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Criminalité informatique > Cours 6 - Leurre informatique > Flashcards

Cours 6 - Leurre informatique Flashcards

1
Q

Vrai ou faux? On en connaît énormément sur les auteurs de leurre.

A

Faux, on n’en connaît très peu.

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Q

Les auteurs de leurre sont considérés comme 2 choses. Lesquelles?

A
  1. Des agresseurs sans opportunité
  2. Des consommateurs de PJ sur Internet
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3
Q

Les auteurs de leurre sont-ils différents des consommateurs de PJ?

A

Oui.

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4
Q

En quoi les auteurs de leurre sont-ils différents des consommateurs de PJ?

A
  • Ciblent adolescents et non enfants
  • Pas particulièrement problématiques sur les facteurs traditionnels de risque
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5
Q

Pourquoi les auteurs de leurre ciblent davantage les adolescents alors que les consommateurs de PJ ciblent les enfants?

A

Question d’opportunité : plus d’adolescents qui vont chatter en ligne.

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6
Q

Les auteurs de leurre sont-ils plus vieux ou plus jeunes que les consommateurs de PJ?

A

Plus jeunes (36 ans VS 42 ans).

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7
Q

Les auteurs de leurre ont-ils des intérêts sexuels atypiques?

A

Ils en ont peu. Ils ne sont pas pédophiles.

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8
Q

Les auteurs de leurre sont-ils antisociaux?

A

Non.

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9
Q

Les auteurs de leurre sont-ils violents?

A

Ils le sont peu.

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10
Q

Les auteurs de leurre sont-ils extravertis?

A

Non, ils ont une tendance à l’isolement.

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11
Q

Quels sont les 2 profils présentés par la typologie de Briggs et collaborateurs (2011) pour présenter les auteurs de leurre?

A
  1. Le motivé par le fantasme
  2. Le motivé par le contact sexuel
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12
Q

Quel est le modus operandi du motivé par le contact?

A

Il établit une relation avec la victime dans le but de l’amener hors ligne.
Il amasse des contenus sexuels de mineurs par l’entremise de ses conversations en ligne, l’engage dans des comportements sexuels à distance, mais tente aussi de concrétiser les rencontres.

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13
Q

Quel est le modus operandi du motivé par le fantasme?

A

Il passe assez rapidement aux conversations sexuelles et établit des scénarios fantasmatiques de contacts sexuels avec sa victime, les relations sont imaginées.
Il ne discute pas, cherche plutôt à s’exhiber ou à provoquer par l’envoi de photo(s).

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14
Q

Quelles sont les caractéristiques personnelles des victimes de leurre?

A
  • Jeunes filles
  • Historique d’abus sexuel ou physique
  • Moins d’aptitudes à percevoir les avances sexuelles inappropriées
  • Manque d’attention et d’affection
  • Historique d’exposition à des événements négatifs, maltraités ou dépressifs
  • Homosexualité
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15
Q

Quelles sont les activités sur Internet des victimes de leurre?

A
  • Divulgation d’informations personnelles
  • Interactions en ligne avec des inconnus (y compris de nature sexuelle)
  • Acceptation d’inconnus dans la liste d’amis
  • Recherche de pornographie
  • Tendance à l’impolitesse et la méchanceté en ligne
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16
Q

Quelle est la sexualité des auteurs de leurre?

A

Sexualité atypique :
* Apprentissage, cycle d’abus, désordre neuropsychologique
* Théories implicites liées à la sexualisation des enfants
* Interprétation déformée à propos des contenus pédopornographiques
* Amplifiée lorsque les enfants affichent des sourires
* Images de PJ comme partenaire sexuel (pour éviter rejet)

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17
Q

Quelle est la gestion des émotions des auteurs de leurre?

A

Ils vivent des émotions négatives, une réalité non-plaisante, un sentiment de mal-être, donc les évitent avec la régulation par les images/communications sexuelles en ligne.

La peur d’être attrapé est réduite grâce au pseudo-anonymat de l’environnement virtuel.

Ils gagnent un sentiment de confiance, de bien-être puisque l’Internet leur paraît moins angoissant.

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18
Q

Quelle est la gestion des relations interpersonnelles des auteurs de leurre?

A

Internet est un lieu de consolidation. À l’extérieur, ils sont marginalisés.

Ils présentent un soi plus enviable, moins repoussant, une meilleure image de soi.

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19
Q

Qu’est-ce que les théories implicites par Paquette (2018)?

A

Ce sont des cognitions favorables à la cyberdélinquance sexuelle où on explique que les délinquants sexuels ont toujours une façon pour minimiser leurs gestes, les justifier, etc.

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20
Q

Quelles sont les 4 catégories de théories implicites?

A
  1. Relations interpersonnelles
  2. Sexualisation des enfants (distorsions sexuelles)
  3. Le soi
  4. Internet
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21
Q

Dans la catégorie des relations interpersonnelles (théories implicites), quels sont les 3 énoncés?

A
  1. Le monde est dangereux
  2. Les enfants sont des partenaires de vie
  3. Le droit d’agir à sa guise
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22
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “le monde est dangereux”?

A

Le monde est hostile, les individus exploitent autrui et vivent en fonction de leurs propres intérêts. Les adultes sont méchants et ne sont pas dignes de confiance alors que les enfants sont fiables et sans danger.

23
Q

Vrai ou faux? La pensée du monde dangereux est commune et partagée à tous les délinquants sexuels.

A

Vrai.

24
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “les enfants sont des partenaires de vie”?

A

Ils se perçoivent égaux aux enfants, tant sur l’aspect social qu’émotionnel.

25
Q

Vrai ou faux? La pensée des enfants comme partenaires de vie est commune et partagée à tous les délinquants sexuels.

