Cours 4.1 : Traitement descendant Flashcards
C’est quoi l’effet de supériorité du mot ?
Un phénomène qui fait en sorte qu’il est plus facile de reconnaître des lettres quand ils sont contenus dans un mot, comparativement à quand ils apparaissent seuls dans un non-mot ou une lettre seule
Pour prouver l’existance du traitement descendant, une expérience a été menée où 3 types de stimuli ont été présentés :
- mot (ex : FORK)
- lettre (ex : K)
- non-mot (ex : RFOK)
[Méthode]
Fixer croix => Présentation brève d’un stimulus =>Masque => Présentation brève de 2 lettres (un présent dans ls stimulus initiale, l’autre absent)
* Le masque permet d'arrêter un traitement supplémentaire du stimulus
La tâche du participant, qui était très entraîné, est de choisir la lettre qui a été présenté dans le stimulus orignal (identification de lettres avec choix forcé). Ce qui rend la tâche plus difficile : les deux lettres proposées peuvent former un mot existant
Quelles sont les résultats de cette étude ?
Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
[Résultats]
Les participants sont plus rapides et exacts quand la lettre faisait partie du mot original vs non-mot ou lettre seule.
Ça prouve l’effet de supériorité du mot (cad les lettres d’un mot ne sont pas traitées lettres par lettres, elles sont affectées par celles qui sont autour)
[Conclusion]
La même lettre a été testée avec 3 types de stimuli dans la même position, donc l’effet de supériorité ne peut pas être un effet ascendant.
Donc, on doit postuler :
- Mécanisme ascendant ET mécanisme descendant qui interagissent et traitent l’information en parallèle
1.unité ; 2. niveaux ; 3. traitement ; 4. parallèle ou sérielle ?
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Quels sont les postulats généraux de ce modèle ?
- Il y a une unité pour chaque mot, chaque lettre (dans chaque position) et chaque caractéristique
- Les unités sont organisées en niveaux : plus on monte dans le modèle, plus le niveau d’abstraction/complexité augmente
- Les connexions peuvent être ascendantes ou descendantes
- La perception visuelle implique un traitement en parallèle
6 étapes
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
C’est quoi le postulat d’opération de ce modèle ?
- Lors de la présentation d’un stimulus, un ensemble d’entrés sous forme de caractéristiques est disponible au système (lettre divisée en caractéristiques)
- Initialement, toutes les unités sont en mode inactif
- Les caractéristiques activent les lettres (ascendant)
- Les lettres activent les mots (ascendant)
- Les mots peuvent retourner l’activation aux lettres (descendant)
- Réponse du système : Lettre ou mot avec le plus d’activation à un moment précis
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Comment ce modèle permet de reconnaître une lettre ? (exemple, la lettre K)
Reconnaissance de lettre
=>Présentation de la lettre K
1. Niveau caractéristique : La lettre K est divisée en caractéristique
-Unité de ligne vertical activée
-Unité de / activée
-Unité de \ activée
2. Niveau lettre : Transmission de toutes les activations des unités de caractéristiques aux unités de lettres ayant ces caractéristiques
-Unité de ligne verticale transmet son activation à : F, R et K
-Unité de / transmet son activation à : K
-Unité de \ transmet son activation à : K et R
(Bilan : K activé 3 fois ; R activé 2 fois ; F activé une fois)
- La lettre la plus activée est reconnue : Reconnaissance de la lettre « K »
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Comment ce modèle permet de reconnaître un mot ? (exemple, le mot FORK)
[Rappel : Le traitement est fait de manière parallèle, même si c’est présenté de manière séquentielle ici]
Reconnaissance de mot
=> Présentation du mot FORK
[Rappel : Le traitement est fait de manière parallèle, même si c’est présenté de manière séquentielle ici]
Position 1 (F)
1. Niveau caractéristique : La lettre F est divisée en caractéristique
-Unité de ligne vertical activée
