Cours 7 - Crime et société au XlXe siècle Flashcards
Quelles sont les conséquences de l’industrialisation sur le travail ?
La mécanisation remplace le savoir-faire artisanal, et les travailleurs deviennent des ouvriers dans les usines.
Qu’est-ce que le capitalisme et comment structure-t-il la société ?
Système économique basé sur la propriété privée et la recherche du profit, divisant la société entre bourgeoisie (propriétaires) et ouvriers (travailleurs).
Quels sont les deux groupes sociaux principaux au XIXe siècle ?
La bourgeoisie (propriétaires des moyens de production) et la classe laborieuse (travailleurs salariés).
Quelles sont les causes principales de l’exode rural ?
Mauvaises conditions de vie dans les campagnes et recherche d’emplois dans les villes industrialisées.
Quels problèmes sociaux l’urbanisation massive engendre-t-elle ?
Surpopulation, pauvreté, et conditions de vie insalubres dans les villes.
Comment l’État moderne remplace-t-il les régimes monarchiques ?
Par des États-nations centralisés avec une représentation partielle de la population.
Pourquoi parle-t-on de démocratie parlementaire partielle au XIXe siècle ?
Seuls certains citoyens peuvent voter, souvent des hommes propriétaires.
Quelle est la base juridique des États modernes au XIXe siècle ?
Une constitution qui codifie les droits et les lois fondamentales.
Comment l’État perçoit-il son rôle envers les citoyens ?
Limité, en laissant la responsabilité de la réussite individuelle aux citoyens eux-mêmes.
Quels liens existent entre industrialisation et urbanisation ?
L’industrialisation attire les populations rurales vers les villes où se trouvent les usines.
Quelles sont les trois tendances principales du crime au XIXe siècle ?
Chute des crimes violents, montée des crimes contre les biens, domination des délits contre l’ordre public.
Pourquoi observe-t-on une chute des crimes violents au XIXe siècle ?
La pacification des mœurs, expliquée par la théorie de Norbert Elias.
Qu’est-ce que la pacification des mœurs ?
Une diminution progressive de la violence grâce au monopole de la force par l’État et à la civilisation des comportements.
Quels types de crimes remplacent les crimes violents ?
Les crimes contre les biens, comme les vols.
Qu’est-ce qu’un crime contre l’ordre public ?
Des infractions comme l’ivrognerie, le vagabondage ou les désordres publics.
Quelles sont les causes possibles de la montée des crimes contre les biens ?
Les nouvelles opportunités criminelles offertes par l’urbanisation et l’industrialisation.
Comment l’urbanisation influence-t-elle le crime ?
Les villes offrent un anonymat et de nouvelles opportunités, favorisant le passage à l’acte criminel.
Quel rôle joue le déracinement dans la criminalité ?
Les ex-paysans, souvent pauvres et sans repères, recourent au vol pour survivre.
Pourquoi l’État interdit-il la violence individuelle ?
→ Le monopole de la force légitime appartient à l’État.
Comment la perception du crime évolue-t-elle au XIXe siècle ?
→ Elle passe d’un problème individuel à un problème social lié à l’ordre public.
Comment le travail est-il perçu au XIXe siècle ?
→ Comme une norme de moralité ; la pauvreté est associée à l’échec personnel.
Pourquoi les chômeurs sont-ils stigmatisés ?
→ Ils sont perçus comme paresseux et moralement inférieurs.
Qu’est-ce qu’une classe dangereuse ?
→ Une catégorie sociale, notamment les pauvres, perçue comme une menace pour l’ordre social.
Quels crimes sont souvent associés à la pauvreté ?
→ Ivrognerie, vagabondage, prostitution, et désordre public.
Comment les pauvres sont-ils vus par la société ?
→ Comme des étrangers hostiles ou des personnes extérieures à la société.
Quel rôle la ville joue-t-elle dans la criminalité ?
→ Elle est perçue comme un lieu corrupteur et générateur de pauvreté.
Quelle est la réponse pénale de l’État face à la misère ?
→ Une répression rigoureuse plutôt qu’une aide sociale.
À qui est confiée la charité au XIXe siècle ?
→ Aux institutions religieuses, comme l’Église.
Quel est le rôle de l’Église face à la pauvreté ?
→ Fournir assistance, éducation et soins dans un cadre moral.
Quelle est la solution de l’État pour discipliner les pauvres ?
→ Une intervention stricte visant à en faire de bons travailleurs.
Quels types de vols augmentent dans les villes ?
→ Les vols urbains motivés par les nouvelles richesses de l’industrialisation.
Pourquoi l’ivrognerie est-elle criminalisée ?
→ Elle est perçue comme un désordre public.
Qu’est-ce que le vagabondage ?
→ Le fait d’être sans domicile fixe et perçu comme une nuisance publique.
Quels crimes sont souvent commis par des femmes pauvres ?
La prostitution, liée à des situations de désespoir extrême.
Qu’est-ce que la culture de l’honneur ?
→ Une norme médiévale valorisant la violence pour défendre sa réputation.
Comment la culture de l’honneur évolue-t-elle au XIXe siècle ?
→ Elle est remplacée par le contrôle de soi et le respect des lois.
Comment la pacification transforme-t-elle les comportements ?
→ Par l’intériorisation des normes et l’abandon de la violence.
Quel est le rôle de la littérature dans la perception des pauvres ?
→ Elle les décrit souvent comme immoraux ou désespérés, renforçant les stéréotypes.
Comment les crimes des pauvres sont-ils perçus ?
→ Comme des actes d’envie ou de révolte à combattre.
Pourquoi la pauvreté est-elle criminalisée ?
→ Elle est vue comme un échec personnel plutôt qu’un problème de société.
Quels nouveaux biens augmentent les opportunités de vol ?
→ Les biens produits par l’industrialisation.
Comment l’industrialisation favorise-t-elle la criminalité ?
→ En créant des tensions sociales et des inégalités économiques.
Pourquoi les villes favorisent-elles l’anonymat des criminels ?
→ Par leur taille et leur densité, rendant difficile l’identification.
Comment l’État gère-t-il les conflits personnels au XIXe siècle ?
→ En interdisant la violence individuelle et en renforçant le recours à la justice.
Quel rôle jouent les forces de l’ordre dans la pacification ?
→ Elles sont les seules légitimes à utiliser la force pour régler les conflits.
Pourquoi les pauvres sont-ils exclus socialement ?
→ Ils sont perçus comme étrangers au nouvel ordre social.
En quoi l’égalité des libertés n’est pas égale dans d’autres sphères?
L’égalité des libertés n’égale absolument pas l’égalité des moyens