Cours 7 Flashcards

1
Q

Quelles sont les grandes avancées sociales et émotives à 2-3 ans ?

A
  • Conscience accrue de soi et des autres
  • Suite du développement émotionnel
  • Début du contrôle des impulsions et du développement moral
  • Sociabilité accrue et formes d’interactions sociales plus matures
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2
Q

Qu’est-ce qui fait en sorte que les enfants, vers 2-3 ans, deviennent conscients d’eux-mêmes comme individus (stables è travers les contextes) et sont capables d’avoir des représentations mentales de qui ils sont?

A
  • La compréhension de la permanence de l’objet

- Les capacités représentationnelles

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3
Q

1) Qu’est-ce qui définit qui je suis ?

2) À cette période (2-3 ans), ils sont capables de se faire des représentations de quelle aspect de leur individualité ?

A

1) Mes habiletés, attributs, caractéristiques, qualités, défauts
2) Leur caractéristiques OBSERVABLES (physique)

P.S: Les caractéristiques psychologiques viennent plus tard (âge scolaire)

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4
Q

1) À partir de quand les enfants se reconnaissent-il dans le miroir ?
2) Quel test permet de savoir cela ? Comment ?
3) À partir de quand les enfants se reconnaissent sur des photos ?

A

1) Vers 20 mois
2) Le test du point rouge (à l’insu de l’enfant, on lui met un point rouge sut le front : S’il se reconnaît, il va toucher son front, sinon, il va toucher le miroir)
3 ) Vers 2 ans (utilisent «je» et «moi», ce qui indique une conscience de soi

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5
Q

Quelle capacité se développe vers 18 et 30 mois par rapport à la conscience se soi ?

A

La capacité de se placer dans des catégories : enfant VS adulte, fille VS garçon, etc.

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6
Q
Grâce aux bases que les enfants acquièrent avant 3 ans, soit :
A) 
B) 
C) 
Ils développeront plus tard : 
I)
II)
A

A) Reconnaissance dans le miroir (20 mois)
B) Reconnaissance sur les photos (2 ans)
C) Capacité de se placer dans des catégories (18-30 mois)

I) Concept de soi psychologique
II) L’estime de soi

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7
Q

Qu’est-ce qui influence/prédit la conception que les enfants ont de eux-mêmes ?

A

Les relations d’attachement à la petite enfance :
- Attachement sécurisant : concept de soi plus favorable

Les conversations parent-enfant «élaboratives», ex:

  • Focaliser sur les états internes (pensées/émotions) de l’enfant, lui poser des questions sur comment il s’est senti
  • Par des causes et conséquences des états internes
  • Évoquer des épisodes où l’enfant à réussi à se remettre d’une émotion douloureuse

PS: Ces conversations devraient débuter lors de cette période pour favoriser le développement du soi psychologique au préscolaire

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8
Q

Vers 2-3 ans, les enfants démontrent également une conscience et une compréhension grandissante des autres.. comment ?

A
  • Partage des découvertes (veulent que les autres portent attention à un objet nouveau)
  • Démontrent une certaine capacité à répondre aux désirs et aux préférences des autres (commencent à comprendre que les autres peuvent vouloir d’autres choses qu’eux) —> encore rudimentaire
  • Comprennent la notion de possession
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9
Q

La compréhension des autres amène quoi pour les enfants de cette période (2-3 ans) ?

A

Des interactions sociales beaucoup plus sophistiquées

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10
Q

Comment le développement émotionnel chez les enfants de 2-3 ans a-t-il évolué?

A
  • Le tempérament est un peu plus stable que lors de la petite enfance : réactions émotionnelles de plus en plus stables à travers le temps et les contextes

—> Certains enfants «faciles» : beaucoup d’affect positif et d’intérêt pour la nouveauté (facile à gérer pour les adultes)
—> Certains enfants «difficiles» : prédominance d’affect négatif (irritabilité), de timidité ou de difficulté à s’adapter à la nouveauté

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11
Q

1) Nommes des facteurs de risques de la prédominance d’affect négatif chez un enfant qui vont faire en sorte que ça peut être un risque développemental ?
2) Quels types de troubles les enfants à comportement «difficiles» pourraient développer ?

