Cours 6 - La socialité : coûts et bénéfices de la vie en groupe Flashcards

1
Q

Quels sont les différents niveaux de socialité?

A
  • Grégarisme (le plus simple)
  • Grégarisme (système de fission-fusion)
  • Colonialité
  • Eusocialité (stade social le plus évolué)
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2
Q

En quoi consiste le grégarisme?

A

Les individus se regroupent à un endroit et généralement, ces regroupements sont expliqués par l’hétérogénéité spatiale à savoir les individus se regroupent autour d’une source de nourriture ou d’un plan d’eau, donc vont tous converger vers un même lieu mais sans avoir d’interactions entre eux.

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3
Q

En quoi consiste le grégarisme (système de fission-fusion)?

A
  • Les groupes se séparent et se reforment au cours du temps selon un système de fission-fusion.
  • Les individus fusionnent ensemble pour former un gros groupe et ensuite, ils se divisent en plusieurs sous-unités, donc on a une composition de groupes qui varient considérablement au cours du temps.
  • Même si on peut avoir de la communication entre les individus, ils sont amenés à fréquemment interagir avec de nouveaux congénères.
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4
Q

En quoi consiste la colonialité?

A
  • Systèmes où les groupes perdurent pour une durée beaucoup plus longues au cours du temps.
  • Les individus sont des espèces qui choisissent toujours le même site pour se reproduire.
  • Par contre, système où chaque parent s’occupe de ses propres jeunes, il n’y a pas d’entraide ou de coopération.
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5
Q

En quoi consiste l’eusocialité?

A

On a des soins parentaux qui sont effectués par plusieurs individus à l’intérieur de la colonie et puis, on observe des rôles qui sont bien déterminés, avec certains individus qui sont impliqués uniquement dans la reproduction et d’autres, qui jouent le rôle de soldats et d’ouvrières (insectes eusociaux) et défendent la colonie contre l’intrusion d’individus ou pour participer aux soins parentaux.

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6
Q

Vrai ou Faux: Le grégarisme est le cas de plus simple de socialité.

A

Vrai.

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7
Q

La colonialité est le cas le plus évolué de socialité.

A

Faux, c’est l’eusocialité.

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8
Q

Quels sont les différents facteurs utilisés pour déterminer le stade de socialité d’une espèce?

A
  • Interattraction
  • Comportements parentaux
  • Site d’élevage commun
  • Coopération dans les soins des jeunes
  • Spécialisation des tâches
  • Individus spécialisés dans la reproduction
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9
Q

Quel est le facteur le plus simple?

A

L’interattraction (le fait que tous les individus convergent vers une même lieu).

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10
Q

Que considère-t-on lorsque le facteur d’interattraction est respecté?

A

On considère que l’espèce est grégaire.

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11
Q

Quels sont les différents degrés de socialité en ordre croissant?

A
  • Grégaire
  • Subsocial
  • Colonial
  • Communal
  • Eusocial primitif
  • Eusocial évolué
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12
Q

Si on a des comportements parentaux, on passe directement à quel degré de socialité?

A

Subsocial.

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13
Q

Si on parle de site d’élevage commun, on passe directement à quel degré de socialité?

A

Colonial.

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14
Q

Que signifie le stade colonial?

A

Chaque parent s’occupe de ses propres descendants, pas de coopération dans le soins des jeunes.

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15
Q

Que signifie le stade communal?

A
  • Coopération dans les soins des jeunes.
  • Par exemple, chez plusieurs espèces de primates, on a des séances d’épouillage de parasites où les comportements sont effectués entre les adultes et aussi, des adultes vers les descendants.
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16
Q

Si on parle de coopération dans les soins des jeunes, on passe directement à quel degré de socialité?

A

Communal.

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17
Q

Si on parle de spécialisation des tâches, on passe directement à quel degré de socialité?

A

Eusocial primitif.

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18
Q

Si on parle d’individus spécialisés dans la reproduction, on est à quel degré de socialité?

A

Eusocial évolué seulement.

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19
Q

Chez quels groupes retrouvent-on des individus spécialisés dans la reproduction?

A

Dans le cas des insectes eusociaux surtout.

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20
Q

Quelles sont les caractéristiques des groupes sociaux?

A
  • Taille du groupe qui varie de quelques individus à plusieurs milliers selon les espèces.
  • Cohésion du groupe (nature et intensité des relations sociales) qui requière souvent un système de communication sophistiqué.
  • Structuration du groupe (très hiérarchisé ou non).
  • Répartition des tâches.
  • Perméabilité.
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21
Q

Plus d’interactions entre les individus, plus ça nécessite …

A

Un système de communication important, basé sur des signaux sonores ou olfactifs (insectes sociaux en particulier).

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22
Q

Que peut-il y avoir dans le cas des groupes grégaires au niveau de la communication?

A

Il peut y avoir de la communication qui permet au groupe de coordonner leurs mouvements et d’êtres plus efficaces pour échapper aux prédateurs.

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23
Q

Que veut-on dire par la répartition des tâches?

A

Il peut y avoir une répartition des tâches avec certains individus qui sont très spécialisés pour certaines tâches ou des groupes où chacun participent à toutes les tâches.

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24
Q

Qu’est-ce que la perméabilité et quelles sont ses conséquences au niveau des groupes?

A

Possibilité que certains individus entrent ou non dans le groupe.

Ceci a des conséquences sur les flux génétiques et la diversité génétique à l’intérieur des groupes.

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25
Q

Vrai ou Faux: Chez la plupart des espèces de primates, les groupes sont perméables, donc ils acceptent que d’autres individus se joignent à leurs groupes.

A

Vrai.

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26
Q

Chez plusieurs espèces d’insectes eusociaux, est-ce que les groupes sont perméables ou imperméables?

A

Les groupes sont imperméables et dès qu’un intrus essaie d’entrer, il est automatiquement chassé par les soldates qui défendent la colonie.

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27
Q

Quel est l’avantage d’être un groupe social ouvert?

A

Cela facilite les flux géniques.

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28
Q

Quels sont les avantages de la vie en groupe pour les proies et prédateurs?

A
  • Effets des congénères sur le risque de prédation et le taux de découvertes alimentaires
  • Existe-t-il une taille de groupe optimale?
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29
Q

Comment les ressources sont-elles partagées entre tous les membres du groupe?

A
  • Compétition pour l’espace: la territorialité
  • La théorie des jeux : peut-on prédire la fréquence et la durée des interactions agressives?
  • Les interactions asymétriques et les rituels
  • Les hiérarchies sociales
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30
Q

Que peut-on dire de la vie en groupe et la prédation?

A
  • Lorsqu’un individu veut échapper à un prédateur, il va chercher à détecter leur arrivée à grande distance et adopte une posture particulière qui consiste à redresser la tête pour voir le plus possible de voir les alentours et de détecter l’arrivée d’un prédateur.
  • L’animal ne peut pas tout passer son temps à être vigilant, car il a besoin de manger et de chercher un partenaire pour se reproduire.
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31
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Quel est l’effet de la taille du groupe sur la vigilance?

A
  • Observation négative entre le temps alloué au comportement de vigilance et la taille du groupe.
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32
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Quels sont les avantages de la vie en groupe concernant le taux de prédation?

A

Les individus prennent moins de temps à surveiller les prédateurs et peuvent donc vaquer à d’autres occupations.

