Cours 5 Flashcards
Les types de “matières” du cerveau
- Matière blanche = fibres (axones) et cellules gliales
- Matière grise = neurones (corps cellulaires) ex. cortex -> couche entourant le cerveau + structures corticales
Matière/Substance blanche
Terme générique pour désigner un groupe d’axones dans le SNC et périphérique (matière blanche de la moelle épinière)
Voie
Ensemble d’axones ayant la même ORIGINE et la même DESTINATION (voie cortico-spinale)
Faisceau
Ensemble d’axones dans un même tracé n’ayant PAS NÉCESSAIREMENT la même origine ou la même
destination
Capsule (interne)
Ensemble d’axones reliant le cerveau antérieur au tronc cérébral.
[tronc cerebral fait lien entre la moelle épiniaire et les hémisphères cérébraux]
Commissure
Tout ensemble d’axones qui établit la communication entre les deux côtés du cerveau (corps calleux) [commissure antérieur…]
Lemnisque
Un faisceau de fibres qui s’insinue dans le tronc cérébral comme un ruban
[Exemples : des fibres qui viennent de la moelle épinière]
Nerf
Groupe d’axones dans le SNP (nerf optique fait partie du SNC)
Matière/Substance grise
Zone de corps cellulaires neuronaux dans le SNC (dans la moelle, par opposition à la substance/matière blanche)
Cortex
Ensemble de neurones qui forment une mince couche à la surface du cerveau ou du cervelet [qui contient le corps cellulaire des neurones]
Noyau
Masse de neurones clairement individualisées dans le SNC (Noyau rouge, noyau gris centraux, noyau caudé)
Ganglion
Ensemble de neurones dans le SNP (Ganglion de racine dorsale, ganglions sympathiques)
EXCEPTION : Ganglions de la base ou Basal Ganglia
Afférent vs Efférent
Afférent = qui arrive à.., entrée au cerveau, Signal SENSORIEL ou stimuli environnementaux
[vient de la périphérie]
Efférent = qui part de.., sortie du cerveau, Signal MOTEUR, effecteur ou réponses biologiques
Systèmes nerveux central et périphérique
Central = Encéphale, Moelle épinière
Périphérique = Nerfs crâniens et nerfs spinaux
Trajet géneral d’un stimuli dans SNC et SNP
1) SIGNAL AFFÉRENT
ENTRÉE –> Milieu intérieur et extérieur –> composantes sensoriels = nerfs et ganglions sensitifs (recepteurs sensoriels intérieurs et extérieurs)
2) TRAITEMENT DE L’INFO PAR SNC
hemisphères cérébraux, encéphale, moelle épinière
3) SIGNAL EFFÉRENT
–> composantes motrices (systèmes végétatif/somatomoteur) = SNP –> Effecteurs = muscles –> SORTIE
Les parties fondamentales du SNC
7 parties fondamentales (de caudale à rostrale) =
Moelle épinière [remonte jusqu’à la base du dos a/n du cou et connecte avec le TC]
Bulbe (TC)
Cervelet (système moteur)
Pont (TC)
Mésencéphale (TC)
Diencéphale (cerveau)
Hémisphères cérébraux (cerveau)
[Tronc cérébral = TC = fait jonction entre moelle et cerveau]
Les grandes subdisvisions du SNC
Ventricules = cavités continues remplies de liquide [céphalo-rachidien]
Cerveau antérieur [vers l’avant] = diencéphale et hémisphères cérébraux
Cerveau postérieur [vers l’arrière] = tronc cérébral et cervelet
Les parties du SNP
Partie somatique = sensorielle [signaux afférents], motrice [signaux efférents]
Partie viscérale [maintient homéostasie du corps] = aka système végétatif, involontaire ou autonome (SN sympathique et parasympathique) + contient neurones qui innervent les organes internes et vaisseaux sanguins
–> formées des Nerfs CRÂNIENS et RACHIDIENS
NB: certains NC font partie du SNC (nerf optique)
Les différents nerfs du SNP
31 paires de nerfs rachidiens/spinaux
= nerfs qui émergent de la moelle spinale et NON du cerveau
–> responsables de motricité et sensibilité des membes, sphincter et du périnée
8 Cervicales
12 Thoraciques
5 Lombaires
5 Sacrées
1 Coccygiennes
La moelle épinière et les voies d’entrée et de sortie
La moelle est à la fois une voie d’entrée très importante et la voie de SORTIE PRINCIPALE
= Deux aspects fonctionnels anatomiquement séparés
Les fibres au niveau de la moelle épinière
Les fibres afférentes (informations sensorielles) des nerfs spinaux entrent par les racines dorsales
Les fibres efférentes (commandes motrices) quittent la moelle par les racines ventrales
La substance grise de la moelle épinière
= à l’interieur de la moelle
Cornes DORSALES = neurones qui reçoivent les informations SENSORIELLES qui empruntent les racines dorsales des nerfs spinaux
Cornes LATÉRALES (thoracique) = MOTOneurones viscéraux préganglionnaires projettent sur les ganglions sympathiques
Cornes VENTRALES = MOTOneurones dont axones se projettent sur les muscles striés [volontaires]
Les couches de la SG de la moelle épinière
les couches de REXED = subdivisions des neurones de la corne dorsale avec organisation en couches ou colonnes longitudinales
La substance blanche de la moelle épinière
= en périphérie
Cordons/colonnes DORSAUX = transportent les messages sensoriels ascendants issus des mécanorécepteurs somatiques
Cordons LATÉRAUX = axones émanant [provenant] du cortex cérébral et qui se terminent sur les motoneurones et interneurones des cornes ventrales (faisceaux corticospinaux ou pyramidaux)[végétatif ou sympathique]
Cordons ventraux = messages moteurs descendant du tronc cérébral et du cortex moteur
Les composantes principales et role du TC
3 composantes =
1) Cible ou origine des nerfs craniens = assurent fonctions sensorielles et motrices de la tête et du cou
2) “Autoroute” = faisceaux sensitives ascendants en provenant de la moelle et du système trigéminal (face, bouche, cornée), faisceaux descendants issus du télencéphale et pour les voies locales qui relient les centres de la motricité oculaire
3) Régulation des niveaux de conscience [pas important]
NB: 3 parties du TC: Mésenc., Pont, Bulbe
Les replis du cerveau
Bosses = Gyrus
creux = Sulcus
Anatomie d’un hémisphère cérébral
Frontal = planification des réponses au stimuli [prise de décision]
Pariétal = sensation et perception + Intégration des signaux sensoriels
Temporal = reconnaissance (audition et réception de
langage, informations visuelles)
Occipital = vision
Gyrus précentral = cortex MOTEUR
Gyrus postcentral = cortex SOMESTHÉSIQUE (sensibilité somatique)
Insula = fonctions viscérales et végétatives [vaisseaux dilatation..] [pas trop en parler]
Structures en Faces dorsales et ventrales du cerveau
Il y a symétrie bilatérale
Corps calleux = faisceau de fibres émanant de neurones de chaque hémisphère
Pédoncules Olfactifs = olfaction
Gyrus parahippocampique = hippocampe (mémoire)
Uncus = Région corticale de l’amygdale (mémoire, prise de décisions, réactions émotionnelles)
Structures de vue sagittale médiane du cerveau
Gyrus cingulaire = composante du système limbique (activité végétative et émotions)
Diencéphale =
- Thalamus dorsal = Conscience, sommeil, relai des signaux sensoriels
- Hypothalamus [sous le thalamus] = Homéostasie et reproduction
Un système sensoriel
- Partie du système nerveux responsable de la perception des stimuli externes ou internes [différents types d’énergie ou de molécules à l’extérieur –> influx nerveux vers cerveau]
- Regroupe les récepteurs sensoriels, les voies nerveuses, et les parties du cerveau responsables du traitement de l’information sensorielle [=cortex somesthesique, auditif,…]
Systèmes sensoriels chez l’humain
- Audition
- Système vestibulaire [orientaton générale du corps mais aussi sur position statique, bouge, allongé..]