-Unité de lettre horizontale activée
2. Niveau lettre : Transmission de toutes les activations des unités de caractéristiques aux unités de lettres ayant ces caractéristiques à la bonne position
-Unité de ligne verticale transmet son activation à : F1, R1 et K1
-Unité de ligne horizontal transmet son activation à : F1
(Bilan : F1 activé 2 fois ; R1 activé 1 fois ; K1 activé 1 fois)
* La lettre la plus activée est reconnue : Reconnaissance de l’unité F1
3. Niveau mot: La lettre la plus activée (ici F1) va activer tous les mots dans le réseau qui ont la lettre F en première position : « FORK » activé
4.Niveau lettre : F1 se garde active
Même processus pour toutes les autres lettres du mot
~~~
Position 2 (O)
1.Niveau caractéristique : unités demi-cercle gauche et droit activé
2.Niveau lettre : O2 activé (2 fois) et R2 activé (1 fois) → Lettre O2 reconnue
3.Niveau mot : «FORK» et «ROOF» activé
4.Niveau lettre : O2 se garde active
Position 3 (R)
1.Niveau caractéristique : unité ligne verticale, unité demi-cercle droit et unité \ activé
2.Niveau lettre : F3 activé (1 fois) ; R3 activé (3 fois) ; O3 activé (1 fois) ; K3 activé (2 fois) → Lettre R3 reconnue
3.Niveau mot : «FORK» activé
4.Niveau lettre : R3 se garde active
Position 4 (K)
1.Niveau caractéristique : unité ligne verticale, unité / et unité \ activé
2.Niveau lettre : F4 activé (1 fois) ; R4 activé (2 fois) ; K4 activé (3 fois) → Lettre K4 reconnue
3.Niveau mot : «FORK» activé
4.Niveau lettre : K4 se garde active]
~~~
- Le mot « FORK » est le plus activé → Reconnaissance du mot FORK (et unité de mot FORK se garde active)
- Transmission de l’activation descendante vers les unités de lettres qui composent le mot ce qui va pré activer les lettres pour qu’elles soient prêtes à être identifiées/reconnues (effet de supériorité du mot)
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Comment ce modèle permet de reconnaître une lettre d’un mot dans une tâche de choix forcé ? (ex: FORK)
Tâche de choix forcé : W_ _ _ ou F_ _ _ ?
« W »
1.Niveau caractéristique : unités \ et unité / activé
2.Niveau lettre : W activé (4 fois), R activé (1 fois) et K activé (2 fois) → Lettre W1 reconnue
« F »
1.Niveau caractéristique : unité verticale + unité horizontale
2.Niveau lettre : → Lettre F1 reconnue
[Activation finale] = Traitement ascendant + Traitement descendant
(F1, O2, R3, K4 ; W1, F1) + (F1, O2, R3, K4) = F1 plus activé → reconnaissance de F
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Comment ce modèle permet de reconnaître une lettre d’un non-mot dans une tâche de choix forcé ? (exemple : FKRO)
Tâche de choix forcé : W_ _ _ ou F_ _ _ ?
Le traitement s’arrête au niveau lettre (activation ascendante de F1 ; K2 ; R3; O4), car on n’a pas d’unités pour les non-mots. Par conséquent, le niveau lettre ne sera pas préactivé
Tâche de choix forcé : W _ _ _ ou F _ _ _ ?
Activation finale = Traitement ascendant + Traitement descendant
(W1, F1 + F1, K2, R3, O4) + 0 = F1 (mais activation faible)
F1 est plus activé, mais vu que c’est juste de l’activation ascendante (pas d’activation qui vient du traitement descendant), cette unité de lettre ne sera pas suffisamment activée pour permettre de clairement identifier la lettre. Par conséquent, il est possible de faire des erreurs, car il n’y a pas d’aide du niveau mot par le biais d’activation descendante.
Modèle d’activation interactive : James McClelland et David Rumelhart (1981)
C’est un modèle connexionniste qui propose que l’activation soit envoyée sur 3 niveaux interconnectés :
1. Niveau des caractéristiques : Contient des unités de reconnaissance de caractéristiques
2. Niveau des lettres : Contient des unités de reconnaissance de lettres
3. Niveau de mots : Contient des unités de reconnaissance de lettres
Comment ce modèle permet de reconnaître une lettre dans une tâche de choix forcé ? (exemple : lettre seule «F»)
Tâche de choix forcé : W_ _ _ ou F_ _ _ ?
Même principe que la reconnaîssance d’un lettre dans un non-mot.