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33
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Que se passe-t-il lorsque les individus se trouvent dans un groupe de petite taille?

A

Ils passent une grande partie de leur temps à surveiller les environs pour l’arrivée des prédateurs.

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34
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Que se passe-t-il lorsque les individus se trouvent dans un groupe de grande taille?

A

Ils prennent moins de temps à surveiller les prédateurs et prennent plus de temps à faire d’autres activités.

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35
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Que remarque-t-on de particulier lorsque les individus sont dans de grands groupes quant au taux de prédation?

A

Malgré le fait que les individus passent moins de temps à être vigilant quand ils sont dans des grands groupes, leur taux de prédation est plus faible dans les grands groupes.

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36
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Quelles sont les 3 hypothèses proposées pour appuyer le fait que les individus dans des grands groupes ont un taux de prédation moins élevé?

A
  1. Dilution du risque de prédation
  2. Meilleure détection des prédateurs (yeux multiples)
  3. Compétition pour la nourriture
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37
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Qu’est-ce que l’hypothèse de dilution du risque de prédation?

A
  • Le risque que chaque individu soit attaqué par le prédateur diminue avec le nombre de proies potentielles présentes dans le groupe.
  • Si un individu est dans un gros groupe, le prédateur détecte le groupe et ne consomme qu’une proie, alors le risque de prédation pour chaque individu est dilué d’être attaqué par le prédateur.
  • Selon cette hypothèse, même si le groupe a une plus forte probabilité d’être détecté par les prédateurs, chaque individu a un risque de probabilité plus faible de prédation.
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38
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Qu’est-ce que l’hypothèse de meilleure détection des prédateurs (yeux multiples)?

A
  • Chaque individu peut réduire son investissement dans le comportement de vigilance sans diminuer la probabilité que les prédateurs soient détectés.
  • Les groupes de grande taille auraient une plus grande probabilité de détecter les prédateurs, car même si chaque individu réduit son investissement dans un comportement de vigilance, si chaque individu alterne entre des comportements de vigilance et non vigilance, à un moment donné, il y aura un probabilité qu’un individu ait la tête redressé et qu’ils soit capable de détecter les prédateur.
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39
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Quelle est la relation entre le taux de succès du prédateur par rapport au nombre de proies?

A

Succès du prédateur est plus grand s’il a un effet de surprise, c’est-à-dire si le prédateur est capable d’attaquer sa proie si elle ne se rend pas compte que le prédateur approche.

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40
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : À quoi est lié la diminution du taux de prédation?

A

La diminution du taux de prédation est lié au fait que le groupe a une meilleure détection du prédateur lorsque le nombre de congénères dans le groupe est élevé.

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41
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Quelle est la relation entre la distance d’alerte de la présence d’un prédateur et le nombre de proies?

A
  • Lorsque l’individu est seul, il est capable de détecter le prédateur uniquement quand il est très proche de lui.
  • Inversement, quand le groupe comprend plus de congénères, la distance d’alerte est importante et plus les individus sont capables de détecter les prédateurs avant qu’ils soient proche d’eux.
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42
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Que représente la distance d’alerte?

A

La distance à laquelle un pigeon est capable de détecter la présence d’un prédateur et d’émettre un cri d’alarme pour avertir ses congénères va dépendre de la taille du groupe.

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43
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : Qu’est-ce que l’hypothèse de la compétition pour la nourriture?

A
  • Chaque individu adopte un comportement plus à risque lorsqu’il est en présence de compétiteurs pour maximiser la quantité de nourriture obtenue.
  • On s’attend dans des situations où la compétition est importante, les individus sont prêts à prendre plus de risques pour essayer d’accéder à plus de nourriture. Ils allouent plus de temps à trouver des ressources et non à la vigilance.
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44
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : À quoi s’attend-t-on dans une situation où les congénères passent du temps à s’alimenter dans l’hypothèse de la compétition pour la nourriture?

A

On devrait avoir une augmentation du temps à s’alimenter et inversement, une diminution au temps alloué à la vigilance.

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45
Q

Effet de la taille du groupe sur la vigilance : À quoi s’attend-t-on dans une situation où les congénères sont présents, mais ne s’alimentent pas dans l’hypothèse de la compétition pour la nourriture?

A

On devrait avoir peu ou pas d’effet de la taille du groupe sur le temps passé à s’alimenter.

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46
Q

Fuite coordonnée : La fuite coordonnée est principalement utilisée par …

A

Les poissons.

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47
Q

Fuite coordonnée : Pourquoi la fuite coordonnée?

A
  • Dans le cas des groupes sociaux, on a besoin d’une bonne communication.
  • Grégarisme -> les individus ont besoin de communiquer entre eux pour coordonner leurs mouvements.
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48
Q

Fuite coordonnée : Qu’est-ce que la fuite coordonnée?

A
  • À la base, si on prend chaque individu individuellement, chaque individu se déplace différemment. - Dès lors qu’il y a un prédateur, ils sont tous capables d’avoir le même comportement pour éviter que les uns se rentrent dans les autres, ce qui n’est pas du tout efficace.
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49
Q

Fuite coordonnée : Qu’est-ce que la fuite coordonnée dans le cas des poissons?

A

Il y a toujours un leader qui émerge le mouvement et les autres suivent le mouvements pour conserver la structure qui tend à réduire le risque de prédation des individus à l’intérieur de la structure.

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50
Q

Fuite coordonnée : Qu’est-ce qui peut émerger à partir de règles de décisions élémentaires?

A

Des structures complexes comme l’auto-organisation (fuite coordonnée).

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51
Q

Défense groupée : Le risque individuel de prédation dépend de ?

A

De la distance par rapport au prédateur et du nombre de congénères présents.

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52
Q

Défense groupée : Quelle est la relation entre la probabilité que le groupe s’approche du prédateur et le nombre de proies dans le groupe?

A
  • Défense groupée.
  • La probabilité que le groupe s’approche du prédateur dépend des individus présents dans le groupe.
  • Plus il y a de proies dans le groupe, plus la probabilité est grande de se rapprocher du prédateur.
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53
Q

Défense groupée : Quels concepts retrouve-t-on dans la vie en groupe et prédation?

A
  • Temps de vigilance vs taille du groupe
  • 3 hypothèses
  • Fuite coordonnée
  • Défense groupée
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54
Q

Défense groupée : Quels sont les 2 mécanismes qui permettent aux individus d’avoir une plus grande diversité de proies qu’ils consomment?

A
  1. Coopération

2. Imitation

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55
Q

Que retrouve-t-on dans la vie en groupe et le succès alimentaire?

A
  • Chasse coopérative
  • Transmission culturelle
  • Transmission culturelle en nature
  • Recherche des sites de nourriture: hypothèse du centre de l’information
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56
Q

Coopération et imitation : Qu’est-ce que la transmission culturelle?

A

Individus sont capables d’innover un nouveau comportement et celui-ci peut être copié par d’autres individus.

Par ce fait, on augmente la variété de proies consommées.

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57
Q

Coopération et imitation : Qu’est-ce que la chasse coopérative?

A
  • Stratégie permettant d’attraper des proies difficiles.
  • Le fait que plusieurs individus se mettent à chasser en même temps leur permet de chasser des proies plus difficiles à attraper (grosses proies).
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58
Q

Transmission culturelle chez le pigeon : Quelle est la relation entre le temps moyen pour réussir l’épreuve et le nombre de tuteurs?

