Cours 5 Flashcards

1
Q

Darwin a réalisé que certains traits (principalement ceux que possèdent les mâles) étaient impossibles à expliquer avec la sélection naturelle, et ces traits étaient couteux, pourquoi garde-y-on ces traits ?

A

Avantage reproducteur = sélection sexuelle

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2
Q

Nomme des exemples de caractères sexuels secondaires

A

• La taille et la forme du corps
• Coloration
• Armes
• Ornements
• Parades élaborées

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Q

Pourquoi le dimorphisme sexuel ne s’explique pas facilement par la sélection naturelle?

A

• L’environnement devrait exercer des pressions similaires sur les mâles et les femelles

• Par conséquent, la sélection naturelle devrait apporter la même solution à un problème écologique chez les deux sexes

• Ces traits n’apparaissent qu’à l’âge adulte, après le stade le plus critique de la survie

• Cependant, ces traits peuvent donner aux individus (généralement aux mâles) un avantage reproductif

• Même si les traits nuisent à la survie, si l’individu réussit mieux à se reproduire, une longue survie n’aura peut-être pas d’importance

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4
Q

Charles Darwin a parlé de deux types de sélection sexuelle, quels sont-ils ? Explique les.

A

1er type de sélection sexuelle:
Sélection intrasexuelle
• Compétition entre individus du même sexe
• Les caractéristiques sexuelles secondaires donnent un avantage pour la reproduction (par exemple, détermine qui peut copuler)
• Habituellement, cela inclut la compétition mâle-mâle pour les femelles

2e type de sélection sexuelle:
Sélection intersexuelle
• Obtenir un avantage sexuel en attirant davantage les membres du sexe opposé
• Généralement, le choix de partenaire sexuel par les femelles (« female mate choice »)
• Les femelles choisissent les mâles avec les caractéristiques désirables

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5
Q

Quels sont les trois types de compétition mâle-mâle?

A

Types de compétition mâle-mâle
1. «Contests»:attaques physiques ou menaces
2. «Scrambles»:recherche et détection précoces des femelles qui déterminent l’ordre de contact
3. «Endurancerivalry»:temps et énergie consacrés à rechercher, attirer et défendre des partenaires et être actif sexuellement

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6
Q

Explique en quoi il est difficile de déterminer si certains traits sont dus à la compétition entre mâles (male-male competition) ou au choix des femelles chez les mandrills.

A

La sélection sexuelle chez les mandrills (Mandrillus sphinx) a manifestement joué un rôle important dans l’évolution de cette espèce. Cependant, il peut être difficile de déterminer si les traits observables que nous voyons sur cette photo de mandrills sont dus à la compétition entre males (male-male competition) ou au choix des femelles. En fait, il s’agit probablement d’une combinaison des deux, mais c’est un bon exemple de la difficulté qu’il est parfois très difficile de comprendre pourquoi certaines caractéristiques ont évoluées. Par exemple, les males possèdent des armes (weaponry) impressionnantes (grandes canines, grandes arêtes faciales, gros corps), qui sont clairement utilisées pour rivaliser avec les autres males. Mais les femelles semblent également choisir les males sur ces qualités. De même, les males de rang supérieur qui sont plus compétitifs que les autres males sont plus colorés et plus éclatants que les males de rang inférieur.

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7
Q

Quelles sont les différences entres la sélection naturelle et la sélection sexuelle (au niveau du but, quand, sélection par quoi, énergétique ou non, sexes impliqués, caractéristiques…)

A

Sélection naturelle:
But : survie et succès de reproduction
L’accent est mis sur la survie pour atteindre l’âge adulte
Sélectionné par l’environnement naturel
Utilitaire et fonctionnel
Économique
Fonctionne de manière similaire sur les deux sexes

Sélection sexuelle:
But: succès de reproduction
Prend effet après avoir atteint l’âge adulte
Sélectionné par l’environnement social
Voyante et élaboré
Gaspilleuse
Fonctionne plus sur les mâles

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8
Q

Quels sont les modèles de la sélection sexuelle ?