- Vision
- Gustation
- Olfaction
- Somato-sensoriel = Tactile, Propioception [tension des muscles et perception des membres dans l’espace], Interoception.
Les systèmes sensoriels et les informations traitées
Les systèmes sensoriels possèdent des organes récepteurs spécifiques et les informations de chaque système sensoriel sont traitées dans des régions spéficiques du SNC
Récepteurs sensoriels
- Cellules spécialisées ou structures multicellulaires qui collectent de l’information de l’environnement
- Transforment le stimulus en potentiel d’action qui peut etre ensuite transmis vers les centres de traitement du SNC
Sensation
DONNÉE PHYSIOLOGIQUE résultant d’une excitation et produisant un influx nerveux afférent
[si je regarde un objet, sensation = intensité de lumière ou couleur des photons qui pénètrent dans mon oeil]
Perception
PRISE DE CONSCIENCE psychologique des caractéristiques et propriétés de la stimulation et à sa désignation
[intégration des sensations –> si je vois un objet en mouvement, un objet qui émet du son, … = prise de conscience qu’il bouge, fait du son…]
Stimulus physique vs Sensation
- Ondes électromagnétiques de différentes fréquences = couleurs, intensité lumineuse
- Ondes de pression provenant de la vibration d’objets = sons, intensité, tonalité [la fréquence]
- Composés chimiques dissous dans l’air = odorat [fort ou faible]
- Composés chimiques dissous dans des liquides = goût
Classe de récepteurs des systèmes sensoriels
Avec l’évolution, formation d’une réponse à un système spécifique
Photorécepteurs, Mécanorécepteurs, Thermorécepteurs, Chémorécepteurs
Rôle d’un récepteur sensoriel
Un récepteur est un transducteur = réagit à un stimulus physique spécifique (énergie physique) et transforme cette énergie en une énergie électrique (potentiel générateur)
[et remonter jusqu’au cerveau]
Transduction sensorielle (sensibilité mécanique)
Présence d’une fibre afférente encapsulée a/n de corpuscule de Pacini
Tension mécanique a/n de la peau qui ouvre le canal et fait un potentiel transmis le long de l’axone, entre dans la moelle épinière puis remonte jusqu’au cerveau
Le potentiel générateur augmente en amplitude quand l’intensité de la stimulation augmente et peut générer un potentiel d’action (potentiel de pointe)
Étapes de l’intégration sensorielle
1) Les récepteurs réagissent à la stimulation
2) Information acheminée vers les centres nerveux
3) Extraction des caractéristiques de la stimulation
4) Les influx décodés (sensation) s’intègrent à d’autres signaux ou à la mémoire pour donner la perception
Codage par les récepteurs des caractéristiques du stimulus
Le système nerveux encode 4 attributs élémentaires d’un stimulus :
- Modalité (visue, auditif…) et sous modalités (douleur, température..) [chaque type de récepteur à une modalité]
- Localisation [ou va être détecter le récepteur qui va détecter le stimulus]
- Intensité [signal fort ou faible]
- Durée (et vitesse) [stimulus court ou long]
–> L’ensemble de ces 4 attributs produisent une SENSATION
Les 4 caractéristiques principales des stimuli physiques
Modalité
Localisation
Intensité
Propriété temporelle
Modalité du stimulus
Définie par la classe de stimulus
- Énergie transmise par le stimulus et les récepteurs spécialisés pour répondre à cette énergie [mécanorécepteurs de la peau ne peuvent que détecter les forces mécaniques, mais pas chimiques…]
- Les récepteurs et les voies centrales constituent un système sensoriel qui donne naissance à une sensation particulière : toucher, goût, vision, odorat.
Modalités sensorielles
1) Différents types de stimuli (énergie ou substances chimiques) peuvent être perçus par le Système nerveux :
- Énergie mécanique (étirement, vibration, déformation pour la somesthésie, la proprioception et l’audition)
- Énergie thermique (thermoréception) [peau]
- Énergie photonique (vision)
- Composé chimique (goût, odorat, douleur)
2) Il y a des récepteurs périphériques spécialisés pour la détection optimale de certaines formes d’énergie (stimulation adéquate).