A
  • Lorsque l’individu observe son seul tuteur, il a besoin de beaucoup plus de temps pour réussir l’épreuve.
  • Démontre que la capacité d’apprentissage des individus naïfs augmente avec le nombre de tuteurs.
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59
Q

Transmission culturelle chez le pigeon : Pourquoi dans les groupes de taille les individus sont plus capables d’apprendre de nouvelles techniques par leurs congénères?

A
  • Puisque plus le groupe est de grande taille, plus il y a de probabilité qu’on ait des tuteurs et donc un temps moyen plus faible pour réussir l’épreuve.
  • Plus le groupe est grand, plus il y a d’individus qui seraient capables d’innover, alors que les individus naïfs ou incapables d’innover auraient une plus grande possibilité d’observer des individus plus expérimentés quand ils sont dans des grands groupes plutôt que des groupes de petite taille.
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60
Q

Transmission culturelle chez le pigeon :

Vrai ou Faux: La capacité d’apprentissage des individus naïfs diminue avec le nombre de tuteurs.

A

Faux, elle augmente avec le nombre de tuteurs.

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61
Q

Transmission culturelle en nature :

Vrai ou Faux: Les groupes de plus grande taille sont moins efficaces pour résoudre des problèmes.

A

Faux, ils sont plus efficaces pour résoudre des problèmes.

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62
Q

Transmission culturelle en nature : Quelle est la relation entre le % relatif de tâches résolues et la taille du groupe?

A
  • Relation positive entre le taux de succès et la taille du groupe.
  • Les individus ont mieux réussi dans des grands groupes que dans de petits groupes.
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63
Q

Transmission culturelle en nature : Quelle est la relation entre le nombre de graine par individu et la taille du groupe?

A
  • Lorsque les individus sont dans des groupes de grande taille, les individus ont tendance à s’alimenter à un taux plus élevé que quand ils sont dans des groupes de plus petite taille, donc ont un nombre de graines par individu plus élevé.
  • Plus la taille du groupe est grande, la compétition peut devenir importante et peut réduire le succès des individus.
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64
Q

Transmission culturelle en nature : Pourquoi y a-t-il une transmission culturelle dans les grands groupes?

A
  • Dans les grands groupes, il y a potentiellement pleins d’individus qui sont capables de résoudre la tâche, donc plus d’individus naïfs qui peuvent regarder les congénères et donc, apprendre par eux-mêmes à faire la tâche.
  • Plus l’individu interagit fréquemment avec la tache, plus il a probabilité élevée de la réussir.
  • Transmission culturelle = meilleur succès des individus.
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65
Q

Recherche des sites de nourriture : Qu’est-ce que l’hypothèse du centre de l’information?

A

Transfert d’information entre les membres de la colonie -> 1 ou 2

  1. Passif (parasitisme mutuel)
  2. Actif (altruisme?)
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66
Q

Recherche des sites de nourriture : Nomme-moi un exemple de transfert passif d’information entre les membres de la colonie.

A

Oiseau qui revient avec un poisson, les congénères peuvent l’observer avec le poisson et ils peuvent regarder de quelle direction il vient et se diriger à leur tour dans cette direction pour augmenter les chances à leur tour de trouver de la nourriture.

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67
Q

Recherche des sites de nourriture : Dans le transfert passif d’information entre les membres de la colonie, est-ce que c’est avantageux pour l’individu qui a partagé involontairement l’information?

A

Non et oui.

Non dans le cas où les sources de nourriture sont peu abondantes.

Oui, car il peut avoir des rôles qui interagissent entre les individus qui trouvent de la nourriture et les individus en bénéficient.

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68
Q

Recherche des sites de nourriture : Nomme-moi un exemple de transfert actif d’information entre les membres de la colonie.

A

Individu qui fournit l’information diminue son succès, car il a moins de nourriture si d’autres individus exploitent la même parcelle de nourriture.

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69
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert passif) : Quels sont les avantages du transfert passif dans l’hypothèse du centre d’information?

A
- Même si quelques individus seulement
peuvent visiter tous les compartiments,
tous se dirigent ensuite vers celui qui
contient de la nourriture.
- Efficace pour obtenir de la nourriture et permet de réduire le temps alloué à la recherche de nourriture.
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70
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert passif) : Quel groupe, autre que les oiseaux, utilise le système de transfert passif d’information entre les membres de la colonie?

A

Les chauves-souris.

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71
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert passif) : Comment les chauves-souris utilisent le transfert actif d’information entre les membres de la colonie?

A
  • Indicateurs phénotypiques qui permettent aux individus naïfs de reconnaître les individus qui viennent de manger par leur comportement et de les suivre.
  • Elles consomment des insectes et très facilement, on peut savoir si un individu vient de manger ou pas, car lorsque l’individu a mangé certaines quantités d’insectes, son abdomen devient gonflé et son comportement change, car les individus se mettent à uriner à un taux beaucoup plus élevé que la moyenne.
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72
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert actif) : Qu’est-ce que la danse des ouvrières?

A
  • Les abeilles lorsque reviennent dans la ruche effectuent une danse particulière.
  • Lorsqu’une abeille a trouvé une source de nourriture (fleurs), elle revient à l’intérieur de la ruche.
  • En premier, elle régurgite une partie de la nourriture qu’elle a consommé ce qui permet aux individus de savoir qu’elle a trouvé de la nourriture et de quel type de fleur il s’agit.
  • Ensuite, elle effectue une danse, soit en rond, soit en huit. L’utilisation d’une ou l’autre de ces danses dépend de la distance à laquelle se situe la fleur par rapport à la ruche.
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73
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert actif) : Si la fleur se situe à une distance relativement proche, l’individu effectue une danse en ?

A

Rond.

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74
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert actif) : Si la fleur se situe à une plus grande distance, l’individu effectue une danse en ?

A

Huit.

En premier, elle effectue une ligne ce qui permet d’indiquer la position de la fleur par rapport à la position du soleil. Permet aux autres individus de savoir dans quelle direction ils doivent aller pour retrouver la fleur.

Ensuite, elle effectue des demi-cercles et la vitesse à laquelle elle effectue ses mouvements dépend de la distance de la fleur.

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75
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert actif) : Quelles informations sont fournies par la danse des ouvrières?

A

Informations concernant la direction, la distance et la qualité des sources de nourriture.

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76
Q

Hypothèse du centre d’information (transfert actif) : Plus la nourriture se situe à une petite distance, plus la danse est effectuée à ?

A

Un rythme élevé.

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77
Q

Transfert actif (comparaison du système de communication chez les fourmis et les abeilles) : Quelle est la différence quant à la répartition des individus sur 2 sites de même qualité?

A
  • Fourmis -> Utilisation de balises chimiques

Répartition équitable sur les 2 sources de nourriture, car contrairement aux fourmis, la première fourmis qui a trouvé la source de nourriture va déposer ses phéromones et les autres suivent le même chemin pour trouver la source de nourriture.

  • Abeilles -> Recrutement à l’intérieur de la ruche

Inversement, dans le cas des abeilles, comme les individus retrouvent les ouvrières de leur ruche, si une abeille trouve une autre source de nourriture, elle va pouvoir transférer les informations dans la ruche pour que les 2 sources de nourriture soient exploitées.

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78
Q

Transfert actif (comparaison du système de communication chez les fourmis et les abeilles) : Chez quel groupe le système est le plus efficace?