A

-hypothèse du «sexy on»
-hypothèse des «bons gènes»

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9
Q

Qu’est ce que l’hypothèse du «sexy son»

A

Propose que les femelles développent une préférence pour un trait qui aurait pu initialement avoir une fonction pour le mâle
• La femelle choisit de s’accoupler avec les mâles qui ont ce trait spécifique, et sont donc plus attrayants
• Ces accouplements produiront des fils qui ont aussi ce trait et qui sont aussi attrayants (sexy) pour les femelles
• Par conséquent, son fils sexy produit plus de petits enfants, car les femelles choisiront son fils attrayant

Ces accouplements produisent également des filles qui portent la préférence pour ce trait masculin

• Cela provoque une coévolution « runaway » auto- renforçante du trait masculin et de la préférence féminine pour ce trait, et conduit éventuellement à des ornements élaborés chez les mâles

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10
Q

Donne un exemple de la convolution «runaway» de l’hypothèse du «sexy son»

A

Un exemple de cette coévolution « runaway » résultant de l’hypothèse du « sexy son » est la queue du paon mâle. Plus la queue est grosse et flamboyante, plus un mâle est attrayant pour les femelles. Mais cette énorme queue est énergiquement chère à faire pousser, et elle est lourde et rend difficile le vol du mâle.

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11
Q

Quelle est l’hypothèse des «bons gènes»

A

Propose que les femelles sélectionnent les mâles ayant des avantages génétiques qui augmentent la qualité ou la viabilité de la progéniture
• Similaire à l’hypothèse du « sexy son »
• Dans « sexy son », une femelle profite de l’attrait de ses fils, qui produiront un grand nombre de ses petits-enfants
• Dans « bons gènes », une femelle en profite car ses fils et ses filles (les deux) hériteront de gènes qui les rendront plus viables

L’hypothèse «Bons gènes» dit que les traits choisis par les femelles lors du choix d’un partenaire sont des indicateurs honnêtes de la capacité du mâle à transmettre des gènes qui augmenteront la survie ou le succès de reproduction de sa progéniture. Dans cette hypothèse, il existe une corrélation entre les traits masculins que les femelles préfèrent et qui sont également corrélés à une survie accrue de la progéniture. Par exemple, les pinsons domestiques d’Amérique du Nord préfèrent s’accoupler avec des mâles brillants et colorés. Ces pinsons mâles ont également un taux de survie élevé en hiver. Cette préférence suggère que l’accouplement avec de tels mâles augmentera la survie de la progéniture.

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12
Q

Donne des exemples de traits chez les mâles primates indiquant leur qualité

A

-Parades comportementales
-Parades acoustiques
-Signaux olfactifs
-Ornements
-Armes
-Coloration de la peau
-Testostérone

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13
Q

Qu’est-ce que les parades comportementales

A

Parades comportementales
Exemple: Parade de « stiff-leg » des mâles dans les colobes noir et blancs
• Les mâles varient dans l’expression de ce comportement – les mâles de haut rang parade plus
• La rigidité des jambes est de moins en moins vigoureuse avec le temps – mâles en meilleure forme pourront garder leurs jambes raides plus longtemps
• Ces présentoirs sont destinés aux mâles d’autres groupes

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14
Q

Qu’est ce que les parades acoustiques. Donne un exemple

A

Exemple: Vocalisations « wahoo » chez des babouins chacma (Papio ursinus)
• Le taux et la durée des vocalisations sont corrélés à la capacité concurrentielle du mâle
• Mâles de haut rang: vocalisent plus souvent, à des vitesses plus rapides et pour des périodes plus longues
• Les caractéristiques acoustiques des wahoos permettent aux auditeurs d’évaluer les capacités concurrentielles du mâle

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15
Q

Qu’est ce que les signaux olfactifs

A

Example: « Stink-flirting » par les lémurs à queue annelée (Lemur catta)
• Pour attirer une femelle par son odeur, le mâle frotte son parfum sur sa queue, puis remue sa queue sur le visage de la femelle
Stink-flirting puant aide un mâle à faire connaître ses gènes à la femelle (gènes qui pourraient être favorables à une future progéniture)
• Mais c’est coûteux pour le mâle, car il augmente l’agression ressentie par d’autres individus
• Les mâles de haut rang le font plus souvent, ce comportement est donc un signe de la dominance du mâle
• Les femelles sont plus susceptibles de s’accoupler avec les mâles qui flirtent avec elle

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16
Q

Exemple d’armes, quel est le lien avec le succès reproductif ?

