Cours 6 - Promotion de la santé et prévention Flashcards

1
Q

Typologie universelle - Explique le continuum des interventions. Qu’est-ce que la promotion de la santé vise à développer ? Qu’est-ce qui est important de cerner pour savoir quelle forme de prévention sera efficace ?

A
  • Prévention Universelle : cible tout le monde… toute la population
  • Prévention Primaire : cible des groupes à risque avant même l’apparition du problème
  • Prévention Secondaire (indiquée) : lorsqu’il y a un problème

Des facteurs positifs dans la vie des individus, sans forcément être liés à la conso.

Très important de cerner ce que l’on veut prévenir, pour savoir quelle forme de prévention sera efficace

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2
Q

Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Explique les différences entre la typologie universelle et la primaire, secondaire et tertiaire.

A

Avant qu’apparaisse la typologie présentée ci-haut, il existante une prévention primaire, secondaire et tertiaire
- Cette typologie existe encore, mais en psychoéducation il s’agit de prévention universelle, sélective et indiquée
- Dans la typologie universelle, il n’existe pas de stade tertiaire parce qu’il ne s’agit pas de l’évolution de la maladie (dans l’universelle, il y a un petit risque (universelle), un moyen risque (sélective) et un grand risque (indiquée)

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3
Q

Typologies - Quelle type de typologie est utilisée le plus souvent en psychoéducation ?

A

La prévention universelle, sélective et indiquée.

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4
Q

Typologies - Est-ce qu’il existe un stade tertiaire dans la typologie universelle ?

A

Non, parce qu’il n’y a pas d’évolution de la maladie dans la typologie universelle. On parle plutôt d’un petit risque de développer la maladie (universelle), un moyen risque de développer la maladie (sélective) et un grand risque (indiquée.)

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5
Q

Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Que signifient les différents stades par rapport au développement de la maladie ?

A

Primaire (avant), secondaire (pendant) et tertiaire (après.)

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6
Q

Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Est-ce que le stade tertiaire est encore dans la prévention même s’il y a présence de la maladie ?

A

Oui, parce qu’on prévient les conséquences négatives du problème (aggravation.)

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7
Q

Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Quels sont les deux types d’intervention qui sont préconisés au stade primaire ?

A

Promotion de la santé : Favoriser les habitudes et les environnements sains

Prévention : Limiter les habitudes et les environnements nocifs (contrer les risques)

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8
Q

Quelle est la différence entre la prévention-influence et la prévention-autogestion ? Est-ce que les deux peuvent s’influencer ?

A

La première renvoie à l’art d’intervenir pour aider les gens à conduire leur propre vie et à assurer leur bien-être, alors que la deuxième renvoie à l’art de conduire sa propre vie et à assurer leur propre bonheur.

Oui, les deux peuvent s’influencer.

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9
Q

Nomme et explique les 4 types de continuum des rapports d’intervention et les caractéristiques impliquées.

A
  • Agir sur : avoir le pouvoir sur qqun/qqch. Définir pour autrui l’indésirable et imposer les mesures dans le but de contrôler.
  • Agir pour : pouvoir pour. Définir pour autrui l’indésirable et légitimer les mesures dans le but de normaliser.
  • Agir avec : pouvoir avec. Définir conjointement l’indésirable et les mesures dans le but de participer.
  • Capacité d’agir : Appropriation du pouvoir. L’autre définit de façon autonome l’indésirable et les mesures dans le but de faire part d’autogestion.
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10
Q

Explique ces concepts éthiques liés à la prévention : groupe contrôle, déresponsabilisation individuelle et collective et effets iatrogènes.

A

Groupe contrôle
- Par exemple, un groupe pour prévenir le décrochage scolaire qui cible seulement les individus à risque pendant l’heure du dîner ce qui fait que les autres personnes voient que ce sont ces personnes qui sont à risque ce qui les stigmatise

Déresponsabilisation individuelle et collective
- Se dire quelqu’un qui s’en occupe, alors pas besoin de le faire (l’état s’en charge)

Effets iatrogènes
- Des programmes qui amènent à des effets contraires de ce qui est désiré (par exemple : les individus intériorise le discours qu’ils ne sont pas bons parce qu’ils consomment de la drogue)

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11
Q

Explique les débats éthiques suivants soulevés par la réduction des méfaits : clinique (abstinence), politique et social.

