Cours 9 : Le deuil et la mort Flashcards
est d’abord un événement biologique, soit la fin du processus physiologique lié à la vie.
La mort
en quoi la mort se distingue ?
On distingue la mort clinique et la mort cérébrale
Connaître les causes de mortalité d’une population permet de quoi ?
d’évaluer le système de santé en place
de mieux orienter les actions de santé publique
quelles sont les causes de mortalité au Canada, un pays à revenus élevés ($$$) ?
Les deux principales causes de décès sont, dans l’ordre, les tumeurs malignes (cancer) et les maladies du cœur
quelles sont les causes de mortalité dans les pays à faibles revenus ($) ?
Les maladies transmissibles causent le plus de décès, soit le paludisme, la tuberculose et le VIH/sida (OMS, 2020).
sont des soins chaleureux et personnalisés offerts à une personne mourante et à ses proches.
Les soins palliatifs
nomme 3 caractéristiques des soins palliatifs
Ils visent le maintien de la qualité de vie plutôt que la guérison.
Ils sont centrés sur le soulagement de la douleur et de la souffrance à toutes les étapes de la maladie.
Ils sont offerts à domicile, à l’hôpital ou dans un centre de soins palliatifs.
Les patients mourants sont plus susceptibles de conserver leur dignité selon quoi ?
si les personnes qui s’occupent d’eux les considèrent comme dignes d’être traités avec respect et estime et s’ils en sont conscients.
v ou f : Les soins palliatifs sont réservés aux personnes âgées.
Faux.
Les soins palliatifs sont offerts aux personnes en phase terminale, peu importe leur âge.
Au Québec, il existe une ressource, « Le Phare », pour accompagner spécifiquement quelle population mourante ?
les enfants qui sont gravement malades
La peur de la mort est évidente chez les _________(↖︎), plus élevée chez les __________ (↑) et plus faible chez les _______ (↓).
jeunes
adultes d’âge moyen
aînés
nomme les peurs entourant la mort
La peur d’être détruit
La peur de mourir de façon prématurée
La peur d’agoniser
La peur de l’inconnu
La peur des morts et du corps après la mort
nomme les changements physiques et cognitifs entourant la mort
Le déclin fonctionnel
La chute des fonctions cognitives
Les 5 phases de ce modèle sont courantes, mais toutes les personnes ne les traversent pas ou alors ne le font pas nécessairement dans le même ordre
Le modèle d’Elizabeth Kübler-Ross
nomme les 5 phases du modèle d’Elizabeth Kübler-Ross
Déni ou négociation
colère
Marchandage
dépression
acceptation
« Ce n’est pas, pas moi ! »
Déni ou négociation
« Pourquoi moi ? »
colère
« Si je pouvais seulement vivre jusqu’à ce que.. »
Marchandage
« C’est douloureux et difficile, j’avais encore des projets..»
dépression
« Je suis prêt à partir. Je suis heureuse d’avoir vécu ce que j’ai vécu »
acceptation
est une réminiscence faite par une personne à propos de sa vie afin d’en dégager une signification.
La relecture de vie
peut générer des souvenirs agréables ou désagréables.
La relecture de vie
elle ne contribue pas de façon égale à la santé mentale et à la croissance personnelle.
La relecture de vie
désigne les facteurs facilitant les derniers instants de vie, mais aussi le deuil qui s’ensuit pour les proches
Le concept de bonne mort
nomme les caractéristiques d’une « bonne » mort
Être en contrôle.
Achever ses projets.
Être soulagé de ses douleurs physiques et psychologiques.
Être prêt pour la mort.
Optimiser la qualité de ses relations.
Laisser des traces.
Servir de modèle.
Au Québec, ________ se situe au septième rang des causes de décès.
le suicide
Il est devenu un problème de santé publique.
le suicide
nomme les facteurs qui ont une incidence sur le risque suicidaire
Être atteint d’un trouble de santé mentale.
Avoir une trajectoire de vie cumulant de multiples difficultés (personnelles, familiales, relationnelles, psychologiques et sociales).
Avoir des antécédents, familiaux ou personnels, de tentatives de suicide.