A

Vrai.

26
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “le droit d’agir à sa guise”?

A

Ils ont un statut privilégié, il se sentent supérieurs à d’autres, leurs gestes doivent être acceptés de tous, y compris les enfants.

27
Q

Vrai ou faux? La pensée du droit d’agir à sa guise est commune et partagée à tous les délinquants sexuels.

A

Vrai.

28
Q

Dans la catégorie de la sexualisation des enfants (théories implicites), quels sont les 2 énoncés?

A
  1. Les enfants sont des êtres sexuels
  2. Les délits ne causent pas de tort aux enfants
29
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “les enfants sont des êtres sexuels”?

A

Que les enfants désirent avoir des relations sexuelles avec des adultes, qu’ils sont provocateurs, qu’ils s’ont capables de donner un consentement sexuel éclairé.

30
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “les délits ne causent pas de tort aux enfants”?

A

Ils se trouvent des défaites pour minimiser le tort lié aux comportements commis. Ils vont comparer leurs comportements à d’autres en disant que ça aurait pu être pire. Ils vont exprimer que le sexe serait bénéfique pour les enfants.

31
Q

Dans la catégorie du soi (théories implicites), quel est l’énoncé?

A

Le monde est incontrôlable.

32
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “le monde est incontrôlable”?

A

Les cyberdélinquants n’ont pas de contrôle sur leurs comportements, les délits sont causés par des facteurs externes.

33
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « Ce n’est pas ma faute, j’étais sous l’influence de la drogue quand je consultais la PJ » ?

A

Énoncé : Le monde est incontrôlable
Catégorie : Le soi

34
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « Si la fille consent [à participer aux actes sexuels enregistrés], c’est très bien pour moi » ?

A

Énoncé : Les enfants sont des êtres sexuels
Catégorie : Sexualisation des enfants

35
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « Cette relation n’avait rien avoir avec le sexe, c’était une façon de donner et de recevoir de l’affection »

A

Énoncé : Les enfants sont des partenaires de vie
Catégorie : Relations interpersonnelles

36
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « Oui je chatte de sexe avec des enfants, mais je n’ai pas abusé de personne» ?

A

Énoncé : Les délits ne causent pas de tort aux enfants
Catégorie : Sexualisation des enfants

37
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « Je suis tombé par accident sur la PJ en consultant de la porno adulte » ?

A

Énoncé : L’Internet est incontrôlable
Catégorie : Internet

38
Q

La phrase suivante appartient à quel énoncé de quelle catégorie dans les théories implicites : « On ne peut faire confiance aux adultes » ?

A

Énoncé : Le monde est dangereux
Catégorie : Relations interpersonnelles

39
Q

Dans la catégorie Internet (théories implicites), quels sont les 2 énoncés?

A
  1. L’univers virtuel n’est pas réel
  2. L’Internet est incontrôlable
40
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “l’univers n’est pas réel”?

A

Internet n’est pas la réalité et son contenu n’est pas fiable, tout est faux, mensonger ou des blagues.

41
Q

Que veulent dire les auteurs de leurre par “l’Internet est incontrôlable”?

A

Internet est perçu comme une tentation incontrôlable pour commettre des délits sexuels en ligne. Il est impossible de ne pas accéder à Internet ou de contrôler ses interactions avec d’autres internautes.

42
Q

Vrai ou faux? Plus tu as été victimisé, plus tu as l’impression que l’univers virtuel est la réalité étant donné que tu sais c’est quoi de vivre de l’abus sexuel.

A

Faux, il y a plutôt une relation négative entre polyvictimisation et cognitions.

43
Q

Selon le modèle général applicable à toutes les formes de délinquance sexuelle, de quoi a-t-on besoin si on veut qu’un délit sexuel se commette?

A
  • Motivation de base
  • Opportunité (contexte favorable, etc.)
  • Facilitation (ex: intoxication)
  • Propension à l’antisocialité
44
Q

Quelles sont les étapes du passage de PJ à agression?

A
  1. Passage de pornographie légale à PJ
  2. Passage d’aucune interaction à participation aux forums
  3. Passage de participation aux forums à parler à des enfants et passer au réel
45
Q

Quels sont les liens qui séparent le virtuel du réel?

A
  1. La PJ comme outil facilitant la commission de l’agression
  2. Le script de l’auteur de leurre
  3. Le script de l’agresseur producteur
  4. Le script ponctuel de la personne excitée
46
Q

Qu’est-ce que la PJ comme outil facilitant la commission de l’agression?

A

Séduction, désinhibition, normalisation auprès de l’enfant.

47
Q

Qu’est-ce que le script de l’auteur de leurre?

A

La typologie développée (fantasy VS contact). Se retrouve entre la PJ et l’agression sexuelle.

48
Q

Qu’est-ce que le script de l’agresseur producteur?

A

La preuve d’une agression, trophées de chasse.

49
Q

Qu’est-ce que le script ponctuel de la personne excitée?

A

Pas la capacité à résister à ses pulsions sexuelles (ex: Holy Jones).

50
Q

Quel pourcentage des consommateurs de pornographie récidive?

A

12% antédécents officiels (55% crimes sexuels auto-déclarés).

51
Q

Y a-t-il beaucoup de récidive selon les données officielles?

A

Non.

52
Q

Qui sont les experts en cyberdélinquance sexuelle?

A

Ceux qui détiennent des compétences informatiques, qui doivent développer des compétences en raison de prédispositions, qui détiennent une expérience avec le système de justice.

53
Q

Quelles sont les utilisations stratégiques de préservation de l’anonymat?

A

Chiffrement des données numériques.
Utilisation de proxys/VPN/darkweb.

Criminalité informatique (10 decks)

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