Cours 5 - Autorégulation et autocontrôle Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’auto contrôle ?

A

Capacité de supprimer, de limiter et même de surpasser un désir impulsif, une forte envie, un comportement ou une tendance
pour poursuivre un but à long terme.

C’est notre capacité à interrompre notre tendance
à être en pilote automatique,
à avoir des attirances à court terme
…& à la place, de guider intentionnellement nos comportements pour favoriser les buts à long terme.

C’est la «volonté» !

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2
Q

Pourquoi pratiquer l’auto contrôle ?

A

Rendre nos comportements conformes à nos valeurs, idéaux, morales ou attentes sociales et culturelles.

Permet de poursuivre nos buts futurs :

  • Résolution du jour de l’an
  • Diète
  • Abstinence – fidélité
  • Emploi désiré
  • Condition physique désirée
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3
Q

Quand nous rendons nous compte de l’auto contrôle ?

A

Souvent on ne se rend pas compte qu’on fait de l’autocontrôle. On se rend compte plus du manque d’autocontrôle

Exemples : 
Trop manger (de biscuits...),
Trop boire,
Comportements agressifs ou violents,
Comportements sexuels impulsifs 
Fumer,
Dépenser sans regarder,
Problèmes émotionnels (crises),
Problèmes relationnels,
Manque de persistance,
Notes poches
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4
Q

La grande majorité des impulsions sont résistibles, mais quelles sont les deux exceptions ?

A

Fonctions biologiques : dormir, respirer uriner
Fonctions psychologiques : travailler pour une personne déprimée, arrêter de consommer pour une personne qui souffre d’addiction

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5
Q

Comment se fait l’autorégulation lorsque la motivation est intrinsèque ou intégrée ?

A

Peu de contrôle personnel nécessaire –> autorégulation se fait d’elle-même

*surtout important quand la tâche est difficile comme être attentif en classe

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6
Q

Qu’est-ce que l’agentivité ?

A

Le soi comme une action et un développement de l’intérieur

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7
Q

D’ou vient la motivation lorsque nos buts concordent avec notre soi ?

A

La motivation est générée par le soi : intérêts personnels, valeurs endossés par le soi –> régulation intégrée ou identifiée

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8
Q

D’ou vient la motivation lorsque nos buts concordent pas avec notre soi ?

A

Motivation est non intégrée, donc vient des obligations sociales, des incitations de l’environnement et de la pression

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9
Q

Nos buts concordent-ils avec le soi lorsque la motivation est introjectée ?

A

c’est à la limite entre les buts qui concordent avec le soi et les buts qui ne concordent pas avec soi, car la pression vient de nous-même, ce qui nus motive c’est de garder notre valeur personnelle

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10
Q

Selon le modèle concordant avec le soi, comment atteint on nos buts lorsqu’ils concordent avec le soi ?

A

Pers génère beaucoup d’effort et d’enthousiasme –> l’atteinte des buts est plus probable –> l’atteinte des buts produit la satisfaction des besoins psychologiques –> augmentation du bien-être

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11
Q

Selon le modèle concordant avec le soi, comment atteint on nos buts lorsqu’ils concordent pas avec le soi ?

A

pers génère peu d’effort et peu d’enthousiasme –> l’atteinte des buts est moins probable

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12
Q

Selon le Modèle concordant avec le soi, comment se sent on lorsqu’on a une motivation extrinsèque introjectée et qu’on essaye d’atteindre nos buts ?

A

si on réussi on se sent bien, si on échoue on se sent très proche –> alors on met bcp d’efforts pour nous préserver mais les besoins ne sont pas satisfaits et il n’y a pas d’augmentation du bien-être

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13
Q

Qu’est-ce que l’autorégulation ?

A

La capacité proactive à planifier, faire le suivi, l’évaluation délibérés, faire le monitoring

  • du travail académique d’une personne
  • des processus cognitifs et émotionnels d’une personne avant et pendant l’accomplissement des tâches scolaires.
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14
Q

Qu’est-ce que le contraire de l’autorégulation (approche proactive) ?

