Cours 6 Flashcards

1
Q

Quel est le processus de l’altération du contrôle moteur suite à une lésion?

A
  1. Trauma
  2. Changement de la boucle sensori-motrice
  3. Apprentissage moteur maladaptatif
  4. Altération du contrôle moteur
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Q

Qu’est ce que la rééducation sensori-motrice suite à une lésion?

A

Rééducation par la tâche, la rétroaction, la répétition et la motivation qui crée un compétition et une distinction entre une stratégie motrice mal adaptative et une stratégie adaptative

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3
Q

Grâce à quoi la plasticité est permise?

A

• Entrainement ACTIF et répété.
• Enseigner ne se limte pas à transmettre ses connaissances, mais à guider l’apprenant pour qu’il s’approprie les contenus et les comprenne (utiliser les apprentissages dans divers contextes)

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4
Q

Quels sont les 10 principes de l’interdépendance de la plasticité avec l’expérience ?

A
  1. Use it or lose it
  2. Use it and improve it
  3. Specificity
  4. Repetition matter
  5. Intensity matter
  6. Time matter
  7. Salience matter
  8. Age matter
  9. Transference
  10. Interference
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5
Q

Qu’est ce que le principe de use it or lose it?

A

L’incapacité à activer certaines fonctions cérébrales peut conduire à une dégradation fonctionnelle.

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6
Q

Qu’est ce que le principe de specificity?

A

La nature de l’expérience de l’entraînement dicte la nature de la plasticité.
processus lors de l’acquisition ou réacquisition d’un mvt, lors de changements, et non pas pour un mouvement déjà acquis

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7
Q

Qu’est ce que le principe de repetition and intensity matter?

A

L’induction de la plasticité nécessite une répétition et une intensité suffisante.
Équilibre Repos/effort
Nb de répétitions en 1 séance (favorisé 300 reps pour 5 jours que 5 reps pour 30 jours)

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8
Q

Qu’est ce que le principe de time matter?

A

Différentes formes de plasticité apparaissent à différents moments de l’entrainement
Stade Aigu= prudence
Subaigu = Y aller à 100%, plasticité optimale
Chronique = Plasticité toujours possible, mais ↓ du potentiel

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9
Q

Qu’est ce que le principe de salience and age matter?

A

L’expérience de formation doit être suffisamment marquante pour induire la plasticité. Le fait d’utiliser des éléments du quotidien permet de faire perdurer les répétitions même après l’arrêt des exercices.
La plasticité induite par l’entrainement se produit plus facilement dans les cerveaux plus jeunes.

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10
Q

Qu’est ce que le principe de transference?

A

La plasticité en réponse à une expérience de formation peut améliorer l’acquisition de comportements similaires.

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11
Q

Qu’est ce que le principe d’interference?

A

La plasticité en réponse à une expérience peut interférer avec l’acquisition d’autres comportements.
Il faut favoriser les bonnes stratégies, tout en se questionnant si cela peut avoir un impact (marche mal ou marche pas)

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12
Q

Quel autre facteur est important pour l’interdépendance plasticité et expérience?

A

Sleep matter

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13
Q

Pourquoi la plasticité est plus difficile chez les gens plus âgés ?

A

Diminution du potentiel synaptique
Diminution de la formation de synapse
Diminution de la réorganisation

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14
Q

Qu’est il important de faire pour favoriser l’adhérence du patient aux exercices?

A

Expliquer le but de l’exercice (donne un caractère significatif)

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15
Q

Pourquoi faut il entraîner le côté sain aussi ?

A

Cela limite l’influence du côté atteint sur le côté sain

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16
Q

Quels sont les facteurs qui influencent l’apprentissage?

A
  1. Nature et complexité de la tâche
  2. Notion de transfert des apprentissage
  3. Organisation de la pratique
  4. Directives, démonstration et rétroaction
  5. Types de pratique
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17
Q

Quels sont les 3 éléments impliqués dans la nature et complexité de la tâche?

A

Stabilité
Mobilité
Manipulation

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18
Q

Donner un exemple ou la nature de la tâche est approprié à l’habileté visé?