A

1) Si les parents expriment peu d’émotions positives, nient les émotions de leur enfants et gèrent mal leur propre colère

2)
- Trouble de type EXTÉRIORISÉ : agressivité/impulsivité
- Trouble de type INTÉRIORISÉ : dépression/anxiété

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12
Q

1) Les enfants (particulièrement avant ____ ans) deviennent de plus en plus conscients et ouverts aux signaux émotifs négatifs des autres, l’un des premiers signes de ___________________.
2) Ils utilisent ceci pour quoi ?

A

1) 3 ans , l’empathie

2) Guider leur comportement (éviter de provoquer la colère ou la tristesse)

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13
Q

1) Le développement émotif est de quel type ?
2) Qu’est-ce que les enfants de 2-3 ans démontrent lorsqu’ils font ou sont sur le point de faire quelque chose d’interdit ?
3) Que font-ils pour tenter de rectifier leur gestes ?

A

1) Normatif
2) Anxiété de déviance
3) Ils font des auto-corrections spontanées

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14
Q

1) Que peut-on dire des émotions «fondamentales» (joie, peur, surprise, colère, tristesse) vers 2-3 ans ?
2) Qu’en est—il des émotions «secondaires» ? C’est quoi ?

A

1) Elles sont mieux gérées, les enfants peuvent supporter de plus hauts niveaux d’activation émotive, sont submergés moins aisément

2) Les émotions «secondaires» émergent :
- Émotions auto-évaluatives («self-conscious émotions»), qui requièrent une certaine conscience objective en soi et une connaissance des standards
* Honte : auto-évaluation négative
* Fierté : auto-évaluation positive

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15
Q

Quand est-ce que les enfants commencent à être capable de contrôler leur impulsions ? Comment cette capacité évolue-t-elle ?

A

Vers l’âge de 18-24 mois

Au départ, la présence d’adultes est nécessaire (régulation externe) et, petit à petit, à partir de 2-3 ans, l’auto-régulation émerge, permettant à l’enfant de suivre des directives EN L’ABSENCE de surveillance adulte.

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16
Q

1) Le début du contrôle des impulsions est lié au développement de quelle partie du cerveau ?
2) Est-elle suffisante vers 2-3 ans ?

A

1) Développement des lobes frontaux : nécessaire, mais insuffisant
2) Non : Les connections avec les régions plus distantes ne sont pas encore bien établies. Pour contrôles les impulsions, il faut que l’amygdale et le lobe frontal se parlent.

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17
Q

Quelles sont les étapes de l’auto-régulations pour les enfants de 2-3 ans ?

A

1) Ne pas émettre les comportements interdits (insuffisant)
2) Émettre des comportements convenables et désirables socialement, mais ennuyants ou désagréables

Pendant cette période: Progression de l’obéissance engagée à l’internalisation des règles (débute, mais se consolide au préscolaire)

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18
Q

C’est quoi de l’obéissance engagée ?

A

Obéissance enthousiaste aux directives des parents

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19
Q

Je suis l’intégration des normes de comportements des parents à ses propre normes.

A

Internalisation

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20
Q

Quel est le lien entre l’obéissance engagée et l’internalisation ?

A

L’obéissance engagée ouvre éventuellement la porte à l’internalisation

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21
Q

Quelles sont les bases du développement moral chez les enfants de 2-3 ans ?

A
  • L’enfant doit commencer à internaliser les règles qui lui ont été inculquées de l’extérieur jusqu’alors.
  • Il doit apprendre les règles de la vie en société, à la maison et/ou à la garderie

(Constitut le tout début du respect de l’ordre social)

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22
Q

Beaucoup se demandent si le développement moral fait parti de notre nature humaine … Certaines indications de la moralité apparaissent TRÈS tôt !