A

Maintien les gens dans la consommation, n’encourage pas la responsabilité individuelle
- Jusqu’où l’âge a une influence, confidentialité

Clinique (abstinence)
- Enjeux avec le fait que le professionnel veut amener la personne à l’abstinence ; se demander si c’est dans le meilleur intérêt de la personne ou c’est pour aller dans le sens des valeurs du professionnel

Politique
- Lois qui causent des méfaits, interdisent des drogues

Social
- Banaliser l’usage, éducation aux drogues (on voudrait dire aux jeunes qu’il est mieux qu’ils ne consomment pas, mais en même temps la réduction des méfaits peut mener à d’autres conclusions)

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12
Q

Pourquoi faut-il suivre une méthodologie pour faire de la prévention?

A
  • Afin d’éviter de mener des actions qui font plus de tort que de bien
  • Afin d’éviter de mener des actions inefficaces.
  • Afin d’éviter de laisser des problèmes, moins visibles ou plus délicats à traiter s’étendre et s’aggraver en l’absence d’intervention pour s’attaquer à leur cause.
  • L’objectif est d’être utile, efficace et non-nuisible et il importe d’utilise une démarche systématique et un plan méthodique d’intervention afin d’y arriver.
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13
Q

Quelles sont les 5 questions à poser pendant le processus systématique de la démarche d’intervention?

A
  1. C’est quoi le problème?
  2. D’où vient le problème?
  3. Comment empêcher le problème?
  4. Comment mettre en œuvre le plan visant à empêcher le problème?
  5. Quel bilan tirer de cette mise en œuvre?
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14
Q

Quelles sont les deux difficultés rencontrées dans la conception de programme qui découlent de lacunes méthodologiques ?

A
  1. Tendance à négliger la première étape (définition du problème)
  2. tendance à « sauter » la deuxième étape (analyse du problème) et de passer directement aux moyens d’action
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15
Q

Explique cette image (au niveau de la définition des causes, etc.)

A

On peut voir que pour un même problème; la définition des causes via l’analyse du problème aura un impact sur le choix du moyen d’action approprié lors de la planification de l’action. Ainsi, si on saute l’étape de l’analyse du problème, il y a des chances que les moyens d’actions choisis ne répondent pas aux besoins de la population visée et qu’ainsi, le programme de prévention ne soit ni utile, ni efficace.

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16
Q

Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique cette image ; en quoi est-elle liée à la clarification des valeurs et des besoins ?

A

Double démarche de clarification : quelle est notre vision de la situation et quelles sont les connaissances disponibles sur le sujet.
- Démarche d’autoréflexion qui permet de faire preuve de maturité et d’autonomie avant de s’engager à influencer d’autres personnes dans un sens ou dans un autre.
- Vise à créer un consensus d’équipe quant à la définition du problème, afin de poursuivre une démarche d’intervention d’équipe cohérente.

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17
Q

Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique comment la première étape de clarification des valeurs et des besoins peut répondre aux questions suivantes : qui ? comment ? quoi ?

A
  • Qui? (quelle est la pop à risque). Indicateurs sociodémographiques = permettent de décrire les caract de la pop à risque en termes de bassin, d’âge, de sexe et de territoire.
  • Comment? (quelle est la gravité de la situation). Indicateurs sociosanitaires = permettent de décrire les conséquences négatives d’une situation impliquant les SPA, sur les plans physique, psycho, familial, social (décès, hospitalisation, admission en traitement, accident, perte d’emploi)
  • Quoi? (quelle est l’étendue de la problématique). Indicateur épidémiologique = permettent de décrire les modèles de consommation et la fréquence de conso, les profils particuliers, les contextes et l’évolution de la conso.
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18
Q

Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique les perspectives suivantes par rapport à leurs visions respectives des drogues : perspective légale, perspective médicale, perspective psychosociale, perspective socioculturelle

A
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19
Q

Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique ce tableau ; à quoi sert-il ?

