Cours 6 Flashcards
Différence entre ECoG , Intracorticaux et LFP
ECoG : électrocorticographie (on appose des électrodes au niveau épidural ou sousdural)
Intracorticaux : dans le cortex (on introduit des électrodes dans le cerveau lui-même et non pas la surface du cerveau comme l’ECoG)
LFP (local field potentiel – potentiel de champs locaux) ou unitaire (neurones individuels – single unit) : enregistrement électro physiologiques populaires chez les animaux…
o Potentiel de champs locaux
o Taille en mm
Caractéristiques de la ECoG
Enregistrement des fluctuations de voltage (champ électrique) à partir d’électrodes positionnées directement sur la surface du cortex.
Grille d’électrode placé sur la surface
Utiliser lors d’évaluation pré-chirurgicale et exploration fonctionnelle chez des patients avec épilepsie pharmaco-résistante
On trouve le foyer avec des enregistrements EcoG, on en enleve une partie pour enlever l’epilepsie
Mettent des electrodes dans la zone cible et ils esperent que la personne fait des crises pour voir l’Activité de la région enregistrée, pour voir le tracé et voir ou que ca la commencer
Qu’est-ce que l’exploration fonctionnelle dans l’ECoG et comment ca fonctionne?
Ils font une exploration fonctionnelle –> associe l’Aire du cerveau touché par le foyer à quelles fonctions pour faire sur de pas enlever quelque chose d’important
• Pour voir ce que la structure fait on peut la stimuler avec un courant et on regarde ce que fait le sujet
• Stimuler une région peut mener vers une crise d’épilepsie, mais ne veut pas nécessairement dire que c’Est le point de départ
• On peut demander au patient de faire une tâche et ils stimulent en meme temps pour voir si il y a une interruption dans la tâche pour voir si les deux sont corrélés
Caractéristique de la SSEG
Stereo-electroencephalographie
Implantation stéréotactique, qui se base sur l’IRM et une angiographie pour éviter les vaisseaux sanguins.
Donc, on combine l’info de l’angiographie et de l’IRM et de l’outil stéréotactique (guide) pour insérer l’électrode SEEG pour la positionner à l’endroit désiré!
Machine stéréotactique : Utiliser pour positionner les eegs en évitant les vaisseaux sanguins
Les électrodes SEEG permettent un accès à des structures profondes telle que l’hippocampe
Note : il y a plusieurs points ou plusieurs contacts (entre 5 et 15) qui sont le nombre d’électrodes permettant de mesurer.
Nomme un inconv.nient de la ECoG
On a un accès priviliégé à certaines régions qui sont inacessible lors d’une EcoG ou EEG conventionnelle
Quels sont les contextes d’utilisation des enregustrements intracraniens
Uniquement dans un contexte clinique
Epilepsies pharmaco-résistantes
*Pour la Maladie de Parkinson, il est possible d’implanter une électrode (il s’agit donc d’un autre contexte que les épileptiques pharmaco-résistants)… – stimulation (électrique) profonde!
Potentiellement utile en traitement de dépression… (dépression majeure par électrochocs (pas la même approche))
Evaluation pré-chirurgicale
Localiser le foyer épileptogène (origine des crises d’épilepsie)
Procéder à une cartographie fonctionnelle pour identifier des structures à épargner dans la chirurgie (e.g. langage, vision, etc.)
Différences entre les signaux EEG intracérébraux et les signaux EEG/MEG de surface
L’origine neurophysiologique du signal mesurée est la même (Mais seulement si on parle d’électrodes typiquement utilisées dans le contexte clinique de l’épilepsie, pas le cas pour les « microelectrodes », ces dernières peuvent aussi détecter les potentiels d’actions)
Le signal iEEG a une meilleure qualité que les enregistrements de surface (plus de signal, moins de bruit, ratio signal sur bruit)
• Il y aura moins d’artefact de type cardiaque ou de battement des yeux en EEG intracrânien.
Le signal iEEG permet de s’intéresser à des fréquences bien plus hautes (approx jusqu’à 200 Hz, mais en EEG/MEG le max est approx 90 Hz)
Le signal iEEG est obtenu seulement dans un nombre de structures limitées et qui sont dictées par la maladie du patient (Par contre, en EEG/MEG nous avons une couverture spatiale plus complète)
Les sources d’artéfactes sont différents. Par exemple, en iEEG il faut prendre en compte la présence de pointes épileptique (pointes critiques et inter-critiques
Différence etre pointes critiques et inter-critiques dans l’épilepsie
Critiques : pendant la crise
Inter-critiques : spike sur le signal mesurée qui arrive entre les crises
o On peut observer ces pointes inter-critiques en EEG scalp aussi… – on cherchera alors d’où naissent ces pointes (approche : dipôle fit (on prend les données de surface et on identifie les moments où nous observons ces données – on peut moyenner autours de ces spikes (arrivée d’une pointe devient le T0)) ou approche distribuée pour identifier les régions expliquant la pointe (cela peut être utilisé par l’équipe clinique…)
o Idée qu’on utilise les méthodes de reconstruction de source (résolution du problème inverse) pour identifier la région à l’origine de ces artefacts (potentiellement des indices de foyer?)
