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Comportement Final > Cours 7 - Altruisme et Coopération > Flashcards

Cours 7 - Altruisme et Coopération Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux: Les actes altruistes sont assez communs en nature à des degrés différents.

A

Vrai.

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2
Q

Quels sont les 3 types de comportement altruiste?

A
  1. Comportement altruiste avec bénéfices indirects
  2. Comportement altruiste avec bénéfices directs
  3. Comportement altruiste sans bénéfice
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3
Q

Nomme-moi un exemple de comportement altruiste avec bénéfices indirects.

A

Lorsqu’un individu aide un congénère avec lequel il est apparenté.

En se reproduisant lui et en aidant les congénères qui ont les mêmes gènes en commun, on s’attend que ce comportement soit favorisé par la sélection naturelle.

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4
Q

Que comprend le comportement altruiste avec bénéfices indirects?

A
  • Sélection de parentèle et règle de Hamilton

- Reconnaissance des apparentés

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Q

Que comprend le comportement altruiste avec bénéfices directs?

A
  • Mutualisme

- Réciprocité directe et indirecte

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6
Q

Que comprend le comportement altruiste sans bénéfices?

A
  • Comportements mal dirigés

- Manipulation

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7
Q

Altruisme : Nomme-moi un exemple de soins corporels.

A
  • Nettoyage réciproque chez l’impala

- Épouillage chez l’abeille

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8
Q

Soins corporels : Quels sont les effets négatifs et positifs?

A

Négatifs:

  • Augmentation du risque d’infection (diminue survie)
  • Diminution de la vigilance (augmente prédation)

Positifs:
- Diminution des parasites

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9
Q

Altruisme : Nomme-moi un exemple de vigilance et alarme.

A
  • Sentinelle de marmotte

- Cris d’alarme chez les oiseaux

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10
Q

Vigilance et alarme : Quels sont les effets négatifs et positifs?

A

Négatifs:

  • Exposition au prédateur
  • Coût énergétique

Positifs:
- Réduction du risque de prédation pour les individus avertis

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11
Q

Altruisme : Nomme-moi un exemple de soins aux jeunes.

A
  • Ouvrières stérile chez les insectes haplo-diploïdes

- Reproduction coopérative chez les oiseaux

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12
Q

Soins aux jeunes : Quels sont les effets négatifs et positifs?

A

Négatifs:
- Succès reproducteur faible ou nul

Positifs:
- Augmentation du succès des bénéficiaires

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13
Q

Altruisme : Nomme-moi un exemple de partage de nourriture.

A
  • Dons de sang chez les chauve-souris

- Trophallaxie chez les fourmis

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14
Q

Partage de nourriture : Quels sont les effets négatifs et positifs?

A

Négatifs:

  • Coûts énergétiques
  • Risque de mortalité accru

Positifs:
- Gain énergétique pour le bénéficiaire (meilleure survie)

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15
Q

Altruisme : Nomme-moi un exemple de super altruisme.

A

Le don de soi (sacrifices d’individus).

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16
Q

Altruisme : Qu’est-ce que le sacrifice d’individus?

A
  • Abeille qui meurt en piquant

- Fourmi kamikaze qui se fait exploser

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17
Q

Altruisme : Qu’est-ce qu’un acte altruiste?

A

Acte de la part d’un donneur qui implique un effet positif sur l’aptitude phénotypique d’un autre individu (receveur).

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18
Q

Altruisme : Quelles sont les différences entre le mutualisme, la réciprocité et l’altruisme?

A

Mutualisme -> Réciprocité (altruisme réciproque) -> Altruisme

  • Mutualisme : Le donneur en retire des bénéfices immédiats (avantageux pour le donneur et le receveur)
  • Réciprocité : Le donneur en retire des bénéfices différés dans le temps (sorte de donnant-donnant)
  • Altruisme : Le donneur ne retire aucun bénéfice
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19
Q

Altruisme ou égoïsme : Que requiert la démonstration de la nature altruiste d’un comportement?

A

Requiert une évaluation des coûts et bénéfices associés.

