Cours 6 Flashcards
Qu’est-ce que la théorie de la désinhibition
Explication selon laquelle l’alcool a un effet dépresseur sélectif sur le cortex frontal, qui contrôle la prise de décision, tout en épargnant les régions sous-corticales, impliquées dans les comportements plus instinctifs comme le désir.
* « Trop ivre pour savoir ce qu’il/elle faisait »
Quelles sont les limites de la théorie de la désinhibition?
le comportement sous l’influence de l’alcool diffère souvent avec le contexte. il y a des environnements où la consommation d’alcool est liée au contraire à une augmentation de la performance, des personnes qui font preuve d’une attitude sociale correcte lorsqu’elles consomment de l’alcool chez elles peuvent perdre toute notion de la correction et devenir agressives lorsqu’elles se mettent à boire dans un bar… donc les comportements sous l’influence de l’alcool sont appris, le comportement appris est spécifique d’une culture, d’un groupe et de l’usage :normalisation de certaines violences sexuelles (boys will be boys)
Théorie de la myopie alcoolique
Correspond à une tendance qu’ont les gens ayant consommé de l’alcool à répondre à une série limitée de signaux immédiats et saillants, alors que les signaux plus lointains et les conséquences potentielles d’actes qui s’y rapportent sont ignorés.
* Les signaux rapprochés et saillants sont les signaux très forts et évidents qui sont pour ainsi dire à « portée de main »
* Cela explique les nombreuses erreurs de jugement qui conduisent à des comportements à risque, notamment l’agression, le viol, ou encore la conduite imprudente sous l’emprise de l’alcool.
- importance du contexte culturel, si le comportement est normalisé par l’entourage, ça augmente les risques de faire le comportement…
SAF : approche multidimensionnelle
Les effets les plus importants sont observables dans le premier trimestre, car très peu de personnes sont au courant qu’elles sont enceintes. (mais aujourd’hui on se rend compte que BCP de gens boivent au premier trimestre sans que le bébé développe le SAF). Syndrome qui est multidimensionnel où l’alcool joue un rôle mais aussi d’autres facteurs socio-économiques, donc est-ce que c’est une consommation précédant le grossesse? Combiné avec une dénutrition (réduction de l’appétit quand boit alcool)? D’autres phénomènes? D’autres conditions de santé? Le SAF peut aussi causer des problèmes neurodéveloppementaux, et a une corrélation importantes sur différentes échelles cognitives : impulsivité, agressivité. Dans les études, on va essayer de contrôler le facteur statut socio-économique dans des études pour en prendre note et enlever la variance associée. Sauf qu’en faisant cela, on ne regarde plus le lien entre le statut socio-économique et la consommation d’alcool…
Approche palliative vs approche multidimensionnelle
palliative : gérer les conséquences, une fois que c’est fait, c’est fait.
multidimensionnelle : stimulation environnementale TÔT dans le dév. pourrait éliminer certains effets, on aurait plus de contrôle que ce qu’on pense. Interventions aussi qui impliquent les parents et l’enfant, enrichissement de l’ilot familial au complet.
Approche multidimensionnelle : expérience rats
1 groupe alcool + activité physique
1 groupe alcool + pas d’activité physique
1 groupe témoin + activité physique
1 groupe témoin + pas d’activité physique
période avec bcp de myélinisation
Mesures motrices, cognitives, comportementales
L’activité physique diminuait les impacts sur la myélinisation du groupe alcoolc
effet amphetamine et cocaine sur le neurone
les 2 : bloque la recapture de dopamine
amphetamine seulement : stimule la libération de dopamine
effet chlorpromazine sur le neurone
occupe le récepteur D2 à la dopamine, bloque l’activation de ce récepteur
Qu’est-ce que le chlropromazine
Une des premiers antipsychotiques
Nouvelle approche TDAH
Approche multidimensionnelle. Maintenant, de plus en plus d’approches non-pharmacologiques en combinaison (ou pas) avec la médication
visent l’environnement familial et scolaire en plus de la personne
Autonomie + les bons outils réduiraient l’effet du TDAH.