Présenter une faible activité de la sérotonine dans le cortex préfrontal
Le risque de suicide est 3 fois plus élevés chez les _________que chez les _________
hommes
femmes
Combien de personnes personnes sur 10 envoient des signaux précurseurs avant de passer à l’acte de suicide ?
8personnes sur 10
Qu’est-ce qui a été créé pour estimer la dangerosité du passage à l’acte suicidaire et cibler les interventions ?
Suicide Action Montréal et le Centre Dollar-Cormier ont créé conjointement une grille composée de 7 critères
nommes les 7 critères pour estimer la dangerosité du passage à l’acte suicidaire.
1.La planification du suicide
2. La tentative de suicide
3. La capacité à espérer un changement
4. L’usage de substances
5. La capacité à se contrôler
6. La présence des proches
7. La capacité à prendre soin de soi
Selon l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS, 2022), quelles sont pistes d’intervention pour aider une personne présentant un risque de passage à l’acte suicidaire ?
- Prendre la menace au sérieux
- Ne pas laisser la personne seule
- Empêcher l’accès aux armes, aux médicaments ou aux autres objets pouvant être utilisés
pour commettre un suicide. - Démontrer une écoute attentive et empathique.
- Poser des questions pour vérifier si la personne a planifié un geste suicidaire : Comment?
Où? Quand? - Se référer aux ressources d’aide offertes.
- Contacter les urgences médicales, si nécessaire
loi qui encadre non seulement les soins palliatifs, mais aussi l’aide médicale à mourir.
La Loi concernant les soins de fin de vie
nomme un objectif de la Loi concernant les soins de fin de vie
Cette loi vise notamment à assurer le respect et la dignité des personnes en fin de vie.
La Loi concernant les soins de fin de vie affirme le droit des personnes en fin de vie à recevoir des soins de qualité, et introduit deux nouveautés importantes: lesquelles ?
Un droit à l’aide médicale à mourir, dans certaines circonstances
La possibilité de rédiger des directives médicales anticipées
Action délibérée visant à abréger la vie d’un malade incurable afin de mettre fin à ses souffrances et de lui permettre de mourir dignement
L’aide médicale à mourir
Euthanasie active
L’aide médicale à mourir est régie par quelle loi ?
la Loi concernant les soins de fin de vie
Qui peut demander l’aide médicale à mourir ?
Seule une personne majeure atteinte d’une maladie grave et incurable peut demander cette aide
nomme les conditions pour l’aide médicale à mourir
Majeur (18 ans et +)
Maladie grave et incurable
Grande souffrance psychologique ou physique qui ne peut être traiter/ soulager de manière acceptable
Apte à consentir
Quel professionnel est le seul à pouvoir poser un acte entraînant la mort 6
Le médecin
Omission délibérée de fournir un traitement visant à prolonger la vie d’un malade incurable ou interruption de ce traitement afin de mettre fin à ses souffrances ou de lui permettre de mourir dignement
La cessation de traitement
Euthanasie passive
Suicide au cours duquel une personne fait appel à un médecin pour lui fournir les substances létales lui permettant de mettre fin à sa vie.
Le suicide assisté
Consiste en une prescription médicale visant à atténuer les symptômes insupportables par la personne en phase terminale, même si les effets secondaires accélèrent sa mort.
La règle du « double effet »
Instrument juridique qui désigne l’individu qui agira et prendra des décisions à la place d’une autre personne en prévision de son inaptitude. Précise aussi les volontés de la personne en ce qui concerne des soins éventuels
Les directives médicales anticipées en cas d’inaptitude
nomme les cinq éléments constitutifs du concept de mort (selon Smilansky)
- La mort est universelle et inévitable.
- La mort est irréversible et permanente (définitive).
- La mort est une fin absolue (implique l’arrêt de toutes les fonctions vitales du corps, et l’arrêt des émotions et de la pensée).
- La mort a une cause physique.
- La mort est associée à la vieillesse et fait partie du cycle de la vie
lorsque victime d’une maladie incurable ou d’une blessure mortelle peut se sentir frustré, car il doit faire face au fait de mourir à un âge où il devrait être occupé à établir une relation intime, sa carrière, etc
Le jeune adulte
prend davantage conscience de sa finitude. Il pense aux années qui lui restent à vivre et aux façons d’en profiter le plus possible. Il prépare aussi sa mort (testament, rituels funéraires).