A

une approche réactive : on attend pour voir ce qu’il va se passer et on réagit en fonction

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15
Q

Quelles sont les 3 étapes de l’autorégulation ?

A

1 ) Prévoyance (planification et pensée stratégique)

  • planification des buts
  • intention d’implémentation

2) Action et performance (mise en œuvre d’actions et d’autocontrôle)
- efforts investis pour atteindre le but
- autocontrôle

3) Autoréflexion (la surveillance & vérification, la réflexion & ajustement)
- surveillance de soi
- auto-évaluation

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16
Q

Qu’est-ce que la métacognition est le lien avec l’autocontrôle ?

A

Métacognition : capacité à se voir aller, ou que je m’en vais, capacité de recul, c’est quoi mes progrès et c’est quoi que je dois mettre en place pour arriver à mes buts

Pour faire de l’autocontrôle, la pers doit faire le suivi de ses métacognitions pour mesurer ses progrès en lien avec les buts préalablement fixés

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17
Q

Pourquoi l’autorégulation commence et se termine avec la prévoyance ?

A

L’autorégulation efficace commence et termine par une prévoyance efficace (avec une pensée constructive durant l’apprentissage)

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18
Q

Nommer un exemple de fixation de but, de surveillance et vérification, de mise en oeuvre et de réflexion chez les étudiants.

A

Fixation de but : se fixer des objectifs scolaires

Surveillance et vérification : faire un suivi de leur progrès quant à l’accomplissement d’un but

La mise en œuvre : exécuter leurs stratégies et résister aux tentations et aux distractions (les maintenir jusqu’à ce qu’on arrive au but)

Réflexion : évaluer leurs aspirations (buts) et à réviser leurs buts et leurs stratégies au besoin

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19
Q

Comment les étudiant.e.s deviennent-ils/elles des étudiant.e.s autorégulé.e.s efficaces (ou encore plus efficace) ?

A

Les étudiants apprennent typiquement comment se fixer un but à travers des processus sociaux, incluant le modelage, les instructions et le soutien sociale.
- les mentors/enseignants montrent aux étudiants
comment se fixer un but
- faire un plan
- déterminer une stratégie efficace
- évaluer son propre progrès à travers le processus d’établissement de but

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20
Q

Quelles sont les trois phases du processus d’apprentissage social de la compétence d’autorégulation ?

A

1) Manque de compétence d’autorégulation : incapable de réguler ses buts, ses intentions de mise en oeuvre et ses stratégies d’adaptation dans un nouveau domaine

2) Processus d’apprentissage social
- Observation d’un modèle expert
- Immitation, guidance sociale, rétroaction impersonnelle
- Internalisation des normes
- Processs d’autorégulation, dont l’auto-contrôle et l’auto-évaluation

3) Acquisition de la compétence d’autorégulation : capable d’autorégulation de ses buts et comportements, selon les normes dans le domaine

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21
Q

Quel est le meilleur contexte pour le processus d’apprentissage sociale de la compétence d’autorégulation ?

A

un contexte qui soutien les besoins psychologiques

s’il y a bcp de critiques, pers va quand même réussir à intégrer l’autorégulation, mais ça va plus être de la régulation introjectée

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22
Q

Est-ce que la capacité à exercer de l’autocontrôle est bénéfique pour atteindre le succès dans la vie ?

A

La variable personnelle qui prédit le mieux quels seront les individus qui auront (et qui n’aura pas) une vie remplie de succès est la capacité à résister aux tentations immédiates pour atteindre un but à plus long terme.

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23
Q

Dans l’étude sur la guimauve, quelles sont les caractéristiques des enfants qui ont démontré davantage d’autocontrôle (gratification différée) ?