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20
Q

Altruisme ou égoïsme : Dans l’exemple de la fonction des cris d’alarme, qu’est-ce que le comportement altruiste?

A

Le signal qui permet la fuite des partenaires et expose l’acteur au prédateur.

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21
Q

Altruisme ou égoïsme : Dans l’exemple de la fonction des cris d’alarme, qu’est-ce que le comportement égoïste?

A

Le cri d’alarme déconcentre le prédateur ou dilue son impact sur le groupe.

Fait en sorte que l’animal qui émet le comportement de vigilance pourrait avoir une survie plus élevée que celle de ses congénères.

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22
Q

Altruisme ou égoïsme : Dans l’exemple de la fonction des cris d’alarme, qu’est-ce que la supercherie?

A

L’acteur fait fuir ses partenaires pour s’approprier les ressources.

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23
Q

Altruisme ou égoïsme : Dans l’exemple de la fonction des cris d’alarme, qu’est-ce que le comportement non adaptatif?

A

Simple réponse de stress.

Lorsque la proie voit le prédateur, augmente le niveau de stress et cela cause un cri de la part de l’individu.

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24
Q

Altruisme ou égoïsme : Dans l’exemple de la fonction des cris d’alarme, pourquoi les individus sentinelles sont égoïstes?

A
  • Les individus qui font le guet sont les premiers à détecter les prédateurs et à se cacher dans les terriers (survie supérieure)
  • La probabilité de faire le guet dépend de l’état nutritionnel des animaux (si très faim = peu souvent / si nourrit = souvent)
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25
Q

Sélection de parentèle : Est-ce qu’un acte altruiste peut être égoïste?

A

Un acte qui paraît altruiste au niveau individuel peut être égoïste au niveau du gène.

Pour augmenter sa fitness, l’individu doit transmettre le plus de copies de gènes à sa descendance. Il peut le faire en augmentant sa descendance ou en aidant des proches parents à produire une grande descendance.

Dans les 2 cas, cela fait qu’à la génération suivante, on a une grande quantité des gènes de l’individu qui sont transmis à la génération suivante.

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26
Q

Sélection de parentèle : Qui a inventé la sélection de parentèle?

A

William Hamilton.

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27
Q

Sélection de parentèle : Qu’est-ce que l’aptitude inclusive?

A

Les actes altruistes sont dirigés vers les individus qui sont porteurs des mêmes gènes.

Pour mesurer l’aptitude de l’individu, on ne mesure pas uniquement la quantité de descendants produits, mais on mesure aussi la quantité total de descendants produits par ses apparentés (aptitude inclusive) qui tient compte des descendants produits par les proches parents.

On regarde toutes les copies des gènes qui sont transmis par les individus aux générations suivantes impliquant les descendants des parents et aussi des proches parents.

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28
Q

Sélection de parentèle : Pourquoi les femelles émettent plus souvent des cris d’alarme?

A

Elles produisent des descendants limités, donc il faut qu’elle maximise la survie de sa progéniture.

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29
Q

Sélection de parentèle : Le cri d’alarme serait-il altruiste ou non?

A

Il serait altruiste et serait effectué par la sélection de parentèle.

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30
Q

Règle de Hamilton : Que permet de prédire cette règle?

A

Permet de prédire quand un individu devrait effectuer un acte de coopération en fonction de 3 paramètres (r, B et C).

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31
Q

Règle de Hamilton : Que stipule la règle de Hamilton?

A

Un acte altruiste qui impose un coût C à l’acteur mais procure un bénéfice B au receveur pourra évoluer par sélection de parentèle si :

rB - C > 0 ou C/B < r

où r = coefficient d’apparentement entre le donneur et le receveur

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32
Q

Règle de Hamilton : En d’autres mots, que stipule cette règle?

A

L’individu devrait effectuer le comportement si les bénéfices indirects qu’ils en retirent sont supérieurs aux coûts ou lorsque la différence entre les bénéfices et les coûts sont supérieurs à 0.

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33
Q

Coefficient d’apparentement (r) : Comment le calcule-t-on?