Comment se manifeste le développement moral à :

  • 3 mois :
  • 14 -18 mois :
  • 18 mois :
  • 21 mois :
A
  • 3 mois : préfèrent un personnage qui aide à un autre (ex du carré qui aide cercle à gravir montagne VS triangle qui l’empêche)
  • 14 -18 mois : aident spontanément … même quand cela n’a aucun bénéfice pour eux (“Oh non ! J’ai échappé mon crayon :( “
  • 18 mois : s’attendent à un partage juste (à parts égales)
  • 21 mois : préfèrent aider une personne bien intentionnée
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23
Q

On a vu que les premières manifestations de la moralité appariassent très tôt…

1) Ces rudiments de la moralité sont-ils innés ou acquis ?
2) Quelles fonction le développement de la moralité a-t-elle ?

A

1) Ces rudiments de moralité font parti de notre héritage évolutionniste (donc inné).

Ex: Si on est 8 devant un ours et qu’on tente de se protéger les uns des autres, on a plus de chance de gagner que si tout le monde court chacun de son côté (probablement que l’ours va venir les attaquer uns par uns). Donc, nous pensons que notre espèce est devenu l’espèce à succès qu’elle est en partie parce qu’on s’est développé ensemble.

2) Fonction ADAPTATIVE

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24
Q

Dans une expérience de Kristen A. Dunfield et Valerie A. Kuhlmeier (experte en développement pro-social), 2 adultes interagissent avec un enfant derrière un bureau : une est gentille, l’autre est méchante.

L’interaction entre ces deux adultes se passe mal et, tout-à-coup, elles font semblant d’avoir échappé un objet (pas clair à qui ça appartient).

Ensuite, les adultes demandent à l’enfant d’aider à redonner le jouet.

Quelle est la réaction la plus probable que l’enfant aura dans cette situation ?

A

L’enfant préfère aider la “gentille”.

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25
Q

Le développement moral se développe petit à petit à partir de 3 mois, MAIS il y a des limites à la moralité intrinsèque (inné) …

Quand sont-elles occasionnées ?

A

Si le geste moral ne donne rien et n’ENLÈVE rien à l’enfant (Le simple fait de voir que quelqu’un a besoin d’aide, si ça n’enlève rien à l’enfant de se lever et d’aller l’aider, la grande majorité vont l’aider) … Par contre :

  • Si le geste moral implique une perte personnelle, le gain personnel peut l’emporter sur la moralité.
  • Aider à ses propre dépens est rare chez les petits

DONC, le développement moral a besoin d’être façonné

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26
Q

Différentes écoles de pensées existent quant à l’apparition de la moralité …

Concernant les perspectives plus traditionnelles :

1) Quelle(s) est(sont) elle(s) ?
2) Le développement moral est vu comment selon elle(s) ?

A

1)
- Perspective psychanalytique
- Perspective de l’apprentissage social

2) Traditionnellement, le développement moral a été vu comme un processus par lequel les règles et les valeurs sont imposées à un enfant par ses parents et les autres adultes

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27
Q

Différentes écoles de pensées existent quant à l’apparition de la moralité …

Concernant les perspectives plus RÉCENTES :

1) Quelle(s) est(sont) elle(s) ?
2) Le développement moral est vu comment selon elle(s) ?

A

1) Perspective cognitive-développementale
2) Plus récemment, plusieurs chercheurs en développement proposent que les enfants internalisent naturellement les règles et les valeurs

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28
Q

Selon la perspective psychanalytique, la moralité émane de _____________.

A

l’extérieur

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29
Q

Selon la perspective cognitive-développementale, la moralité émane de _____________.

A

l’intérieur

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30
Q

Selon la perspective de l’apprentissage social, la moralité émane de _____________.

A

l’extérieur

31
Q

Comment la perspective psychanalytique (Freud) voit le développement moral ?

A
  • L’enfant est un réservoir à pulsions ; le travail des parents est d’aide les enfants à les contrôler
  • L’enfant serait motivé par la PEUR de la punition ou de perdre l’amour/approbation parental
  • L’émotion centrale que l’enfant tente d’éviter c’est la culpabilité
32
Q

V ou F: L’émotion centrale que l’enfant tente d’éviter est la peur (approche psychanalytique)

A

FAUX ! C’est la culpabilité

33
Q

Que savons-nous sur la perspective psychanalytique quant-au développement de la moralité aujourd’hui ?

A

Elle a très peu d’appuis empiriques pour les idées de Freud, sauf pour l’importance des émotions, telles la culpabilité.