A

Pour améliorer la marche (tâche de mobilité) il faut avoir un exercice qui inclu de la mobilité, pas d’équilibre statique ou de transfert de poids

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19
Q

Quels sont les 4 façons de modifier la complexité de la tâche?

A
  • modifier le poids (moins que le poids du membre, poids du membre, charge)
  • modifier les degrés de liberté (co-contraction, plus de degrés de liberté, diminution de la dépense énergétique)
  • assistance mécanique transitoire (promouvoir les apprentissage en situation réelle tôt, cesser dès qu’il y a amélioration du contrôle)
  • ajout d’une double tâche (demande plus d’attention et de cognition)
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20
Q

Quels sont les 3 systèmes sensoriels qui contribuent à la tâche?

A

Visuel
Proprioceptif
Vestibulaire

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21
Q

Pourquoi doit on considérer les systèmes sensoriels dans le choix de la tâche ?

A

Identifier la composante à rééduquer ou à substituer pour favoriser l’apprentissage moteur

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22
Q

Quel test permet d’évaluer les systèmes sensoriels?

A

CTSIB

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23
Q

Comment est effectué le CTSIB?

A

• Le sujet doit maintenir son équilibre debout pendant 30 secondes dans 6 conditions (mCTSIB 4 conditions) différentes où les afférences visuelles ou somatosensorielles étaient systématiquement rendues inexactes ou éliminées.
• Les pertes d’équilibre, les chutes ainsi que l’oscillation du centre de pression (index sway) nous renseignent sur la qualité du contrôle postural dans différents contextes et peuvent nous permettre de mieux cibler les interactions neurosensorimotrices à rééduquer.

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24
Q

Selon quoi la demande attentionnelle varie?

A

Demande attentionnelle varie en fct de la complexité de la tâche, plus une tâche est simple plus il sera facile de faire une double tâche et vice et versa

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25
Q

De quoi dépend le transfert des apprentissages?

A

Dépend de la similarité entre les 2 environnements ou les 2 tâches

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26
Q

Donner un exemple de tâche qui n’est pas transférable?

A

Ex de MEC symétrique statique vers MEC symétrique à la marche

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27
Q

Donner un exemple de transfert des apprentissage?

A

Exercice de reaching vers se lever debout

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28
Q

Quelles sont les 5 variables à modifier lors de la pratique ?

A
  1. Groupé vs distribué
  2. Constante vs variable
  3. Bloc vs aléatoire
  4. Décomposé vs globalité
  5. Guidage vs essai-erreur
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29
Q

Quand faut il favoriser la pratique groupée?

A

Avec une tâche discrète (+intensité)

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30
Q

Quand faut il favorisé la pratique distribuée ?

A

Tâche continue (éviter la fatigue)

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31
Q

Différencier:
Tâche discrète vs continue
Tâche ouverte vs fermée
Conditions ouvertes vs fermées
Chaîne ouverte vs fermée

A

Discrète (début et fin) et continue (pas de fin)
Ouverte (pas de feed-back) fermée (feed-back durant la tâche)
Condition ouverte (environnement qui change) fermé (pas de changement dans l’environnement
Chaîne ouverte (pas de MEC) vs fermée (MEC)

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32
Q

Qu’est ce que la pratique constante ?

A

Répéter la même tâche, avec les mêmes paramètres, dans les mêmes conditions, avec les mêmes exigences

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33
Q

Qu’est ce que la pratique variable?

A

Développe schéma de rappel et de reconnaissance, applicabilité dans l’environnement réel, trouver stratégie motrice optimale

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34
Q

Quand faut il utiliser la pratique constante ?

A

À utiliser pour l’apprentissage d’une tâche qui sera utilisée dans des conditions relativement constantes (fermées)

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35
Q

Quand faut il utiliser la pratique variable ?

A

À favoriser pour la pratique d’une tâche qui sera utilisée dans des conditions variables (ouvertes)

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36
Q

Quelle pratique permet une meilleure rétention (moins d’erreur) entre aléatoire et par bloc?