Classification selon énergie à laquelle répondent les récepteurs
MÉCANORÉCEPTEURS
- pression = peau
- étirement, position, kinesthésie = muscles, tendons, articulations, labyrinthe
- vibration = oreille
THERMORÉCEPTEURS = température
NOCICEPTEURS = douleur
CHÉMORÉCEPTEURS = COMPOSÉS CHIMIQUES = nez, bouche
PHOTORÉCEPTEURS = PHOTON = oeil
Spécificité des récepteurs
- La qualité sensorielle dépend du type de récpeteur stimulé
- La stimulation électrique de l’axone va générer une sensation semblable à la stimulation naturelle du récepteur
Groupes de récepteurs par localisation des stimuli
EXTÉROXEPTEURS
- récepteurs à distance [capter des infos de l’extérieur] = oeil, oreille, nez
- récepteurs contact [stimulus de contact qui vient de l’extérieur] = peau, goûter
PROPRIOCEPTEURS = dans les muscles, tendons, articulation, peau, oreille interne-corps dans l’espace
INTÉROCEPTEURS [on va moins en parler] = dans les organes ou viscères internes ex. pression sanguine
Localisation du stimulus
Le sous-ensemble de récepteurs qui sont activés dans un système sensoriel particulier
- organisation topographique dans le cortex sensoriel
Codage de la localisation du stimulus par la localisation des champs des récepteurs des unités sensorielles - 2 caractéristiques
Le CHAMP RÉCEPTEUR d’une unité sensorielle (une afférence sensorielle) comprend la région qui, lorsqu’activée, génère des potentiels d’action spécifiquement dans l’axone de cette unité sensorielle qui peut posséder plusieurs branches terminales
La DISCRIMINATION SPATIALE entre deux stimuli dépend du nombre d’unités sensorielles (densité), de la taille de leurs champs récepteurs, et de leurs chevauchements
- Sur les doigts, 2 stimuli sont perçus comme distincts à une distance de 2mm
- Sur l’avant-bras, il faut un écart de 40mm pour percevoir 2 stimuli distincts
Intensité du stimulus (2 facteurs de codage)
- Codage de fréquence = lorsque l’intensité du stimulus croît, la fréquence de décharge de la fibre sensorielle augmente [décharge de manière fréquente
- Codage du nombre de récepteurs = l’augmentation de l’intensité du stimulus se traduit par un plus grand nombre de récepteurs sollicités [donc recharge à fréquence + élevée car augmentation de la décharge]
Facteurs de Production d’un potentiel générateur (3)
L’amplitude du potentiel générateur varie selon :
- INTENSITÉ de la stimulation
- VISTESSE d’application
- FORME D’ADAPTATION du récepteur
Propriété temporelle des stimuli
La rapidité à laquelle l’énergie captée par le récepteur est conservée ou perdue
Les deux modes de réaction à l’excitation des récepteurs
ADAPTATATION RAPIDE et ADAPTATION LENTE
[À retenir que à adaptation rapide c’est des neurones sensoriels qui vont être stimulés et qui vont faire des potentiels d’action que lorsque qu’il y a un changement de stimulus
alors que à adaptation lent décharge continuellement tant que stimulus maintenu]
Récepteurs à réaction à adaptation rapide
- Phasiques
- Sensibles à l’activité transitoire [changement de stimulus]
- produisent un influx nerveux au début de la stimulation, s’arrêtent et s’activent à nouveau lors de la suppression de la stimulation
Les deux types de récepteurs permettent d’apprécier les changements et la permanence des stimulations
[detecte quil ya un changement, donc meme si pression est maintenue ça va s’adapter]
Récepteurs à réaction à adaptation lente
- Toniques
- Déchargent pendant toute la durée de la stimulation
Les deux types de récepteurs permettent d’apprécier les changements et la permanence des stimulations
[potentiel maintenu et donc neurone continue a decharger tant que la pression est maintenue]
La somesthésie
Ensemble de différentes sensations (pression, vibration, position des membres, chaleur, douleur)
Provenance des signaux veers le système somesthésique
Les signaux proviennent de plusieurs régions du corps (peau, tendons, articulations, viscères)
Transduction du signal somesthésique
Assurée par de nombreux récepteurs sensitifs du système somatosensoriel, situés dans les tissus de l’organisme (mécanorécepteurs du derme, fuseaux neuromusculaires des muscles, organes tendineux)
Étapes de la perception sensorielle
1) Stimulus physique
2) Transduction par récepteurs spécifiques et codage des caractéristiques du stimulus en impulsions nerveuses
3) Transmission des informations codées par des voies sensorieles spécifiques périphériques et centrales jusqu’au thalamus
4) Les projections aux cortex spécifiques permettent l’expérience consciente
Somesthésie ou sensibilité somatique
Les récepteurs sont distribués dans tout le corps et répondent à différents types de stimuli externes ou internes (mécaniques, chimiques, thermiques..)
Les 3 grands sous systèmes somesthésiques
comprennent des récepteurs spécifiques, des axones et des voies centrales spécifiques
A. MÉCANORÉCEPTEURS DE LA PEAU
- détection de stimuli mécaniques de la peau
- modalités, intensité, localisation et durée
B. PROPRIOCEPTEURS
- détection de signaux reliés à soi-même: sensation de la position des membres dans l’espace
- Récepteurs musculaires (Fuseaux neuro-musculaires détectent la longueur et les changements de longueur des muscles)
- Récepteurs tendineux (Organes tendineux de Golgi) détectent la force appliquée aux endons des muscles
C. THERMORÉCEPTEURS ET NOCICEPTEURS (cours sur douleur)
- détection des changements de température du corps par des récepteurs sensibles au froid ou au chaud
- détection de stimuli douloureux (mécanique, thermique, chimique)
La peau et ses récepteurs
1) Interface entre milieu interne et externe. Surface = 2m^2 et constitués de régions glabres [paume] ou pileuse [poil]
2) Contient des
A. MÉCANORÉCEPTEURS
B. THERMORÉCEPTEURS
C. NOCICEPTEURS
3) Deux grandes catégories morphologiques de récepteurs
A. Récepteurs ENCAPSULÉS (stimuli mécanique) [axones entourées de collagène]
B. Récepteurs à terminaisons libres (stimuli douloureux et thermiques)
Présence des récepteurs cutanés
À l’extrémité d’une fibre nerveuse dont le corps cellulaire est localisé dans un ganglion spinal
[le ganglion diffère selon l’emplacement de la peau - pourrait être le ganglion trigéminal par exemple, pour la joue mais on aura toujours peau et moelle épinière des 2 côtés]
Distribution des récepteurs cutanés
Distribution variable selon que la peau glabre ou pileuse
Ils sont contenus dans la peau
- Épiderme
- Derme
- Hypoderme
Différents types de récepteurs (5)
ÉPIDERME
1) Terminaisons nerveuses libres
2) Complexe cellule de Merkel-neurite (MR - Perception de la forme et texture) [a/n des crêtes épidermiques
DERME
3) Corpuscule de Meissner (MR - Détection du mouvement) [a/n des papilles dermiques]