A

r = L (0.5)^M

où

  • L : nombre de lignées impliquées dans l’apparentement
  • M : nombre d’unions de gamètes nécessaires pour fabriquer les apparentés
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34
Q

Coefficient d’apparentement (r) : Combien (%) de gènes un fils a en commun avec son père/mère?

A

50% de gènes en commun.

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35
Q

Coefficient d’apparentement (r) : Combien (%) de gènes 2 frères/soeurs ont en commun?

A

50% de gènes en commun.

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36
Q

Coefficient d’apparentement (r) : Combien (%) de gènes 2 cousins ont en commun?

A

12,5% de gènes en commun.

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37
Q

Coefficient d’apparentement (r) : Combien (%) de gènes un individu a en commun avec ses grands-parents?

A

25% de gènes en commun.

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38
Q

Altruisme chez les vertébrés : Dans le cas du rat-taupe nu, de quoi dépend la quantité de comportements agressifs?

A

La quantité de comportements agressifs dépend du coefficient d’apparentement que la reine a avec sa colonie.

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39
Q

Altruisme chez les vertébrés : Dans le cas du rat-taupe nu, comment varie les comportements agressifs donnés avec les membres de la colonie?

A

Les individus non apparentés et les oncles/nièces reçoivent plus de comportements agressifs de la part de la reine que la progéniture et les frères et soeurs.

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40
Q

Altruisme chez les vertébrés :

Vrai ou Faux: La progéniture est celle qui reçoit le moins de comportements agressifs de la part de la reine.

A

Faux, ce sont les frères et soeurs.

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41
Q

Altruisme chez les vertébrés : Quelle est la relation entre le succès reproducteur des mâles et l’effectif des coalitions?

A

Plus la coalition est de grande taille, plus on a de chances qu’un mâle arrive à se reproduire dans le groupe, plus on a des chances que des descendants soient produits par la coalition.

Dans des groupes de grande taille, ce ne sont pas tous les mâles qui sont capables de se reproduire et certains sont obligés de se sacrifier aux bénéfices de certains qui vont se reproduire.

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42
Q

Altruisme chez les vertébrés : Quelle est la relation entre le pourcentage d’individus non appariés et l’effectif des coalitions?

A

Plus les coalitions sont de grande taille, plus les individus sont proches génétiquement, car c’est moins coûteux de se sacrifier pour un individu apparenté.

Lorsque la coalition est formée de 2 individus, la majorité des coalitions sont formés entre individus non proches génétiquement.

Si elles sont des grandes tailles, ils sont proches génétiquement pour avoir des bénéfices indirects.

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43
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : Quel est le rôle des aides à la reproduction?

A

Ils repoussent leur reproduction au bénéfice du groupe.

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44
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : Nomme-moi des exemples d’aides à la reproduction.

A
  • Mangoustes
  • Singes tamarins
  • Hyènes
  • Oiseaux
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45
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : Quelles sont les 2 raisons pour faire ainsi?

A
  1. Bénéfices directs

2. Bénéfices indirects

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46
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : Quels sont les bénéfices directs retirés par les aides à la reproduction?

A

Les individus qui ont agit comme aide à la reproduction lorsqu’ils se reproduisent eux même ont un meilleur succès reproducteur.

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47
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : Quels sont les bénéfices indirects retirés par les aides à la reproduction?

A

Aide dirigée vers les apparentés.

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48
Q

Pourquoi hypothéquer sa reproduction pour le bien du groupe : De quelle manière les aides à la reproduction agissent?

A

Ils n’aident qu’à l’intérieur de leur clan de naissance et seulement s’il y a des apparentés présents.

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49
Q

Altruisme chez les insectes sociaux : Quel groupe présente les exemples les plus spectaculaires d’altruisme et de coopération?

A

Les hyménoptères sociaux (abeilles, guêpes, fourmis).

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50
Q

Altruisme chez les insectes sociaux : Qu’entend-t-on par individus stériles?

A

Les individus sont physiologiquement capables de se reproduire, mais elles agissent comme ouvrières et ne vont jamais se reproduire pour donner des soins parentaux.