A

Aléatoire

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37
Q

Quand faut il favoriser la pratique aléatoire ?

A

Meilleur effet lorsqu’utilisée avec des tâches relativement différentes (i.e. effort du patient à générer une solution motrice à chaque changement de tâche)

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38
Q

Quand est il favorable d’utiliser la pratique en bloc ?

A

À favoriser:
1. En début d’apprentissage pour permettre au patient de comprendre les exigences de la tâche
2. Chez des personnes avec problèmes cognitifs importants (car demande moins d’attention/concentration)

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39
Q

Quels sont les éléments importants pour la pratique décomposée ?

A

Les composantes d’une tâche relativement complexe peuvent être pratiquées
séparément en début d’apprentissage, MAIS:
1. Expliquer clairement l’objectif final (réaliser la tâche complexe dans son
ensemble)
2. Ne pas «séparer» les composantes essentielles d’une tâche (ex: se lever debout)
3. À pratiquer dans le contexte de la tâche
Ex: Composantes de la marche (ex: initiation de la marche, stabilité pendant l’appui, poussée plantaire) doivent toujours être pratiquées en MEC!
4. Encourager rapidement l’enchainement des composantes.

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40
Q

Quand faut il utiliser la pratique avec guidage ?

A

Meilleure performance initialement.
À utiliser au début de l’apprentissage pour permettre d’apprendre les exigences de la tâche.

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41
Q

Quand faut il favoriser la pratique par essai erreur?

A

Moins bonne performance initialement, mais une meilleure rétention des apprentissages

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42
Q

Quand les directives verbales sont elles données ?

A

Avant

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43
Q

Quelles sont les directives verbales données avant la tâche ?

A

-Expliquer clairement le but à atteindre
-Donner une idée de la tâche dans sa globalité
-Rappeler les éléments importants : 1 ou 2 éléments seulement (où regarder, lieu, personnes, composantes essentielles).
-Préciser quoi faire et comment le faire
-Être succinct = ne pas donner trop d’informations

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44
Q

Quand est ce que les démonstrations doivent être faites ?

A

Avant, sauf si on veut voir comment le patient fait son mouvement

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45
Q

Comment doivent être faites les démonstrations ?

A

Démontrer les éléments essentiels à la tâche et ce, dans chaque plan (sagittal, frontal) pertinent à la tâche.

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46
Q

À quoi servent les démonstrations ?

A

L’observation d’action: active certaines régions cérébrales impliquées dans la planification motrice (ex: cortex prémoteur et pariétal)
→ surtout lorsque la personne a l’intention de réaliser la tâche ensuite.

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47
Q

Quand est ce que les rétroactions sont disponible lors de la tâche?

A

Pendant ou après

48
Q

Quels sont les deux types de rétroaction?

A

Intrinsèque (produite par le mouvement)
Extrinsèque (source externe)

49
Q

Quels sont les rétroactions intrinsèque?

A

Visuelle
Auditive
Proprioceptive
Vestibulaire
Cutané

50
Q

Quels sont les rétroactions extrinsèques ?

A
  • Souvent verbale ou assistance physique
  • Visuel, auditif, proprioceptif (miroir, vidéo, biofeedback sonore, tape proprioceptif)
51
Q

Sur quoi nous informe les rétroactions extrinsèques ?

A

Knowledge of result
Knowledge of performance

52
Q

Donner un exemple de KR?

A

« Vous avez réussit à marcher jusqu’à votre chambre »

53
Q

Donner un exemple de KP?

A

« Vous n’avez pas mis assez de mise en charge sur le MID pendant le parcours »

54
Q

Quand est ce que la rétroaction permet un meilleur apprentissage ?

A

Après

55
Q

Qu’est ce qui peut nuire à l’apprentissage ?

A

Donner trop de rétroactions ou utiliser une assistance physique trop contraignante pendant

56
Q

Dans quel type de rétroaction trouve-t-on la meilleur rétention?

A

<50% des essais

57
Q

Qu’est ce que l’auto-estimation?