A

Système plus efficace pour les abeilles, car (1) les individus se répartissent équitablement sur les 2 sources de nourriture et (2) elles sont capables d’ajuster leur comportement en fonction des variations dans la distribution des sources de nourriture dans l’environnement.

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79
Q

Transfert actif (partage d’informations) : Quelle différence retrouve-t-on au niveau du partage d’informations entre les fourmis et les abeilles?

A
  • Fourmis -> Une parcelle qui commence à être exploitée par les individus de la colonie. Lorsqu’elle devient plus pauvre, elle continue d’être exploitée au lieu d’avoir une alternative qui serait plus bénéfique. La parcelle riche est sous-exploitée si elle est découverte après l’exploitation d’une autre parcelle.
  • Abeilles -> Les abeilles sont capables de modifier leur comportement. Si une des parcelles devient de moins en moins riche, elle va devenir de moins en moins exploitée par rapport à la parcelle riche qui va être de plus en plus exploitée.
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80
Q
Transfert actif (partage d'informations) : 
Vrai ou Faux: La capacité des individus à ajuster leur comportement en fonction des changements environnementaux est plus grande chez les fourmis.
A

Faux, elle est plus grande chez les abeilles.

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81
Q

Bénéfices de la vie en groupe : Quels sont les bénéfices de la vie en groupe?

A
  • Meilleure protection vis-à-vis des prédateurs
  • Meilleure efficacité alimentaire
  • Gains énergétiques
  • Meilleure survie des jeunes
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82
Q

Bénéfices de la vie en groupe : À quoi fait-on référence quant à une meilleure protection vis-à-vis des prédateurs?

A
  • Effet de dilution
  • Meilleure détection des prédateurs
  • Fuite coordonnée
  • Défense groupée
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83
Q

Bénéfices de la vie en groupe : À quoi fait-on référence quant à une meilleure efficacité alimentaire?

A
  • Transfert d’informations

- Capture de proies difficiles

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84
Q

Bénéfices de la vie en groupe : À quoi fait-on référence quant aux gains énergétiques?

A

Thermorégulation.

Lorsque les individus sont dans des grands groupes, ça diminue les pertes de chaleur et donc fournit un avantage en terme de thermorégulation.

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85
Q

Bénéfices de la vie en groupe : À quoi fait-on référence quant à une meilleure survie des jeunes?

A
  • Soins et protection collectifs

- Crèches

86
Q

Bénéfices de la vie en groupe : À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de crèches?

A
  • Certaines femelles restent et forment certaines sortes de crèches ce qui permet de ne pas laisser les jeunes sans surveillance pendant que la mère est partie chasser.
  • Système qui permet de maximiser la survie des juvéniles et va augmenter avec le nombre d’individus.
87
Q

Coûts de la vie en groupe : Quels sont les coûts de la vie en groupe?

A
  • Compétition pour les ressources
  • Propagation de maladies, parasites
  • Compétition sexuelle et infidélités
  • Risque de co-sanguinité accru
  • Cannibalisme
88
Q

Coûts de la vie en groupe : À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de compétition pour les ressources?

A
  • Rapport de dominance

- Agression physiques

89
Q

Coûts de la vie en groupe : Quel coût est le plus important?

A

La compétition pour les ressources, car peut générer des hiérarchies avec des rapports de dominance élevés.

90
Q

Coûts de la vie en groupe : À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de propagation de maladies et de parasites?

A
  • Risque de contacts accru

- Contagion plus rapide

91
Q

Coûts de la vie en groupe : À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de compétition sexuelle et infidélités?

A

Compétition spermatique.

92
Q

Coûts de la vie en groupe : Qu’est-ce que la compétition spermatique?

A
  • Les spermatozoïdes sont libérés dans l’environnement.
  • Si plus de congénères, plusieurs mâles peuvent libérer leurs spermatozoïdes simultanément, ce qui va créer la compétition spermatique.
  • Les spermatozoïdes de plusieurs mâles sont en compétition pour fertiliser les ovules de plusieurs femelles.
93
Q

Coûts de la vie en groupe : À quoi fait-on référence lorsqu’on parle de cannibalisme?

A
  • Chez plusieurs espèces, le cannibalisme permet de réduire la compétition, car si peu de ressources et que chaque femelle produit une grand nombre de descendants, ça va être très coûteux.
94
Q

Coûts de la vie en groupe : En quoi le cannibalisme est avantageux?

A

Avantageux pour plusieurs femelles d’aller manger les petits de leurs congénères pour éviter qu’il y ait trop de compétition pour les ressources disponibles, pour leur propres descendants.

95
Q

Coûts de la vie en groupe : Dans quelle situation la propagation de maladies et parasites est plus importante?

A

Lorsque les groupes sont de grande taille, car il a plus de contacts dans les groupes avec plus d’individus, à cause de cela, la propagation se fait plus facilement et rapidement.

96
Q

Compromis entre coûts et bénéfices : Quelle est la taille de groupe optimale qui permet de minimiser
le risque de mourir de faim et le risque de prédation?

A

Mourir de faim : Pour minimiser le risque, ça serait plus avantageux pour l’individu d’être dans un groupe de petite taille, car moins de compétition.

Prédation : Si l’individu veut minimiser le risque de prédation, ça serait avantageux pour lui d’être dans des groupes de plus grande taille.

On s’attend à ce qu’il y ait un compromis, donc que la taille du groupe optimal soit intermédiaire, donc de minimiser les 2 risques associés (mourir de faim et risque de prédation).

97
Q

Compromis entre coûts et bénéfices : Plus il y a de compétiteurs, plus il va y avoir ?

A

D’interactions et donc plus on va passer du temps à se battre.

98
Q

Compromis entre coûts et bénéfices :

Vrai ou Faux: Le temps passé à surveiller les prédateurs diminue avec la taille du groupe.

A

Vrai.

99
Q

Taille optimale du groupe : Quels sont les 2 éléments qui augmentent avec le nombre de congénères dans le groupe?

A
  • Coûts

- Bénéfices

100
Q

Taille optimale du groupe : À quoi correspondent les coûts et de quelle façon les coûts augmentent?

A
  • Coûts correspondent principalement à la compétition.
  • Vont augmenter de façon linéaire avec la taille du groupe, car plus il y a d’individus, plus ceux-ci essaient d’accéder les ressources, donc plus il y a une compétition accrue.
101
Q

Taille optimale du groupe : De quelle façon les bénéfices augmentent?

A
  • Non-linéaire, car un individu seul peut être incapable de capturer une grosse proie, donc ça probabilité peut augmenter si plusieurs individus se joignent à lui pour essayer de capturer la proie.
  • Par contre, à partir d’un certain nombre d’individus, ça ne sert plus à rien d’en ajouter.
  • Les bénéfices ne vont pas augmenter même si le groupe va augmenter de plus en plus.
102
Q

Taille optimale du groupe : À quoi correspond l’aptitude?

A

Aptitude = Bénéfices - Coûts

103
Q

Taille optimale du groupe : Que se passe-t-il avant, après et au moment où les 2 courbes (coûts et bénéfices) se croisent?

A

Avant que les 2 courbes se soient croisées, les bénéfices sont supérieurs aux coûts, les bénéfices ont tendance à descendre jusqu’à temps que les 2 courbes se croisent et que les coûts dépassent les bénéfices.

