Cours 8 - Techniques de la logothérapie (Frankl) Flashcards

1
Q

Les techniques en logothérapie s’inscrive dans quel type de réflexion?

A

dans une réflexion philosophique.
Ce ne sont pas des techniques automatiques.

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Q

Nomme les 4 techniques de la logothérapie.

A

1- Dialogue socratique
2- Auto-distanciation
3- Intention paradoxale
4- Dé-réflexion

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3
Q

En quoi consiste le dialogue socratique?

A

une rencontre basé d’un dialogue authentique
il s’agit de poser d’emblée cette interaction spécifique sous le signe de la relation « je/tu », de la proximité et de la responsabilité.

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4
Q

Le dialogue socratique offre une occasion précieuse, laquelle?

A

Offre une occasion précieuse de réinscrire une
personne, réduite à un statut d’objet, dans une relation authentique de face-à-face.

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5
Q

Comment on accueille l’autre ds le dialogue socratique?

A

on accueille l’autre comme une personne à part entière.

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6
Q

À la base, le dialogue socratique consiste à guider …

A

une personne dans l’exploration de ses croyances,
jugements ou idées, non pas en lui imposant un savoir, mais en l’aidant à accoucher de sa propre vérité

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7
Q

Le dialogue socratique cherche-t-il à convaincre?

A

Non, il cherche à éveiller la pensée.

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8
Q

La technique de l’auto-distanciation implique la capacité humaine de…

A

se regarder de l’extérieur, de se voir, et de « prendre position » même contre elle-même.

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9
Q

Cette capacité de se voir de l’extérieur dans la technique de l’auto-distanciation peut se dévoiler comment?

A

Cette capacité peut se dévoiler à travers des moments
d’imagerie où le patient, sollicité par le thérapeute, peut se voir de l’extérieur.

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10
Q

L’auto-distanciation est la capacité de prendre …

A

du recul par rapport à soi-même, à ses symptômes, à ses émotions

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11
Q

En quoi consiste l’intention paradoxale?

A

consiste à briser les cercles vicieux causés par l’anxiété anticipative et à produire un effet d’ironie de
distanciation chez le patient contre ses peurs et ses obsessions.

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12
Q

L’intention paradoxale consiste à souhaiter…

A

l’avènement de ce qui fait peur ou
qui obsède.

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13
Q

L’intention paradoxale permet de provoquer un renversement en …

A

demandant au patient de vouloir ce qu’il craint

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14
Q

La déréflexion est une technique qui aide le patient à …

A

à détourner son attention de lui-même pour la fixer sur l’autre ou sur autre chose de significatif.

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15
Q

À quelle technique cela fait-il référence?
Thérapeute : Que fais-tu lorsque l’angoisse monte ?
Patient : Je scrute chaque battement de mon cœur. Je m’écoute. J’ai
peur de mourir.
Thérapeute : Et si, au lieu de t’écouter, tu écoutais quelqu’un d’autre ?
Patient : Quelqu’un d’autre ?
Thérapeute : Oui. Une musique. Une voix. Ou même un arbre dans le
vent.
Patient : Pourquoi ?
Thérapeute : Parce que ton regard est tourné vers l’intérieur, et qu’il te
consume. Le monde, lui, continue de respirer.
Patient : Tu me demandes de m’oublier ?
Thérapeute : Non. De te retrouver ailleurs que dans le miroir.

A

déréflexion.

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16
Q

À quelle technique cela fait-il référence?
Thérapeute : Que redoutes-tu le plus, cette nuit ?
Patient : Ne pas dormir. Tourner dans mon lit. Devenir fou.
Thérapeute : Et si, ce soir, tu essayais… de ne pas dormir ?
Patient : De ne pas dormir ? Volontairement ?
Thérapeute : Oui. Dis-toi : ce soir, je vais m’entraîner à ne pas dormir du tout.
Patient : Mais c’est absurde…
Thérapeute : Parfois, ce que l’on fuit devient plus grand. Mais si on le
convoque, il s’épuise.
Patient : Donc si je cherche l’insomnie, peut-être que le sommeil viendra ?
Thérapeute : Le paradoxe, c’est que la liberté commence quand la peur cesse
d’être sacrée.

A

intention paradoxale

17
Q

À quelle technique cela fait-il référence?
Thérapeute : Tu dis « je suis anxieux ». Est-ce là tout ce que tu es ?
Patient : C’est ce que je ressens, tout le temps.
Thérapeute : Mais qui parle, en ce moment ? L’anxiété ou toi ?
Patient : Moi… je crois.
Thérapeute : Alors peut-être n’es-tu pas l’anxiété, mais celui qui en fait
l’expérience.
Patient : Tu veux dire… que je peux me séparer de ce que je ressens ?
Thérapeute : Non pas l’ignorer, mais en prendre la juste distance. Comme
un acteur observe son rôle… sans s’y noyer.
Patient : Je ne suis donc pas prisonnier de ce que je ressens ?
Thérapeute : Tu es plus vaste que ton ressenti. C’est là que commence ta
liberté.

A

auto-distanciation

18
Q

À quelle technique cela fait-il référence?
Thérapeute : Tu dis que tu es en deuil. Peux-tu me dire ce que cela signifie pour toi ?
Patient : C’est comme un vide. Une absence qui fait mal.
Thérapeute : Ce vide… était-il plein avant ?
Patient : Oui. Il y avait cette personne. Sa présence, ses gestes.
Thérapeute : Et aujourd’hui, que reste-t-il d’elle ?
Patient : Des souvenirs. Mais ils me font plus souffrir qu’autre chose.
Thérapeute : Penses-tu qu’on peut souffrir de quelque chose qui n’a pas compté ?
Patient : Non. On ne pleure que ce qui a eu de la valeur.
Thérapeute : Alors peut-être que ta souffrance est aussi un hommage ?
Patient : Un hommage ?
Thérapeute : Oui. Le signe que tu as aimé, profondément. Et que ce lien existe encore,
autrement.
Patient : Je n’y avais pas pensé…
Thérapeute : Le deuil n’efface pas l’amour. Il le transforme.

A

dialogue socratique