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51
Q

La ploïdie : Comment fonctionne le système de reproduction haplo-diploïde?

A

Les mâles sont haploïdes (oeufs non fertilisés) tandis que les femelles sont diploïdes (oeufs fertilisés).

Les mâles héritent du bagage génétique de la mère et les femelles hérite du matériel génétique de la mère et du père.

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52
Q

La ploïdie : Qu’est-ce qu’un individu diploïde?

A
  • Un adulte qui contient 2 copies de chaque chromosome

- Une copie provient du gamète mâle et l’autre du gamète femelle

53
Q

La ploïdie : Qu’est-ce qu’un individu haploïde?

A
  • Un adulte qui contient une seule copie de chaque chromosome
  • Cette copie provient habituellement d’un seul parent
54
Q

Coefficient d’apparentement d’une ouvrière : Avec une soeur?

A

0.75, donc partage 75% de ses gènes avec ses soeurs.

55
Q

Coefficient d’apparentement d’une ouvrière : Avec un frère?

A

0.25, donc partage 25% de ses gènes avec ses frères.

56
Q

Coefficient d’apparentement d’une reine : Avec une fille?

A

0.5, donc partage 50% de ses gènes avec ses filles.

57
Q

Coefficient d’apparentement d’une reine : Avec un fils??

A

0.5, donc partage 50% de ses gènes avec ses fils.

58
Q

Coefficient d’apparentement d’une reine : Pourquoi est-il très avantageux pour les ouvrières d’aider la mère pour aider leurs soeurs?

A

Les femelles sont plus apparentées avec leurs soeurs qu’elles ne le seraient avec leurs propres descendants, ce qui favorise l’évolution de comportements altruistes, car elles tirent beaucoup de bénéfices indirects.

59
Q

Conflits d’intérêts : Qu’est-ce que le conflit d’intérêt génétique entre les reines pondeuses et les ouvrières assurent?

A

Il assure l’élevage de la descendance quant à la sex-ratio du couvain.

60
Q

Conflits d’intérêts : Quel ratio mâle/femelle optimal la reine devrait-elle produire?

A

1 mâle : 1 femelle

Elle s’accouple avec plusieurs mâles pour diminuer le coefficient d’apparentement au niveau des ouvrières.

61
Q

Conflits d’intérêts : Quel ratio mâle/femelle optimal l’ouvrière devrait-elle produire?

A

3 femelles : 1 mâle

La descendance doit être biaisée en fonction des femelles. Les ouvrières nourrissent plus les filles que les fils et essaient même de tuer les mâles pour maximiser les filles.

62
Q

Reconnaissance des apparentés : Qu’est-ce qu’implique nécessairement la sélection de parentèle?

A

La reconnaissance des individus vers lesquels les comportements altruistes devront être dirigés.

63
Q

Mécanisme de reconnaissance : Quels sont les 2 types de mécanismes de reconnaissance?

A
  1. Reconnaissance indirecte (reconnaissance spatiale)

2. Reconnaissance directe (reconnaissance phénotypique)

64
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qu’est-ce que la reconnaissance spatiale?

A
  • Elle repose sur des signaux environnementaux.

- Tout individu qui est porteur du signal est considéré comme apparenté.

65
Q

Mécanisme de reconnaissance : Nomme-moi des exemples de reconnaissance spatiale.

A
  • Une jeune mouette placée dans un nid quelconque est nourrie par les propriétaires du nid comme leurs propres jeunes.
  • Le même mécanisme est utilisé par le crapaud fouisseur pour éviter de cannibaliser des apparentés.
66
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qu’est-ce que la reconnaissance phénotypique?

A

Elle repose sur l’utilisation de signaux émis par l’individu à identifier.

67
Q

Mécanisme de reconnaissance : Quels sont les 3 types de reconnaissance phénotypique?

A
  1. Reconnaissance par association ou familiarité
  2. Reconnaissance par comparaison des phénotypes
  3. Reconnaissance allélique : Effet barbe verte
68
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qu’est-ce que la reconnaissance par association ou familiarité?