A

Porter un jugement sur sa performance, puis confirmé par l’évaluateur

58
Q

Comment la rétroaction est utilisée en stade initial de l’apprentissage?

A

-Utiliser plusieurs types de rétroaction
(verbal, visuel, physique)
-Donner rétroaction après l’action, avec
un délai
-Fréquence plus élevée à ce stade (plus de 50% des essais)
-La précision du mouvement est moins importante
-Encourager l’auto-estimation

59
Q

Comment la rétroaction est utilisée pour le sevrage dans l’apprentissage?

A
  • utiliser moins de types de rétroaction
    -réduire la fréquence des rétroactions
  • rétroactions plus précises
  • auto-estimation avant de donner la rétroaction
60
Q

Quels sont les 4 types de pratique ?

A

• Pratique supervisée ou pas
• Pratique en groupe (circuit)
• Pratique mentale
• Pratique dans un environnement de réalité virtuelle (RV)

61
Q

Qu’est ce que la pratique supervisé ou pas?

A

X’s à la maison:
→ S’assurer que le sujet comprend comment faire et comment auto-juger sa performance
→ Déterminer avec lui le feedback le + efficace (éviter qu’il répète une mauvaise stratégie sans détecter les erreurs)

62
Q

Que permet la pratique par imagerie mentale?

A

Similarités de patrons d’activation cérébrale entre mvt imaginé et mvt exécuté

63
Q

Que permet l’imagerie mentale en combiné avec la thérapie?

A

• modifie la qualité et l’amplitude des mouvements du bras parétique en augmentant sa fonctionnalité et son utilisation dans les AVQ.
• améliore les paramètres de la marche spatio-temporelle, car elle réduit la peur de la chute et favorise un réentrainement précoce de la marche.

64
Q

Quels sont les avantages de la pratique mentale ?

A

-Complément à la pratique physique
-Mieux qu’aucune thérapie (ex: trop douleur)
-Client est autonome = ↑ la quantité de pratique mentale quand il veut
-Sécuritaire

65
Q

Quels sont les limites de la pratique mentale?

A

-Ne remplace pas la pratique physique
-Pas indiquée pour lésion pariétale ou aire motrice supplémentaire et troubles cognitifs ou de communication.
-Ennuyant, fatigue mentale

66
Q

Quel relation existe t il entre la rétroaction explicite et les patients atteints d’AVC Sylvien G?

A

Augmentation du temps de réaction sans directives explicites à l’inverse d’une personne saine

67
Q

Quel relation existe t il entre la rétroaction explicite et les patients atteints d’AVC qui atteint les ganglions de la base?

A

Diminution du nombre d’erreur sans directives explicite à l’inverse d’une population saine

68
Q

Quel relation existe t il entre la rétroaction implicite et les patients atteints d’AVC au cervelet?

A

Pas assez de rétroaction intrinsèque pour l’apprentissage moteur

69
Q

Qu’est ce qui permet de favoriser l’apprentissage après un AVC?

A

La stimulation cérébrale non invasive de M1 (aire motrice primaire) par courant direct transcrânien (tDCS) ↑ l’app moteur après un AVC
• Stimulations anodale(+) sur l’hémisphère ipsilésionel, cathodique(-) sur l’hémisphère contralésionel ou bilatérale sont bénéfiques
• Améliorations pour les populations en subaiguë et chronique
• Stimulation avant ou pendant l’entrainement moteur

70
Q

Quels sont les 7 critères à considérer dans l’élaboration d’un programme d’apprentissage moteur ?

A
  1. Intensité/répétition et spécificité
  2. Nature et complexité de la tâche
  3. Motivation
  4. Cognition-attention
  5. Directives, démonstrations et rétroaction
  6. Organisation de la pratique
  7. Environnement
71
Q

Quel est le but ultime de la rééducation neurologique?

A

Permettre à l’individu avec un trouble du SNC d’atteindre un fonctionnement optimal dans toutes les activités essentielles à son indépendance fonctionnelle sous certaines contraintes de ressources humaines, financières, organisationnelles, etc. qui influencent directement les interventions et en fonction du potentiel de récupération du patient

72
Q

Quel est le rôle du physio dans la rééducation neurologique?