Thérapie non-pharmaco contre le TDAH (3 sortes)
Behaviorale : interventions parentales, des professeurs, cognitivo-comportementale chez les patients
Mode de vie et régime : augmenter activité physique, changement au régime alimentaire (pas beaucoup de preuves)
Psychoeducation : éduquer patients et familles sur le TDAH, sessions de groupe, sessions privées
“le stress et la dépression sont des conséquences du TDAH” vrai ou faux
pas nécessairement vrai, car un enfant qui TDAH le sait, se rend compte de son inadéquation, ce qui peut causer stress, anxiété… c’est multi-factoriel et n’est pas relié directement au TDAH… cercle vicieux du tdah – effet comportemental, appréciation ou dépreciation sociale… effet sur le tdah… effet sur le comportement… dans le même ordre d’idée, la médication, modifie le comportement, ce qui affecte l’appréciation sociale, ce qui diminue le stress… MODIFIER L’ENVIRONNEMENT AU LIEU DE LA PERSONNE
Qu’est-ce qui permettrait à l’antidép d’être PLUS efficace ?
Un environnement de thérapie riche serait comme une période critique où la plasticité augmenterait et plus grande sensibilité à l’environnement
que sont les IMAO
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) sont une classe d’antidépresseurs plus anciens qui agissent en inhibant l’activité de l’enzyme monoamine oxydase, responsable de la dégradation de certains neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. Bien qu’ils puissent être efficaces dans le traitement de la dépression, les IMAO peuvent avoir plusieurs effets indésirables et nécessitent une surveillance étroite en raison de leurs interactions potentiellement dangereuses avec certains aliments et médicaments.
que sont les ISRS
Les ISRS sont des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, une classe de médicaments largement prescrits pour traiter la dépression, les troubles anxieux, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les troubles de stress post-traumatique (TSPT), et d’autres conditions psychiatriques. Ils agissent en augmentant les niveaux de sérotonine dans le cerveau en inhibant sa recapture dans les synapses, ce qui prolonge et amplifie les effets de la sérotonine.
que sont les 5 principaux symptômes de la dépression
tristesse/culpabilité
anhedonie
retard psychomoteur ou agitation
pensées suicidaires
fatigue
quels sont les domaines affectés par la dépression (5)
libido et sommeil
impulsivité
activité motrice
sensibilité à la récompense
salience négative
Facteurs environnementaux de la dépression
stress, trauma, dynamique interpersonnelles
Quels sont les facteurs épigénétiques de la dépression (5)
Neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline, dopamine, glutamate)
Connectivité altérée au PFC limbique
Neuroplasticité réduite
Inflammation
hyperactivité axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (réponse au stress, équilibre hormonal) stimulé de manière excessive et produit une réponse prolongée au stress
Que conclure du graphique sur les scores de dépression selon le temps?
l’ajout d’un traitement complémentaire, soit la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) ou un médicament antidépresseur, peut améliorer les résultats pour les patients souffrant de trouble dépressif majeur qui n’ont pas atteint la rémission avec une monothérapie initiale. l’ordre dans lequel la TCC et les médicaments antidépresseurs sont ajoutés ne semble pas avoir d’impact significatif sur les résultats à court et à long terme. des niveaux élevés d’anxiété peuvent prédire des résultats moins favorables, soulignant ainsi l’importance de la prise en compte des comorbidités et des facteurs de risque dans le processus de traitement.
Quelle était la méthodologie de l’expérience sur le traitement de la dépression?
Des adultes non traités auparavant pour un trouble dépressif majeur, qui ont été assignés de manière aléatoire pour recevoir de l’escitalopram, de la duloxétine ou une monothérapie par TCC et qui ont terminé 12 semaines de traitement sans atteindre la rémission, ont suivi 12 semaines de traitement combiné supplémentaires. Pour les patients qui n’ont pas atteint la rémission avec la TCC, de l’escitalopram a été ajouté (groupe TCC plus médicament) à leur traitement, et pour ceux qui n’ont pas atteint la rémission avec un antidépresseur, la TCC a été ajoutée (groupe médicament plus TCC) à leur traitement.
quels sont les symptômes de sevrage des antidépresseurs?
Symptômes s’apparentant à ceux de la grippe : fatigue, maux de tête, sueurs, douleurs physiques
Perturbation du sommeil : cauchemars, insomnie
Problèmes gastriques : nausées, vomissements, diarrhée
Instabilité : étourdissements, vertiges
Problèmes sensoriels : engourdissements, picotements, sensations de choc électrique au cerveau, dans les bras et dans les jambes
Symptômes psychologiques : irritabilité, anxiété, attaque de panique, crise de larmes, peur irrationnelle, confusion, pensées suicidaires
Autres : akathisie, troubles de la vision (embrouillée, stroboscopique), palpitations, acouphènes, tremblements
Qu’est-ce qu’on retient de l’article sur le sevrage?