Activation finale = (W1,F1 + F1) + 0 = F1 (mais activation faible), donc possibilité d’erreur
Nous possédons des connaissances à propos du monde réel au niveau perceptuel et on sait quel objet devrait se retrouver dans quelle scène/situation. Nos connaissances qu’on a du contexte influence notre capacité à identifier correctement ces objets-là. Voici une expérience de Palmer pour le prouver.
Objets dans des scènes connues (Palmer – 1975)
[Méthode]
Présentation d’une scène avec un contexte (ou vide dans condition contrôle), délai et flash bref d’une image cible.
Il y avait trois possibilités de cible :
1. Objet approprié avec la scène ;
2. Une inappropriée ;
3. Un objet dont la forme ressemble à celui qui est approprié (trompeur).
- Condition contrôle (aucun contexte), donc pas d’attentes sur l’objet présenté.
- Condition avec contexte
Quelles sont les résultats de cette expérience ?
Que peut-on en conclure ?
Contexte appropriée :
* Aide à l’identification de l’objet (vs contrôle)
Inapproprié différent :
* Nuit à l’identification d’objet (vs contrôle)
Inapproprié similaire :
* Nuit à l’identification d’objet, mais effet négatif supplémentaire pour la performance, car le contexte créé de fausses attentes
Cette expérience montre que la connaissance qu’une personne a du contexte donné par une scène particulière peur influencer sa perception. Pour expliquer la reconnaissance d’objet, on doit absolument baser nos explications sur le traitement ascendant ET descendant.
Qu’est-ce qui influence notre perception dans traitement ascendant vs traitement descendant?
Traitement ascendant : Des conditions dégradées (ex: occlusion, bruit)
Traitement descendant: Notre connaissance et nos attentes par rapport au contexte
Bref : Il faut comprendre aussi que perception = interaction constante entre l’entrée perceptuelles (ascendant) + connaissance par rapport contexte/attente (descendant)
Prendre une tasse
Cette action simple nécessite de percevoir continuellement la position de la tasse, ainsi que de sa main et de ses doigts par rapport à la tasse, tout en calibrant ses actions afin de saisir avec précision la tasse puis de la ramasser sans renverser de café. Tout cela juste pour prendre une tasse de café ! Ce qui est étonnant avec cette séquence, c’est qu’elle se produit presque automatiquement, sans trop d’effort.
C’est quoi le lien entre la perception visuelle et le mouvement ?
La perception visuelle et le mouvement sont intimement liés, car ils interagissent constamment pour atteindre nos buts.
Le mouvement nous aide à percevoir les objets de l’environnement de manière plus précise, car ça permet de révéler des aspects de l’objet qui ne sont pas apparent d’un seul point de vue (fournit des informations supplémentaires), particulièrement pour les objets qui sortent de l’ordinaire comme celui-ci :
Deux «flux de traitement» (Ungerleiger et Mishkin – 1982)
[Hypothèses]
Il y aurait deux manières que l’information voyage dans notre système perceptivo cognitif :
1. Flux basé sur les caractéristiques de l’objet (QUOI)
2. Flux basé sur la position de l’objet dans l’espace (OÙ)
[Méthode et but]
Pour tester leurs théories, ils ont mené une étude de lésions cérébrales sur des singes rhésus en faisant l’ablation cérébrale de deux régions : lobes temporaux ou lobes pariétaux dans le but de montrer une double association entre le flux de traitement pour les caractéristiques vs sa position dans l’espace.
Pour tester leur performance, il y avait deux tâches :
1. Problème de discrimination de l’objet :
On montre un objet au singe (objet de comparaison). Pour réussir l’essai, le singe doit saisir l’objet présenté précédemment pour obtenir une récompense.
2. Problème de discrimination de repère
Pour réussir l’essai, le singe doit lever la plaque qui se trouve la plus près de l’objet.
Ces tests ont été fait avant et après l’ablation (comptaient combien d’essai pour avoir performance avant l’ablation).
Pour ces tâches, quel type de flux est testé ?