A

Être le “coach” expert afin de mettre en place un programme de rééducation optimal.

73
Q

Quels sont les 4 éléments qui doivent être compris par le physio pour optimiser la rééducation neurologique?

A
  1. De la biomécanique des activités motrices;
  2. Des caractéristiques biologiques des muscles et du tissu nerveux et de l’impact de leurs
    déficiences sur le contrôle du mvt;
  3. Des principes de l’apprentissage moteur et de plasticité cérébrale;
  4. De l’impact de l’environnement et de la motivation sur l’apprentissage.
74
Q

Sur quoi s’appuie l’approche de rééducation en neurologie?

A

des postulats issus de la(les) théorie(s) du contrôle moteur qui lui est(sont) associée(s).

75
Q

Qu’est ce qu’un postulat?

A

Proposition que l’on demande d’admettre avant un raisonnement Principe de base, qui ne peut être mis en discussion
(PS: il peut être mis en réflexion, être rediscuté, mais dans ce contexte-ci, pour avancer plus loin, on a besoin d’accepter ces hypothèses comme étant vraies pour construire dessus)

76
Q

En pratique, le clinicien appuie ses méthodes parfois sur ces postulats, parfois sur une approche de rééducation spécifique. Par quoi son choix est influencé?

A

Son choix est influencé également par l’individu qu’il traite et ses facteurs personnels. L’expérience personnelle du clinicien et de ses collègues impactent également.

77
Q

Quels sont les 3 postulats du modèle des réflexes?

A
  1. Les entrées sensorielles contrôlent le mouvement
  2. Le mouvement est une sommation de plusieurs réflexes individuels
  3. Les informations sensorielles sont essentielles au mouvement
78
Q

Quels sont les 3 postulats du modèle hiérarchique ?

A
  1. Contrôle moteur organisé en 3 niveaux de complexité:
    a) Haut (ex: cortex)
    b) Moyen (ex: tronc cérébral)
    c) Bas (ex: moelle épinière)
  2. Le contrôle s’effectue toujours de haut en bas, chaque niveau contrôlant celui en-dessous (Top-down control)
  3. Réflexes des niveaux inférieurs = contrôle immature et normalement inhibés par les niveaux supérieurs
79
Q

Quels sont les 4 postulats du modèle des systèmes?

A

1.Le contrôle du mouvement se fait par le biais d’un système mécanique avec sa masse et affecté par des forces externes (ex: gravité) et internes (ex: inertie, position des membres)
2.La coopération entre différents systèmes permet le contrôle du mouvement
3.Le contrôle du mouvement est complexifié par les nombreux degrés de libertés du corps
4.L’existence de synergies musculaires aux niveaux de contrôles inférieurs permet de simplifier la commande motrice provenant des centres supérieurs.

80
Q

Sur quoi le modèle de rééducation musculaire se base-t-il?

A

Rien

81
Q

Pour quoi le modèle de rééducation musculaire était utilisé?

A

Pour traité la faiblesse musculaire induit par la polio (1950)

82
Q

Pourquoi l’approche de rééducation musculaire a-t-elle remplacé ?

A

L’approche de rééducation musculaire qui s’était avérée efficace pour les problèmes de faiblesse musculaire associée à une perte des motoneurones n’apparaissait plus du tout adaptée aux autres troubles d’origine neurologique.

83
Q

Quelle approche a été mise en place après la rééducation musculaire?

A

les approches neurofacilitatrices

84
Q

Sur quoi le modèle des approches neurofacilitatrices se base-t-il?

A

sur le modèle des réflexes et le modèle hiérarchique

85
Q

Quel est le but des approches neurofacilitatrices?

A

Ré-entraîner le contrôle moteur par des techniques de facilitation et/ou d’inhibition des différents réflexes et patrons de mouvements
-Facilitation: techniques d’intervention dont l’objectif est d’augmenter l’habileté du client à bouger de manière appropriée, tel que jugé par le clinicien
-Inhibition: techniques d’intervention dont l’objectif est de diminuer l’utilisation de patrons de mouvements considérés anormaux

86
Q

Quels sont les différents postulats communs aux différentes approches neurofacilitatrices?