A

↑ Notes,
↑ Score test standardisé,
↑ Popularité (ils sont moins dans la réaction, plus reposé dans leurs choix),
↑ Santé objectivement meilleure (ils font de meilleurs choix),
↑ Comportements prosociaux plutôt qu’antisociaux (ex : altruisme)
↓ d’abus de drogue ou d’alcool

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24
Q

La recherche lie la capacité d’autocontrôle à quelles autres caractéristiques ?

A

↓ Conflits relationnels (avec pairs et dans relations amoureuses)
↓ Dépenses abusives
↓ Violence
↓ d’obésité

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25
Q

Qu’est-ce qu’un contexte chaud ?

A

contexte émotif, on doit gérer nos émotions, faire quelque chose qu’on veut vrm pas faire ou s’empêcher de faire quelque chose qu’on veut vrm faire, il faut diminuer l’excitation pour gérer la situation –> lié à une meilleure régulation des émotions

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26
Q

Qu’est-ce qu’un contexte froid ?

A

organisation de l’attention, par exemple une tâche visuelle, c’est moins de l’impulsivité, contrôle de l’attention –> lié à la performance académique

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27
Q

Qu’est-ce qui fait que certains moments ou jours sont plus difficiles à réguler que d’autres ?

A

Le soi repose sur un réservoir d’énergie comme un muscle qui se fatigue à force de travailler

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28
Q

Qu’est-ce que le ego-depletion ?

A

vider sa batterie personnelle

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29
Q

Quelles sont les tâches (7) qui nuisent à l’ego, qui épuisent la batterie personnelle ?

A

Supprimer ses impulsions, les désirs (résister aux sucreries & collations)

Gérer et supprimer ses émotions (ne pas pleurer pendant un film triste)

Contrôler et supprimer ses pensées (essayer de se débarrasser des pensées non désirées)

Contrôler et fixer son attention (prolonger la persévérance, faire une tâche de mémorisation de mots)

Prendre des décisions et trouver de nombreuses possibilités de choix (concernant des options très importantes et des options sans importance)

Gérer l’impression qu’une personne a sur les autres (présenter une personne comme compétente et aimable)

Être gentil et être en mesure d’interagir avec des personnes difficiles et demandantes (en se présentant d’une façon qui va à l’encontre des besoins naturels qui apparaissent lors des interactions avec des personnes nécessitant beaucoup d’entretien)

30
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur l’ego-depletion?

Tous les participants avaient jeûné au moins 3h avant l’étude.
Diffusion d’odeur de biscuits

2 plats : Radis & biscuits

3 groupes

1) On leur disait de manger les radis.
2) On leur dit de manger les biscuits.
3) On ne leur présente pas de nourriture, juste l’odeur.

Après 5 minutes ils devaient faire une tâche de dessin.

A

Les participants consommateurs de radis travaillaient moins longtemps que la condition biscuit et la condition contrôle. Ils n’ont simplement pas le même niveau d’énergie disponible pour persister lors de problèmes difficiles.

Pas de différence entre condition biscuits et la condition contrôle.

31
Q

Quelles sont les deux types d’attentes qui ont une influence sur notre motivation à pratiquer l’autocontrôle ?

A

Attente d’efficacité –> jugement sur sa propre capacité à exécuter une action, «Suis-je capable de faire ça?»

Attente de conséquence –> jugement sur le fait qu’une action donné, une fois réalisé, va provoquer une conséquence particulière, «Cela va-t-il fonctionner?»

32
Q

Qu’ajoute le expenctancy-value model à ce qui influence notre motivation à pratiquer l’autocontrôle ?

A

ajout de la valeur que la personne donne à l’activité influence aussi notre motivation à compléter l’activité (intérêt envers l’activité, l’utilité, les coûts de faire cette activité et importance pour la personne de faire l’activité

33
Q

Qu’est-ce que l’auto-efficacité ?

A

Jugement de comment on gère (bien ou mal) une situation, selon les compétences que l’on possède & les circonstances auxquelles nous sommes confronté(e)s

Capacité d’organisation et d’orchestration de ses compétences pour s’adapter aux demandes externes & aux circonstances auxquelles nouss sommes confronté(e)s.