- les symptômes sont tellement incroyables qu’on dirait un problème de santé mentale
- il y a des changements dans le milieu, avant on croyait qu’en deux semaines c’est fini et les médecins disaient que c’était juste la dépression et l’anxiété qui revenait, maintenant on sait qu’il faut prendre vraiment des précautions dans la prescription mais aussi dans l’arrêt du traitement
- de plus en plus de gens prennent des antidépresseurs
Psilocybine comme traitement : qu’est-ce qu’on sait?
C’est une thérapie ponctuelle cad que c’est de concert avec d’autres thérapies et les doses sont minimes
Effets observés : + densité épines dendritiques déjà après 1 mois, améliore les comportements reliés au stress, promouvoit la neurotransmission excitatrice
Quelles sont les 4 grandes dimensions de l’abus de substance?
Manque de contrôle : périodes longues, quantités importantes, réduction infructueuse, temps excessif passé à obtenir, utiliser et récupérer, envies intenses qui dominent les pensées
Altération sociale : impact négatif sur le travail, l’école, la famille et les obligations sociales, utilisation malgré problèmes interpersonnels, abandon/réduction des activités en raison de l’utilisation
Utilisation risquée : utilisation répétée dans des situations physiquement dangereuses, malgré la conscience des dommages physiques et psychologiques
Indicateurs pharmacologiques : tolérance, sevrage
wanting vs liking
Dans de nombreux cas d’abus de substances, le “vouloir” peut rester intense même lorsque le “aimer” diminue. Cela signifie que les individus peuvent continuer à chercher et à consommer une substance, même si elle ne leur procure plus le même plaisir qu’auparavant. Cette dissociation entre le désir de consommer une substance et le plaisir qu’elle procure peut contribuer au développement de la dépendance et de comportements compulsifs liés à l’abus de substances. Au fil de la consommation, la personne cherche plus à éviter les effets de sevrage que le plaisir
Brain disease model of addiction, ce qu’il dit :
excès et intoxication – sevrage et effet négatif – preoccupation et anticipation — boucle infinie
influences : réponse à la drogue (neuroadaptation, épigénétique) et stress et récompense
qu’est-ce que la partie binge et intoxication dans le brain disease model of addiction
Sentiment d’euphorie, se sentir bien, s’échapper de l’état de mal-être
Qu’est-ce que la partie sevrage et effets négaitfs dans le brain disease model of addiction
pas d’énergie, pas d’excitement, se sentir depressed, anxieux, fatigué
qu’est-ce que la partie préoccupation et anticipation dans le brain disease model of addiction
avoir hate au prochain moment de consommation, désirer la substance, obseder et planifier d’en acheter
quels sont les changements comportementaux reliés à l’abus de substance selon le brain disease model of addiction
passage de volontaire à impulsif.
volontaire : abstinence ou contrôle de la consommation
middle stage : en prendre parfois alors qu’on avait pas prévu, parfois avoir de la misère à arrêter, en prendre plus que prévu
impulsif : relapse, consommation compulsive
Quelle partie du cerveau est reliée au sevrage et aux effets négatifs de l’abus de substance selon le brain disease model of addiction?
Amygdale et noyau basal de stria terminalis
Quelle partie du cerveau est reliée à l’excès et l’intoxication dans le brain disease model of addiction?
Thalamus, globus pallidus, striatum dorsal et ventral
Quelle partie du cerveau est reliée à la préoccupation et l’anticipation dans le brain disease model of addiction?
cortex orbitofrontal, hippocampe, cortex cingulaire antérieur
Quels sont quelques facteurs de risque pour l’abus de substance?
Statut socioéconomique
stress
génétique
expériences
Critique du brain disease model of addiction. exemple animal
ils font un peu comme si c’était un cercle vicieux dont on ne peut s’échapper, ne tient pas compte vraiment de la possibilité de consommer régulièrement sans développer de trouble et ne tient pas compte de l’environnement. exemple du rat qui pèse pour avoir une substance : on a oversimplifié l’environnement en mettant l’animal sel avec la substance, on a aussi simplifié l’effet et les autres facteurs. la substance a un effet dans un contexte (peu de choix, manque de contrôle, le fait d’avoir un choix ou non)
Expériences dans l’enfance et % accro au substances
suggère un seuil de 5 évènements néfastes qui entraîne un risque accru. cependant, si 5 néfastes arrivent, ça indique aussi qu’il y a probablement d’autres facteurs dans l’environnement… famille, pauvreté…
stress chronique entraînerait aussi un effet, est-ce que 5 évènements pourraient causer un stress chronique?