A

Éléments et composantes permettant la formulation d’un problème à prévenir dans le champ de la toxicomanie.

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20
Q

Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Quel est l’outil utilisé pour circonscrire les besoins réels en matière de prévention de façon systématique (outil utilisé de façon universelle en sciences humaines et sociales) ?

A

Le plan de recherche (présente les questions de rechercher qui nous intéressent et les méthodes disponibles.)

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21
Q

Deuxième étape (l’énoncé du but général) - Pour déterminer une formulation opérationnelle de la problématique, quels sont les deux éléments à considérer dans cette démarche ?

A
  1. La situation indésirable (usage, usage inapproprié, un ou plusieurs psychotropes, etc.)
  2. La population à risque (sexe, âge particularité.)
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22
Q

Deuxième étape (l’énoncé du but général) - Quelles sont les trois options s’offrant à l’équipe de travail selon la nature de la problématique visée ? (Incidence)

A
  1. Éliminer l’incidence
  2. Réduire l’incidence
  3. Stabiliser l’incidence
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23
Q

Troisième étape (analyse du problème) - Quels sont les types d’objectifs qui sont présentés à ce moment ? Cette étape est reconnue pour la compréhension de quoi ?

A

Objectif général et objectifs spécifiques. étape reconnue pour la compréhension des causes de la problématique.

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24
Q

Quatrième étape (planification de l’action) - Quels sont les trois critères qui permettent de déterminer les priorités dans le cadre de la planifications des interventions en santé publique et communautaire ?

A

Faisabilité
- Est-ce que nous avons les ressources suffisantes pour agir sur ce facteur ?
- Est-ce que c’est possible d’agir sur ce facteur là ? (Causes modifiables et non modifiables)
- Ressources humaines, matérielles, etc.

Acceptabilité
- Est-ce que c’est acceptable socialement ? Est-ce que c’est acceptable pour l’équipe ?
- Ce n’est pas parce que ce n’est pas acceptable, qu’on ne peut pas essayer de changer l’acceptabilité sociale
- Lien avec l’éthique (par exemple : recherche sur la négligence parentale qui disait que les impacts de celle-ci étaient plus grands pour les enfants ayant certains gênes. Essayer de changer les gènes des enfants n’est pas acceptable socialement)

Pertinence
- Est-ce que c’est un facteur qui a des chances d’avoir des répercussions importantes ?
- Lien avec l’acceptabilité sociale ; même si ce n’est pas accepté socialement, mais que ça a un grand impact, peut être que ça vaut la peine de pousser

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25
Q

Nomme les 3 types de cadres stratégiques.

A
  1. Stratégies communicationnelles
  2. Stratégies éducatives
  3. Stratégies environnementales
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26
Q

Quel est le but des stratégies communicationnelles ?

A

Augmenter les connaissances, renforcer/modifier les attitudes et influencer les intentions d’action d’une population cible.

27
Q

Quelles sont les deux formes de stratégies communicationnelles ?

A

L’information et la persuasion.

28
Q

Quel est l’objectif de l’information ?

A

Augmenter et clarifier les connaissances.

29
Q

Quel est l’objectif de la persuasion ?

A

Modifier ou renforcer les attitudes (opinion, sentiments, intention d’action.)

30
Q

Quelles sont les différences au niveau des caractéristiques de l’information et de la persuasion ?

A

L’information est factuelle, exhaustive et objective. La persuasion est émotionnelle, réductrice et partisane.

31
Q

Donne des exemples de modèles d’intervention pour l’information.

A

Le journalisme (d’enquête ou publique) et l’enseignement (primaire à universitaire.)

32
Q

Donne des exemples de modèles d’intervention pour la persuasion.

A

La publicité et la propagande.

33
Q

Donne des exemples d’activités liées à l’information.