Capacité de bien utiliser ses ressources personnelles dans des circonstances diverses & difficile

Capacité générative qui permet à la personne d’improviser, et de traduire ses capacités personnelles en performance efficace

34
Q

Qu’est-ce que le doute et comment ça influence notre motivation à compléter une tâche ?

A

Doute : Perception d’inefficacité dans sa capacité à s’adapter aux évènements potentiellement aversifs

Peut interférer avec une pensé efficace, une planification et une prise de décision, en provoquant de l’anxiété, de la confusion, de la tension, de l’énervement et de la détresse –> ↑ Évitement comportemental, car l’évènement cause trop d’anxiété, c’est une menace

35
Q

Comment peut-on prédire la motivation de quelqu’un à compléter une tâche ou à l’éviter ?

A

en connaissant les attentes d’efficacité VS de doute

L’auto-efficacité prédit donc la balance motivationnelle entre l’envie d’essayer & l’anxiété/le doute

36
Q

Sur quoi est posé le regard lorsqu’on ressent de l’auto-efficacité VS du doute ?

A

auto-efficacité : le regard est sur la tâche –> orientation d’approche

doute : regard sur soi

37
Q

Quelles sont les 4 sources d’auto-efficacité ?

A

Histoire personnelle des comportements

Expérience vicariante

Persuasion verbale

Activité physiologique

38
Q

Quelle la source d’auto-efficacité la plus influente ?

A

l’histoire personnelle des comportements

39
Q

Comment l’histoire personnelle des comportements influence notre auto-efficacité ?

A

L’histoire personnelle des comportements c’est l’interprétation de nos tentatives antérieures d’exécuter le même comportement

Une fois que l’histoire comportementale personnelle a produit un fort sentiment d’efficacité, une performance occasionnellement incompétente ne changera pas beaucoup l’auto-efficacité (ou elle ne va pas provoquer un fort sentiment d’inefficacité)

40
Q

Qu’est-ce que l’expérience vicariante ?

A

modelage

Voir d’autres personnes effectuer une tâche magistralement provoque un sentiment d’efficacité chez l’observateur

Processus de comparaison sociale :
S’ils peuvent le faire, alors je peux le faire

S’ils ne peuvent pas le faire, qu’est-ce qui m’autorise à penser que je peux le faire ?

41
Q

Quels sont les deux facteurs déterminants de l’expérience vicariante ?

A

Plus la similitude entre le modèle et l’observateur est grande, plus grand est l’impact du comportement du modèle sur les prévisions d’efficacité de l’observateur (ex : se comparer aux gens de ma classe)

Moins l’observateur est expérimenté, un novice,
plus grand est l’impact de l’expérience d’autrui (si on a pas bcp d’expérience mais on voit que les autres sont capables ça va nous motiver, mais si les autres sont pas capables ça va nous démotiver, à l’opposé si on a bcp d’expérience et les autres sont pas capables on va pas être affecté par l’expérience vicariante, car notre expérience personnelle nous influence plus dans notre perception d’auto efficacité)

42
Q

Qu’est-ce que la persuasion verbale ?

A

Être empathique, rappeler à a pers de se recentrer
On a tous besoin de ce soutient de temps en temps

On tente de nous convaincre que nous pouvons exécuter de manière compétente une action donnée, en dépit de notre inefficacité latente, par le seul fait d’essayer

Être persuadé.e de se concentrer davantage sur ses points forts et son potentiel & moins sur ses faiblesses et ses lacunes

43
Q

Quelles sont les deux limites de la persuasion verbale ?

A

Les frontières du possible (dans l’esprit de la personne) : si j’ai bcp d’expériences antérieures ou j’ai pas été capable, la persuasion va être moins efficace

Dépend de la crédibilité, de l’expertise et de la fiabilité de la personne qui essaie de persuader : un coach, un parent, une pers important qui nous persuade

44
Q

Comment l’état physiologique influence notre auto-efficacité ?