o Note : très fort comme activité donc on peut faire ça sur un seul essai (mentionné par le prof)
V/F L’iEEG possède de nets avantages à l’EEG normale, elle est donc meilleure
Faux
Échantillonage spatiale est limité (Juste une petite partie du cerveau et pas la totalité)
Population limitée
Généraliser à différentes pathologies est difficile, mais marche bien pour épilepsie
IEEG + EEG en meme temps –> on peut pas dire si c’Est a meme chose chez des sujets sains
• Problèmes éthiques aussi –> très reglementer, doit aider le probleme du patient
Quelles sont les méthodes d’Analyses du signal possible en iEEG
En iEEG on utilise essentiellement les mêmes méthodes d’analyse qu’avec les signaux du surface (EEG/MEG)
Analyses temporelles (e.g PRE), Analyse spectrale (e.g. Calcul de spectre de puissance) et Analyse dans le plan temps-fréquence (TF)
Les étapes de pré-traitement, nettoyage et rejection d’artéfactes, varient entre iEEG et EEG/MEG puisque les artéfactes varient.
Qu’est-ce que la bipolarisation et dans quel technique est-elle utilisée?
Bipolarisation : Différence de signal entre deux électrodes l’une à côté de l’autre
• Utilisé pour miniser les artéfacts –> on enleve ce qui est commun entre les deux
o L’effet d’un artéfact qui est loin est le même sur deux électrodes collées
Utilisé dans le SEEG
Avantages et inconvénients des données intracraniens
Avantages
Excellente résolution spatiale, temporelle et spectrale!
Bruit très faible!
Inconvénients
Signaux enregistrés chez des patients (Comment s’assurer que les signaux qu’on mesure sont d’origine pathologique ou physiologique?)
• En recherche, ils font le possible pour eliminer le plus possible les signaux d’origine pathologique
• Et quand on fait des études avec ce genre d’enregistrement, on explique ce qu’on a fait au mieux pour limiter l’influence de la pathologie sur ce que nous mesurons… – on tente de corriger pour cela ou mentionner l’exclusion de signaux potentiellement biaisés (on explique ce qu’on a fait pour limiter l’amalgame entre les réponses pathologiques et les réponses saines).
Mauvaise couverture spatiale du cerveau humain (limitation pour les analyse des réseaux)
• Problématique car… (on ne peut pas bien identifier les interactions ou couplages…)
Les implantations sont hétérogènes à travers les participants (Difficile de faire une analyse de groupe!)
• On fait des analyse intra-sujets et non inter-sujets
• … Puisque c’est hétérogène, on ne peut pas dire que la réponse est présente chez un autre participant… (limite) – jamais un échantillon suffisant pour faire des analyses statistiques et etc. (analyses sujet par sujet (intra et non pas inter))
•
Qu’est-ce que le Oops network
Moment où on réalise que nous venons de faire une erreur!
Plusieurs structures cérébrales sont connues pour être importantes dans ce phénomène! – connu dans la littérature!
On sait de base que l’insula antérieure ainsi que le cortex préfrontal dorsomédian (incluant le CCA (cortex cingulaire antérieur)) ont un rôle dans la réaction à l’erreur de par leur activité.
Au moment de faire cette étude, il y avait deux écoles ou deux visions de la chose
Quelles sont les deux vues par rapport au leader dans le Oops network
1ère : C’est le cortex cingulaire antérieur (CCA) qui mène et génère la réponse (ERN)
2e : C’est l’insula antérieur qui est responsable de l’input liée à la réponse de la détection de l’erreur
Quel est l’intéret de l’étude sur l’IA et l’ACC
L’intérêt de cette étude est de dire que, finalement, si nous souhaitons répondre à cette question: cela requiert des électrodes intra (implantées, car les divergences observées entre ces deux théories peuvent être occasionnées par des différences au niveau des paradigmes et outils (modalités d’imagerie, par exemple) utilisés pour en arriver à ces conclusions.
C’est donc à l’aide de l’iEEG (et de patients épileptiques) que nous pourrons trouver la réponse juste à la question…