A

Conférences, présentations magistrales, dépliants, brochures, guide, rapport, etc.

34
Q

Donne des exemples d’activités liées à la persuasion.

A

Dépliants, macarons, affiches, annonces publicitaires, etc.

35
Q

Quelle est la seule raison pour opter pour les stratégies communicationnelles ?

A

Si l’information ou la persuasion permettent de réaliser le changement le plus pertinent chez une population donnée.

36
Q

Explique les désavantages liés à l’utilisation de stratégies communicationnelles.

A
  • Le recours aux grands médias peut coûter bcp plus cher que l’implantation d’une mesure physique locale, en aménagement du milieu, p.ex + l’efficacité des messages informatifs ou persuasifs est plus limitée qu’on ne le croit et droit être envisagée en complément d’autres stratégies + l’aspect visible et spectaculaire. - - Efficacité à court terme, des effets contraires (effets iatrogènes) ainsi que ça créé de la confusion des genres.
37
Q

Les stratégies communicationnelles fonctionnent mieux lorsqu’elles sont combinées à quoi ?

A

D’autres stratégies.

38
Q

Quel est le but des stratégies éducatives ?

A

Éduquer et développer et accroître les habiletés des personnes d’une pop cible, soit en relation avec des situations d’usage de psychotropes, soit en rapport à des situations générales de vie.

39
Q

Quels sont les deux volets des stratégies éducatives ?

A

L’éducation et le développement.

40
Q

Les activités liées aux stratégies éducatives sont de quel type ?

A

Mise en pratique

41
Q

L’éducation et le développement sont centrés sur le même registre de changement : lequel ?

A

L’acquisition d’habiletés.

42
Q

Les stratégies éducatives prolongent l’action de quoi ? Elles sont liées à quels savoirs ?

A

Des stratégies communicationnelles. Elles sont liées au savoir-faire et au savoir-vivre.

43
Q

Les stratégies éducatives se doivent de respecter certains critères ; lesquels ?

A
  1. Coupler les stratégies éducatives et les stratégies communicationnelles dans un plan d’ensemble.
  2. Le fait d’inclure des éléments informatifs et/ou persuasifs dans une activité éducative ne devrait viser que sa préparation et soin bon déroulement et non remplacer les activités éducatives.
  3. L’emploi de stratégies éducatives auprès de tiers (EPAR) fait partie intégrante d’une vision systématique de la conception d’un programme.
44
Q

Stratégies éducatives - Quel est l’objectif de l’éducation et comment se distingue-elle du développement ?

A

Son objectif est d’acquérir des habiletés spécifiques liés à l’usage des psychotropes et la distinction avec le développement est son caractère spécifique à la question des SPA.

45
Q

Stratégies éducatives - Quelles sont les types d’habiletés préconisées par rapport à l’éducation ?

A
  1. L’évitement (de situations d’usage psychotropes)
  2. L’apprentissage de l’usage de psychotropes
  3. La prise de décision en regard de l’évitement ou de l’apprentissage de l’usage de psychotropes
46
Q

Stratégies éducatives - Quel est l’objectif du développement et comment se distingue-elle de l’éducation ?

A

Acquérir des habiletés générales. Se distingue de l’éducation par l’acquisition d’habiletés personnelles pouvant être utiles dans n’importe quel contexte de vie (ne vise pas seulement l’usage de SPA.) Par exemple : résoudre des problèmes (capacité à évaluer justement les situations problématiques et les ressources dispos pour y faire face + exprimer ses émotions et sentiments.

47
Q

Stratégies éducatives - Quelle est la caractéristique centrale s’appliquant à l’éducation et le développement ?

A

La nécessité d’expérimenter afin d’intégrer une habileté.

48
Q

Dans une démarche de prévention « idéale » le recours à la stratégie de développement se ferait avant ou après celle de l’éducation ?

A

Avant

49
Q

Les interventions faites en contexte d’éducation ou de développement relèvent de quoi ?

A

D’un rapport d’autorité ; il faut un animateur ou une source qui soit fiable, qui permettent aux gens d’être encadrés.
- La position d’autorité est aux stratégies éducatives ce que la crédibilité est aux stratégies communicationnelles.