A

La fatigue, douleur, tensions musculaires, confusion mentale et mains tremblantes sont des signaux physiologiques attestant que les exigences de la tâche en cours dépassent la capacité de la personne produisant la performance.

L’absence de tension, de peur, d’anxiété et de stress accroît l’efficacité, car le feedback du corps signale que l’on peut faire face adéquatement aux exigences de la tâche

45
Q

Sur quoi l’auto-efficace a-t-elle une influence ?

A

1- La choix

2- Effort et persistance

3- Pensée et prise de décision

4- Réactions émotionnelles

Les croyances d’auto-efficacité prédisent l’apprentissage, le coping, la performance et la réussite des gens

46
Q

Quelles sont les deux façons dont l’auto-efficacité peut influencer nos choix (sélection d’activité et d’environnement) ?

A

Recherche une approche d’activités et de situations, pers se sent capables de s’adapter ou de mener à bien

VS

Fuir/ éviter les activités et situations
perçues comme dépassant notre capacité d’adaptation
Si on ne peut pas éviter, on ne se sent pas bien

47
Q

Quels sont les deux effets à long terme des choix d’évitement ?

A

Fuir contribuent à entraver le développement du potentiel

Processus autodestructeur de retardement de leur propre développement

*On a pleins d’objectifs en tête mais on ne tente jamais notre chance par peur d’échec

48
Q

Comment l’auto-efficacité influence les efforts et la persévérance pour faire face à l’adversité ?

A

L’auto-efficacité joue un rôle central dans la facilitation de l’effort et de la persévérance,
non pas parce qu’elle fait taire le doute après l’échec et le rejet (car ce sont des réactions émotionnelles attendues et normales), mais plutôt parce qu’elle conduit à une reprise rapide de l’auto-assurance après ces échecs ou rejets (comment on se remet à la tâche)

*Si on croit qu’on est capable in va mettre plus de temps et d’effort

49
Q

Comment l’auto-efficacité influence la capacité à penser et à prendre des décisions ?

A

Les gens qui croient fortement en leur efficacité pour résoudre les problèmes demeurent remarquablement efficaces dans leur pensée analytique lors des épisodes de stress (ils passent moins de temps à penser à leur stress et à leurs aptitudes, ils sont plus ancré dans la tâche)

Les personnes qui doutent de leurs capacités de résolution de problèmes pensent de manière imprévisible, sont plus souvent confuses et ont plus de pensées négatives (ils sont en train de gérer leur stress et ca se reflète sur leurs aptitudes, ils ne sont pas ancré dans la tâche)

50
Q

Comment l’auto-efficacité influence l’émotivité ?

A

L’auto-efficacité perçue joue un rôle central pour déterminer l’ampleur du stress et de l’anxiété vécu lors d’évènements menaçants

Le fait de savoir que ses capacités d’adaptation ne peuvent traiter les exigences perçues d’un événement engendre des pensées catastrophiques (conséquences extrêmes), une réaction émotionnelle et des sentiments de détresse et d’anxiété

Anxiété = sentiment d’une auto-efficacité faible

51
Q

Qu’est-ce que la task-involvement ?

A

Les personnes impliquées dans la tâche jugent leur capacité en référence à leur performance précédente et ressentent du succès lorsqu’ils développent des habiletés, on se compare pas aux autres, mais plutôt à leurs propres compétences

52
Q

Qu’est-ce que le ego-involvement ?

A

Les individus impliqués dans l’ego jugent leur capacité selon leur entourage et se sentent bien quand ils surpassent les autres ou gagnent, régulation introjectée est très ancrée dans le ego involvement

53
Q

Quels sont les résultats sur l’étude sur l’atteinte à l’égo ?

60 étudiants universitaires
Cours de tennis pendant 6 semaines
Assigné aléatoirement à un groupe :
Gr.task-involvement:
“L’enseignant se concentre sur l’amélioration des compétences.»
Gr 2. «ego-involvement»
“Les étudiants sont encouragés à surpasser leurs camarades.»

