Cours 5 Flashcards

1
Q

Quel est le mouvement le plus ancien en ce qui concerne le développement de la médiation pénale au USA ?

A

• Champ de l’Alternative Dispute Resolution (ADR): un des mouvements les plus anciens, contexte américain des années 60.
Dans ce courant dans les années 60, il y a une dispute qui continue et qui est la base de deux courants.

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2
Q

Quel est le premier courant ?

A

Mouvement de la médiation communautaire.

  • Gratuit et bénévole, non contrôlé par les institutions
  • But: ne pas se rendre aux instances judiciaires
  • Pas une profession, mais dans l’autre sens, les intervenants n’ont aucune technique
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3
Q

Quel est le deuxième courant ?

A

Mouvement Victim Offender Réconciliation Program

  • La médiation ne doit pas être fait par n’importe qui
  • Demande de l’expertise, donc aussi un salaire.
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4
Q

Qu’est-ce que le VOM ?

A
  • 1982: création de la « National Victim Offender Reconciliate Ressource and Training Center» pour répondre aux besoins d’information, formation et assistance technique
  • Création en 1988 de celle qui prendra, à la fin des années 1990, le nom définitif de VOMA: la Victim- Offender Mediation Association (siège: St Paul, MN), devenue une association internationale (Canada).
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5
Q

À quoi ressemble les recherches sur le sujet ?

A

Décevante.
• Peu de recherches effectuées sur très peu de projets
• «Une seule» justice pénale… mais «des» médiations pénales
• Variables difficiles, voire impossibles à isoler
• Concentration des résultats sur les effets sur les victimes
• Très peu (aucune?) recherche à long terme

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6
Q

À quoi ressemble les résultats sur le sujet ?

A
  • Excellentes satisfactions

* Baisse considérables des conséquences du crime • Effet visible sur la récidive…

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7
Q

Qu’est-ce que le modèle relationnel en médiation pénale au QC ?

A

Auteur principal: Charbonneau (Serge) • Inspiration: Le ROJAQ
• Les pratiques du SCC Canada
• Modèle humaniste «nettoyé» de ses formes spirituelles et coloré de l’approche interactionniste en criminologie
• Créé pour les rencontres en matière criminelle grave • Intrafamilial, réseau social
• Objectif: le dialogue, la communication
• Résultat: … le dialogue
• Le processus EST le résultat

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8
Q

Qu’en ait-il de la JR pour adulte ?

A
  • Demande croissante: création, en 2003, du programme «Possibilité de justice réparatrice»
  • Étendu à l’ensemble du Canada depuis 2004
  • Environ 15 «super-médiateurs» pour l’ensemble du Canada
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9
Q

Quelle sorte de formation on les médiateurs ?

A

• Stricte et longue
• Fondée sur l’approche humaniste mais a inspiré
l’approche relationnelle
• En plus de leurs professions quotidiennes: «contrat»
• Indépendants de l’institution carcérale

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10
Q

À quoi ressemble le bilan des rencontre fait par le médiateur ?

A
  • Aucun compte-rendu de la rencontre à l’institution
  • Confidentialité
  • Aucun dossier
  • Aucune contrepartie ou gage de réparation
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11
Q

Quels sont les moments importants concernant les organismes de justice réparatrice au QC ? (Ne pas connaître les dates)

A

Années 70: mouvement général permettant la (re)naissance de la pratique de la médiation
• 1976: Commission de réforme du droit du Canada qui accepte la réparation directe comme mode de réponse à la déviance
• Années 1980: naissance des organismes référents (anciens OJA – organismes de justice alternative)
• Ces derniers pratiquent la médiation dès le départ (conciliation, approches nombreuses)
• A partir des années 2000, orientation spécifique en médiation, développement d’un nouveau modèle et extension à tous les crimes

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12
Q

À quoi ressemble la violence chez les jeunes ?

A
  • 80% des adolescents = infraction au code criminel.
  • 10% commettent des actes qualifiés de «crimes graves» et seulement 5% d’entre eux commettent la grande majorité des actes violents répertoriés. Très peu mettent en danger la vie des personnes
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13
Q

À quoi ressemble le passage à l’acte chez les jeunes ?