50
Q

Quelles sont les deux limites ou les problèmes des stratégies éducatives ?

A
  1. Abus d’autorité
    - Parfois l’intervenant va faire passer des messages qui sont en liens avec ses propres valeurs, ce qui n’est pas éthique.
  2. La confusion des genres
    - Confusion au niveau des différents types de stratégies utilisées soit en développement ou en éducation.
51
Q

Quel est le but d’une stratégie environnementale ?

A

Agir sur les cmpts d’une population cible, en modifiant les rapports à l’environnement dans lequel elle vit et où circulent les SPA.

52
Q

Quelles sont les deux formes de stratégies environnementales existantes ?

A

Le contrôle du milieu et l’aménagement du milieu.

53
Q

En quoi diffèrent les stratégies environnementales comparativement aux stratégies éducatives ?

A

Elles visent une action directe sur les comportements plutôt que sur les connaissances, l’attitude ou les habiletés.

54
Q

Est-ce que les stratégies environnementales sont les plus englobantes et ambitieuses ?

A

Oui.

55
Q

Quel est l’objectif du contrôle de l’environnement ?

A

Action sur l’offre par la restriction et l’encadrement de la disponibilité du produit.

56
Q

Sur quel postulat est basé le contrôle de l’environnement ?

A

Davantage de disponibilité des SPA entraîne davantage de problème pour la société.

57
Q

Quels sont les modèles d’intervention du contrôle de l’environnement ? Donne des exemples d’activités (mesures.)

A

Cadre législatif ou contexte de rapport de pouvoir. Par exemple : politiques, lois, règlements, contrats.

58
Q

Explique les conditions d’efficacité suivantes liées au contrôle de environnement : force de dissuasion et force de conviction, contrôle matériel et contrôle symbolique.

A
  • Sévérité des peines encourues et probabilité d’être arrêté pour non respect des mesures.
  • Formes extérieures de contrôle supportées par une acceptation sociale et culturelle, elle-même liée à des formes d’autocontrôle, des valeurs communes, une éducation morale.
59
Q

Quelles sont les limites du contrôle de l’environnement ?

A

Amplification des problèmes (lois antidrogues jouent sur la toxicité des substances) et déplacement des comportements brimés vers des pratiques plus problématiques

60
Q

Est-ce que la stratégie environnementale de l’aménagement du milieu est la stratégie la plus ouverte et complète ?

A

Oui.

61
Q

Quel est l’objectif de l’aménagement du milieu ?

A

Générer de nouveaux comportements permettant de neutraliser l’offre de SPA : lui faire perdre son caractère attrayant ou nécessaire en modifiant les milieux de vie et/ou leur dynamique.

62
Q

Nomme les quatres catégories existantes d’activités (mesures) pour l’aménagement du milieu et donnes des exemples.

A
  1. Mesures physiques : embellissement d’un quartier, décoration d’une école, produits sans alcool, matériel d’injection, etc.
  2. Mesures communautaires : Favoriser l’intégration, l’appartenance, Nez Rouge, etc.
  3. Mesures culturelles et récréatives : Activités permettant de vivre des expériences de remplacement à la conso (sports, création, loisirs, etc.)
  4. Mesures sociales : Agir sur la structure et la dynamique profonde du milieu par des politiques ou des initiatives d’intérêt public : création d’emplois, rénovations domiciliaires, intégration ethnique, etc.
63
Q

Quelles sont les quatres limites/problèmes liées à l’aménagement du milieu ?

A
  1. Reconnaissance : investissements parfois perçus comme trop loin du « vrai » problème
  2. Acceptabilité : Mesures impliques des politiques liées à des valeurs et des philosophies qui peuvent déranger
  3. Financement : Aménagement du milieu plus coûteux qu’une activité communicationnelle ou éducative ponctuelle
  4. Mobilisation : Parfois difficile de mobiliser des populations cibles
64
Q

Explique ce tableau

A