34
Q

Utiliser les émotions pour favoriser le développement moral de l’enfant se fait idéalement par quelle discipline ?

A

La discipline INDUCTIVE

35
Q

Comment faut-il appliquer la discipline inductive après le méfait (geste interdit) de l’enfant ?

A

1) Souligner l’impact du geste posé sur l’autre : “Ça va faire de la peine à ta sœur si tu mange son gâteau de fête …”
2) Faire remarquer la détresse (prendre le temps de faire la séquence des évènements : “T’as vu ! Quand tu as mangé son gâteau, ta sœur a beaucoup pleuré “
3) Clarifier que c’est LUI qui en est la cause
4) Explications (ajustées au niveau développemental) fournies avec GENTILLESSE
5) INSISTER : “Il est important d’écouter les explication et de ne pas recommencer” (souvent ce sont des choses que les enfants n’aiment pas entendre à cause de leur anxiété de déviance)

36
Q

1) À partir de quand la discipline inductive fonctionne-t-elle ?
2) Pourquoi est-elle efficace ?

A

1) Dès 2 ans !

2) Parce que ce style de discipline DIMINUE les méfaits et AUGMENTE les actes de réparation

37
Q

Pourquoi la discipline inductive facilite le développement moral (pourquoi ça marche)
?

A

Parce qu’elle :
1) Explique COMMENT se conduire dans le futur (ne dit pas seulement à l’enfant que l’action qu’il a fait est inacceptable)

2) Met l’accent sur l’impact du geste, encourage donc L’EMPATHIE
3) Le rationnel donné peut motiver l’enfant à adopter de bons comportements : il comprend la logique des standards de comportement (dire à l’enfant de ne pas manger le gâteau de fête de sa sœur n’est pas suffisant … il faut expliquer pourquoi )
4) À la longue, l’enfant crée un script qui peut dissuader des futures transgressions (poser un geste interdit) : “Je ne fais pas de mal aux autres, car quand je le fais, il arrive ceci de mauvais, et je me sens de telle façon”

38
Q

Les bienfaits de la discipline inductive sont vrais EN MOYENNE, mais VARIENT selon les enfants… Comment ?

A
  • Les enfants génétiquement prédisposés à l’empathie réagissent particulièrement bien à la discipline inductive
  • Pour les enfants anxieux/timides, les stratégies parentales DOUCES suffisent (discipline inductive, mais tout en douceur, sans besoin d’insister)
  • Pour les enfants PEU timides et IMPULSIFS, la discipline très douce a peu d’impact. La discipline inductive doit être ferme et répétée ET accompagnée d’une relation parent-enfant chaleureuse et harmonieuse.
39
Q

V ou F: Il faut adapter son style disciplinaire selon le tempérament de l’enfant.

A

VRAI !

40
Q

Comment la perspective de l’apprentissage social voit le développement moral ?

A
  • Le comportement acceptable est enseigné directement, par l’utilisation de récompenses sélectives et de la punition
  • MAIS le bon comportement doit avoir lieu AVANT de pouvoir être renforcé
  • Les enfants apprennent aussi par imitation et sur la base des récompenses et des punitions qu’ils observent (processus vicariant)
41
Q

Je suis le processus où les enfants apprennent sur la base de ce qu’ils OBSERVENT.

A

Le processus vicariant

42
Q

Que sait-on aujourd’hui par rapport à la perspective de l’apprentissage social quant au développement moral ?

A

On sait maintenant que la punition, surtout si elle est dure (s’emporter, crier) ou corporelle a très peu d’effets positifs à long terme, et beaucoup d’effets négatifs (sur le coup ça marche, mais il n’y a aucun effet positif à long terme)

43
Q

1) La perspective de l’apprentissage social émane de quelle perspective ?
2) Qu’elle est son point de vue par rapport au comportement des enfants ?
3) Quelles sont ses limites ?
4) Qu’est-ce que la perspective de l’apprentissage ajoute à cette dernière ?