104
Q

Taille optimale du groupe : À quoi devrait-on s’attendre des individus par rapport à leur sélection de groupe?

A

Les individus devraient sélectionner des groupes où leur aptitude est la plus élevée.

105
Q

Taille optimale du groupe :

Vrai ou Faux: Le nombre d’individus dans un groupe est toujours inférieur à la taille de groupe optimale.

A

Faux, il est toujours supérieur.

106
Q

Taille optimale du groupe : Quel serait l’équilibre optimal pour le groupe?

A

Équilibre instable de la taille optimale.

107
Q

Taille optimale du groupe : Lorsqu’un individu est seul, est-ce qu’il préfère rester seul ou se joindre à un groupe?

A

Plus avantageux de se joindre à un groupe plutôt que de rester seul, car même s’il diminue l’aptitude de tous les individus qui sont présents dans le groupe, lui il fait beaucoup mieux.

108
Q

Taille optimale du groupe : De quel paradoxe parle-t-on dans l’équilibre instable de la taille optimale d’un groupe?

A

À l’équilibre observé, un individu en groupe ne fait pas mieux qu’un individu seul.

Les tailles de groupe observée sont des tailles où les individus en groupe ne font pas mieux que les individus seuls, car les groupes deviennent tellement gros que les individus vont décider de rester seuls seulement si son gain personnel est équivalent à son gain s’il fait partie du groupe.

109
Q

Taille optimale du groupe :

Vrai ou Faux: Les individus qui découvrent des sources de nourriture
recrutent toujours activement des congénères.

A

Faux, ils ne recrutent PAS toujours activement des congénères.

Cela dépend des conditions écologiques.

110
Q

Taille optimale du groupe : Qu’est-ce que les cris de recrutement?

A

Cris spécifiques seulement émis lorsque l’individu essaie de recruter des congénères pour augmenter son fitness.

111
Q

Taille optimale du groupe : Dans quelle situation il n’est pas avantageux de recruter des individus?

A

Lorsque la compétition est très forte pour une même ressource parce que même s’ils confèrent une meilleure protection vis-à-vis des prédateurs, ils vont tellement augmenter la compétition pour les ressources que les coûts sont plus importants que les bénéfices.

112
Q

Taille optimale du groupe : Dans quelle situation il est avantageux de recruter des individus?

A

Si la ressource peut être partagée simultanément par plusieurs individus, avantageux pour un individu de chercher à recruter des congénères qui se joignent.

113
Q

Taille optimale du groupe : Par quoi la taille du groupe est affectée?

A
  • Elle est affectée par l’intensité de la compétition.
  • Varie aussi en fonction de d’autres paramètres comme la prédation. Plus la prédation est élevée, plus les individus cherchent à recruter des congénères pour avoir une meilleure protection vis-à-vis des prédateurs.
114
Q

Comment appelle-t-on la compétition pour l’espace?

A

La territorialité.

115
Q

Chez quel groupe retrouve-t-on la territotialité?

A

Chez les espèces eusociales, car ce n’est pas tous les individus qui possèdent tout le territoire, mais chacun va essayer de protéger une partie du territoire.

116
Q

Compétition pour l’espace : Qu’est-ce qu’un territoire?

A
  • Aire défendue exclusivement par un
    individu et sur lequel il peut tolérer la présence de certains congénères (partenaires, descendants)
  • Zone plus restreinte que le domaine vital de l’animal
  • Peut varier dans le temps et dans l’espace
117
Q

Compétition pour l’espace :

Vrai ou Faux: Les territoires se chevauchent au contraire des domaine vitaux qui ne se chevauchent pas.

A

Faux, c’est l’inverse.

Les territoires ne se chevauchent pas et les domaines vitaux se chevauchent.

118
Q

Compétition pour l’espace :

Vrai ou Faux: Le territoire est plus restreint que le domaine vital.

A

Vrai.

119
Q

Compétition pour l’espace : Quels sont les bénéfices de la territorialité?

A
  • Meilleur accès aux ressources (nourriture, partenaire, site de nidification)
  • Refuge vis-à-vis des prédateurs
120
Q

Compétition pour l’espace : Plus les mâles sont de bonne qualité, plus ils sont de bonne …, et donc capables de … pour maximiser soit leur succès reproducteur, soit leur survie ou soit les 2.

A

Capacité reproductive … Défendre des territoires de bonne qualité.

121
Q

Compétition pour l’espace : Quels sont les coûts de la territorialité?

A
  • Perte de temps et d’énergie (combats)
  • Risque de blessures
  • Coûts indirects (augmentation du taux de testostérone et donc de l’activité générale qui peut induire une augmentation du taux de mortalité)
122
Q

Compétition pour l’espace : Que se passe-t-il lorsque les mâles sont agressifs?

A

Plus les mâles sont agressifs, plus ils ont un niveau de testostérone élevé. Mais la testostérone peut avoir d’autres effets indirects sur d’autres facteurs.

Comme la testostérone a un effet immuno-dépresseur, cela augmente le risque de parasitisme ou de maladie. Individus peuvent avoir un taux de mortalité plus élevé s’ils ont un taux de testostérone plus élevé.

123
Q

Bénéfices de la territorialité :

Vrai ou Faux: Les mâles territoriaux ont un meilleure succès alimentaire.

A

Vrai.

124
Q

Bénéfices de la territorialité : Pourquoi les mâles territoriaux ont un meilleur succès alimentaire?

A
  • Les mâles territoriaux ont une taille plus importante que les mâles non-territoriaux.
  • Accès à davantage de ressources sur leur territoire, ce qui leur a permis d’avoir une croissance plus importante et plus rapide.
  • Les mâles qui défendent un territoire ont un accès privilégié aux ressources.
125
Q

Coûts de la territorialité : Qu’est-ce qui a tendance à augmenter le niveau d’activité des individus?

A

La testostérone.

126
Q

Coûts de la territorialité : Quels sont les coûts de la territorialité?

A
  • Augmentation du taux métabolique jusqu’à 30% chez certaines espèces.
  • Augmentation de la charge parasitaire chez certaines espèces à cause l’effet immuno-suppresseur de la testostérone.
127
Q

Compétition pour l’espace : Quels sont les 3 facteurs écologiques favorisant la territorialité?

A
  1. Qualité et distribution des ressources dans l’espace
  2. Qualité et distribution des ressources dans le temps
  3. Intensité de la compétition pour les ressources
128
Q

Qualité et distribution des ressources dans l’espace : Dans quelle situation le territoire est le moins défendable?

A

Plus les ressources sont dispersées, plus l’animal a besoin de défendre une surface importante, donc territoire moins défendable.

129
Q

Qualité et distribution des ressources dans l’espace : Dans quelle situation le territoire est le plus défendable?

A

Individu peut avoir un territoire de petite taille à l’intérieur duquel les ressources que l’individu a besoin.

Beaucoup plus facile de défendre une surface qui est petite.

130
Q

Qualité et distribution des ressources dans l’espace : Quelle est la relation entre le niveau de dispersion des ressources dans l’espace et le niveau de défendabilité?

A

Relation inverse.

Plus le niveau de dispersion des ressources dans l’espace est grand, moins le niveau de défendabilité est grand.

131
Q

Qualité et distribution des ressources dans le temps : Quelle est la relation entre le niveau de dispersion des ressources dans le temps et le niveau de défendabilité?

A

Relation directe.

