Cours 6 - Promotion de la santé et prévention Flashcards
Typologie universelle - Explique le continuum des interventions. Qu’est-ce que la promotion de la santé vise à développer ? Qu’est-ce qui est important de cerner pour savoir quelle forme de prévention sera efficace ?
- Prévention Universelle : cible tout le monde… toute la population
- Prévention Primaire : cible des groupes à risque avant même l’apparition du problème
- Prévention Secondaire (indiquée) : lorsqu’il y a un problème
Des facteurs positifs dans la vie des individus, sans forcément être liés à la conso.
Très important de cerner ce que l’on veut prévenir, pour savoir quelle forme de prévention sera efficace
Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Explique les différences entre la typologie universelle et la primaire, secondaire et tertiaire.
Avant qu’apparaisse la typologie présentée ci-haut, il existante une prévention primaire, secondaire et tertiaire
- Cette typologie existe encore, mais en psychoéducation il s’agit de prévention universelle, sélective et indiquée
- Dans la typologie universelle, il n’existe pas de stade tertiaire parce qu’il ne s’agit pas de l’évolution de la maladie (dans l’universelle, il y a un petit risque (universelle), un moyen risque (sélective) et un grand risque (indiquée)
Typologies - Quelle type de typologie est utilisée le plus souvent en psychoéducation ?
La prévention universelle, sélective et indiquée.
Typologies - Est-ce qu’il existe un stade tertiaire dans la typologie universelle ?
Non, parce qu’il n’y a pas d’évolution de la maladie dans la typologie universelle. On parle plutôt d’un petit risque de développer la maladie (universelle), un moyen risque de développer la maladie (sélective) et un grand risque (indiquée.)
Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Que signifient les différents stades par rapport au développement de la maladie ?
Primaire (avant), secondaire (pendant) et tertiaire (après.)
Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Est-ce que le stade tertiaire est encore dans la prévention même s’il y a présence de la maladie ?
Oui, parce qu’on prévient les conséquences négatives du problème (aggravation.)
Typologie primaire, secondaire et tertiaire - Quels sont les deux types d’intervention qui sont préconisés au stade primaire ?
Promotion de la santé : Favoriser les habitudes et les environnements sains
Prévention : Limiter les habitudes et les environnements nocifs (contrer les risques)
Quelle est la différence entre la prévention-influence et la prévention-autogestion ? Est-ce que les deux peuvent s’influencer ?
La première renvoie à l’art d’intervenir pour aider les gens à conduire leur propre vie et à assurer leur bien-être, alors que la deuxième renvoie à l’art de conduire sa propre vie et à assurer leur propre bonheur.
Oui, les deux peuvent s’influencer.
Nomme et explique les 4 types de continuum des rapports d’intervention et les caractéristiques impliquées.
- Agir sur : avoir le pouvoir sur qqun/qqch. Définir pour autrui l’indésirable et imposer les mesures dans le but de contrôler.
- Agir pour : pouvoir pour. Définir pour autrui l’indésirable et légitimer les mesures dans le but de normaliser.
- Agir avec : pouvoir avec. Définir conjointement l’indésirable et les mesures dans le but de participer.
- Capacité d’agir : Appropriation du pouvoir. L’autre définit de façon autonome l’indésirable et les mesures dans le but de faire part d’autogestion.
Explique ces concepts éthiques liés à la prévention : groupe contrôle, déresponsabilisation individuelle et collective et effets iatrogènes.
Groupe contrôle
- Par exemple, un groupe pour prévenir le décrochage scolaire qui cible seulement les individus à risque pendant l’heure du dîner ce qui fait que les autres personnes voient que ce sont ces personnes qui sont à risque ce qui les stigmatise
Déresponsabilisation individuelle et collective
- Se dire quelqu’un qui s’en occupe, alors pas besoin de le faire (l’état s’en charge)
Effets iatrogènes
- Des programmes qui amènent à des effets contraires de ce qui est désiré (par exemple : les individus intériorise le discours qu’ils ne sont pas bons parce qu’ils consomment de la drogue)
Explique les débats éthiques suivants soulevés par la réduction des méfaits : clinique (abstinence), politique et social.
Maintien les gens dans la consommation, n’encourage pas la responsabilité individuelle
- Jusqu’où l’âge a une influence, confidentialité
Clinique (abstinence)
- Enjeux avec le fait que le professionnel veut amener la personne à l’abstinence ; se demander si c’est dans le meilleur intérêt de la personne ou c’est pour aller dans le sens des valeurs du professionnel
Politique
- Lois qui causent des méfaits, interdisent des drogues
Social
- Banaliser l’usage, éducation aux drogues (on voudrait dire aux jeunes qu’il est mieux qu’ils ne consomment pas, mais en même temps la réduction des méfaits peut mener à d’autres conclusions)
Pourquoi faut-il suivre une méthodologie pour faire de la prévention?
- Afin d’éviter de mener des actions qui font plus de tort que de bien
- Afin d’éviter de mener des actions inefficaces.
- Afin d’éviter de laisser des problèmes, moins visibles ou plus délicats à traiter s’étendre et s’aggraver en l’absence d’intervention pour s’attaquer à leur cause.