A

1) Elle émane de la perspective béhavioriste/comportementale
2) Le comportement acceptable est enseigné directement : les comportements positifs sont récompensés et les comportements indésirables sont punis.
3) Cette perspective est trop étroite,car il faut quand même que le comportement ait lieu avant de pouvoir être renforcé (idem pour les comportements indésirables).
4) La perspective de l’apprentissage social ajoute que l’on apprend, non seulement avec des récompenses et punitions, mais AUSSI avec l’observation des autres enfants (apprentissage par OBSERVATION)

44
Q

Quelles sont les alternatives à la punition dure ?

A
  • Le retrait dans un lieu ennuyant («Time out»)
  • Le retrait de privilèges
  • Une relation parent-enfant chaleureuse où les règles sont expliquées à l’enfant
  • Constance des réglés : dans le temps et entre les adultes
  • Reconnaître l’émotion de l’enfant («Je sais que tu n’aimes pas quand je te dis ça, mais il faut que tu comprenne que ton comportement était innacceptable»)
45
Q

Comment la perspective cognitive-développementale voit le développement moral ?

A
  • Les enfants sont des penseurs actifs, qui s’intéressent aux règles sociales et souhaitent s’y conformer
  • Au préscolaire, poseront des jugements moraux, basés sur des concepts de justice et d’équité
  • Vers 2-3 ans; l’enfant éprouverait surtout du plaisir à coopérer avec les adultes qui sont agréables et gentils avec lui (ce qui ressemble à l’obéissance engagée)
  • En faisant ceci, il en viendrait graduellement à s’approprier les règles (préscolaire)
46
Q

Quelle est la clé de la perspective cognitive-développementale quant à l’apprentissage de règles sociales ?

A

La communication parent-enfant (ex: raconter des histoires avec une morale)

47
Q

Qu’est-ce qui est possible d’observer quant à la sociabilité des enfants de 2-3 ans ?

A
  • Les interactions avec d’autres enfants deviennent de plus son plus présentes
  • Il y a une progression du jeu social (de cette période à la période préscolaire)
48
Q

Comment le jeu social progresse dans la période de 2-3 ans à la période préscolaire ?

A

1) Jeu solitaire : non-social mais observe les autres (il s’intéresse à ce que les autres enfants autour de lui font)
2) Jeu parallèle : jouent côte à côte avec les mêmes objets, sans tenter de s’influencer
3) Jeu associatif : activités séparées mais avec commentaires et échanges de jouets
4) Jeu coopératif : Jouent véritablement ensemble, avec un but commun (ex: jeu socio-dramatique, construction)
N.B: C’est l’étape la plus «sociale», mais présente seulement à la période préscolaire.

49
Q

A. Dans quelle ordre les étapes du jeu social apparaissent ?

B. V ou F: Quand une nouvelle forme de jeu apparaît, la forme de jeu précédente disparaît

A

A.

1) solitaire
2) parallèle
3) associatif
4) coopératif

B. Faux ! Les étapes du jeu social co-existent !!

50
Q

V ou F: Le jeu solitaire disparaît à la période préscolaire, donc un enfant qui est toujours rendu à cette étape du jeu social est inquiétant.

A

FAUX ! Le jeu social demeure fréquent même au préscolaire et n’est généralement pas inquiétant.

51
Q

V ou F : Le jeu solitaire et parallèle ne diminuent pas beaucoup en fréquence à mesure que le jeu associatif apparaissent.

A

VRAI !

52
Q

Qu’est-ce qu’évolue en ce qui attrait les différents types de jeu chez l’enfant ?

A

Là SOPHISTICATION COGNITIVE (ou maturité) de chaque type de jeu.

53
Q

Les enfants passent du jeu _______________ (mouvements simples et répétitifs, peu d’élaboration) vers le jeu _____________ (créer une histoire, construire un objet) puis vers le jeu de __________________ (jeux de rôles, etc.)

A

Les enfants passent du jeu [FONCTIONNEL] (mouvements simples et répétitifs, peu d’élaboration) vers le jeu [CONSTRUCTIF] (créer une histoire, construire un objet) puis vers le jeu de [«FAIRE-SEMBLANT»] (jeux de rôles, etc.)