A

Reconnaissance qui requiert l’apprentissage d’un patron de référence durant le développement.

Pendant que l’animal se développe, il acquiert un certain patron lorsqu’il rencontre un individu, il compare le patron qu’il possède et celui de l’individu et si les 2 patrons sont semblables ils considèrent qu’ils sont apparentés et l’inverse est vrai.

69
Q

Mécanisme de reconnaissance : Nomme-moi des exemples de reconnaissance par association ou familiarité.

A
  • Le raton apprend à reconnaître les odeurs de sa mère et de sa fratrie.
  • Les insectes sociaux reconnaissent les congénères du même nid grâce à la présence de lipides sur la cuticule.
70
Q

Reconnaissance par association : Est-ce que le système est exempt de tricherie?

A

Par exemple, le coléoptère est un parasite social d’une fourmi.

  • Il est toléré grâce au mimétisme de l’odeur de l’hôte.
  • Il est capable d’entrer dans la colonie et de consommer les oeufs présents ainsi que les fourmis.
71
Q

Reconnaissance par association : Comment les substances (hydrocarbures) sont partagées entre tous les individus du nid?

A

Par divers processus comme les trophallaxies et les toilettages.

72
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qu’est-ce que la reconnaissance par comparaison des phénotypes?

A

Les individus apprennent les signaux émanant des conspécifiques et les assimilent à un modèle de référence inné.

73
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qu’est-ce que la reconnaissance allélique?

A

Elle est liée à l’émission de signaux d’origine génétique dont la reconnaissance est innée.

Les individus proches parents possèdent des gènes en commun et ceci se manifeste par un phénotype particulier.

Tous les individus proches parents possèdent la barbe verte, ce qui leur permet de se reconnaître.

74
Q

Mécanisme de reconnaissance : Qui a évoqué la reconnaissance allélique/Effet barbe verte?

A

Dawkins en 1976.

75
Q

Mécanisme de reconnaissance : Quel est le rôle du gène barbe verte?

A

Il détermine la coopération des ouvrières à la reproduction de la reine.

76
Q

Mutualisme inconditionnel : Qu’est-ce que c’est?

A

Si 2 individus interagissent séparément et on l’opportunité de coopérer ou pas.

77
Q

Mutualisme inconditionnel : En quoi consiste la meilleure stratégie?

A

La meilleure stratégie est de toujours coopérer, quelle que soit la décision de l’autre opposant.

78
Q

Mutualisme inconditionnel : Qu’est-ce que le troupeau égoïste de Hamilton?

A
  • Individu isolé qui peut être détecté par un prédateur, pour augmenter sa survie, il faut aller se placer derrière un congénère.
  • L’individu devant lui (bouclier) a l’avantage de faire la même chose.
  • Risque de mortalité plus élevé pour les individus sur les côtés.

Composition d’un grand groupe ou les individus essaient de changer de position pour favoriser la prédation.

79
Q

Mutualisme inconditionnel : Que permet d’expliquer le mutualisme inconditionnel?

A

Le grégarisme.

Le regroupement:

  • Réduit le risque de prédation
  • Améliore l’exploitation des ressources
80
Q

Mutualisme conditionnel : Qu’est-ce que le dilemme du prisonnier?

A
  • La version original du dilemme met en scène 2 prisonniers coupables d’un larcin.
  • Chaque prisonnier est interrogé séparément par un juge qui détermine la sévérité de leur peine selon leur attitude.
81
Q

Mutualisme conditionnel : Quels sont les 2 choix qu’on les prisonniers dans le dilemme?

A
  1. Silence (coopération) -> Ne trahit pas son complice

2. Dénonciation (pas de coopération) -> Trahit son complice

82
Q

Dilemme du prisonnier : Si le joueur coopère et son opposant coopère (silence), quel gain obtient-on?

A

R = Reward.

Gain pour une coopération réciproque = 9.

83
Q

Dilemme du prisonnier : Si le joueur coopère et son opposant trahit (dénonce), quel gain obtient-on?

A

S = Sucker.

Gain pour l’individu trahi (bonne poire) = 5.