A
  1. Le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles.
  2. On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive.
  3. Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques.
  4. La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant.
  5. Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique.
87
Q

Quelle est la composante commune entre les différentes approches pour le postulat : le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles?

A

On s’entend pour reconnaître qu’une lésion du SNC va affecter les patrons de mouvements

88
Q

Quelles sont les divergences au niveau de la philosophie de traitement pour le postulat : le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles?

A

Certains veulent supprimer les patrons de mouvements pathologiques (Bobath)
D’autres les utilisent et les considèrent comme la première étape pour retrouver un patron de mouvement normal (Brunnstrom, Rood)

89
Q

Quel est le principe sous jacent dans le postulat : On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive?

A

la stimulation sensorielle produirait des effets à long terme et faciliterait des changements du SNC

90
Q

Quel est l’implication clinique dans le postulat : On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive?

A

le thérapeute provoque un mouvement à partir d’un stimulus (extéroceptif ou proprioceptif). Exemple: vibration musculaire, stimulation cutanée,

91
Q

Quel est le principe sous jacent dans le postulat: Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques?

A

Lésion du SNC = rupture des connexions entre les centres sup. et inf. à Les fonctions primitives dominent (réflexes et réactions).
Patrons anormaux interprétés comme une conséquence d’un manque d’inhibition des centres supérieurs (et non comme une compensation ou adaptation).

92
Q

Quel est le principe sous jacent dans le postulat : La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant?

A

La récupération est vue comme une encéphalisation (ou corticalisation), les centres supérieurs reprenant un contrôle graduel des centres inférieurs.

93
Q

Sur quoi le postulat : «La récupération est vue comme une encéphalisation (ou corticalisation), les centres supérieurs reprenant un contrôle graduel des centres inférieurs», a-t-il de l’influence ?

A

Ce postulat a eu une très grande influence sur la structure des approches de traitement en neurologie et certaines méthodes d’évaluation.

94
Q

Quel est le principe sous-jacent dans le postulat : Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique?

A

Ce postulat élimine donc les autres facteurs pouvant contribuer aux incapacités motrices suite à une lésion neurologique: biomécanique, biologie musculaire (sciences du mouvement), etc.

95
Q

Qu’est ce que le postulat : «Ce postulat élimine donc les autres facteurs pouvant contribuer aux incapacités motrices suite à une lésion neurologique: biomécanique, biologie musculaire (sciences du mouvement), etc» impliqué cliniquement?

A
  • La stabilisation proximale de la part du thérapeute qui améliore le contrôle du mouvement distal est interprétée comme étant une facilitation neurophysiologique du patron de mouvement normal (et non pas biomécanique par réduction des degrés de liberté).
    -La spasticité : on doit normaliser le tonus musculaire anormal par des interventions (ex: étirement) plutôt que par port d’orthèses ou chirurgie.
96
Q

Quelles sont les 5 approches neurofacilitatrices?

A
  1. Bobath (thérapie neuro-développementale «NDT», 1965)
  2. Brunnstrom (1966)
  3. Kabat (Facilitation Proprioceptive Neuromusculaire «PNF», 1985)
  4. Rood (1967)
  5. Ayres (1972)
97
Q

Qu’est ce que l’approche neurofacilitatrices de bobath?

A

Selon cette approche, les patients sont bloqués dans des synergies et patrons de mouvements stéréotypés et ne peuvent faire de mouvements isolés.
Le contrôle des centres supérieurs est impossible si le tonus est anormal : il faut normaliser le tonus et inhiber les réflexes avant tout, en utilisant par exemple des positions d’inhibition.

98
Q

Qu’est ce que l’approche neurofacilitatrice de brunnstrom?

A

La rééducation doit compte du niveau de récupération motrice auquel le patient s’est arrêté ou a régressé.
Encourager les activités réflexes et mouvements correspondant à ce niveau de récupération
Viser l’atteinte d’un niveau de contrôle (ou niveau de récupération) supérieur (i.e. cortical).