54
Q

1) Comment est caractérisé le jeu fonctionnel ?
2) Comment est caractérisé le jeu constructif ?
3) Comment est caractérisé le jeu de «faire-semblant» ?

A

1) mouvements simples et répétitifs, peu d’élaboration
2) créer une histoire, construire un objet
3) jeux de rôles

55
Q

L’évolution du jeu fonctionnel —> jeu constructif —> jeu «faire-semblant» s’observe à travers quoi ?

A

À travers les 4 types de jeu :

  • solitaire
  • parallèle
  • associatif
  • coopératif
56
Q

Qu’est-ce qui a une forte influence sur la sociabilité ?

A

Le TEMPÉRAMENT : les enfants timides ont de la difficulté à se rejoindre aux groupes d’enfants.

57
Q

Les enfants timides ont de la difficulté à se joindre aux groupes d’enfants …

1) Quelle serait une MAUVAISE réponse adulte ?
2) Quelle serait une BONNE réponse adulte ?

A

1)
- critiquer (la timidité de l’enfant),
- brusquer (l’enfant dans un groupe),
- surprotection.

2)
- encourager doucement, patiemment, l’enfant à s’approcher graduellement des autres.
- Éventuellement : lui donner l’opportunité de se faire au moins UN bon ami

58
Q

V ou F: Les enfants jouent de plus en plus ensemble (jeu associatif, coopératif), alors ils arrivent à distinguer les amis du partenaire de jeu.

A

FAUX ! N’arrivent PAS à distinguer les amis des partenaires de jeu.

59
Q

Donnes des influences parentales DIRECTES sur les relations avec les pairs.

A
  • Organiser des activités entre enfants
  • Être un modèle (ex: gentillese) —> comportement social appris par imitation
  • Conseils : comment agir avec autrui (ex: remercier)
60
Q

Donnes des influences parentales INDIRECTES sur les relations avec les pairs.

A
  • Attachement sécurisant (fait en sorte qu’ils auront de meilleurs relations avec les enfants de son âge)
  • Communication sensible et riche émotivement
  • Jouer, se mettre au niveau de l’enfant, s’intéresser à ce qu’il fait.
61
Q

Vers 2-3 ans, les parents sont confrontés à deux grandes tâches … lesquelles ?

A

1) Soutenir l’exploration du monde à laquelle l’enfant se consacre (autonomie)
N.B: période de 2-3 ans = période de grandes explorations

2) Établir des limites appropriées pour l’enfant : «pas question que tu traverse la rue à 2 ans !»

62
Q

L’équilibre entre les deux grandes tâches de l’adulte (soutenir l’exploration du monde de l’enfant & établir les limites appropriées) est un aspect CRUCIAL. Pourquoi ?

A

Parce que ça procure un cadre clair et rassurant, à l’intérieur duquel l’enfant peut expérimenter à loisir.

(Vu que les enfants veulent explorer plein de choses (besoin d’autonomie), beaucoup de règles doivent apparaître —> défi du parent)

63
Q

Quand les enfants sont tout petits, les parents n’ont pas besoin d’établir autant de règles, car les enfants ne peuvent pas aller très loin d’eux-mêmes (motricité). À mesure qu’ils désirent explorer, s’éloigner et faire des choses de manière plus autonome, les parents doivent commencer à implémenter des règles de comportements… «Qu’est-ce que je permet ?» «Quelles règles sont appropriées ?».

Il est très largement reconnu que les comportements très précis ont peu d’importance … Que veut-on dire par ça ?

A

Accepter ou refuser un tel ou tel comportement spécifique OU attribuer une âge spécifique pour donner une telle permission n’a AUCUNE incidence sur la trajectoire comportementale de l’enfant.

64
Q

Qu’est-ce qui prédit l’adaptation ultérieur de l’enfant (par rapport aux règles/tâches) ?

A

Le TON général de la relation : des règles claires, constantes et raisonnables (appropriées à l’âge de l’enfant) communiquées à travers une relation chaleureuse et affectueuse.

65
Q

Dans nos sociétés occidentales, plusieurs pères ont tendance à devenir plus impliqués avec leur enfants vers 1-2 ans.

V ou F : Le comportement paternel est parfois de nature différente de celui des mères et, par conséquent, est moins important.