4) Corpuscule de Ruffini (MR - Force tangentielle, direction des déplacements)
COUCHE SOUS-CUTANÉE
5) Corpuscule de Pacini (MR - Détection par les vibrations)
MR= MécanoRécepteurs
Technique de détermination des caractéristiques des types de mécanorécepteurs
En enregistrant chez l’homme ou chez le singe les réponses des fibres afférentes individuelles dans des conditions contrôlées (par exemple déterminer la forme précise d’un objet)
Simulation du profil d’activité de différentes catégories de fibres de la sensibilité mécanique
Enregistrement de l’activité d’une fibre associée à un type de mécanorécepteur
- Pour ce type de stimulation (détection de la forme et texture), les disques de Merkel répliquent le plus fidèlement la configuration des caractères
VOIR SCHEMA cours 5 slide 64
Les récepteurs de l’épiderme
1) Disques tactiles de MERKEL :
- Adaptation lente
- Petit champ récepteur
- Sensibles au toucher léger
2) TERMINAISONS LIBRES sensibles à la douleur
- se retrouvent aussi le plus souvent dans le derme
Les récepteurs du derme
1) MÉCANORÉCEPTEURS
- Corpuscule de MEISSNER
. Adaptation rapide
. Petit champ récepteur
. Sensibles à la pression légère
. Captant la vitesse de la déformation de la peau
. Dans la peau GLABRE seulement
- Follicule PILEUX
. Réagit lorsque le poil est touché
. Adaptation rapide
2) RÉCEPTEURS THERMIQUES
- Considérés comme des terminaisons libres sensibles au froid ou au chaud
- Adaptation variable
Les récepteurs de l’hypoderme
Deux récepteurs à GRAND CHAMP
- Corpuscules de RUFFINI (profonds)
. Peau glabre et pileuse
. Répondent à l’étirement de la peau dans une direction ou l’autre
. Adaptation lente
- Corpuscules de PACINI : sensibles aux fortes pressions et vibrations
. Adaptation rapide
. Peuvent avoir une dimension de 1 mm x 2 mm
Disques de Merkel
= Toucher ; Adaptation LENTE (statique)
- Situés dans l’Épiderme (crêtes dermo-épidermiques)
- Représentent 25% des récepteurs cutanés de la main et sont très denses aux bouts des doigts, dans les lèvres et les parties externes des organes génitaux
- Acuité spatiale la plus élevé [=densité] = important pour la discrimination des formes, des coins et des textures rugueuses
- Leur stimulation donne une sensation de pression légère
–> Cellule spécialisée contenant des vésicules contenant des peptides qui modulent la terminaison nerveuse
–> Situés a/n de la terminaison d’une fibre afférente
Corpsucules de Meissner
= Vibration LENTE, Adaptation RAPIDE (dynamique)
- Situés entre les papilles dermiques, juste sous l’épiderme
- Réprésentent 40% de l’innervation sensorielle de la main
- Informent sur les vibrations lentes (30-50 Hz) produites par le passage d’objets texturés sur la peau (déplacement de la peau)
–> Formés de couches de cellules dermiques, d’une capsule de tissu conjonctif, et de terminaisons d’une ou de plusieurs fibres afférentes
Corpuscules de Pacini
= Vibration RAPIDE ; Adaptation RAPIDE
- Situés profondément dans le tissu sous-cutané, le mésentère et les membranes interosseuses
- Représentent 10-15% des récepteurs cutanés de la main
- -Informent sur les vibrations rapides comme celles produites par le passage d’objets à texture fine sur la peau et l’utilisation des outils avec précision
- Leur stimulation donne une sensation de vibration ou de chatouillement
- Le rôle vibratoire peut être utilisé pour détecter la texture de la surface, par exemple, rugueux ou lisse
- Adaptation plus rapide et seuil plus bas que les corpuscules de meissner (dynamique) [= besoin d’une plus faible stimulation pour être activés]
- Champs récepteurs de grande taille (doigt entier, main) [loin mai pas précise]
–> Capsule en “lamelles d’oignon” avec fluide remplissant l’espace entre la lamelle interne et la lamelle externe. Agit comme filtre lasisant principalement passer les vibrations de 250-350 Hz
–> situés a/n de terminaisons d’une fibre afférente
Corpuscules de Ruffini
= Toucher ; Adaptation LENTE (statique)
- Situés profondément dans la peau, près des ligaments et des tendons
- Représentent 20% des récepteurs cutanés de la main
- Sensibles à l’étirement de la peau (mouvements de doigts)
- Denses près des ongles où ils ont un rôle pour détecter le glissement des objets le long de la surface de la peau, permettant la modulation de la prise sur un objet
- Contribuent à la proprioception de la main et des doigts
–> Capsule de forme fusoriale orientée parallèlement aux lignes d’étirement de la peau
–> a/n de terminaisons d’une fibre afférente
[possèdent un grand champ récepteur
Technique de détermination des champs récepteurs cutanéd
Micro-neuronographie = Enregistrements de fibres sensorielles dans les nerfs du bras
[on remarque que chaque récepteur possède son champ et ils peuvent s’entreposer]
Champs récepteurs cutanés et seuil de discrimination tactile selon les régions du corps
Seuil de discrimination tactile = plus petit écart nécessaire pour discriminer entre 2 stimulations simultanées
le seuil de discrimination tactile est plus bas au niveau des doigts qu’au niveau des poignets à cause de la différence de la grandeur des champs récepteurs [+ grand pour poignets]
Les seuils de discrimination tactile varient en différents points de la surface du corps
Mode d’opération des mécanorécepteurs
Malgré leur diversité, les mécanorécepteurs fonctionnent tous de la même façon :
- stimulus qui déforme la membrane (libre ou encapsulée)
- perméabilité ionique modifiée (++ Na+ et Ca2+)
- courant dépolarisant
- Potentiel générateur
[déformation de la capsule cause une ouverture des canaux pour faire entrer calcium et sodium donc potentiel et si on a assez d’entrée –> on obtient un potentiel d’action]
Transduction sensorielle a/n des Mécanorécepteurs
Stimulation des corpuscles de Pacini = étirement de la membrane = ouverture des canaux ioniques a/n de a fibre = entrée de Na+
Le potentiel générateur augmente en amplitude quand l’intensité de la stimulation augmente et peut générer un potentiel d’action (potentiel de pointe)
Pour les Terminaisons entourées d’une capsule (mécanorécepteurs) = Seuil de déclenchement plus bas, une sensibilité plus élevée
Codage de la durée des stimuli dépend
Des caractéristiques d’adaptation des récepteurs : lente (toniques) ou rapide (phasiques)
Adaptation lente (unités toniques)
Déchargent des potentiels d’action pendant toute la durée de la stimulation
Adaptation rapide (phasiques)
Répondent aux phases rapides de la stimulation (activité transitoire)
Génèrent des potentiels d’action au début de la stimulation, s’arrêtent et s’activent à nouveau à la fin de la stimulation
Fonction de la proprioception
Propriorécepteurs = récepteurs “sensibles à soi-même”