Plus le niveau de dispersion des ressources dans l’espace est grand, plus le niveau de défendabilité est grand.

132
Q

Qualité et distribution des ressources dans le temps : Dans quelle situation le territoire est le plus défendable?

A

Lorsque toutes les ressources ne sont pas disponibles en même temps (dispersées dans le temps).

133
Q

Qualité et distribution des ressources dans le temps : Dans quelle situation le territoire est le moins défendable?

A

Lorsque toutes les ressources arrivent simultanément (agrégées dans le temps).

134
Q

Facteurs écologiques favorisant la territorialité : Quels sont les 2 éléments qui peuvent affecter le niveau de défendabilité des ressources?

A
  1. Dispersion dans le temps

2. Dispersion dans l’espace

135
Q

Facteurs écologiques favorisant la territorialité : À quel moment la fréquence d’agressions est plus élevée?

A

Quand les ressources sont agrégées dans l’espace et dispersées dans le temps.

136
Q

Intensité de la compétition pour les ressources : À des tailles très faibles de compétiteurs, est-il avantageux de défendre les ressources?

A
  • Peu de combats, car peu de compétiteurs.
  • À des tailles très faibles, c’est avantageux de défendre, mais comme peu de congénères, on devrait observer peu d’interactions agressives.
137
Q

Intensité de la compétition pour les ressources : À de très grosses tailles de compétiteurs, est-il avantageux de défendre les ressources?

A
  • Peu de combats, car combats trop coûteux.
  • Dans les groupes de très grande taille, il y a beaucoup de congénères, ce n’est pas profitable de défendre un territoire, donc les individus devraient être peu agressifs.
138
Q

Intensité de la compétition pour les ressources : À des tailles intermédiaires de compétiteurs, est-il avantageux de défendre les ressources?

A
  • Niveau d’agression maximal pour des densités intermédiaires.
  • On devrait observer des combats qui sont fréquents, car les individus devraient être très agressifs et la fréquence des interactions devrait être plus élevée et se traduire par des combats plus intenses.
139
Q

Effet de la densité des compétiteurs : Qu’observe-t-on pour la relation entre le nombre d’agressions et le nombre de poissons?

A
  • On observe davantage d’interactions agressives dans les groupes de taille intermédiaire.
  • Pour un petit groupe, les individus ont avantage à défendre leur territoire. Peu de compétiteurs, donc nombre d’agressions assez faible.
  • Pour des groupes de grande taille, même s’il y a beaucoup de compétiteurs, chacun a un niveau d’agressivité peu élevé, ce qui se traduit par un nombre d’agressions assez faible.
140
Q

Effet de la densité des compétiteurs : Quelle relation observe-t-on entre le nombre de compétiteurs et la fréquence d’agressions?

A

Une relation non-linéaire.

141
Q

Stratégies alternatives : Si la création d’un territoire permet aux individus d’avoir un bon succès alimentaire et reproducteur, comment peuvent faire les individus qui n’ont pas accès à un tel territoire?

A

3 stratégies conditionnelles à la taille de l’individu:

  1. Mâles territoriaux (grande taille)
  2. Mâles satellites (taille intermédiaire)
  3. Mâles sournois (petite taille)
142
Q

Stratégies alternatives : Qu’est-ce la stratégie des mâles territoriaux?

A
  • Mâles qui défendent les territoires.
  • Les femelles viennent sur le territoire pour fertiliser les spermatozoïdes qui ont été déposés par le mâle et par la suite, le mâle s’occupe des oeufs et essaie de les protéger pendant toute la durée de leur développement.
143
Q

Stratégies alternatives : Qu’est-ce la stratégie des mâles satellites?

A
  • Les mâles prennent l’apparence d’une femelle et ceci leur permet de pouvoir pénétrer sur le territoire du mâle sans être chasser.
  • Stratégie qui lui permet de se camoufler de faire croire qu’il est une femelle et il peut déposer une certaine quantité de spermatozoïdes proches des oeufs de la femelle et espérer en fertiliser une certaine partie.
144
Q

Stratégies alternatives : Qu’est-ce la stratégie des mâles sournois?

A
  • Les mâles ne changent pas leur apparence, mais vont profiter du fait qu’ils sont petite taille pour entrer furtivement à l’intérieur du territoire de la femelle.
  • Ils décident de fertiliser une certaine proportion des oeufs présents à l’intérieur du territoire.
145
Q

Stratégies alternatives : Qu’est-ce qui explique le maintien des 3 stratégies conditionnelles?

A

La sélection condition-dépendante.

146
Q

Stratégies alternatives : Qu’est-ce que la sélection condition-dépendante?

A

L’individu utilise la stratégie qui lui permet d’avoir le meilleur gain contenu de sa condition, à l’occurence ici, contenu de sa taille.

147
Q

Stratégies alternatives : Quels mâles ont le succès reproducteur le plus élevé?

A

Les mâles de grande taille, donc territoriaux.

148
Q

Stratégies alternatives : Quels mâles ont le succès reproducteur le moins élevé?

A

Les mâles sournois, car ils sont capables de s’approcher le moins des femelles.

149
Q

Stratégies alternatives : Plus le mâle est proche d’une femelle, plus il va réussir à …, donc plus son succès reproducteur est …

A

Fertiliser une grande partie des oeufs de la femelle … Élevé.

150
Q

Stratégies alternatives : Est-il avantageux pour les mâles de changer de stratégie?

A

À partir d’une certaine taille, c’est avantageux pour les mâles de changer de stratégie, car permet d’avoir une plus grande proximité avec la femelle et donc un meilleur succès reproducteur.

151
Q

Compétition et agressions : Qu’est-ce que le jeu Faucon-Colombe?

A
  • Deux opposants s’affrontent pour une ressource dont la valeur est V.
  • Deux alternatives pour chaque joueur: Faucon (tactique agressive) ou Colombe (tactique non agressive).
  • L’animal qui perd le combat subit un coût énergétique C, tandis que celui qui remporte le combat a un bénéfice V.
152
Q

Jeu Faucon-Colombe : Entre quels choix (2) l’individu colombe est confronté?

A

Soit il partage la ressource si son compétiteur n’est pas agressif, soit il décide de quitter s’il interagit avec un individu agressif.

153
Q

Jeu Faucon-Colombe : Que se passe-t-il si un opposant est Faucon et l’autre opposant est Colombe?

A
  • Individu Faucon est agressif, donc a la totalité de la ressource (V).
  • Individu Colombe ne possède pas la ressource, il ne subit pas le coût, car il a décidé de quitter (0).
154
Q

Jeu Faucon-Colombe : Que se passe-t-il si les 2 opposants sont Faucon?

A
  • Dans un cas sur 2, individu A remporte le combat et obtient la ressource (V/2 - C/2).
  • Alors que dans un cas sur 2, l’individu B remporte le combat et obtient la ressource (V/2 - C/2).

Donc, en moyenne, dans 50% des cas, il bénéficie de la ressource (V/2) et dans 50% des cas, il subit le coût (C/2).

155
Q

Jeu Faucon-Colombe : Que se passe-t-il si les 2 opposants sont Colombe?

A

Ils s’engagent dans aucun interaction agressive, mais décident de partager la ressource, donc chacun obtient la moitié de la ressource (V/2).

156
Q

Jeu Faucon-Colombe :

Vrai ou Faux: Colombe peut être une meilleure stratégie que Faucon dans certaines situations.