A

Exemple: Les canines des mandrills (Mandrillus sphinx)
• Le succès reproductif des mâles est en corrélation avec la taille de leurs canines (et d’autres traits)

17
Q

Qu’est ce que la coloration de la peau, donne un exemple.

A

Exemple: Peau sur la poitrine de couleur rouge chez les geladas (Theropithecus gelada)
• Les mâles dont la poitrine est rouge sont de meilleure qualité
• Les mâles chefs (les seuls mâles ayant un accès reproductif aux femelles) ont la poitrine la plus rouge
• Chez les males chefs, les mâles avec de grands groupes ont une poitrine plus rouge que les males avec de petits groupes

• La tête rouge des singes ouakari s’estompe quand ils sont malade
Example: Peau sur le visage en macaques rhésus (Macaca mulatta)
• La peau devient rouge vif pendant la saison des amours avec une fluctuation des hormones
• Les femelles préfèrent les males avec des visages rouges vifs

La tête rouge des singes ouakari s’estompe quand ils sont malades. Cela suggère qu’une tête rouge vif est un signe de bonne santé. Les males qui ont la tête très rouge indiquent ainsi aux femelles qu’ils sont en bonne santé et peuvent se permettre de dépenser de l’énergie pour entretenir leur tête rouge.

Exemple: Coloration de la croupe dans les mandrills
• La coloration vive indique la qualité du mâle
• Une croupe engraissée est un indicateur honnête de la condition du mâle et est utilisée par les femelles pour choisir le mâle avec lequel elles vont s’accoupler

18
Q

Qu’est ce que la testostérone, pourquoi les femelles évalueraient-elles le niveau T chez les mâles ?

A

• Le niveau T est lié au succès des mâles dans la compétition agonistique
• T est souvent responsable de la peau de couleur vive (comme la peau rouge sur le visage) chez les primates mâles
• Mais T supprime le système immunitaire
• Ainsi, les males qui ne tombent pas malades mais qui peuvent toujours montrer des ornements et des présentoirs coûteux (qui sont corrélés à un taux élevé de T) montrent aux femelles qu’ils sont supérieurs
• La force de la fonction immunitaire du mâle peut être héréditaire, de sorte que la progéniture de la femelle pourrait en bénéficier

19
Q

Pourquoi la sélection sexuelle est difficile à étudier chez les primates ?

A

Ils vivent longtemps et se reproduisent lentement
• Déterminer le succès reproductif au cours de la vie
peut durer 20 ans ou plus
• Des relations sociales à long terme se produisent
• Difficile de déterminer pourquoi une femelle préfère un mâle
• Les mâles peuvent utiliser la contrainte sexuelle pour s’accoupler
• Le mâle peut ne pas être préféré mais la femelle doit quand même s’y accoupler

20
Q

Sociobiologie : Investissement parental. Quelle est la théorie de l’investissement parental (quelle est la différence entre la sélection de parenté et l’altruisme réciproque?)

A

• La théorie de l’investissement parental consiste à expliquer les différences de comportements et de morphologie entre les sexes
• C’est une reformulation de la théorie de Darwin sur la sélection sexuelle

Alors que les théories de la sélection de parenté et de l’altruisme réciproque ont pour objet d’expliquer des comportements (apparemment) altruistes, la théorie de l’investissement parental consiste à expliquer les différences de comportement et de morphologie entre les sexes.
La théorie de l’investissement parental est une reformulation de la théorie de Darwin sur la sélection sexuelle

21
Q

Quelle est la définition de l’investissement parental ?

A

Définition: « Tout investissement de la part d’un parent dans une progéniture individuelle augmentant les chances de survie (et donc, de succès reproducteur) de cette progéniture, au détriment de la capacité du parent à investir dans une autre progéniture. »

22
Q

Quel est le «budget» de l’investissement parental ?

A

• Tout investissement fait par un parent dans une progéniture diminue la capacité d’investir dans une autre progéniture
• Le « budget » d’investissement des parents est limité. Dépenser dans un endroit signifie ne pas dépenser dans un autre.