- Problème de discrimination de l’objet : Flux du QUOI = caractéristiques de l’objet (couleurs et formes)
- Problème de discrimination de repère : Flux du OÙ = position de l’objet dans l’espace
Deux «flux de traitement» (Ungerleiger et Mishkin – 1982)
[Hypothèses]
Il y aurait deux manières que l’information voyage dans notre système perceptivo cognitif :
1. Flux basé sur les caractéristiques de l’objet (QUOI)
2. Flux basé sur la position de l’objet dans l’espace (OÙ)
[Méthode et but]
Pour tester leurs théories, ils ont mené une étude de lésions cérébrales sur des singes rhésus en faisant l’ablation cérébrale de deux régions : lobes temporaux ou lobes pariétaux dans le but de montrer une double association entre le flux de traitement pour les caractéristiques vs sa position dans l’espace.
Pour tester leur performance, il y avait deux tâches :
1. Problème de discrimination de l’objet :
On montre un objet au singe (objet de comparaison). Pour réussir l’essai, le singe doit saisir l’objet présenté précédemment pour obtenir une récompense.
2. Problème de discrimination de repère
Pour réussir l’essai, le singe doit lever la plaque qui se trouve la plus près de l’objet.
Ces tests ont été fait avant et après l’ablation (comptaient combien d’essai pour avoir performance avant l’ablation).
Quelles sont les résultats de cette étude ?
Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
En créant des lésions artificielles :
-Lésion du système ventral (lobes temporaux) = retire capacité d’identifier les caractéristiques d’objets (QUOI)
-Lésion du système dorsal (lobes pariétaux) = retire capacité de reconnaître la position d’objets dans l’espace (OÙ)
Il y a donc une double dissociation entre le flux du QUOI et du OÙ
- Deux « patients » + lésions complémentaires + action d’un système bloqué en laissant l’autre intact (et vice-versa)
Une nouvelle dissociation neurologique entre percevoir des objets et les saisir (Goodale, Milner, Jakobson et Carey – 1991)
C’est une autre étude qui remet en question la double dissociation entre le flux de traitement du QUOI et du OÙ.
Pour ce faire, ils ont fait une étude de cas sur une patiente (D.F.) :
-Atteinte d’agnosie visuelle, causée par une lésion du système ventral », qui résulte d’un problème de reconnaissance d’objets (QUOI).
-Difficulté à discriminer la forme, l’orientation et la taille (caractéristiques d’objets)
-Pas de problème au niveau de la mémoire, car même performance que contrôle à des tâches de mémoire
-Pas de problème du système visuel au niveau physique (rétine/nerf optique), car capable de reconnaître qu’un objet n’est pas de la même couleur que l’autre (acuité visuelle : 20/20)
-Pourrait être un problème limité à la sphère visuelle, car capable de reconnaître les objets si elle les touche (donc caractéristiques tactiles toujours en mémoire).
[Méthode]
Pour chaque tâche, il y a deux formes de tâches :
1.Basée purement sur la perception des caractéristiques de l’objet (orientation ou épaisseur)
* Présentation d’une fente sur un mur, D.F. doit reproduire l’orientation de la fente (sans étirer le bras pour la rentrer)
2.Basée sur la perception des caractéristiques + mouvement avec but
* D.F. doit orienter la plaque pour la faire entrer dans la fente
(Dans les deux cas, le système du QUOI est nécessaire pour réussir la tâche)
Quels sont les résultats de l’étude ? Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
Tâche d’orientation 1: Basé sur la perception des caractéristiques
* Incapable d’utiliser le QUOI pour les tâches perceptivo-cognitives (produire/choisir la bonne orientation)
Tâche d’orientation 2: Implique un mouvement orienté vers un but
* Quand elle initie le mouvement avec la plaque, elle a déjà la bonne orientation de la plaque dans sa main
* Elle est capable d’utiliser l’information lié au QUOI si un mouvement avec but est impliqué (résultat inattendu)
[Conclusion]
-D.F. montre un déficit au niveau du traitement de l’objet et de ses caractéristiques à cause de son agnosie visuelle.
-Elle peut toutefois utiliser cette information (QUOI) si la tâche implique le mouvement vers un but.
DONC, il ne s’agit pas d’une dissociation entre le au flux du traitement du QUOI et du OÙ, mais plutôt d’une simple dissociation entre un système de perception visuospatial et un système de contrôle visuospatial de l’action.