84
Q

Dilemme du prisonnier : Si le joueur trahit et son opposant coopère (silence), quel gain obtient-on?

A

T = Temptation.

Gain pour le traître = 10.

85
Q

Dilemme du prisonnier : Si le joueur trahit et son opposant trahit (dénonce), quel gain obtient-on?

A

P = Punishment.

Gain pour une trahison mutuelle = 7.

86
Q

Dilemme du prisonnier : Dans quelle situation retrouve-t-on le gain le plus élevé?

A

Le gain le plus élevé est de trahir indépendamment du comportement de l’autre prisonnier.

Le gain le plus fort est obtenu par un traître contre un individu qui coopère (gain T).

87
Q

Dilemme du prisonnier :

Vrai ou Faux: La trahison mutuelle permet d’avoir un gain plus élevé que la coopération mutuelle.

A

Faux, c’est l’inverse. La trahison mutuelle permet d’avoir un gain plus faible que la coopération mutuelle.

88
Q

Dilemme du prisonnier : Place en ordre croissant les gains obtenus selon les situations.

A

T (trahit-coopère) > R (coopère-coopère) > P (trahit-trahit) > S (coopère-trahit)

89
Q

Dilemme du prisonnier : Si 2 opposants ne jouent qu’une seule fois, quelle est la seule solution?

A

La trahison.

90
Q

Dilemme du prisonnier répété : Qu’est-ce que la stratégie du donnant-donnant (Tit-for-Tat)?

A

L’individu coopère lors de la première rencontre puis copie ensuite le choix de son opposant lors de la rencontre précédente.

91
Q

Dilemme du prisonnier répété :

Vrai ou Faux: La stratégie du donnant-donnant est avantageuse pour des interactions à long terme.

A

Vrai.

92
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Quelle conclusion tire-t-on des expériences de Millinski (1987)?

A

La probabilité d’être attaquée est plus faible si les 2 poissons s’approchent simultanément du prédateur.

93
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Quels taux de survie ont un individu S et T?

A

S (la bonne poire): 25% de survie

T (traître) : 75% de survie

94
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Dans un cas de coopération mutuelle, quel taux de survie ont les 2 poissons?

A

60% de survie.

Ils ont un bénéfice concernant le fait qu’il apprenne de l’information sur le prédateur, et s’ils sont attaqués, l’attaque est répartie entre les 2, car son congénère est de sa taille.

95
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Dans un cas de trahison mutuelle, quel taux de survie ont les 2 poissons?

A

45% de survie.

Survie est plus faible, car pendant longtemps, ils sont obligés de se cacher et donc, n’ont pas d’informations sur le prédateur.

96
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Quel effet l’ajout du miroir sans angle avait sur le guppy?

A

Quand le miroir n’avait pas d’angle, l’animal voit son reflet au niveau de lui ce qui faisait comme si c’était un congénère coopérant.

L’individu est enclin à prendre plus de risques et s’approcher du prédateur et son congénère s’approche de lui.

97
Q

Inspection des prédateurs par les guppys : Quel effet l’ajout du miroir avec angle avait sur le guppy?

A

Quand le miroir avait un angle de 30 degrés, le congénère semble en retrait de l’individu testé, donc simulait un individu qui était un traître et qui se situait en retrait.

L’individu testé a tendance à répondre de la même façon que son congénère et à aller de plus en plus loin du prédateur.

98
Q

Partage de nourriture chez les geai bleu : Que démontre l’expérience de Clements & Stephens (1995) sur le dilemme du prisonnier?

A

Aucune dilemme des prisonnier démontre que la coopération puisse évoluer ou être maintenue.

99
Q

Dilemme du prisonnier : Quelles sont les conditions pour que la coopération puisse évoluer?

A
  • Les mêmes individus interagissent
    fréquemment les uns avec les autres (jeu répété)
  • Les individus sont capables de se
    souvenir de l’issu de toutes les interactions passées (capacités cognitives développées)
  • Les individus ajustent leur
    comportement en fonction de l’issu de
    l’interaction précédente (adoptent une stratégie conditionnelle)
  • Les individus privilégient leurs bénéfices à long terme
100
Q

Dilemme du prisonnier : Qu’est-ce que l’impulsivité?