Des choses comme porter un bébé, allaiter et nourrir le bébé, le toiletter, lui enseigner, le protéger, sont des comportements coûteux pour les parents. Ainsi, plus les parents consacrent de temps et d’énergie à ces comportements de soins pour un bébé, moins ils auront d’énergie et de temps pour s’occuper d’un autre de leurs bébés.

23
Q

Explique en quoi l’investissement parental est relatif au sexe ?

A

Cela signifie que les différences dans la manière dont la sélection sexuelle opère sur les individus au sein d’une espèce reflètent souvent des investissements différents des parents. Nous parlerons des différences d’investissement des parents dans une minute, mais pour vous donner un exemple … Même avant qu’une progéniture soit créée, il existe une inégalité entre mâles et femelles, les femelles investissant davantage dans la progéniture que les mâles. Les femelles fabriquent de gros ovules coûteux, dont la quantité est limitée (chez certaines espèces). D’autre part, les mâles produisent une quantité infinie de spermatozoïdes et chaque spermatozoïde est minuscule et moins coûteux à fabriquer par rapport à un ovule féminin. Ces inégalités en matière d’investissement entre mâles et femelles s’additionnent à chaque étape des soins et du développement du nourrisson et sont en définitive responsables de la plus grande sélectivité des femelles vis-à-vis des partenaires, alors que les mâles de la plupart des espèces ont développé des moyens de persuader les femelles de les accompagner.

24
Q

La théorie de l’investissement parental explique le potentiel de conflit et de concurrence entre…(3)

A
  1. Parentsetleurprogéniture(conflitdesevrage)
  2. Progénituresuccessive(rivalitéfraternellepourles soins et l’attention)
  3. Parents(batailledessexes)
25
Q

Quelles sont les trois raisons pour lesquelles les stratégies et les comportements de reproduction des mâles et des femelles sont généralement si différents ?

A
  1. Différents niveaux d’investissement parental
  2. Inégalitédusuccèsreproducteur
    • Les femelles ont un potentiel moins élevé quant au nombre de progénitures qu’elles peuvent avoir
  3. Différents facteurs limitants
26
Q

Les mâles et les femelles ont des stratégies et des contre-stratégies pour essayer de maximiser leur propre fitness. Ainsi, les stratégies des mâles et des femelles en matière d’accouplement ne sont pas souvent alignées. Donne des exemples

A

Par exemple, dans un groupe social, les femelles veulent que le père soit un protecteur pour leurs petits, il est donc dans leur intérêt d’avoir un mâle fort à la tête du groupe. Mais les femelles du groupe veulent aussi copuler avec des mâles extérieurs, ce qui est une stratégie pour confondre la paternité plus tard. Les mâles extérieurs peuvent essayer de tuer les nourrissons engendrés par d’autres mâles afin de commettre l’infanticide. C’est pourquoi, lorsque les femelles entrent en chaleur, elles essaient de s’accoupler furtivement avec des mâles extérieurs, dans le dos du mâle alpha, afin de confondre la paternité entre plusieurs mâles et de réduire les chances qu’un mâle extérieur essaie ensuite de tuer son nourrisson (car si le mâle a déjà copulé avec la mère, le nourrisson pourrait être le sien). Les mâles extérieurs veulent voler les femelles du groupe. Le chef de groupe veut forcer ses femelles à rester dans le groupe, ce qui est une stratégie de « mate
guarding ».

27
Q

Diapo 58-61

A

Tableau comparatif

28
Q

Quelles sont les facteurs limitants des femelles vs les mâles ?

A

Femelles: Limités par leur accès aux ressources énergétiques
Mâles: Limités par leur accès aux opportunités de reproduction

29
Q

Plus le niveau d’investissement parental des parents est similaire, plus les sexes seront….? Donne des exemples

Mâles ou femelles important ou plus l’investissement parental?

A

Plus le niveau d’investissement parental des parents est similaire, plus les sexes seront similaires sur le plan du comportement et de la morphologie

Exemples:
• Monogamie et monomorphisme (gibbons) • Polygynie et dimorphisme (babouins)

Point clé: il ne s’agit pas de mâles ou de femelles en soi, mais du niveau d’investissement des parents. C’est ce qui détermine comment la sélection sexuelle agira pour produire des différences entre les sexes.