99
Q

Quelle est la différence entre l’approche de brunnstrom et celle de bobath?

A

Contrairement à Bobath, l’approche Brunnstrom encourage les patrons de mouvements anormaux et l’activité réflexe qui sont alors considérés comme un stade normal dans le processus de récupération

100
Q

Quels sont les 7 stades de l’approche de brunnstrom?

A

Stade 1
-Pas de mouvement volontaire initié
-Pas de résistance au mouvement passif
-Absence ou hypoactivité des réflexes ostéo-tendineux
-Absence de réaction associée
Stade 2
-Initiation de mouvement volontaire avec facilitation -Début du développement de la spasticité
-Réponses positives des réflexes ostéo-tendineux
-Présence de réactions associées
Stade 3
-Présence de synergies anormales lors de mouvements initiés volontairement
-Présence de spasticité marquée
Stade 4
-Combinaison de mouvements simples commencent à dévier des synergies
-Atténuation de la spasticité
Stade 5
-Indépendance relative des synergies
-Exécution de plusieurs composantes en synergie opposées lors d’un même mouvement
-Diminution marquée de la spasticité
Stade 6
-Présence de mouvements isolés
-Coordination dans la limite de la normale, disparition de la spasticité
Stade 7
-Normal

101
Q

Qu’est ce que l’approche neurofacilitatrice de kabat?

A

Facilitation proprioceptive neuromusculaire
La stimulation sensorielle (proprioceptive, cutanée, auditive…) constitue un élément essentiel de l’approche PNF
-On préconise l’utilisation de schèmes de mouvements (diagonal et spiral), on applique une résistance lors de ces mouvements et on donne une commande verbale spécifique en synchronisant ces types de stimulations sensorielles.

102
Q

Quelles sont les limites des approches neurofacilitatrices?

A

En théorie, ces approches assument que:
-Les habiletés fonctionnelles vont automatiquement revenir lorsque les patrons de mouvement anormaux sont inhibés et les patrons de mouvements normaux sont facilités.
Désillusion en réalité clinique:
-La pratique de ces mouvements ne se transfère pas mystérieusement aux habiletés fonctionnelles.
-Les interventions manquent de significativité pour les cliniciens et les patients.

103
Q

Qu’est ce que l’approche orienté vers la tâche?

A

Approche orientée vers la tâche est plus adaptée aux évidences actuelles:
-Les mouvements normaux résultent de l’interaction de plusieurs systèmes différents, chacun contribuant à différents aspects du contrôle moteur.
-Les mouvements sont organisés dans un but fonctionnel et sont modulés en fonction des contraintes de l’environnement.
- L’adaptation aux changements de contexte environnemental demeure un aspect crucial de la récupération de la fonction suite à une lésion du SNC.

104
Q

Quel est le but de l’approche orienté vers la tâche ?

A

-Optimiser les composantes physiques spécifiques à une action (flexibilité des tissus mous, contractilité musculaire, génération et timing de l’activation musculaire, endurance musculaire)
-Améliorer le contrôle moteur des segments du corps et l’habileté dans les activités de la vie quotidienne.

105
Q

Quels sont les implications cliniques de l’approche orientée vers la tâche ?

A

La thérapie consiste en un entraînement fonctionnel pour améliorer l’autonomie (et non en des exercices thérapeutiques suivis de la pratique d’une activité).

106
Q

Quels sont les 4 postulats de l’approche orienté vers la tâche ?

A
  1. Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan musculaire et des ajustements posturaux.
  2. Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée.
  3. Le processus de récupération est basé sur les problèmes de contrôle moteur (lien avec déficits décrits en terme de perte de force, de coordination motrice et de compensations secondaires). Donc: ré-apprentissage du contrôle du mouvement.
  4. Les interventions : le plus tôt est le mieux.
107
Q

À quoi fait on référence dans le postulat : Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan musculaire et du contrôle moteur?