Fonction = Renseigner de façon permanente et détaillée sur la position spatiale des membres et autres parties du corps ; donner des infos essentielles à l’exécution précise des mouvements complexes
Autre nom des propriorécepteurs
Mécanorécepteurs de bas seuil = fuseaux neuromusculaires, organes tendineux de Golgi et récepteurs articulaires
Localisation des fuseaux neuromusculaires
dans la quasi-totalité des muscles striés [volontaires]
Composantes des fuseaux neuromusculaires
Consistent en 4 à 8 fibres musculaires spécialisées (fibres intrafusales), entourés d’une capsule de tissus conjonctifs
Distribution des différentes fibres du fuseau neuromusculaire
Les fibres intrafusales se distribuent paralle1lement aux fibres extrafusales des muscles
[ressentent tension au complet du fibre]
Position des fibres sensorielles afférentes a/n du fuseau neuromusculaire
Les fibres sensorielles afférentes s’enroulent autour de la partie centrale du fuseau
Conséquences d’étirement du muscle sur les fibres du fuseau neuromusculaire
Lorsque le muscle est étiré, la tension exercée sur les fibres intrafusales activent des canaux ioniques et déclenchent des potentiels d’action
Deux catégories de fibres sensorielles
- Fibres du groupe Ia (myélinisées; gros diamètre)
- Fibres du groupe II [extrémités des fuseau neuromusculaires]
Neurones qui contôlent les fibres intrafusales
Les neurones moteurs / motoneurones Y [gamma]
Localisation et rôle des motoneurones Gamma
Dans la corne ventrale de la moelle épinière ;
Fonction = moduler la sensibilité des afférences fusoriales aux changements de longueur du muscle
Terminaisons primaires des fibres Ia
- Gros diamètre
- Changements de longueur du muscle
- Adaptation rapide (dynamique)
- Dynamique des membres (vitesse et direction)
Terminaisons secondaires des fibres II
- Gros diamètre
- Longueur constante du muscle
- Adaptation lente (tonique-tension)
- Position statique des membres
Rôle et fonctionnement des motoneurones Gamma (précis)
Fonction = modifier la sensibilité des afférencees sensorielles du fuseau musculaire à l’étirement [maintient un équilibre pour empecher perte de sensation]
DÉROULEMENT
Lors de la libération d’acétylcholine par le motoneurone gamma actif, les parties terminales des fibres musculaires intrafusales se contractent, allongeant ainsi les parties centrales non contractiles. Cela ouvre les canaux ioniques sensibles à l’étirement des terminaisons sensorielles, augmentant ainsi la probabilité de déclenchement du potentiel d’action et la sensibilité à l’étirement des afférences du fuseau musculaire.
Densités des fuseaux neuromusculaires
Varie selon les muscles :
- Faible dans les gros muscles de mouvements grossiers
- Élevée pour les muscles extra-oculaires, de la main et du cou (tâches importantes et délicates) [précises]
Rôle des organes tendineux de Golgi
Mécanorécepteurs qui renseignent sur les changements des tensions des muscles ;
Régulation de la tension musculaire en présence de forces excessives
Activation des organes tendineux de Golgi
Le stimulus qui les active est la force exercée sur le tendon du muscle
Localisation des organes tendineux de Golgi
Répartis parmi les fibres de collagène qui forment le tendon
Innervation caractéristiques des organes tendineux de Golgi
Gros diamètre à conduction rapide
Localisation des récepteurs articulaires
Situés dans les capsules articulaires pour mesurer leur étirement
Ressemblances des récepteurs articulaires
Ressemblent à des corpuscules de Ruffini et Pacini
[mais se retrouvent a/n des articulations]
Contribution des récepteurs articulaires à la proprioception des membres
Faible
Importance des récepteurs articulaires
Très importants pour juger de la position des doigts
Classification des fibres sensorielles
Classification des fibres nerveuses selon leur vitesse de conduction
Types et caractéristiques de fibres sensorielles
- Type A : Plus grosses, plus rapides
Fibres des propriocepteurs et mécanorécepteurs - Type C : Plus petites [diamètres], plus lentes
Terminaisons libres (douleur, température)
Type de fibres sensorielles avec des groupes
Type A
Sous-groupes des fibres sensorielles de Type A
Alpha, Beta, Delta
Rapidité et Grosseur de Diamètre : Ia, II > AB > AD
Voies centripètes de Transduction de l’information sensorielle vers le système nerveux central
Nerfs
Moelle épinière
Tronc cérébral
Étapes de la perception sensorielle : voies centrales
- Stimulus physique
- Transduction par récepteurs spécifiques et codage des caractéristiques du stimulus en impulsions nerveuses
- Transmission des informations codées par des voies sensorielles spécifiques périphériques et centrales jusqu’au thalamus
- Les projections au cortex spécifiques permettent l’expérience consciente
[axone puis synapse dans moelle avec neurone de 2e ordre puis dans la moelle vers thalamus et cerveau]
Passage de la perception sensorielle du récepteur à la moelle épinière
Récepteur - Nerf Rachidien - Ganglion spinale puis Racine dorsale ou juste Racine ventrale - Matière grise/blanche de la moelle
Voies nerveuses somesthésiques du corps
- Voies des COLONNES DORSALES - LEMNISQUE MÉDIAN = Sensibilité tactile discriminatoire (toucher léger, Vibration, Pression) –> Fibre afférente a/n du doigt (sensibilité mécanique)
- Voies des FAISCEAUX SPINOTHALAMIQUES = Douleur et température –> Fibre afférente a/n du doigt (sensibilité thermique et nociceptive)
- Voies de la PROPRIOCEPTIN MUSCULAIRE ET TENDINEUSE –> Afférences fusoriales (partie inférieure du corps)
Le système colonnes dorsales-lémnisque médian
[voir schema]
–> neurones de 1er ordre
1. Les fibres somesthésiques pénètrent la moelle épinières par les RACINES DORSALES
- Empruntes les colonnes dorsales jusqu’a la partie CAUDALE DU BULBE rachidien
- Fibres provenant des membres inférieurs forment le faisceau de GOLL
- Fibres provenant des membres supérieurs forment le faisceau de BURDACH
–> neurones de 2e ordre
3. À leur sortie des NOYAUX DES COLONNES DORSALES, les axones (fibres ARQUÉES INTERNES) franchissent la ligne MÉDIANE et forment un faisceau : LE LEMNISQUE MÉDIAN
- Les fibres du lemnisque médian aboutissent dans le noyau ventro-postéro-latéral du THALAMUS SOMESTHÉSIQUE (VPL)
[après avoir passer le tronc cérébral] - Les axones des neurones du VPL se terminent dans le cortex SOMESTHÉSIQUE PRIMAIRE (SI)
Voies de la sensibilité tactile de la face (nom et étapes)
SYSTÈME TRIGGÉMINOTHALAMIQUE
- Transmet les informations en provenance de la face
- Les informations venant des mécanorécepteurs de la face passent par des neurones situés dans le agnglion de GASSER
- Les prolongements périphériques de ces neurones se divisent en trois troncs nerveux : le branches OPHTALMIQUE, MAXILLAIRE et MANDIBULAIRE - les prolongements des cellules du ganglion de Gasser pénètrent dans le tronc cérébral a/n du PONT et se terminent sur les NOYAUX DU COMPLEXE SENSITIF TRIGÉMINAL