A

V & F : Oui c’est vrai que le comportement paternel est de nature différente que celui des mères (ex: plus de jeux VS mère = soins de base), mais cette différence est MINIME et au bord du mythe. De plus, le comportement paternel est ni plus ni moins important que le comportement maternel.

66
Q

Comment a évolué la vision de l’implication paternelle dans l’éducation des enfants ?

A
  • Traditionnellement, vision grossière : père interagit peu (ou pas) avec l’enfant
  • Par la suite, vision quantitative (ex: fréquence hebdomadaire par activités : donner le bain, lire des histoires, etc.)
  • Maintenant, vision qualitative (ce qu’on a tjrs fait avec les mères) : quelle est la QUALITÉ AFFECTIVE des échanges père-enfant ? (On s’intéresse comment se passes toi ces échanges… ex: on ne s’intéresse pas à combien de temps il donne le bain à son kid, mais plutôt, quand il donne le bain, ça se passe comment ?)
67
Q

Que prédit la QUALITÉ de l’implication paternelle ?

A

(Ce qu’on a tjrs trouvé avec les mères)

  • Attachement sécurisant
  • Compétence sociale
  • Auto-régulation
  • Développement du langage
  • Fonctions exécutives
  • Réponse cortisolaire
  • Etc.
68
Q

V ou F: L’implication des pères est importante, mais se retrouve particulièrement chez la culture occidentale, qui ont des mentalités plus modernes que certains pays.

A

FAUX !!! L’importance de l’implication paternelle se retrouve dans DIVERSES CULTURES !

69
Q

V ou F: L’implication paternelle est importante, mais il a été trouvé dans des études que cette implication est surtout retrouvée dans les familles qui ont une bonne situation économique.

A

FAUX !!! L’importance de l’implication paternelle se retrouve dans divers groupes socio-économique.

70
Q

V ou F: Si une mère n’a aucune lacune dans son implication avec ses enfants, l’implication du père n’a pas d’importance, car c’est juste un bonus.

A

FAUX FAUX FAUX !!!!!!!! L’importance de l’implication paternelle S’ADDITIONNE aux influences maternelles, donc, ne fait pas que compenser pour des lacunes maternelles.

71
Q

Les premières années de vies sont très importantes pour le développement de plusieurs sphères.

1) Les périodes de 12 à 18-30 mois voit l’émergence de quoi ?
2) Quelle impact ces émergences ont sur l’enfant ?

A

1)
- Un sens de soi et des autres
- Des émotion plus complexes/ secondaires et mieux gérées
- La capacité de contrôler ses impulsions
- Les tout premiers rudiments de la conscience morale.

2) Ceci fait de l’enfant un partenaire social plus sophistiqué.

72
Q

Qu’est-ce qui arrive au niveau cérébrale pour faire en sorte que les enfants deviennent des partenaires sociaux plus sophistiqués ?

A

Des connections inter-régions s’établissent : Des régions de plus en plus distantes du cerveau deviennent de mieux en mieux connectés entre elles.

73
Q

Décrit comment les expériences sociales peuvent influencer le développement socio-affectif ET cognitif de l’enfant.

A

Les expériences sociales ont un impact très substantiel sur les connections et sur l’émondante des synapses.

[Rappel : On établis plusieurs connections synaptiques dans notre vie. Celles qui sont le moins utilisées vont être éliminées (émondage) et celles qui sont le plus souvent utilisées s’établissent]

Les expériences sociales laissent donc une marque dans les structures neurobiologiques de l’enfant (les synapses éliminés VS celles établies sont la base de ce qui va permettre à l’enfant de pouvoir réguler ses émotions/ son comportement, etc).

Ces marques dans les structures neurobiologiques influencent la suite du développement socio-affectif et cognitif de l’enfant.

74
Q

Le bagage cognitif, social-affectif et neurobiologique constitue la base sur laquelle les prochains développements vont s’appuyer … lesquelles ?

A
  • Le concept de genre
  • Les amitié es véritables
  • La régulation émotionnelle et comportementale
  • La cognition sociale
  • Le raisonnement, l’attention et la mémoire