Pendant les 3 dernières semaines, 
Évaluations de leur :
  - Perception de compétence en tennis
  - Anxiété : cognitive (pensées, appréhensions, inquiétudes) & somatique (dans le corps)
 - Performance (mesure objective)
A

Gr task involvement : peu importe la compétence perçue, tout le monde descendu dans l’anxiété cognitive et somatique et tout le monde a augmenté pour la performance objective

Gr ego involvement :

  • l’anxiété diminue seulement quand la compétence perçue est élevée –> sentiment de compétence est un peu satisfait, mais quand compétence perçue est faible le niveau d’anxiété augmente
  • si la compétence perçue est élevée la performance ne change pas, si la compétence perçue est faible la performance diminue –> mode auto préservation à cause de l’anxiété
54
Q

Qu’est-ce qu’une croyance de maîtrise ?

A

le degré auquel une personne croit qu’elle produit les conséquences qu’elle souhaite obtenir & empêche celles qui lui sont contraires

55
Q

Qu’est-ce qu’une croyance de maîtrise forte et une croyance de maîtrise faible ?

A

Croyances de maîtrise fortes :
Je perçois un lien de causalité étroit entre mes actions et leurs conséquences

Croyances de maîtrise faibles:
Je perçois que mes initiatives personnelles et mes actions produisent peu d’effet sur ce qui se passe autour de moi peu importe les efforts que j’y met

56
Q

Qu’est-ce qu’une orientation de maîtrise et une orientation d’impuissance ?

A

Orientation de maîtrise : Une représentation de soi robuste et résistante lorsqu’on fait face à l’échec.
La rétroaction sur l’échec peut être de l’information constructive. Pers croit que son comportement est directement lié aux résultats qui lui arrivent.

Orientation d’impuissance : Une vue fragile de soi lors d’échecs.
La rétroaction sur l’échec est le signe que la personne est inadéquate. Pers croit que les autres influences incontrôlables sont responsables des résultats qui lui arrivent.

57
Q

Durant les échecs, comment sont les stratégies de résolution de problème, sur quoi porte le focus et qu’est-ce que l’échec signifie pour un étudiant avec une orientation de maîtrise ?

A

Énergisés par les pas en arrière, énergisés par les rétroactions d’échecs.

Stratégie de resolution de problème améliorée:
«Je peux essayer plus fort.»
«Je peux trouver une meilleure stratégie.»

Focus: Comment est-ce que je peux avoir du contrôle sur cet échec?

Ce qu’un échec signifie: «plus une tâche est dur, plus je dois essayer & travailler fort.»

58
Q

Durant les échecs, comment sont les stratégies de résolution de problème, sur quoi porte le focus et qu’est-ce que l’échec signifie pour un étudiant avec une orientation d’impuissance ?

A

Retrait d’efforts, évitement en cas de pas en arrière, rétroaction d’échec.

Stratégie de résolution de problème immature (dans toutes les directions, pas ciblé)
Essais insensés
Agissements ridicules

Focus: émotionnellement négatif, aspect punitif de l’échec.

Ce que l’échec signifie :
«Je ne suis pas vraiment intelligent; Je ne suis pas bon à cela.»

59
Q

Quel est le signe du manque de contrôle, de l’impuissance ?

A

la rapidité et la détermination à abandonner au premier signe de manque de contrôle

*impuissance est associé à l’amotivation

60
Q

Qu’est-ce que l’impuissance acquise ?

A

Survient lorsque les gens s’attendent à ce que leur comportement volontaire produise peu/pas d’effet sur les résultats qu’ils s’efforcent d’atteindre ou d’éviter

Déficits au niveau de la motivation, de l’apprentissage et des émotions, cette attente provoque un comportement passif et impuissant.

61
Q

Quelles sont les trois composantes de l’impuissance ?