L’adulte d’âge moyen
peut éprouver des sentiments contradictoires par rapport au fait de mourir. Selon Erikson, la résolution de la crise de l’intégrité vs. le désespoir lui permet d’accepter la vie qu’il a menée et sa mort imminente
L’adulte plus âgé
est un processus d’adaptation qui suit la perte d’une personne proche, dont la durée varie généralement de 18 à 24mois
Le deuil
peut devenir devenir pathologique
Le deuil
Selon le DSM-5, c’est le cas lorsque les symptômes liés à la perte demeurent intenses et sont à l’origine d’une détresse ou d’une détérioration du fonctionnement de l’individu au-delà d’une période de 12mois (6mois chez les enfants).
Le deuil pathologique
décrit les perturbations habituelles associées à un deuil
Elles peuvent se manifester sur les plans physique, cognitif, affectif et comportemental.
Elles peuvent être plus ou moins immédiates après la perte, varier en durée et en intensité, être continues ou intermittentes.
nomme les facteurs susceptibles de faciliter ou de complexifier le deuil
Le type de deuil (conjoint, enfant, etc.)
La nature des liens avant le décès
L’âge de la personne endeuillée
Les circonstances entourant le décès
Le soutien social, le fait de travailler et les rituels funéraires
nomme les trois étapes caractérisent habituellement la trajectoire du deuil
Choc et incrédulité
Désorganisation et souvenir
Résolution
Après la torpeur initiale, reconnaître la pénible réalité de la perte.
Choc et incrédulité
Tenter d’accepter la mort, mais ne pas y parvenir encore.
Désorganisation et souvenir
Redéfinir ses valeurs, réintégrer sa vie sociale et découvrir de nouveaux centres d’intérêt.
Résolution
un modèle de deuil qui comprend sept étapes
Le modèle de Monbourquette
nomme les 7 étapes du modèle de Monbourquette
- Le choc et le déni
- L’expression des émotions
- La réalisation des tâches concrètes liées au deuil
- La quête d’un sens
- L’échange des pardons
- Le « laisser partir »
- L’héritage spirituel
Phase d’hébétude où la personne endeuillée a l’impression de vivre un cauchemar, marquée par l’effroi et la sidération
Le choc et le déni
agit comme un mécanisme de défense qui empêche la prise de conscience de la perte, soit en niant la réalité, soit en refoulant les émotions.
Le déni
Lorsque les résistances tombent, les émotions surgissent : tristesse, colère, culpabilité, peur, solitude, libération, etc. Elles peuvent se superposer, s’atténuer ou réapparaître
L’expression des émotions
Avec la prise de
conscience de la perte, la personne endeuillée accomplit des démarches liées au décès (funérailles, tri des affaires du défunt, réaménagement de son espace ou encore respect de promesses faites).
La réalisation des tâches concrètes liées au deuil
La personne endeuillée trouve un sens à sa perte en découvrant de nouvelles ressources et en constatant sa propre évolution.
La quête d’un sens
Demander pardon, même à un défunt, aide à apaiser la culpabilité et à se réconcilier avec soi-même.
L’échange des pardons
Certains gestes symboliques (disperser les cendres, donner des objets, retirer une alliance) marquent l’acceptation de poursuivre sa vie.
Le « laisser partir »
Consiste à intégrer l’amour et les qualités du défunt, qui est signe d’un deuil apaisé (selon Monbourquette).
L’héritage spirituel
Modèle qui conçoit le deuil comme un processus dynamique d’oscillation entre des stratégies d’orientation à la perte et d’orientation à la restauration.
Le modèle d’ajustement au deuil en double processus
Stratégie qui consiste à affronter la perte, orientée vers l’expérience des émotions liées à la perte et des souvenirs liés à la personne.
Orientation à la perte
Stratégie orientée vers la redirection de l’attention vers les nouveaux rôles que la personne doit assumer depuis le décès et les distractions que peuvent apporter les nouvelles relations et activités.
Orientation à la restauration
Nomme les types de deuil
- Le deuil d’un conjoint
- Le seul d’un parent
- Le deuil d’un enfant
- Le deuil périnatal
- Le deuil collectif
- Les pertes ambiguës