Cours 4 - Moyen-Âge (ll) Flashcards

1
Q

Comment le crime était-il considéré au Moyen Âge ?

A

Au Moyen Âge, le crime était considéré comme un péché, une transgression de l’ordre divin.

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2
Q

Quelles étaient les conséquences des péchés humains selon la conception médiévale ?

A

Les péchés humains étaient perçus comme la cause de calamités, de guerres et de pestes, considérées comme des châtiments collectifs résultant de la colère divine.

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3
Q

Qui était Saint Thomas d’Aquin et quelle a été son influence sur la conception du crime ?

A

Saint Thomas d’Aquin (1227-1274) était un théologien et philosophe qui a eu une influence importante sur la doctrine chrétienne. Il a établi un lien clair entre le crime et le péché, consolidant ainsi l’idée que le crime était une offense à l’ordre divin.

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4
Q

Selon Saint Thomas d’Aquin, qu’est-ce que le péché et quelles en sont les conséquences ?

A

Pour Saint Thomas d’Aquin, le péché représente une révolte contre l’ordre universel/divin, ce qui justifie le châtiment.

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5
Q

Sur quoi le droit était-il basé au Moyen Âge ?

A

Le droit médiéval était fondé sur la coutume, des usages traditionnels qui s’imposaient avec le temps.

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5
Q

Quel est le concept fondamental lié au lien entre crime et péché ?

A

Le libre arbitre du criminel/pécheur est fondamental. En confessant ses péchés, le criminel reconnaît sa responsabilité et sa culpabilité.

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6
Q

Qui était l’autorité suprême en matière de justice au Moyen Âge ?

A

Le roi (ou le duc ou le prince) était l’autorité suprême en matière de justice, rendant la justice en son nom au sein de différentes instances.

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7
Q

Quelles étaient les principales instances de justice au Moyen Âge ?

A

Les principales instances de justice étaient les cours seigneuriales, ecclésiastiques et royales.

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8
Q

: Quelle était la juridiction de la cour seigneuriale ?

A

La cour seigneuriale était l’organe de justice locale, ayant juridiction sur presque tous les crimes. Ses décisions étaient souvent sans appel.

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9
Q

Qui jugeait la cour ecclésiastique et quelle était sa particularité ?

A

La cour ecclésiastique jugeait les membres de l’Église pour tous les crimes et avait juridiction universelle pour les crimes religieux. L’application de la peine restait toutefois aux autorités civiles.

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10
Q

Comment la cour royale a-t-elle évolué au cours du Moyen Âge ?

A

nitialement limitée aux crimes politiques graves, la cour royale a vu son nombre et sa juridiction s’accroître au fil du temps, consolidant ainsi le pouvoir des monarques.

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11
Q

: Quel était le rôle du juge médiéval et quelle était sa latitude dans l’administration de la justice ?

A

Le juge médiéval jouissait d’une grande autonomie, notamment dans l’appréciation des preuves et de la gravité du crime. Son jugement pouvait être arbitraire malgré l’existence de la coutume.

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12
Q

Quel était l’élément de preuve principal dans un procès médiéval ?

A

Réponse : L’aveu était l’élément de preuve principal, considéré comme rendant la vérité claire et manifeste.

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13
Q

Comment l’aveu était-il souvent obtenu ?

A

L’aveu était fréquemment obtenu par l’emploi de la question, un euphémisme pour désigner la torture judiciaire.

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14
Q

Comment la torture judiciaire était-elle perçue et pratiquée ?

A

La torture judiciaire était considérée comme une partie intégrante du processus judiciaire, pratiquée publiquement et sans honte. Elle était perçue comme un moyen de servir la justice

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15
Q

Quels étaient les facteurs pris en compte pour déterminer la gravité d’un crime ?

A

Plusieurs facteurs pouvaient atténuer ou aggraver la gravité d’un crime, notamment l’âge du coupable, le lieu et le moment du crime, la récidive, le statut social du coupable et de la victime, la gravité des blessures et l’emploi d’outils spécialisés.

16
Q

Quel était le principe central de la justice au Moyen Âge ?

A

Le principe central de la justice médiévale était la rétribution, visant à rétablir l’état antérieur à la commission du crime.

17
Q

Quelle était la fonction de la souffrance dans l’administration de la peine ?

A

La souffrance, notamment physique, infligée par la peine était perçue comme ayant une fonction réparatrice, permettant d’effacer le crime et de rétablir l’ordre divin.

18
Q

Quelle était la dimension symbolique de la mise en scène de la peine ?

A

a mise en scène de la peine visait à démontrer le pouvoir suprême du roi et de la justice, affirmant que la justice était plus forte que n’importe quel crime.

19
Q

Quels étaient les principaux types de peines au Moyen Âge ?

A

: Les peines médiévales se divisaient en trois catégories principales : les amendes, les peines infamantes et les peines capitales.

20
Q

Pour quels types de crimes les peines capitales étaient-elles réservées ?

A

Les peines capitales, infligeant la mort, étaient réservées aux crimes les plus graves, tels que l’homicide, le faux-monnayage et l’émeute.

21
Q

La prison était-elle utilisée comme une peine au Moyen Âge ?

A

Non, la prison n’avait pas la valeur de peine comme aujourd’hui. Elle servait principalement à détenir les accusés en attendant leur procès

22
Q

Quel symbole important de la justice est souvent représenté dans les sources visuelles ?

A

Le gibet de Monfaucon, un gibet imposant situé à Paris, est fréquemment représenté dans les sources visuelles comme un symbole majeur de la justice royale.