A

Contingences : objectivement, est ce que la personne a du contrôle sur la situation

Les cognitions : les pensées de la personne, est-ce qu’elle a l’impression d’avoir le contrôle

Le comportement : passif VS actif

62
Q

Quel est le lien entre la dépression et l’impuissance ?

A

les personnes déprimées perçoivent qu’elles ont moins de contrôle sur leur vie que les personnes non déprimées

63
Q

Comment une personne explique les évènements négatifs selon si elle a un style explicatif pessimiste ou un style explicatif optimiste ?

A

Style explicatif pessimiste : locus de causalité interne, attribution stable et incontrôlable

Style explicatif optimiste : locus de causalité externe, attribution instable et contrôlable

64
Q

Quels sont les trois états de l’impuissance ?

A

1) Déficits motivationnels
«À quoi bon essayer?» … l’amotivation

2) Déficits d’apprentissage :
Attitude pessimiste acquise → infère avec la capacité d’apprendre

3) Déficits émotionnels :
- Perturbations affectives dans situations exigeants un affect actif & assurée –> ↑ Réactions émotionnelles léthargiques & dépressives

  • Considération de faire face aux évènements = futile!
  • Une fois convaincue que rien ne peu être fait pour éviter le traumatisme, l’attente qui en résulte ↓ émotions mobilisant l’énergie et ↑ émotions réduisant l’énergie (p.ex. indolence, apathie, dépression)
65
Q

Qu’est-ce que la réactance selon la théorie de la réactance ?

A

Tentative psychologique et comportementale pour rétablir («réagir» contre) une liberté menacée ou éliminée.
Être outré est mobilisant, c’est énergisant

66
Q

Quel est le niveau de coping, lorsqu’il n’y a pas encore eu d’échec, après un échec, après 3 échecs consécutifs et après plusieurs échecs selon la théorie de la réactance et le modèle de l’impuissance acquise ?

A

Aucun échec : pers entre dans l’environnement sans connaître l’étendue de son contrôle personnel, un contrôle personnel modéré élevé est assumé

1 échec : l’effort de la personne est maximal puisqu’elle essaie de reprendre contrôle sur les résultats

3 échecs consécutifs : pers commence à douter que le contrôle soit possible

plusieurs échecs : pers réalise que les résultats ne sont pas contrôlables, le sentiment de contrôle personnel s’évapore et est remplacé par le sentiment de manque de contrôle

67
Q

Quels sont les résultats sur la résolution de problème, la motivation à essayer et les émotions négatives (frustration, colère, tristesse, sentiment d’incompétence, dépression) selon si le sujet vit 1 ou 4 échecs ?

A

Groupe 1 échec : résolution de problème et motivation à essayer augmentent, émotions négatives diminuent

Groupe 4 échecs : résolution de problème et motivation à essayer diminuent, émotions négatives augmentent

68
Q

Comment se caractérise le coping lors d’un échec lorsqu’une personne reçoit du soutient relationnel en lien avec les 3 besoins ?

A

Échec est interprété comme un défi (mettre plus d’efforts) –> coping de maîtrise (résolution de problème, recherche d’aide) –> fonctionnement adaptatif et résultats positifs

69
Q

Comment se caractérise le coping lors d’un échec lorsqu’une personne vit de la frustration relationnelle en lien avec les 3 besoins ?

A

Échec interprété comme une menace (je suis mauvais.e) –> coping défensif + coping d’impuissance –> fonctionnement inadapté et résultats moins performants

Coping défensif : lié à l’introjection, ego-involvement, blâmer les autres, auto-dénigration, rumination

Coping d’impuissance : lié à l’amotivation, passivité

70
Q

Qu’a-t-on besoin pour se sentir empowered ?

A

, on a besoin de bonnes aptitudes mais aussi d’auto efficacité pour transformer les connaissances et aptitude en performance efficace et pour exercer du contrôle sur les pensées négatives et intrusives

71
Q

Qu’est-ce que le Mastery Modeling Program ?

A

pour passer de novice anxieux à expert en contrôle, utilise les 4 facteurs qui influences l’auto efficacité