A

Préférence pour les gains à court terme.

101
Q

Dilemme du prisonnier : Est-ce que les animaux sont trop impulsifs pour coopérer?

A
  • Les individus ont tendance à dévaluer la valeur d’une ressource au fur et à mesure que le temps passe
  • Coopération plus élevée lorsque l’animal est testé dans ces conditions où il n’obtient pas ses gains immédiatement.
  • En général, la coopération est peu fréquente.
102
Q

Dilemme du prisonnier : Comment la ressource est dévaluée chez les animaux versus les humains?

A

La vitesse à laquelle la ressource est dévaluée est plus élevée chez les pigeons et les rats
comparativement aux
humains.

103
Q

Dilemme du prisonnier : Est-ce que les animaux ne coopèrent pas, car ils ignorent qu’ils devront interagir un grand nombre de fois avec le même joueur?

A

Si oui, le niveau de coopération devraient être plus élevé entre individus familiers ou qui ont développé des liens sociaux durables.

104
Q

Dilemme du prisonnier : Quelle est la différence entre les couples qui ont développé des attachements versus des couples qui n’en ont pas développé?

A

Si on test des couples qui ont développé des attachements, ils ont tendance à coopérer et avoir des gains à long terme tandis que les couples qui n’ont pas fait d’attachements vont préférer les gains è court terme.

105
Q

Dilemme du prisonnier : Est-ce que dans les conditions expérimentales les animaux ne coopèrent pas, car ils ignorent qu’ils devront interagir un grand nombre de fois avec le même joueur?

A

Lorsque la coopération est instaurée, elle est maintenue pour les individus qui ont établi des liens sociaux durables, mais redescend à 0% dans le cas où les individus ne se connaissent pas et qui eux privilégient les gains à court terme.

106
Q

Réciprocité directe : En quoi ça consiste?

A

Les individus aident leurs congénères pour que ceux-ci leur rendent ultérieurement la pareille : il y a échange entre les rôles de donneur et receveur.

107
Q

Réciprocité directe : Quelle est l’utilité des dons de sang chez le vampire d’Azara?

A
  • La proportion d’individus qui reviennent bredouilles chaque nuit est de 30%
    chez les jeunes et de 7% chez les femelles adultes.
  • En absence de dons de sang, le taux de mortalité
    devrait être supérieur à 80%. Or il n’est en réalité que de 24%.
108
Q

Réciprocité directe : Quelle est la différence entre le donneur de dons de sang et le receveur chez le vampire d’Azara?

A

Un don de sang réduit le temps d’autonomie du

donneur de 5 à 6%, mais augmente celui du receveur jusqu’à 30%.

109
Q

Réciprocité directe : Combien (%) des régurgitations de sang se produisent entre les individus familiers chez le vampire d’Azara?

A

92%.

110
Q

Réciprocité directe (épouillage réciproque) : Que remarque-t-on dans cet épouillage réciproque?

A

Les individus nettoient davantage leurs congénères qui les ont déjà nettoyés et principalement, ceux qui les ont le mieux nettoyé.

111
Q

Réciprocité indirecte (coopérer pour le prestige social) :

Vrai ou Faux: Dans une grande population, la probabilité que l’aide apportée à un partenaire soit rendue par le même individu est quasi-nulle.

A

Vrai.

112
Q

Réciprocité indirecte (coopérer pour le prestige social) : Comment la réciprocité est possible dans une grande population et sous quelle forme est-elle?

A

Réciprocité possible sous une forme indirecte.

Elle émane d’un tiers, qui aura observé l’interaction, noté le bon comportement du premier joueur et lui retournera son geste s’ils sont amenés à interagir.

113
Q

Réciprocité indirecte (coopérer pour le prestige social) : Que donne-t-on à un individu qui coopère?

A

On lui donne un score de prestige social élevé et on va avoir tendance à l’aider en retour, car on voit cet individu comme un bon coopérateur.

