Cours 9 - Psychothérapie et patient.es 2S/LGBTQIA+ Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’orientation sexuelle?

A

Patron, généralement relativement stable dans le temps, d’attirances ou activités affectives, romantiques ou sexuelles (ou non) envers d’autres personnes.

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2
Q

Qu’est-ce que l’identité de genre?

A

Sentiment d’appartenance et d’identification personnel, profond et intime à un genre (continuum d’auto-identification, du masculin au féminin, incluant toutes les nuances entre ces deux pôles ou hors du concept de genre), sans égard au sexe assigné à la naissance. Le genre est une construction sociale influencée par des caractéristiques biologiques et des normes sociétales.

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3
Q

Qu’est-ce que la non-binarité?

A

On peut se sentir ni exclusivement masculin ou féminin (non-conformité de genre).

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4
Q

Qu’est-ce qu’être agenre?

A

Aucune identité en lien avec masculin ou féminin.

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5
Q

Qu’est-ce qu’être bigenre?

A

Se sentir autant homme que femme.

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6
Q

Qu’est-ce qu’être genderfluid?

A

Changement entre homme et femme.

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7
Q

CIS = ?
TRANS = ?

A

CIS = du même côté
TRANS = de l’autre côté

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8
Q

Parle moi un peu plus du terme “trans”.

A

Terme parapluie qui inclut toute personne dont le genre ne correspond pas au sexe qui lui a été assigné à la naissance. Inclut mais ne se limite pas aux personnes non-binaires, agenres, fluides et bigenres.

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9
Q

Différence entre dysphorie de genre et euphorie de genre?

A
  • Dysphorie de genre : apporte dépression ou anxiété face aux interactions sociales
  • Euphorie de genre : joie, soulagement ou confort quand on est aligné avec ce qu’on ressent profondément.
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10
Q

Qu’est-ce que l’affirmation de genre (gender-affirming)?

A

Réfère aux pratiques qui acceptent et reconnaissent le véritable genre d’une personne trans par le langage ou des actions explicites lui permettant de l’aider activement à vivre de manière authentique.

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11
Q

Qu’est-ce que la transition de genre?

A

Processus individualisé dans lequel les personnes transgenres passent d’une vie conforme au sexe qui leur a été assigné à la naissance à une vie conforme à leur identité de genre. Le parcours de transition de chaque personne est unique.

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12
Q

3 types de transition de genre?

A
  1. Sociale
  2. Médicale
  3. Légale
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13
Q

En 1952, que stipula la première version du DSM-1 sur l’homosexualité.

A

Que c’était une déviance sexuelle.

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14
Q

La pathologisation de l’homosexualité se fit jusqu’en quelle année?

A

Jusqu’en 1973, en raison des activistes de Stonewall. (l’homosexualité est retirée du DSM comme étant une déviance sexuelle)

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15
Q

Les thérapies de conversions apparurent vers quelle année?

A

En 1980.

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16
Q

Vrai ou faux? 1/5 des thérapeutes croyaient que c’était éthique la thérapie de conversion.

A

Vrai…

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17
Q

Vrai ou faux? Les couples LGBTQ+ rapportent moins souvent de violence que les couples cisgenres/hétéros, mais on un cycle de violence similaire.

A

Vrai.

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18
Q

Dans le cycle de violence chez les couples LGBTQ+, parle moi un peu des aspects de dynamique de pouvoir et de manque de soutien social.

A
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19
Q

Vrai ou faux? Les couples homosexuels n’ont pas d’asymétrie homme-femme dans leur couple, donc ils sont moins propices à la violence en raison de cela.

A

Faux! La violence ne vient pas juste de l’identité de genre.

20
Q

Vrai ou faux? Le manque de compréhension des facteurs spécifiques aux personnes LGBTQ+par un clinicien peut entraver la relation thérapeutique ou réduire l’efficacité du traitement.

A

Vrai!

21
Q

Nomme moi les 3 facteurs spécifiques aux personnes LGBTQ+ dans l’évaluation et leurs sous-dimensions.

A
  1. Environnement
  2. Relationnel
  3. Individuel
22
Q

Parle moi un peu plus de la sous-dimension minority stress (facteur environnement).

A

Propose que l’exposition au stress peut amener des problèmes de santé mentale, mais vu que les personnes LGBTQ+ ont plus de stress en lien avec leur identité, ils sont plus prompt à des problèmes de santé mentale.
(Théorie du stress des minorités).

23
Q

Qu’est-ce que la sous-dimension de discrimination (facteur environnement)?

A

Les personnes de la diversité de genre présentent un risque élevé de violence physique et sexuelle liée au genre tout au long de leur vie, les types de crimes haineux perpétrés à leur encontre étant particulièrement violents (Lee, 2017)

24
Q

Qu’est-ce que la sous-dimension de soutien social (facteur environnement)?

A

Suggère que les personnes LGBTQ+ bénéficient plus du soutien de leur pairs que les personnes cisgenres ou hétérosexuelles (importance de la famille choisie).

25
Q

Qu’est-ce que la sous-dimension de coming out et de divulgation des relations (facteur relationnel)?

A

Sortir du placard est associé à une meilleure santé physique et mentale (moins de cortisol au réveil).