- L’objectif est d’être utile, efficace et non-nuisible et il importe d’utilise une démarche systématique et un plan méthodique d’intervention afin d’y arriver.
Quelles sont les 5 questions à poser pendant le processus systématique de la démarche d’intervention?
- C’est quoi le problème?
- D’où vient le problème?
- Comment empêcher le problème?
- Comment mettre en œuvre le plan visant à empêcher le problème?
- Quel bilan tirer de cette mise en œuvre?
Quelles sont les deux difficultés rencontrées dans la conception de programme qui découlent de lacunes méthodologiques ?
- Tendance à négliger la première étape (définition du problème)
- tendance à « sauter » la deuxième étape (analyse du problème) et de passer directement aux moyens d’action
Explique cette image (au niveau de la définition des causes, etc.)
On peut voir que pour un même problème; la définition des causes via l’analyse du problème aura un impact sur le choix du moyen d’action approprié lors de la planification de l’action. Ainsi, si on saute l’étape de l’analyse du problème, il y a des chances que les moyens d’actions choisis ne répondent pas aux besoins de la population visée et qu’ainsi, le programme de prévention ne soit ni utile, ni efficace.
Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique cette image ; en quoi est-elle liée à la clarification des valeurs et des besoins ?
Double démarche de clarification : quelle est notre vision de la situation et quelles sont les connaissances disponibles sur le sujet.
- Démarche d’autoréflexion qui permet de faire preuve de maturité et d’autonomie avant de s’engager à influencer d’autres personnes dans un sens ou dans un autre.
- Vise à créer un consensus d’équipe quant à la définition du problème, afin de poursuivre une démarche d’intervention d’équipe cohérente.
Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique comment la première étape de clarification des valeurs et des besoins peut répondre aux questions suivantes : qui ? comment ? quoi ?
- Qui? (quelle est la pop à risque). Indicateurs sociodémographiques = permettent de décrire les caract de la pop à risque en termes de bassin, d’âge, de sexe et de territoire.
- Comment? (quelle est la gravité de la situation). Indicateurs sociosanitaires = permettent de décrire les conséquences négatives d’une situation impliquant les SPA, sur les plans physique, psycho, familial, social (décès, hospitalisation, admission en traitement, accident, perte d’emploi)
- Quoi? (quelle est l’étendue de la problématique). Indicateur épidémiologique = permettent de décrire les modèles de consommation et la fréquence de conso, les profils particuliers, les contextes et l’évolution de la conso.
Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique les perspectives suivantes par rapport à leurs visions respectives des drogues : perspective légale, perspective médicale, perspective psychosociale, perspective socioculturelle
Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Explique ce tableau ; à quoi sert-il ?
Éléments et composantes permettant la formulation d’un problème à prévenir dans le champ de la toxicomanie.
Première étape (clarification des valeurs et des besoins ) - Quel est l’outil utilisé pour circonscrire les besoins réels en matière de prévention de façon systématique (outil utilisé de façon universelle en sciences humaines et sociales) ?
Le plan de recherche (présente les questions de rechercher qui nous intéressent et les méthodes disponibles.)
Deuxième étape (l’énoncé du but général) - Pour déterminer une formulation opérationnelle de la problématique, quels sont les deux éléments à considérer dans cette démarche ?
- La situation indésirable (usage, usage inapproprié, un ou plusieurs psychotropes, etc.)
- La population à risque (sexe, âge particularité.)
Deuxième étape (l’énoncé du but général) - Quelles sont les trois options s’offrant à l’équipe de travail selon la nature de la problématique visée ? (Incidence)
- Éliminer l’incidence
- Réduire l’incidence
- Stabiliser l’incidence
Troisième étape (analyse du problème) - Quels sont les types d’objectifs qui sont présentés à ce moment ? Cette étape est reconnue pour la compréhension de quoi ?
Objectif général et objectifs spécifiques. étape reconnue pour la compréhension des causes de la problématique.
Quatrième étape (planification de l’action) - Quels sont les trois critères qui permettent de déterminer les priorités dans le cadre de la planifications des interventions en santé publique et communautaire ?
Faisabilité
- Est-ce que nous avons les ressources suffisantes pour agir sur ce facteur ?
- Est-ce que c’est possible d’agir sur ce facteur là ? (Causes modifiables et non modifiables)
- Ressources humaines, matérielles, etc.
Acceptabilité
- Est-ce que c’est acceptable socialement ? Est-ce que c’est acceptable pour l’équipe ?
- Ce n’est pas parce que ce n’est pas acceptable, qu’on ne peut pas essayer de changer l’acceptabilité sociale
- Lien avec l’éthique (par exemple : recherche sur la négligence parentale qui disait que les impacts de celle-ci étaient plus grands pour les enfants ayant certains gênes. Essayer de changer les gènes des enfants n’est pas acceptable socialement)
Pertinence
- Est-ce que c’est un facteur qui a des chances d’avoir des répercussions importantes ?
- Lien avec l’acceptabilité sociale ; même si ce n’est pas accepté socialement, mais que ça a un grand impact, peut être que ça vaut la peine de pousser
Nomme les 3 types de cadres stratégiques.
- Stratégies communicationnelles
- Stratégies éducatives
- Stratégies environnementales