cours 4- clientèle à risque- enfants et adolescents Flashcards
Dans le diagnostic de dépression majeure chez l’enfant, quelle caractéristique peut remplacer le critère diagnostique de tristesse ?
A. Douleur à la tête
B. Irritabilité
C. Anxiété
D. Impulsivité
b. Irritabilité
Comment peut-on distinguer une dépression d’une crise d’adolescence chez l’adolescent ?
A. Impolitesse constante avec le parent
B. Comportement opposant présent depuis l’enfance
C. Problèmes de sommeil depuis l’enfance
D. Changement brusque, rupture, dans le comportement par rapport à l’habituel
d.Changement brusque, rupture, dans le comportement par rapport à l’habituel,
La dépression est un changement par rapport à l’habituel. La crise d’adolescence arrive plus graduellement.
Quelles médications sont à éviter pour traiter la dépression majeure chez un adolescent ?
A. IMAO et tricycliques
B. ISRS et ISRN
a.IMAO et tricycliques,
Ils sont plus dangereux que les ISRS. Normalement, on privilégie le Prozac (qui est un ISRS).
Vrai ou Faux. Les comportements suicidaires chez le jeune enfant peuvent être déguisés en accident.
A. Vrai
B. Faux
a. vrai,
Par exemple, l’enfant effectue des conduites dangereuses (ex : traverse la rue sans regarder, monte partout, etc.).
Quelle affirmation ne fait pas partie des modalités d’intervention recommandées chez un enfant ou un adolescent suicidaire ?
A. Nommer et normaliser sa souffrance
B. Avec l’accord du jeune, parler de ses idées suicidaires à son entourage significatif (parents, enseignants)
C. Enseigner au jeune des stratégies de résolution de problème
D. Aucune de ces réponses
d.Aucune de ces réponses,
Ce sont toutes des interventions recommandées auprès des jeunes suicidaires.
Quel élément ne fait pas partie des facteurs de risque suicidaire chez l’enfant et/ou l’adolescent ?
A. Victime de violence familiale
B. Vit avec un handicap physique
C. Victime d’abus sexuel
D. Vit avec un problème de toxicomanie
E. Vit avec des échecs scolaires répétés
b.Vit avec un handicap physique,
Le handicap physique n’est pas reconnu scientifiquement comme un facteur de risque suicidaire chez les jeunes.
Avec une clientèle en pédiatrie, sur quel élément principal et prioritaire parmi ces choix allez-vous intervenir pour diminuer les risques suicidaires ?
A. L’attachement à l’enseignant
B. Les renforcements positifs des bons comportements de l’enfant
C. L’acquisition d’habiletés de résolution de problème chez l’enfant
D. L’acquisition, chez les parents, d’habiletés de communication dans leur couple pour favoriser un meilleur climat familial
c.L’acquisition d’habiletés de résolution de problème chez l’enfant, L’idée est d’outiller rapidement l’enfant pour faire face à ses difficultés et augmenter son sentiment de compétence.
Selon Marcotte et Chicoine (2020), quel énoncé parmi les suivants ne fait pas partie d’un facteur de vulnérabilité à la dépression ou du maintien de la dépression chez un adolescent.
A. Dépression chez un parent
B. Difficultés de raisonnement
C. Image corporelle négative
D. Manque de soutien et d’habiletés sociales
b.Difficultés de raisonnement
Vrai ou Faux. Selon Geoffroy et Renaud (2017), l’intimidation est à elle seule est un facteur unique contribuant aux idées ou aux gestes suicidaires chez les adolescents.
A. Vrai
B. Faux
b, Le suicide ne résulte pas d’un facteur unique, mais d’une interaction entre plusieurs facteurs.
Isabelle a 16 ans. Elle est en secondaire 5. Elle a vécu un épisode d’anorexie en secondaire 1 associé à une dépression, des idées suicidaires et un trouble anxieux, mais tout cela s’est réglé depuis deux ans. Elle a peu d’amies et se fait « intimider » à l’école, car elle a un problème de langage, elle zozotte (parle sur le bout de la langue). Son chum vient de la laisser, et ce, deux semaines avant son bal de finissants. Elle s’est mise à consommer du pot et elle a nouvellement des échecs scolaires dans toutes les matières de base. Elle vous dit qu’elle veut mourir. Quel(s) sont les facteur(s) prédisposant(s), contribuant(s) et précipant(s) chez Isabelle ?
A. Prédisposants: consommation de pot et échecs scolaires. Contribuants: anorexie, trouble anxieux, dépression en secondaire 1 et intimidation. Précipitant: son chum l’a laissée.
B. Prédisposants: anorexie, trouble anxieux, dépression en secondaire 1 (réglé depuis 2 ans). Contribuants: consommation de pot et intimidation. Précipitants: son chum l’a laissée et échecs scolaires.
C. Prédisposant: dépression. Contribuants: parle sur le bout de la langue, intimidation. Précipitant: échecs scolaires.
b.Prédisposants: anorexie, trouble anxieux, dépression en secondaire 1 (réglé depuis 2 ans). Contribuants: consommation de pot et intimidation. Précipitants: son chum l’a laissée et échecs scolaires.
Son anorexie, son trouble anxieux et sa dépression datent d’il y a 2 ans, donc font partie du passé. Sa consommation de pot et l’intimidation sont des facteurs actuels. Plus récemment, son chum l’a laissée et elle a des échecs scolaires, ce sont des événements déclencheurs.
William a 16 ans. Il est connu pour avoir un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Il est très impulsif. Il consomme de la marijuana depuis l’âge de 12 ans. Depuis 1 an, il vous dit qu’il en consomme tous les jours. Il sait que c’est trop, mais il ne peut pas s’en empêcher. Il ne prend pas sa médication psychostimulante pour son TDAH. Il la vend sur le « marché noir » et achète son pot avec les profits. Sa blonde vient de le laisser. Il se sent très seul. Il vous dit qu’il pleure tout le temps. Il a ajouté une consommation régulière d’alcool pour endormir sa douleur. Il dit qu’il ne va presque plus à ses cours, car il dort tout le temps. Il n’arrive plus à se concentrer. Il se présente à vous, les yeux vitreux et le discours ralenti. Il vous dit vouloir s’enlever la vie. Sur quoi serait-il recommandé d’intervenir en premier ?
A.
Le remettre dans l’action concrète et l’encourager à aller à l’école
B.
L’encourager à prendre sa médication pour son TDAH et l’encourager à aller à l’école
C.
L’encourager à diminuer sa consommation de pot et d’alcool, le référer à un centre spécialisé en toxicomanie et traiter les symptômes dépressifs
D.
Informer ses parents et l’école de la situation
c, La principale barrière au traitement de William est sa consommation. Il faut donc intervenir là-dessus en premier pour ensuite aborder les symptômes dépressifs. Puisqu’il a 16 ans, il a droit à la confidentialité donc informer ses parents et l’école n’est pas la meilleure solution.