3.Les neurones issus des noyaux trigéminayx croisent la ligne médiane et atteignent le NOYAU VENTRO-POSTÉRO-MÉDIAN (VPM) DU THALAMUS
- Les neurones du VPM envoient leurs axones vers le cortex somesthésique
[NB: sans passer par moelle - direct tronc cérébral]
Rôle des voies centripètes de la sensibilité proprioceptive du corps
Rôle important dans le fonctionnement du cervelet qui contrôle l’organisation temporelle des contractions musculaires des mouvements volontaires
Voies centripètes de la sensibilité proprioceptive du corps
A) 1. Les fibres proprioceptives de la partie inférieure du corps font synapse avec :
- Neurones des CORNES DORSALES ET VENTRALES DE LA MOELLE ÉPINIÈRE (réflexes segmentaires = bifurcations ascendantes et descendantes ; réflexe patellaire)
- Neurones du NOYAU DE CLARKE
[–> pénètrent dans la moelle]
- Les neurones du noyau de Clarke empruntent le faisceau spinocérébelleux dorsal
- Rejoignent [remontent] les noyaux des colonnes dorsales et le cervelet
B) 1. Les fibres proprioceptives de la partie supérieure du corps synapsent avec :
- Aussi des Neurnes des CORNES DORSALES et VENTRALES de la moelle épinière
- Empruntent les COLONNES DORSALES pour gagner le cervelet et les noyaux des colonnes dorsales [voies descendantes = responsables du reflex (rotulien)]
- Les neurones des noyaux des colonnes dorsales émettent des axones qui rejoignent le lemnisque médian
Voies centripètes de la sensibilité proprioceptive de la face
- Acheminés par le nerf trijumeau
- Le corps cellulaire des neurones proprioceptifs se trouvent dans le NOYAU MÉSENCÉPHALIQUE DU TRIJUMEAU
- Neurones dont les axones bifurquent :
- Vers la périphérie : Les fuseaux neuromusculaires et organes tendineux de Golgi des muscles de la face
- Voies vers le thalamus et cortex somesthésique ne sont pas claires - Axones envoient des informationss au noyau moteur trijumeau pour relayer les réflexes de la mâchoire
REVOIR CE SLIDE POUR COMPRENDRE (cours 5 slide 97)
Le Thalamus somesthésique
Complexe nucléaire de forme ovoïde
[étape importante des signaux sensoriels]
Fonctiol principale du thalamus somesthésique
Relais et intégration des afférences sensitives et sensorielles et des efférences motrices, ainsi que de régulation de la CONSCIENCE, VIGILENCE et du SOMMEIL
Complexe NUCLÉAIRE ventral postérieur (thalamus somesthésique)
- NOYAU VENTRO-POSTÉRO-MÉDIAN (VPM) qui relaie les infos du système trigéminal (face)
- NOYAU VENTRO-POSTÉRO-LATÉRAL (VPL) qui relaie les infos du reste du corps
Encéphale (thalamus somesthésique)
Lobe Frontal = planification des réponses aux Stimuli
Lobe Pariétal = Perception de l’espace et attention
Cortex (thalamus somesthésique)
Néocortex à 6 couches formées de 3 types de neurones
3 Types de neurones des couches du néocortex
- Les cellules PYRAMIDALES (jouent un rôle central dans l’intégration de signaux convergents ; s’adressent aux motoneurones)
- Les cellules ÉTOILÉES LISSES (inhibitrices ; libèrent GABA)
- Les cellules ÉTOILÉES ÉPINEUSES (excitatrices)
Localisation du cortex Somesthésique Primaire (SI)
Situé dans le gyrus postcentral du lobe pariétal
Trajet des signaux afférents thalamiques du SI
Les signaux afférents thalamiques arrivent surtout à la couche 4 mais contactent des dentrites de neurones de TOUTES les couches
Intensité de réponses des neurones du SI aux stimuli somatosensoriels
Réponse intense aux stimuli somatosensoriels
Conséquences de lésions du SI
Lésions de SI affectent les sensations somatiques
Stimulation électrique du SI
Stimulation électrique de cette aire évoque des sensations sensorielles somatiques
Localisation du cortex somesthésique secondaire (S2)
Situé sur la lèvre supérieure de la scissure de Sylvius (ou sillon latéral)
Afférences au S2
S2 reçoit des afférences :
- du thalamus directement ;
- du cortex somesthésique primaire
Rôle du cortex somesthésique secondaire (S2)
- Participe à l’intégration sensori-motrice :
Permet de situer en 3D notre corps dans l’environnement sivant des informations visuelles et somesthésiques - Participe à l’apprentissage et au souvenir tactile [proprioceptives]
Aires de Brodmann
= Aires corticales avec des fonctions spécifiques
- Les aires de Brodmann sont des délimitations du CORTEX du CERVEAU humain (52 aires pour le cerveau humain)
- Chaque aire est associée à une fonction propre
[Chaque lobe est subdivisée en aire]
Champs corticaux du cortex somatosensoriel
4 champs corticaux : aires 1, 2, 3a et 3b
Les aires sensorielles (SI)
Homonculus sensitif (=SI) se retouve de façon identique dans les aires 1, 2, 3a et 3b formant SI
Rôle des aires somesthésiques primaires
Les aires primaires sont indispensables pour la reconnaissance de l’origine et de l’amplitude des stimulations
[chaque aire reçoit les infos de qlq choses différent]
. CUTANÉ
- Aire 3b : Adaptation LENTE et RAPIDE
- Aire 1 : Adaptation RAPIDE
. PROPRIOCEPTION
- Aire 3a : Fuseaux neuromusculaires
- Aire 2 : Récepteurs articulaires et cutanés
[Somatotopie]
organisation spatiale des neurones dans une structure du cerveau qui reflète la correspondance avec les différentes parties du corps
Dispositions somatotopiques du cortex somesthésique humain (humonculus)
- Semblable dans les 4 aires qui forment SI
- Aire dévolue aux mains et à la face ++ importante chez l’humain
- Chez les rongeurs, l’espace attribué aux membres inférieurs (pattes) est plus important
Représentation somatotopique et fonctionnelle des réponses
tactiles au niveau du cortex somesthésique du singe hibou
Champs des récepteurs se recouvrent dans la périphérie mais ils sont représentés dans des modules séparées au niveau du cortex
[voir schema cours 5 slide 107]
Organisation des connexions au sein du cortex somesthésique (1,2,3b)
- Aire 3b reçoit la plus grosse partie des efférences du complexe VP du thalamus = 1ere etape obligatoire du traitement des infos somesthésiques
- Lésions aire 1 et 2 = déficits partiels pour discriminer soit la texture des objets (aire 1) ou leur taille et forme (aire 2)
Dépendance des fonctions de SII
Fonctions de SII dépendent de l’activité de SI
Rôle des projections du cortex pariétal sur cotex moteur
Essentielles pour l’intégration des informations sensorielles et motrices
La plasticité du cortex cérébral adulte
- L’amputation d’un doigt chez le singe mène à une modification fonctionnelle du cortex somesthésique
- une tâche comportementale nécessitant l’utilisation répétée de membres entraîne aussi une modification fonctionnelle du cortex somesthésique
Définition de la douleur selon l’IASP