A

Faux, elle ne peut jamais être la meilleure stratégie, car individu colombe fait toujours moins bien face à un individu faucon.

157
Q

Jeu Faucon-Colombe : Si la stratégie évolutivement stable (SES) est pure, donc que tous les individus adoptent la même technique, qu’est-ce que ça nécessite?

A
  1. E(F,F) > E(C,F): Faucon résiste à
    l’invasion de Colombe
  2. E(F,C) > E(C,C): Faucon peut envahir
    un population de Colombe
158
Q

Jeu Faucon-Colombe : Si la SES est mixte, donc que les 2 tactiques coexistent dans la population, qu’est-ce que ça nécessite?

A
  1. E(F,F) < E(C,F): Faucon ne résiste pas
    à l’invasion de Colombe
  2. E(F,C) > E(C,C): Faucon peut envahir
    un population de Colombe
159
Q

Jeu Faucon-Colombe (SES Pure) : Dans une population où tout le monde joue Faucon, quelle est la meilleure stratégie a adopté?

A

Faucon, car on obtient un gain plus élevé.

160
Q

Jeu Faucon-Colombe : Quels sont les 2 paramètres à considérer dans le jeu Faucon-Colombe?

A
  1. La valeur de la ressource.
  2. Le coût associé à une blessure lorsque l’individu perd un combat.

On peut avoir des asymétries tant en ce qui concerne la valeur de la ressource et la probabilité de remporter le combat en milieu naturel.

161
Q

Jeu Faucon-Colombe (SES mixte): Dans une population où tout le monde joue Colombe, quelle est la meilleure stratégie a adopté?

A

Faucon.

162
Q

Compétition et agressions : Quels sont les déterminants du niveau d’agressivité?

A
  • La nature des coûts
  • La valeur de la ressource
  • La probabilité de remporter le combat
163
Q

Déterminants du niveau d’agressivité : Que comprend la nature des coûts?

A
  • Coûts énergétique
  • Risque de blessures
  • Risque de mortalité
  • Perte de temps
164
Q

Déterminants du niveau d’agressivité : Que signifie la valeur de la ressource?

A

Une ressource n’a pas nécessairement la même valeur pour tous les opposants (ex: motivation de l’animal)

165
Q

Déterminants du niveau d’agressivité : Que comprend la probabilité de remporter le combat?

A

Jeu asymétrique ou symétrique.

166
Q

Interactions asymétriques : Dans quelle situation y a-t-il une asymétrie?

A

Asymétrie concernant la capacité compétitive des 2 opposants.

167
Q

Interactions asymétriques : Qu’est-ce qui est affecté par cette asymétrie?

A

Elle affecte le résultat du combat quand il en a un.

168
Q

Interactions asymétriques : Quel type de décision devrait être prise face au résultat du combat?

A

Décision conditionnelle.

La décision d’être agressif devrait être conditionnelle à la probabilité qu’à chaque individu de remporter le combat.

169
Q

Interactions asymétriques : Qu’est-ce que la tactique évaluateur?

A
  • Un évaluateur est un individu qui adopte cette tactique joue Faucon s’il est plus fort que son opposant, sinon Colombe.
  • L’individu le plus fort remporte le combat avec une probabilité
    de 100% s’il y a une asymétrie.
170
Q

Interactions asymétriques :

Vrai ou Faux: La technique évaluateur donne un gain plus élevé que le Faucon.

A

Vrai.

Il a toujours des gains positifs contrairement à la stratégie faucon.

171
Q

Interactions asymétriques : Comment évaluer ses chances de gagner?

A
  1. En se basant sur certains caractères phénotypiques
  2. En initiant un combat
  3. En se basant sur ses expériences passées
  4. En observant
172
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en se basant sur certains caractères phénotypiques : Sur quels critères se base-t-on?

A
  • Critères directs : taille, poids, envergure des bois (cervidés)
  • Critères indirects : taille ou asymétrie du plastron (moineaux)
173
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en initiant un combat : Quel est le problème avec le jeu Faucon-Colombe?

A

Décision de type tout ou rien -> Peu réaliste, ne permet pas d’expliquer les combats ritualisés.

  • Lorsque 2 individus se rencontrent, ils commencent par une interaction de faible intensité puis au fur à mesure, on observe une escalade où l’intensité tend à augmenter.
  • Escalade est un moyen pour les individus d’estimer leurs probabilités de remporter un combat.
174
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en initiant un combat : Qu’est-ce que le modèle de l’évaluation séquentielle?

A
  • Hypothèse : L’intensité de l’interaction augmente jusqu’à ce que l’un des 2 opposants se retire.
  • Prédictions du modèle : La durée et l’intensité des combats sont 1 et 2
    1. Inversement proportionnels à l’asymétrie entre les opposants
    2. Proportionnels à la valeur de la ressource
175
Q

Modèle de l’évaluation séquentielle : Plus le degré d’asymétrie est faible, les individus sont …, donc devraient aller au niveau …

A

Proches l’un de l’autre … Élevé voire jusqu’au combat.

176
Q

Interactions asymétriques : Qu’est-ce que les combats ritualisés?

A

Séquence de comportements stéréotypés de plus en plus intenses -> Escalade.

177
Q

Combats ritualisés : Quelle est l’utilité des combats ritualisés?

A

Les individus peuvent juger de la capacité compétitive en initiant un combat et en arrêtant lorsque les coûts deviennent trop importants et qu’ils se rendent compte que les chances de remporter le combat sont faibles.

178
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en se basant sur ses expériences passées :

Vrai ou Faux: Les individus qui viennent de gagner un combat ont tendance à être moins agressifs que ceux qui perdent le combat.

A

Faux, ils ont tendance à être plus agressifs.

179
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en se basant sur ses expériences passées : Quel type de dominance retrouve-t-on chez le fou à pieds bleus?

A

Dominance stable -> L’individu qui naît en premier est dominant.

Les individus qui sont nés en premier, vu qu’ils ont souvent remporté des combats face à leur frère dominé, devraient toujours être très agressifs indépendamment de l’opposant auquel ils font face.

180
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en se basant sur ses expériences passées : Qu’est-ce que les “ Effets perdant et gagnant “?

A

Le fait de remporter (ou perdre) un combat au temps T-1 augmente la probabilité de remporter (ou perdre) un combat au temps T.

Si un individu vient de perdre un combat, il aura une probabilité plus élevée de perdre aussi le combat suivant et donc, d’être moins agressif.

181
Q

Effets perdant et gagnant : Quelle conclusion tire-t-on de l’expérience de Drummond et Canales (1998) sur les fous à pieds bleus?

A

Les individus ne se basent pas sur leur vraie capacité compétitive, mais simplement sur leurs expériences précédentes pour décider ou non d’être agressifs.

182
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en observant :

Vrai ou Faux: L’observation est peu coûteuse énergétiquement.

A

Vrai.

183
Q

Comment évaluer ses chances de gagner en observant : Quelle conclusion tire-t-on de l’expérience d’Oliveira et al. (1998) avec le poisson combattant?

A
  • Temps de latence avant l’approche : L’animal se comporte différent entre le gagnant et le perdant, il a tendance à approcher plus rapidement le perdant que du gagnant.
  • Temps de latence avant les premiers comportements agressifs : Plus agressif au niveau de l’individu qu’il a vu perdre plutôt que l’individu qui a gagné.
184
Q

Interactions asymétriques : Il existe une asymétrie entre les 2 opposants concernant la valeur de la ressource. Qu’est-ce qu’elle affecte?