épidémiologique : non seulement augmenterait le risque de développer un TUS mais aussi un facteur de maintien
qu’est-ce que le livre dit sur la différence hommes et femmes sur l’abus de substance? et qu’est-ce qu’on sait réellement sur les hormones gonades?
Que l’escalation de la dose est plus rapide chez les femmes et l’effet du trouble aussi est amplifié
ce qu’on sait : grande quantité d’estrogène augmenterait l’effet des psychostimulants alors que la progéstérone diminuerait l’effet des psychostimulants. les hommes comme les femmes ont de l’oestrogène mais les patrons des récepteurs varient
biais scientifique : pourquoi toujours séparer fondamentalement hommes et femmes? les expériences de vies selon le genre sont tellement différentes pourquoi ne pas se fier la dessus
Émotions selon Paul Ekman
réponses automatiques et universelles à des stimuli internes ou externes. Il a identifié six émotions de base, universelles et innées, qui sont présentes dans toutes les cultures humaines : la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût et la surprise.
Ekman a développé une théorie appelée la théorie des émotions de base, qui suggère que ces émotions fondamentales sont associées à des expressions faciales distinctes et universelles, qui peuvent être reconnues par les gens du monde entier, quelle que soit leur culture. Selon Ekman, ces expressions faciales sont innées et ne nécessitent pas d’apprentissage culturel pour être comprises. Serait biaisé car il allait dans des endroits reculés oui mais il décrivait les catégories aux communautés, subjectif car comment on fait pour mesurer l’universalité dans une population éloignée sinon…
Que sont les émotions? Est-ce que les animaux ont des émotions?
La définition change selon qui l’étudie. Les émotions peuvent être définies comme des états subjectifs d’esprit qui sont souvent accompagnés de changements physiologiques et de comportements expressifs. Elles peuvent aussi être définies comme des agents de motivation. difficile à dire, car impossible de demander à un animal. mais si on considère que les émotions sont source de motivation, alors oui on en a tous. Exemple la peur : c’est une réponse à une menace potentielle, l’expérience de cette émotion engendre des actions qui vont motiver l’organisme à se mouvoir, dans ce contexte là tout le monde a des émotions
Émotion vs humeur
Humeur = plus long terme
État émotif = selon chaque moment
peut-on considérer motivation et émotion ensemble?
les deux sont avant tout des états affectifs, subjectifs avec des degrés de complexité varié. On peut être motivé pour agir avec un haut degré d’abstraction, exemple motivé à manger un hamburger. Mêmes chose pour les émotions. On considére les deux avec la douleur comme étant la science de l’affect : champ qui est trans-disciplinaire qui inclus beaucoup de biologie, de maths et de stats. On peut considérer les émotions comme un FACTEUR motivationnel. on peut les comprendre ou les articuler comme étant conscients ou inconscients, très débattu car beaucoup de gens maintiennent qu’il faut y avoir un état conscient pour avoir des émotions, d’autres disent qu’on peut avoir des émotions implicites qui motivent notre comportement. Au moment où on définit les émotions comme inconscientes, il devient très difficile de les séparer de motivations. Exemple de la douleur : la douleur : lorsqu’on expérimente de la douleur ça crée un état subjectif qui est associé à une expérience inconfortable qui peut donc par exemple motiver le retrait de la main sur le poêle (exemple intense)
Qu’est-ce que la persévérance d’un point de vue plaisir-désir?
associée à la différence entre plaisir et désir. le plaisir peut être décalé (récompense non-immédiate)
Physical-social pain overlap :
Nos structures sous-corticales associées au niveau physiologique de base sont aussi liés à des phénomènes sociaux. Les preuves observationnelles ont mis en évidence des similitudes entre la douleur physique et la “douleur sociale” - les sentiments douloureux associés à un dommage réel ou potentiel aux liens sociaux. Ainsi, les expériences de rejet social ou de perte sont souvent décrites avec des mots de douleur physique (“sentiments blessés” et “cœur brisé”), et tant la douleur physique que la douleur sociale sont des expériences hautement nocives.