A

• Victimes inconnues
• Complices (mêmes hors gangs. Groupes changeants et flexibles)
• Motivations = hédonisme (début d’adolescence) et utilitarisme (fin de
l’adolescence)
• Tensions et stress presqu’inexistants
• Actes préparés et délibérés
• Les trajectoires des adolescents sont influencées par la situation et non par les caractéristiques personnelles ou sociales de l’individu

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14
Q

En quoi consiste la LJD de 1908 ?

A
  • Les jeunes sont des «enfant(s) mal dirigé(s), ayant besoin d’aide, d’encouragement et de secours» (art. 31)
  • Action centrée sur le jeune et non pas sur l’infraction
  • Acteurs: «juge paternel et bienveillant», agent de probation faisant office à la fois d’enquêteur et d’intervenant «aide à l’enfance»
  • Aucune mention dans le texte du terme «responsabilité»
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15
Q

En quoi consiste la LJC de 1983 ?

A

• L’intervention judiciaire n’est plus un passage obligé PMR
• Le jeune devient un acteur qui engage sa responsabilité • Hausse du seuil de la majorité (pour certaines
provinces) de 16 à 18 ans

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16
Q

Expliquez le virage pro-victime.

A

• «Le système de justice pénale pour adolescents doit tenir compte
des intérêts des victimes…»
• Une déclaration générale de principes qui encourage:
• La réparation des dommages à la victime et la communauté
• Le soin et l’attention accordés aux victimes
• La participation de la victime et la possibilité d’être entendue
• Et les principes de détermination de la peine:
• Tenir compte des dommages causés à la victime
• Tenir compte des efforts de réparation fournis par l’adolescent à la victime

17
Q

Qu’est-ce que les OJA ?

A
  • Anciens «organismes référents». Créés dans les années 1980: intervenants jeunesse
  • Organismes sans buts lucratifs, MSSS
  • Prônent la réparation et la transformation sociale
  • Actuellement 37 au Québec, répartis dans deux associations:
  • Le ROJAQ • L’AssOJAQ
18
Q

Quels sont leur champs d’action ?

A
  1. Développer ou soutenir les initiatives locales de prise en charge des infractions (pour mineurs, mais de plus en plus pour adultes)
  2. Gérer la prise en charge du traitement extrajudiciaire des infractions des adolescents
  3. Gérer et faire exécuter les mesures extrajudiciaires ordonnées sous le cadre de la Loi sur le Système de Justice pénale pour les Adolescents
  4. Participer à la supervision des ordonnances de travaux prévus par la Chambre de la jeunesse
    Mais aussi:
    - Veiller à la pratique de la médiation en matière citoyenne, sociale, scolaire
    - Veiller au déploiement de la médiation pénale dans le système pénal pour les adultes (à venir)
19
Q

Quelles sont les mesures extra-judiciaire les plus populaires chez les ados ?

A
  • Renvoi

- Sanction extra-judiciaire

20
Q

Expliquez qu’est-ce qu’une sanction extra-judiciaire.

A

• Au Québec: NON-JUDICIARISATION
1. Médiation
2. Travaux communautaires
3. Mesures de «Développement des Habiletés Sociales»
• Médiation: la meilleure façon d’intervenir et plus rapidement
• Utilisée à chaque fois qu’elle est possible et suffisante (tous dossiers)
• Slogan: «la meilleure éducation, c’est la réparation»

21
Q

Quelles sont les objectifs d’une sanction extra-judiciaire ?

A
  • Intervention rapide qui respecte les droits et libertés de l’adolescent
  • Inciter l’adolescent à reconnaître et réparer
  • Favoriser la participation des parents, famille, collectivité
  • Permettre la participation de la victime
22
Q

Quelles sont les étapes de la médiation dans un OJA ?

A
- Le contact-victime: intervenant OJA qui appelle la victime de manière confidentielle
• Partir d’elle
• Engager un dialogue
• Favoriser sa participation
- Le jeune et la victime
- La médiation
23
Q

En quoi consiste la médiation dans un OJA ?

A
  1. Les rencontres préparatoires
  2. La médiation
  3. Le suivi post-médiation
24
Q

Quelles sont les critiques faites en SEJ ?

A
  • «Triple effet» de la médiation…
  • Reconnaître l’acte délictueux
  • Reconnaître ses problèmes de comportement • Reconnaître qu’il y a quelque chose à réparer
  • Possibilité de doubles mesures!
  • Conséquences, besoins, garanties, accord, réussite ou échec…
  • Acceptation contrainte de participer