Expérience SENSORIELLE et ÉMOTIONNELLE désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d’une telle lésion
Les deux dimensions de la douleur
- Sensorielle (localisation, nature, intensité et durée)
- Émotionelle (caractère désagréable)
L’utilité de la douleur
- Rôle protecteur
- Sert d’alarme ou de système d’avertissement qui nous apprend à reconnaître des situations dangereuses et à les éviter par la suite
. L’insensibilité congénitale à la douleur est une conditin dangereuse plutôt qu’avantageuse
. L’absence de signaux nociceptifs peut entraîner ne accumulation de traumatismes sur une même zone et endommager gravement le corps
L’inutilité de la douleur
Pour ceux qui souffrent d’une maladie chronique (cancer) ou d’une blessure (brûlure grave) qui peut durer longtemps. Son rôle en tant que système d’avertissement et de protection est terminé, mais la douleur persiste
Insensibilité congénitale à la douleur
- Patients connaissent la différence entre les sensations tactiles, du froid et du chaud, mais ne sont pas capables de ressentir la douleur
- Résulte en des contusions, des fractures mais aussi des lésions au niveau des lèvres et de la langue par morsure
- Une accumulation de traumatismes sur une même zone peut endommager gravement le corps, et ceci de manière définitive
La Nociception
Processus sensoriel par lequel des informations surun stimulus périphérique sont transmises via l’activation des nocicepteurs afférents primaires à travers la moelle épinière, le tronc cérébral, e thalamus jusqu’aux structures sous corticales [arrivent au cerveau]
Composantes de la douleur (citer)
1) Composante SENSORI-DISCRIMINATIVE
2) Composante AFFECTIVE ET ÉMOTIONNELLE
3) Composante COGNITIVE OU INTELLECTUELLE
4) Composante COMPORTEMENTALE
Composante SENSORI-DISCRIMINATIVE
Correspond aux mécanismes neurophysiologiques de la nociception :
- Détection du stimulus, qualité, intensité et localisation des messages douloureux [similaire à mécanorécepteurs]
Composante AFFECTIVE ET ÉMOTIONNELLE
- Désagréable, pénible, insupportable, menant à un état anxio-dépressif
Composante COGNITIVE OU INTELLECTUELLE
- Attention à la douleur, interprétation, références à des expériences douloureuses antérieures personnelles ou observées, anticipations
Composante COMPORTEMENTALE
- Manifestations verbales et non verbales de la personne qui souffre : prostration, agitation..
Définitions nocicepteurs
Terminaisons nerveuses à l’origine des sensations de la douleur [retrouvés a/n de la peau sans capsule]
Rôle des nocicepteurs
Ils opèrent la transduction de stimulus en potentiels de récepteurs qui provoqueront des potentiels d’action
Provenance des nocicepteurs
Ils dérivent des corps cellulaires situés dans les ganglions spinaux (pour le corps) ou le ganglion de Gasser (trigéminal - pour la face)
Conductance des fibres nociceptives
Les fibres nociceptives sont faiblement myélinisées et conduisent relativement lentement [ces fibres sensoriels sont spécifiques et exclusives à la douleur]
Groupes de fibres sensoriels qui provoquent une sensation de douleur lorsque activées par un stimulus douloureux
Les fibres des groupes Ad (delta) et C
Expérience d’exposition de la main à une lumière chaude
[voir schema cours 5 slide 118]
La nociception n’implique pas une stimulation excessive des autres récepteurs impliqués dans la détection des sensations somatiques!
- Dans la plage des stumuli douloureux, les fibres des thermotécepteurs émettent des potentiels d’action à la même fréquence que pour des températures plus basses
- Le nombre et la fréquence des potentiels d’action des fibres
nociceptives continuent d’augmenter
[Quand la température augmente, la réponse de la fibre à thermorécepteurs augmente jusqu’à atteindre un pallier à une température ou la stimulation est saturée ; Alors que les nocicepteurs ne cesse d’augmenter leur réponse avec l’augmentation de la température brûlante. Cela ne change pas la réponse réalisée par les thermorécepteurs]
Deux types de douleur
- Douleur rapide : Douleur localisée (Fibres Ad)
- Douleur lente ; Plus grande latence, durée plus longue (Fibres C)
Conséquence d’une excitation des fibres Ad
Une stimulation entrainant une excitation des fibres Ad provoque tout d’abord une sensation de picotement, puis de douleur aigue lorsque le stimulus augmente
Cause et conséquence d’une excitation des fibres Ad
Une stimulation ecnore PLUS INTENSE va activer les fibres C [pourrait être apres une activation avec mois d’intensité de fibres Ad], produisant une sensation de douleur plus sourde et plus durable
Spécialisaion des fibres Ad et C dans la douleur
Certains types de Ad sont plus spécialisées pour la détection de stimuli thermiques (type I) ou de stiuli mécaniques (type II).
Les fibres C présentent également des sous-groupes
Rôle des Récepteurs TRP (Transient Receptor Potential)
- Canaux laissant entrer un flux d’ions positifs (Na+ ; Ca2+) lorsqu’activés –> potentiel d’action
- Déclenchent des potentiels d’action par les fibres nociceptives
- Plusieurs membres vont détecter des stimuli douloureux spécifiques (température; irritants chimiques; dommages tissulaires)
Rôle des canaux sodiques Nav1.7 et Nav1.8
- Transformer les potentiels gradués générés par les TRP en potentiel d’action
[Leur ouverture combine des TRP et les canaux sodiques génère un potentiel d’action] - Rôle critique dans la génération de potentiel d’action
- Plusieurs composés analgésiants antagonisent l’effet de Nav1.7 [logique, les meds analgésiants soulagent la douleur]
Origines des voies responsables de la douleur
Les voies responsables de la douleur ont leur origine dans les neurones sensitifs du GANGLION SPINAL (corps) OU du GANGLION DE GASSER (face)
Un regroupement de corps cellulaires de neurones dans le système nerveux périphérique jouant un rôle dans la douleur
Ganglion spinal
Entrée des fibres des neurones nociceptifs
Les fibres des neurones nociceptifs pénètrent dans la moelle épinière par la racine dorsale et se terminent dans la corne dorsale (FAISCEAU DE LISSAEUR)
Pénétration des fibres des neurones nociceptifs dans les couches de Rexed
Ces fibres émettent des colatérales qui s’articulent avec des neurones de 2e ordre dans les couches 1, 2 (fibres C) et 1, 5 (fibres Ad) de Rexed
Localisation des axones des fibres nociceptifs de 2e ordre
Ces fibres du 2e ordre émettent des axones qui croisent la ligne médiane et empruntent le cordon antéro-latéral de la moelle
Détection de la douleur projetée
La douleur viscérale est détectée par les neurones de la corne dorsale qui sont mis en jeu par des afférences cutanées
Existence PEU ou NOMBREUSE de neurones spinaux dont la seule fonction est de transmettre les afférences nocicceptives ?