114
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez l’humain) :

Vrai ou Faux: On a tendance à être plus coopératifs quand on sait qu’on est observé.

A

Vrai.

Seulement d’avoir la crainte d’être jugé, on est plus coopératif.

115
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez des assistants) :

Vrai ou Faux: Les individus qui ont été des aides à la reproduction vont par la suite bénéficiés de gains plus importants indirects.

A

Vrai.

116
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez des poissons nettoyeurs) : Qu’est-ce que peut faire un nettoyeur?

A
  • Coopérer en prélevant des ectoparasites
  • Trahir en prélevant du mucus (très important pour la santé du client, mais plus nutritif que les ectoparasites pour le nettoyeur)
117
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez des poissons nettoyeurs) : Est-ce que la probabilité de coopérer est plus élevée si le nettoyeur est en présence d’autres clients potentiels?

A
  • L’attitude du nettoyeur lors d’une interaction avec un client influence le comportement des autres clients potentiels vis-à-vis du nettoyeur.
  • Les clients passent plus de temps du côté du nettoyeur coopératif que non coopératif.
  • Attitude du nettoyeur avec un client influence l’attitude des autres clients par la suite.
118
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez des poissons nettoyeurs) : Quels sont les choix que le poissons nettoyeur avaient dans les expérience en laboratoire?

A
  1. Le comportement du poisson avec le client 1, n’affecte pas
    son gain avec le client 2
  2. Le fait de consommer des crevettes avec le client 1 fait disparaître le client 2 (prestige social)
119
Q

Réciprocité indirecte (prestige social chez des poissons nettoyeurs) : Quels résultats tirent-on des expériences en laboratoire et quelle conclusion tire-t-on de ceux-ci?

A

Condition 1 (pas de prestige social) : Il consomme davantage de crevettes.

Condition 2 (prestige social) : Le pourcentage de poissons consommés est plus important.

Conclusion : Permet de démontrer que le prestige social joue un rôle important sur le comportement sociale des individus de coopérer.

120
Q

Réciprocité indirecte :

Vrai ou Faux: Si les individus sont maljugés, on s’en souvient plus longtemps.

A

Vrai.

121
Q

Coopération involontaire : Nomme-moi des exemples de comportements mal dirigés.

A
  • Imprégnation chez les oiseaux

- Reconnaissance par familiarité chez les insectes sociaux

122
Q

Coopération involontaire : Qu’est-ce qui peut mener à un comportement mal dirigé?

A

Si la reconnaissance des apparentés résulte d’un apprentissage, les jeunes vont se comporter vis-à-vis de leurs parents adoptifs comme ils le feraient avec leurs
parents biologiques.

123
Q

Coopération forcée (coopération pour éviter les coups) : L’altruisme apparent peut être un résultat de quoi?

A

Résultat d’une manipulation : le donneur est alors contraint de coopérer mais il n’en tire aucun bénéfice.

124
Q

Coopération forcée (comportement agressif du receveur) : Que permet le statut dominant des oiseaux?

A

Permet de contraindre leurs congénères à coopérer.

125
Q

Coopération forcée (comportement de harcèlement) : Nomme-moi un exemple.

A

Partage de nourriture chez les primates.

Les propriétaires d’une ressource
devraient en céder une partie pour éviter d’être harcelé.

126
Q

Coopération forcée (comportement de harcèlement) : Comment varie la quantité de nourriture cédée dans le partage de nourriture?

A

Devrait varier en fonction du coût du harcèlement (diminution de l’efficacité d’alimentation du propriétaire de la ressource).

127
Q

Coopération forcée (comportement de harcèlement) : Le nombre d’harcèlements étaient-ils plus important en présence ou en absence de cloisons?

A

En absence de cloisons, car pas de cloisons pour limiter les interactions entre les individus.

128
Q

Coopération forcée (comportement de harcèlement) : Quel est le but du harcèlement?

A

Le harcèlement fait que l’individu a à céder une partie de sa nourriture même si ça diminue son succès alimentaire.

Le coût est plus important de ne pas céder la nourriture.

Comportement Final (6 decks)

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