26
Q

Vrai ou faux? Les couples trans ont une existence « invisible » pour éviter la transphobie des hétérosexuels et des communautés LGB, ce qui peut créer des difficultés individuelles et relationnelles, surtout si un partenaire veut rester ou souhaite que l’autre soit invisible.

A

Vrai!

27
Q

Parle moi un peu de la sous-dimension de sexualité et non-monogamie consensuelle (facteur relationnel).

A
  • La sexualité est la sphère où plus de différences LG/hétéros-cis.
  • Les couples d’hommes seraient plus ouverts au relation extra-conjugale.
  • Le meilleur prédicteur de la satisfaction conjugale serait l’accord sur l’ouverture/l’exclusivité sexuelle et le respect des règles établies (non-monogamie consensuelle).
28
Q

Dans le facteur individuel, qu’est-ce que la sous-dimension de homo-bi-transnégativité intériorisée?

A
  • Formes d’intériorisation de la négativité en fonction de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre qui peuvent affecter le bien-être de l’individu et du couple
    => Homonégativité
    => Binégativité
    => Transnégativité
29
Q

Vrai ou faux? L’homophobie internalisée est associée à une moins grande satisfaction conjugale, à une dévalorisation des relations intimes (moins d’implication conjugale), à plus de conflits, à une peur de l’intimité et à des attitudes pessimistes par rapport à la viabilité d’une relation à long terme.

A

Vrai!

30
Q

Vrai ou faux? Les effets de la TRANSNÉGATIVITÉ et de la TRANSPHOBIE internalisées semblent être aussi délétères que ceux de l’homonégativité et de l’homophobie internalisée

A

Vrai!

31
Q

Parle moi un peu de la sous-dimension de disparités en matière de santé (facteur individuel).

A
  • Les personnes LGBTQ+ sont plus propices aux idées suicidaires, à la dépression, au cancer et au VIH/Sida.
  • Chez les personnes trans, des disparités encore plus importantes en santé mentale générale sont présentes, comparativement aux autres groupes de la communauté LGBTQ+
  • Les disparités sont dû à une combinaison de facteurs socio-économique et de comportements dont bcp peuvent être dû aux stress de la vie d’être une minorité sexuelle ou de genre.
  • De multiples facteurs, mais pas de différence biologique ou physiologiques entre personnes queer et hétéros-cis.
32
Q

Qu’est-ce que l’intersectionnalité?

A

Façons complexes dont les multiples formes de discrimination (p. ex., le sexisme, le racisme, le classicisme, l’hétérosexisme) se chevauchent ou se combinent dans les expériences des individus ou des groupes marginalisés à plusieurs reprises, dont les personnes LGBTQ+.

33
Q

Vrai ou faux? Il y a un risque de double isolement chez les personnes LGBTQ+ qui doivent composer avec les normes et les valeurs de leur culture d’origine face à la diversité sexuelle, la tolérance variant d’une culture à l’autre.

A

Vrai!

34
Q

Vrai ou faux? La littérature émergente suggère que les personnes détenant de multiples identités marginalisées pourraient faire preuve de davantage de résilience, ce qui leur permettrait de réduire dans une certaine mesure les impacts négatifs sur leur santé.

A

C’est vrai!

35
Q

Nomme les 3 types d’identités croisées (intersectionnalité) à prendre en considération chez les patient.es LGBTQ+.

A
  1. Chez l’individu
  2. Entre l’individu et le thérapeute
  3. Entre les partenaires ou les membres de la famille.
36
Q

Nomme moi deux implications cliniques à avoir en tant que thérapeute envers les patient.es LGBTQ+.

A

01 : Susciter l’espoir.
02 : Favoriser un environnement adapté, bienveillant et sécurisant pour l’intervention.

37
Q

Vrai ou faux? Il y a une absence de consensus sur s’il faut être une personne LGBTQ+ pour offrir des services à une communauté LGBTQ+.

A

Vrai.

38
Q

Nomme moi 3 choses que peuvent faire le dévoilement de la part du thérapeute (ex.: dévoiler son identité de genre).

A
  • Voir l’image
39
Q

Nomme moi les 2 approches en lien avec les interventions auprès des personnes LGBTQ+.

A
  • Approche affirmative
  • Approche sensible aux traumas
40
Q

Quel est l’objectif de l’approche affirmative?

A

Diminuer la détresse en reconnaissant la discrimination vécue par la communauté LGBTQ+

41
Q

Nomme moi une attitude à adopter dans l’approche affirmative.

A

Acceptation, ouverture et non-jugement.

42
Q

Dans l’approche affirmative, quel serait le facteur de maintien des problèmes de santé mentale?

A

L’évitement.

43
Q

Quel est l’objectif de l’approche sensible aux traumas?

A

Développer un environnement sécuritaire pour la clientèle en favorisant leur sentiment de contrôle et de pouvoir (empowerment).

44
Q

Nomme moi une attitude à adopter dans l’approche sensible aux traumas.

A

Sécurité, transparence, collaboration.

45
Q

Nomme moi les trois piliers de l’approche sensible aux traumas.

A
  1. Connaissances de l’intervenant
  2. Démonstration de ses valeurs
  3. Adoption d’un langage et de pratiques spécifiques.
46
Q

Nomme moi quelques erreurs de la part du thérapeute dans le travail auprès des personnes trans et non-binaires.

A
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