Peu (ou pas)
Confusion des troubles viscérales avec ?
Avec des douleurs cutanées car la douleur viscérale est détectée par des neurones de la corne dorsale qui sont mis en jeux par des afférences CUTANÉES
Le système spino-thalamique (douleur)
- Les fibres afférentes de la partie INFÉRIEURE du corps arrivent a/n de la MOELLE ÉPINIÈRE [lombaire] alors que ceux de la partie SUPÉRIEURE sauf le visage arrivent à la moelle au NIVEAU CERVICALE
- Atteignent le noyau ventro-postéro-latéral (VPL) du thalamus, avant de se projeter vers les neurones des cortex somesthésiques primaires (SI) et secondaires (S2)
Système trigemino-thalamique (face - douleur)
- Les infos des nocicepteurs et thermrécepteurs de la face sont acheminées vers le tronc cérébral par des fibres du 1er ordre du ganglion de GASSER et des ganglions associés aux NERFS VII, IX et X
- Pénètrent a/n du pont; descendent vers le bulbe (faisceau trigéminal-spinal)
- Forment des connexions avec 1) le SOUS-NOYAU INTERPOLAIRE et 2) le SOUS-NOYAU CAUDAL
-Croisent la ligne médiane et atteignent le noyau ventro-postéro-médian du thalamus (VPM)
Noms et fonctions Noyaux du thalamus
A) Noyaux Relais
Fonctions : sensorielles
Système spino-thalamique = Noyau ventral postérieur latéral
Système trigemino-thalamique = Noyau ventral postérieur médian
Douleur vs Nociception
Douleur = sensation = Conscience de la nociception
Nociception = perception
Voies parallèles de la douleur : Sensoriels-discriminatifs
- Infos relatives aux aspects discriminatifs de la sensibilité à la douleur atteignent le VPL du thalamus et sont relayées vers les cortex somesthésiques primaires et secondaires (S1 et S2)
SYSTÈME ANTÉROLATÉRAL –> MOELLE ÉPINIÈRE –> NOYAU VENTRAL POSTÉRIEUR –> CORTEX SOMESTHÉSIQUE (S1;S2)
Voies parallèles de la douleur : Affectifs-motivationnels
- Infos relatives aux aspects MOTIVATIONNELS et AFFECTIFS de la douleur ont plusieurs cibles (formation réticulaire, colliculus supérieur, hypothlamus, amygdale)
- NOYAUX THALAMIQUES DE LA LIGNE MÉDIANE vont transmettre l’information nociceptive au cortex cingulaire antérieur et à l’insula (impliqué dans les sensations désagréables des signaux nociceptifs)
La sensibilisation
= Augmentation de l’excitabilité des nocicepteurs. Les nocicepteurs réagissent à une surstimulation en devenant plus sensibles, contrairement à la plupart des autres récepteurs sensoriels qui deviennent moins sensibles avec des stimulations répétées ou prolongées
Deux types de sensibilisation
- SENSIBILISATION PÉRIPHÉRIQUE
Dans les tissus endommagés, résulte de l’interaction entre les nocicepteurs et substances inflammatrices - SENSIBILISATION CENTRALE
Augmentation de l’excitabilité des neurones de la moelle épinière
Sensibilisation périphérique
- Les nocicepteurs activés mènent à la libération de peptides et neurotransmetteurs qui augmentent la réponse inflammatoire [macrophages s’accumulent et produisent substance P]
- Les cellules impliquées dans la réponse inflamamtoire sécrètent à leur tour plusieurs substances pouvant interagir avec les récepteurs des fibres nociceptives et potentialiser leur réponse [empêcher inflammation = empêcher douleur]
Sensibilisation centrale
Sensibilisation augmentant l’excitabilité des neurones du 2e ordre de la corne dorsale de la moelle. À la suite d’une lésion sévère et persistante, l’efficacité de ces connexions synaptiques peut être augmentée suite aux décharges répétées et à fréquence élevée dans les nocicepteurs affectés.
Modulation de la douleur
Réduction de la douleur par une stimulation (pharmacologique ou électrique) des voies descendantes (SUBSTANCE GRISE PÉRIAQUEDUCALE DU MÉSENCÉPHALE) qui modulent la douleur
Contrôle des messages nociceptifs ascendants grâce
À leurs projections sur la corne dorsale
Action des voies descendantes par l’intermédiaire de plusieurs régions du tronc cérébral
- Noyau Parabrachial
- Raphé dorsal
- Locus coerelus
- Formation réticulaire bulbaire
Modulation de la douleur : voies descendantes (Action via ; Effets)
- Les intermédiaires des voies descendantes (le noyau parabrachial, le raphé dorsal, le locus coerelus et la formation réticulaire bulbaire) agissent via la sécrétion de neurotransmitteurs (noradrénaline, sérotonine, dopamine, etc.)
- Exercent des effets facilitateurs ou inhibiteurs sur les neurones de la corne dorsale
Contrôle de la douleur par les opioïdes endogènes
[morphine = opioides exogènes ; le corps produit des opioides endogènes]
MORPHINE = Effet analgésique puissant sur plusieurs régions érébrales notamment la substance grise périaqueducale du mésencéphale et d’autres segments des projections descendantes.
- Comme il existe des récepteurs pour ces drogues, il doit avoir des opioïdes ENDOGÈNES: les ENKÉPHALINES,
ENDORPHINES et DYNORPHINES. - Ils se trouvent dans toutes les régions qui modulent la nociception mais chaque famille représente une distributions tant soit peu différente
Contrôle endogène de la douleur par les endorphines
[Limitent la transmission du signal]
- Dans les cornes dorsales, des interneurones contenant de l’enképhaline font synapse avec les fibres afférentes nociceptives
- La libération d’enképhaline sur les terminaisons nociceptives inhibe la libération de neurotransmitteurs sur le neurone de projection