cours 6- clientèle a risque: trouble de la personnalité limite Flashcards
Le trouble de personnalité limite (TPL) fait partie de quel cluster de diagnostic ?
A. Groupe A (Bizarre)
B. Groupe B (Dramatique)
C. Groupe C (Anxieux)
b.Groupe B (Dramatique),
Cela fait référence à l’approche catégorielle du DSM-5.
Vrai ou Faux. Selon le modèle de Rothbart, une personne vivant avec un TPL aurait un déficit de l’autorégulation et de contrôle exigeant de l’effort.
A. Vrai
B. Faux
a. vrai
Quelle définition, parmi les suivantes, correspond le mieux à celle de la mentalisation ?
A. Capacité à réfléchir aux conséquences de ses actes.
B. Capacité de prendre en compte ses propres états mentaux et ceux des autres, en discernant et anticipant les comportements associés.
C. Capacités reliées à l’intelligence.
D. Capacités reliées à l’auto-contrôle de ses comportements.
b.Capacité de prendre en compte ses propres états mentaux et ceux des autres, en discernant et anticipant les comportements associés.
Selon l’APA, quel élément ne fait pas partie des éléments importants à tenir compte dans le traitement des personnes vivant avec un TPL?
A. Développement d’une alliance thérapeutique
B. Établissement d’un cadre d’intervention clair et prévisible
C. Cohérence du travail d’équipe
D. Coordination des services
E. Permettre des annulations ponctuelles des rendez-vous en thérapie sans avertir
e.Permettre des annulations ponctuelles des rendez-vous en thérapie sans avertir,
Au contraire, il faut instaurer un cadre que le client doit respecter. Permettre des annulations sans avertir irait à l’encontre d’un cadre clair et prévisible.
Que doit, entre autres, contenir le cadre d’intervention avec une personne qui vit avec un TPL ?
A. Préciser les règles, préciser les conséquences du non-respect des règles, permettre la continuité des soins et l’atteinte des objectifs, responsabiliser le client
B. Encadrer l’anxiété, aider à diminuer les comportements anorexiques, fixer les règles de travail professionnel
C. Permettre l’uniformité des comportements, permettre l’expression de l’agressivité, responsabiliser l’intervenant
a.Préciser les règles, préciser les conséquences du non-respect des règles, permettre la continuité des soins et l’atteinte des objectifs, responsabiliser le client
Selon le modèle de Kernberg sur les troubles de personnalité, dans quel ordre apparaissent les types d’organisation de personnalité selon l’idée d’un continuum de sévérité, allant du moins sévère au plus sévère ?
A. Limite - Psychotique - Névrotique
B. Névrotique - Limite - Psychotique
C. Psychotique - Névrotique - Limite
D. Limite - Névrotique - Psychotique
b. Névrotique - Limite - Psychotique,
Le niveau de sévérité prend en compte le niveau de contact avec la réalité sous forme d’un continuum, où l’organisation psychotique représente des distorsions importantes et une perte de contact avec la réalité.
Quel est un des mécanismes de défense le plus typique de la personne avec un TPL?
A. Le transfert
B. Le clivage
C. La symbolisation
D. Le déni
b.Le clivage est le fait de catégoriser tout selon deux pôles opposés (ex. : tout ou rien, noir ou blanc).
Quelle caractéristique ne fait pas partie des caractéristiques générales des organisations limites ?
A. Mécanismes de défense primitifs
B. Diffusion de l’identité
C. S’attribuer tous les torts d’une situation
D. Contact avec la réalité généralement bon
c.S’attribuer tous les torts d’une situation
Valérie a 34 ans. Elle a souffert à l’adolescence d’anorexie. Son trouble alimentaire est maintenant contrôlé, mais elle demeure quelqu’un d’excessif dans ses comportements. Elle voit généralement tout en « blanc » ou tout en « noir », donc une tendance à cliver. Elle réussit difficilement à conserver un emploi. Elle a un problème de dépendance à l’alcool depuis 10 ans pour lequel elle a suivi plusieurs cures, mais qu’elle n’a jamais complétées. Ses relations amoureuses sont tumultueuses et elle n’a eu aucun partenaire stable plus de 3 mois. Elle a une tendance à l’automutilation. On vient de lui diagnostiquer un TPL. Elle vient de perdre son emploi et son dernier chum vient de la laisser. Elle vous arrive en retard, sous l’effet de l’alcool, parle fort, vous dit qu’elle a appelé ses parents avant de venir pour leur demander de l’argent sinon elle se tue. Quelle(s) intervention(s) allez-vous privilégier?
A. Établir un cadre thérapeutique lui demandant entre autres de ne pas se présenter sous l’effet de l’alcool, d’arriver à l’heure et de garder un ton calme
B. La référer immédiatement à un centre d’emploi
C. La référer au Centre de réadaptation en dépendance Ubald-Villeneuve (CRUV)
D. Travailler avec elle afin de développer des compétences d’auto-régulation et l’encourager à ne plus appeler ses parents lors de crise
a.Établir un cadre thérapeutique lui demandant entre autres de ne pas se présenter sous l’effet de l’alcool, d’arriver à l’heure et de garder un ton calme
c.La référer au Centre de réadaptation en dépendance Ubald-Villeneuve (CRUV)
d. Travailler avec elle afin de développer des compétences d’auto-régulation et l’encourager à ne plus appeler ses parents lors de crise
L’idée de l’encourager à ne pas appeler directement ses parents lors de crise vient du fait qu’elle semble utiliser ces contextes pour leur demander de l’argent. Sans cela, elle menace de se suicider, ce qui place ses parents dans une position très délicate. On peut s’imaginer que bien que ses parents peuvent être là comme support et l’écouter, ils n’ont peut-être pas les compétences ni le sentiment de confort pour gérer ce genre de crise. L’idée est plutôt de l’encourager à téléphoner/utiliser les ressources spécialisées pour lui venir en aide dans l’immédiat.
Comment explique-t-on le lien entre la douleur chronique et le suicide?
A. La qualité de vie des gens souffrant de douleur chronique est moindre.
B. La médication prise par les gens souffrant de douleur chronique présente des effets secondaires dépressifs.
C. Les gens souffrant de douleur chronique sont plus isolés.
D. La présence de douleur chronique augmente le risque de comorbidité avec d’autres symptômes ou troubles mentaux.
E. Toutes ces réponses.
A. La qualité de vie des gens souffrant de douleur chronique est moindre.
C. Les gens souffrant de douleur chronique sont plus isolés.
D. La présence de douleur chronique augmente le risque de comorbidité avec d’autres symptômes ou troubles mentaux.