A

Elle affecte les gains.

185
Q

Asymétries : Quels sont les 3 facteurs qui font varier la valeur attribuée à une ressource entre les opposants?

A
  1. Niveau de satiété de l’animal (motivation)
  2. Connaissance de l’habitat (ex: quantité de ressources disponibles et leur localisation)
  3. Énergie déjà investie (manipulation de la ressource)
186
Q

Asymétries : Quelle relation tire-t-on entre la proportion d’interactions non agressives et la différence entre l’arrivée des 2 femelles dans l’expérience de Field et Calbert (1999) sur les parasitoïdes?

A

La fréquence d’interaction agressive est plus élevée lorsque les femelles arrivent simultanément sur l’agrégat.

187
Q

Asymétries : Dans l’expérience de Field et Calbert (1999), qu’arrive-t-il si les 2 femelles arrivent en même temps?

A
  • Les 2 attribuent la même valeur et ont tendance à être toutes les 2 agressives.
  • Grande majorité des interactions qui sont agressives, donc peu qui sont non agressives.
188
Q

Asymétries : Dans l’expérience de Field et Calbert (1999), qu’arrive-t-il si la différence entre l’arrivée des 2 femelles augmente?

A
  • La valeur attribuée à la ressource est différente pour les 2 femelles et la femelle qui a pondu des œufs attribue une plus grande valeur à la ressource que celle qui n’a pas encore investie de l’énergie.
  • La 2e femelle est moins agressive et cela se traduit par une fréquence d’interactions agressives plus faible.
189
Q

Asymétries : Dans l’expérience de Field et Calbert (1999), la femelle pour laquelle la ressource a une plus grande valeur est plus agressive ou moins agressive?

A

Plus agressive, car plus la femelle a déjà investie beaucoup d’énergie ou de temps, donc a tendance à être plus agressive.

190
Q

Asymétries :

Vrai ou Faux: Dans l’expérience de Johnsson et Forser (2002), les individus sont plus agressifs lorsqu’ils n’ont pas de connaissance de leur environnement.

A

Faux, ils sont plus agressifs lorsqu’ils ont une meilleure connaissance de leur environnement.

191
Q

Interactions asymétriques : Quelles sont les différentes aberrations?

A
  1. L’individu le plus fort n’est pas nécessairement celui qui remporte le combat.
  2. Les animaux qui s’affrontent pour une ressource n’utilisent pas toujours les armes qu’ils ont de la manière la plus efficace mais se contentent d’une version amoindrie (ex: crabe violoniste).
192
Q

Interactions asymétriques : Existe-t-il un gène du sacrifice tel que suggéré par Lorenz?

A

NON!

Asymétries non corrélées qui n’affectent ni le résultat ni les gains mais servent à régler conventionnellement les
affrontements.

193
Q

Interactions asymétriques : Qu’est-ce que la stratégie Bourgeois?

A

L’individu adopte la stratégie Faucon s’il est résident et Colombe s’il est l’intrus.

194
Q

Interactions asymétriques : Qu’est-ce que la stratégie Anti-bourgeois?

A

L’individu adopte la stratégie Faucon s’il est l’intrus et Colombe s’il est résident.

195
Q

Stratégie Bourgeois : Pour quelle espèce cette stratégie s’applique?

A

Le papillon Tircis qui compétitionne pour les spots de lumière dans la canopée.

196
Q

Stratégie Anti-bourgeois : Pour quelle espèce cette stratégie s’applique?

A

Araignée.

197
Q

Stratégie Anti-bourgeois : Quels sont les mécanismes qui permettent d’expliquer cette règle contre-intuitive?

A
  1. Le coût de résister à un intrus est trop élevé
  2. Le coût d’un déplacement est faible
  3. La quantité de territoires disponibles est élevée
198
Q

Stratégie Anti-bourgeois : Pourquoi cette stratégie semble fonctionner?

A
  • Dans ce cas, le nombre de territoires est très élevé, donc même si le mâle territorial est déplacé, il a de très grandes chances de trouver un autre territoire.
  • Le coût associé à une interaction agressive serait plus élevé au coût pour se déplacer et essayer de trouver un nouveau territoire dans ce cas.
199
Q

Organisation sociale : Que permet de prédire le jeu Faucon-Colombe?

A

Le comportement optimal de 2 individus lorsqu’ils se rencontrent une seule fois.

200
Q

Organisation sociale : Quel établissement se fait dans les groupes stables?

A

Interactions répétées avec les mêmes opposants débouchent le plus souvent sur l’établissement d’une hiérarchie de dominance.

201
Q

Hiérarchies sociales : Comment mesure-t-on le rang de dominance?

A

On fait la différence entre le nombre de combats gagnés et le nombre de combats perdus.

202
Q

Mesure du rang de dominance : Quels sont les 3 types de hiérarchies de dominance que l’on peut créer à partir de la mesure du rand de dominance?

A
  1. Hiérarchie linéaire -> Un individu est dominant sur les autres, le 2e est dominant sur le suivant et ainsi, de suite.
  2. Hiérarchie despotique -> Un individu extrêmement dominant qui domine tous les autres individus, mais au sein de ces individus, il n’y a pas de hiérarchie, donc ils sont tous de rangs très bas.
  3. Hiérarchie triangulaire -> Un individu peut être dominant sur un autre, mais inversement, il peut être dominé par un autre.
203
Q

Mesure du rang de dominance :

Vrai ou Faux: La hiérarchie triangulaire est la plus simple.

A

Faux, c’est la hiérarchie linéaire.

204
Q

Hiérarchies sociales : Que forment les individus de rang de dominance relativement faible?

A

Ils forment des coalitions pour essayer d’accéder aux ressources et aux femelles.

205
Q

Hiérarchies sociales : Chez quel groupe retrouve-t-on les coalitions?

A

Chez les primates.

206
Q

Coalitions chez les primates : Quel est l’impact d’avoir de grandes coalitions?

A

Plus les coalitions sont grandes, plus ça diminue la probabilité que les mâles s’accouplent, car plus les mâles sont capables de monopoliser une femelle.

207
Q

Coalitions chez les primates :

Vrai ou Faux: Les coalitions à 2 mâles mènent à plus de copulations que les coalitions à 3 mâles.

A

Vrai.

208
Q

Hiérarchies sociales : Quelles sont les conséquences de l’établissement d’une hiérarchie de dominance?

A
  1. Diminution de la fréquence des interactions agressives

2. Augmentation des écarts de succès reproducteur entre les individus

209
Q

Conséquences de l’établissement d’une hiérarchie de dominance : Quelles sont les 2 hypothèses qui permettent d’expliquer pourquoi les individus dominés se reproduisent peu ou pas?

A
  1. Inhibition des comportements reproducteurs due à des niveaux de stress trop élevés
  2. Contrôle direct des individus dominants
210
Q

Conséquences de l’établissement d’une hiérarchie de dominance : Chez le rat-taupe nu, pourquoi les individus dominés n’arrivent pas à se reproduire?

A
  • Le comportement de la reine qui a un effet direct sur la capacité des individus à se reproduire.
  • Plus de 80% de la reproduction est assurée par la reine de la colonie, qui par le biais d’agressions répétées envers les femelles subordonnées, inhibe le fonctionnement de leurs gonades.