A

Spécificité de l’entraînement

108
Q

Qu’entend on par spécificité de l’entraînement ?

A

-Les effets de l’entraînement découlant d’un exercice sont spécifiques à l’exercice performé et aux muscles impliqués.
-Les changements majeurs accompagnant le renforcement musculaire et l’exercice surviennent dans le contexte d’entraînement lui-même.
-Les effets de l’exercice tendent à être spécifiques à la tâche et au contexte et le transfert des effets dans une autre tâche est minime (les 2 tâches doivent avoir certaines composantes similaires).

109
Q

À quoi fait on référence dans le postulat : Chaque tâche comporte des exigences qui lui sont propres sur le plan des ajustements posturaux ?

A

Timing d’activation des muscles posturaux dépend du contexte

110
Q

Qu’entend-t-on par : «le Timing d’activation des muscles posturaux dépend du contexte» ?

A

Debout, en se tenant à un objet fixe:
-Perturbation externe de l’équilibre (ex:autobus freine subitement), les muscles des bras s’activent les premiers en réaction à la perturbation.
-Perturbation interne de l’équilibre (ex: on tire volontairement sur une poignée), les
muscles des jambes s’activent avant ceux du bras en anticipation de la perturbation.
Donc, les muscles qui s’activent les premiers ne sont pas nécessairement les muscles des jambes ou du tronc, mais plutôt les muscles qui peuvent le mieux assurer la stabilité, dépendant du contexte.

111
Q

À quoi fait on référence dans le postulat : Chaque tâche est modulée selon l’environnement dans lequel elle est exécutée?

A

-Offre sécurité, protection et bons soins mais pas représentatif des environnements de la vie réelle.
-Comportement du patient influencé par l’environnement : Le patient est plus « indépendant » à la cafétéria qu’au département de physio, car exploration active d’un environnement plus stimulant et résolution des problèmes rencontrés.
-Chaque tâche possède des caractéristiques spécifiques influencées par l’environnement. Ces caractéristiques ne peuvent être apprises que par une pratique extensive de la tâche elle-même dans son environnement spécifique.

112
Q

À quoi fait on référence dans le postulat : Le processus de récupération est basé sur les problèmes de contrôle moteur?

A

Contrairement aux approches neurofacilitatrices
-Les problèmes majeurs ne sont pas les signes positifs (problèmes d’hyperactivation musculaire, ex: hyperréflexie, clonus, spasticité), mais principalement les signes négatifs (problèmes d’hypoactivation musculaire, ex: faiblesse et incoordination musculaire).
-Le processus de récupération ne suit pas nécessairement des stades prévisibles du développement de l’enfant, mais plutôt une amélioration progressive de la capacité du SNC à contrôler les paramètres d’activation (et d’inactivation) musculaire (i.e. force et timing) nécessaires aux mouvement.
-Tous les déficits liés à une lésion cérébrale ne sont pas nécessairement causés directement par la lésion, il peut y avoir des changements secondaires (ex: compensations, non utilisation d’un membre, etc.)

113
Q

À quoi fait on référence dans le postulat : Les interventions : le plus tôt est le mieux?

A

Première évaluation en physiothérapie dans les 24 - 48 heures suivant l’évènement neurologique
-Au lit : La mobilité et les interventions sont limitées
—Asseoir le plus tôt possible
—Susciter l’usage des membres atteints pour éviter la non utilisation et le développement des compensations sous-optimales
-Enseignement et motivation pour la réadaptation

114
Q

Quelles sont les limites de l’approche orientée vers la tâche?

A

En se concentrant sur la pratique de tâches fonctionnelles, il y a perte de précision dans l’entrainement de mouvements et risque de développer des compensations. On s’éloigne donc de la récupération motrice au profit de la récupération fonctionnelle = pas les mêmes processus de plasticité cérébrale.

115
Q

Quelles sont les conclusions scientifiques sur les différentes approches de rééducation neurologique?

A

ne pas limiter sa pratique clinique à telle ou telle approche. Utiliser plutôt son expérience et les évidences scientifiques pour offrir un traitement ajusté à chaque patient.