alors modifiée.
  • elle n’est alors plus reconnue par la trypsine, la chymotrypsine ou l’élastase.
  • ces enzymes ne peuvent donc pas hydrolyser les liaisons peptidiques en C-terminal d’un AA suivi de Pro.

◼️ Ces enzymes peuvent être utilisées en combinaison afin d’obtenir des produits différents, qui seront analysés de façon isolée.

22
Q

G1/ Fragmentation de la chaîne peptidique.***** (x2Tab)

2➤ Clivage chimique.

A

◼️ Utilisation du bromure de cyanogène (BrCN), qui coupe du côté carboxylique d’une Met.

23
Q

G1/ Etude de la composition des fragments peptidiques.

RP-HPLC* = Chromatographie en phase inversées

A

◼️ Les fragments résultant de l’&tape précédente sont séparés par RP-HPLC.

◼️ Pour chaque peptide, la séquence en AAs est déterminée ; utilisation de la dégradation d’Edman ou de la spectrométrie de masse.

◼️ La carte peptidique peut ainsi être reconstituée à partir de la séquence de chaque fragment obtenu aux étapes précédentes..

◼️ La peptide reconstituée peut être repurifié par HPLC.

◼️ Inconvénients de la reconstitution de la séquence d’une protéine :

  • elle nécessite beaucoup de temps.
  • elle nécessite des quantités importantes de protéines.

➯ actuellement, des techniques de biologie moléculaire permettent d’obtenir une séquence protéique en passant par l’ARN messager.

24
Q

G2 ─ CONFORMATION TRIDIMENSIONNELLE DES PROTÉINES.

1➤ Relation structure primaire / Conformation tridimensionnelle.

A

1➤ Relation structure primaire / Conformation tridimensionnelle.

On distingue plusieurs degrés d’organisation des protéines :

◼️ structure secondaire : repliement localisé de la chaîne peptidique.

◼️ structure tertiaire : constitue la structure tridimensionnelle.

◼️ structure quaternaire : concerne les protéines multimériques (ex : hémoglobine)

25
Q

G2 ─ CONFORMATION TRIDIMENSIONNELLE DES PROTÉINES.

2➤ Structure secondaire. (x2Tab)

🔸1/ Les 2 types de structure secondaires.🔸

A

🔸1/ Les 2 types de structure secondaires.🔸

Non- Ordonnées ;

◼️ Ce sont des structures aléatoires, flexibles, variables et non fixées (random coil)

◼️ Elles correspondent à des morceaux de protéine généralement situés aux extrémités et qui n’ont pas une structure constante.

Ordonnées :

◼️ Nombre restreint : hélices alpha, structures béta (feuillets, coudes).

◼️ Par leur nombre, les liaisons hydrogène stabilisent les structures secondaires.

> elles ne sont pas très stable seules.

> elles s’établissent entre les groupements NH et CO des liaisons peptidiques (NH d’un résidu et le CO d’un autre résidu).

> ce sont les seules liaisons qui stabilisent les structures secondaires.

◼️ Les chaînes peptidiques sont repliées au niveau de coudes (turns) ou de boucles (loops).

26
Q

G2 ─ CONFORMATION TRIDIMENSIONNELLE DES PROTÉINES.

2➤ Structure secondaire. (x2Tab)

🔸2/ Formation de la structure secondaire (II).🔸

A

🔸2/ Formation de la structure secondaire (II).🔸

◼️ La liaison peptidique est plane et rigide (rotation entre les atomes C et N impossible).

◼️ Les seules liaisons dont l’orientation reste libre sont celles qui entourent les carbones asymétriques.

◼️ L’orientation des liaisons peptidiques est mesurée par 2 angles dièdres :

> phi (Φ) : angle entre N-H (AA₁) et Cα.

> psi (ϕ) : angle entre Cα et C=O (AA₂).

◼️ Certaines valeurs de ces angles définissent des états possibles et impossibles : elles autorisent la formation d’hélices, d’autres valeurs autorisent la formation de feuillets, d’un point de vue structurel et thermodynamique :

> Les valeurs “possibles” des angles dièdres sont rares et sont établies par le diagramme de Ramachandran.

> Les valeurs impossible peuvent correspondre à des atomes situés au même endroit en même temps.

> La formation de différentes structures secondaires dépend de ces 2 angles : le nombre de structures secondaires est donc restreint.

27
Q

G2 ─ CONFORMATION TRIDIMENSIONNELLE DES PROTÉINES.

3➤ Types de structures ordonnées. (x2Tab)

🔸1/ Hélice α 🔸 (x2Part)

PART 1/

💢 SCHÉMA 💢

A

🔸1/ Hélice α 🔸

◼️

◼️

◼️

◼️

◼️

> ➯

>

28
Q

G2 ─ CONFORMATION TRIDIMENSIONNELLE DES PROTÉINES.

3➤ Types de structures ordonnées. (x2Tab)

🔸1/ Hélice α 🔸 (x2Part)

PART 2/

💢 SCHÉMA 💢

A

◼️

◼️
>
>
✔
✔
✔
✔

> ➜