Cours # 7 Flashcards
Quelles sont les 2 catégories de delinquance ?
- Adulte
- Juvénile
Pourquoi la délinquance juvenile est-elle considérée comme un problème social ?
Car les jeunes délinquants deviendront parent, répétant ainsi un risque que leurs enfants soient délinquants. Les adolescents d’aujourd’hui seront les parents de demain.
Quelle est la différence entre la déviance et la délinquance?
- Déviance : conduites qui s’écartent des normes sociales mais n’étant pas sanctionnées par la loi. Un déviant n’est pas nécessairement délinquant. Ex : passer sur un feu rouge.
- Délinquance : actes déviants sanctionnés et punis par la loi, infraction au code criminel. Un délinquant est nécessairement déviant. Ex : passer sur une rouge et me faire arrêter
Vrai ou faux : pour chaque crime commit, il y a une loi qui définit la sanction portée.
Vrai
Quels sont les 3 types de délits et crimes dans le cadre du code pénal canadien de la délinquance ?
1) Atteinte volontaire à la vie d’une personne et atteinte volontaire à l’intégrité physique de la personne : violence, menace, agression/harcèlement sexuel, etc.
2) Crimes et délits contre les biens : vol, extorsion, chantage, destruction, dégradation, détérioration des biens publics ou privés, etc.
3) Crimes et délits contre les agents et représentants de l’autorité publique : menaces et acte d’intimidation contre les personnes en exercice de fontion de l’autorité publique.
Vrai ou faux : les conduites délinquantes entre les adolescents et adolescentes sont semblables
Vrai, mais sont aussi selon certaines circonstances contraires
Donnez un exemple de pratique délinquante pour une fille, puis pour un garçon
- Fille : délits mineurs, prostitution
- Garçon : consommation alcool / drogue
À quelle raison les filles identidient-elles leur problème de consommation ?
Aux problèmes familiaux (parfois problème de consommation dans la même famille)
À quelle raison les garçons identifient-ils leur problème de consommation ?
Aux difficultés scolaires (décrochage scolaire)
Que font les jeunes comme délits pour se procurer de la drogue ? Pourquoi considère-t-on ces délits comme étant une délinquance juvénille sévère ?
- Vol à l’étalage, vente de drogue, prostitution
- Jugés sévères car ces délits sont généralement gérer par des gangs qui s’engagent dans une lutte incarnée par la violence pour le contrôle du territoire, où ils mettent leur vie ainsi que la vie d’autrui en danger.
Quel est le nouveau phénomène de la délinquance juvénile sévère à Montréal ?
Des jeunes assassinent d’autres jeunes
Quels sont les facteurs de risque de la délinquance juvénile ?
- L’inefficacité des conduites parentales : mauvaises pratiques parentales, absence de supervision, faible lien d’attachement, incapacité d’établir des limites claires et précises, trop grande permissivité et discipline incohérente ou trop stricte.
- La criminalité des parents : facteur puissant d’influence de developper des comportements délinquants chez le garçon, surtout lorsque c’est le père qui est impliqué dans des activités criminelles. 63% des garçons ayant un père impliqué dans des activités criminelles risquent aussi d’être impliqués, contrairement à 30% des garçons n’ayant pas un criminal daddy.
- Les mauvais traitements à l’enfance : la violence au sein de la famille où les mauvais traitements des parents envers l’enfant sont un facteur de risque de la délinquance à l’adolescence/adulte.
- Les problèmes de toxicomanie des parents : influence sur le risque de consommation des adolescents, les entraînants à la délinquance. Les parents ne sont pas en mesure de mettre un cadre pouvant coordoner / structurer l’enfant, donc il risque de se développer dans des pratiques délinquantes.
- Le niveau d’étude des parents : influence sur le décrochage scolaire du jeune, niveau scolaire faible = risque décrochage + grand. Niveau étude faible = sous-scolarisation = limite encadrement et apprentissage des enfants rendu au secondaire. École devient alors milieu de frustration et stress pour les enfants = favorise décrochage scolaire = pratiques délinquantes.
- Les facteurs socio-$
Les facteurs socio-économiques influencent la délinquance juvénile. Quels sont les 3 aspects principaux ?
- Rupture familiale : ne se fait pas de manière simple, il y a une désescalade et plusieurs facteurs tels que la VC, les comportements de consommation, le chômage, etc. Cependant, la VC va avoir une influence sur le jeune quant aux actes délinquants.
- Précarité du revenu familial : pauvreté ≠ outils nécessaires pour subvenir aux besoins de base (nourriture, loyer, etc.) et de luxe (téléphone, mode, etc.). L’enfant risque de décrocher pour travailler (dans des gangs) et s’offrir ce que ses parents ne peuvent lui donner.
- Environnement résidentiel : quartier n’étant pas favorable en étant dans la pauvreté et ayant problèmes socio-économiques aura une influence sur le risque du jeune de développer des comportements délinquants. Taux de délinquance juvenile = + élevé dans les quartiers pauvres que riches.
Vrai ou faux : l’itinérance structurelle se manifeste dans les milieux ruraux?
Faux, elle se manifeste dans les centres urbains
Quels sont les 3 éléments de la typologie de l’itinérance structurelle ? Expliquez-les.
- Crise de logements : manque de construction de logements sociaux ayant pour facteur la conversion de logement en condominium/espace bureaux, démolition de maisons de chambres, élimination de subventions gouvernementales accordées dans le domaine de logements et abandon d’immeubles (propriétaires ne voulant pas s’en occuper).
- Ampleur de la crise de logement : engendre la hausse du coût du loyer qui est désormais 30% + de revenu brut pour se loger, où les ménages à faible revenu sont les + touchés et sont à risque de se trouver exposé à l’itinérance.
- Le chômage et la précarité de l’emploi : La crise $ 80 a forcé plsrs entreprises à fermer leurs portes ou diminuer leurs activités, contribuant à l’augmentation du taux de chômage et atteint le niveau de revenu des chômeurs. L’état procède alors à la réduction de l’admissibilité des chômeurs à l’assurance emploi à un nombre de semaines, où après, ils doivent recourir à l’aide sociale, tombent dans la pauvreté, puis l’itinérance.
