Cours 4: Tanger Flashcards
présentation de Tanger
Tanger, capital diplomatique du Maroc et accueillait les consuls. La ville conserve au début du 20e siècle un caractère spécial maintenu par le traité de Fez qui partage le Maroc en 3 zones : une zone espagnole, une zone française et Tanger avec un statu appart, spécial, c’est une zone internationale. C’est une ville enclavée. Techniquement les trois zones restent sous le sultan, mais Tanger est spécial, car elle a une population cosmopolite. En 1906 avec la conférence Algésiras lui donnent son statut spécial avec des institutions internationales, Tanger à une administration internationale, le roi du Maroc est représenté par un représentant appelé Mandub, mais son pouvoir est représentatif. Ce gouvernement international va appauvrir la ville comment expliquer le contraste entre son emplacement géographique stratégique, mais refus de l’Espagne et de France de l’exploiter, alors qu’elle avait été exploitée depuis des siècles par les sultans.
De quoi vit Tanger
Au début de 1910, la ville ne semble pas encore menacée elle profite de l’ouverture commerciale, de 1900 à 1910 elle est vue comme bien intégrée dans l’économie internationale, elle peut être vue comme un centre commercial. Toutefois, avec l’arrivée coloniale française va détourner en 1912 avec le protectorat à Casablanca où son port va être privilégié. Il y a aussi la création le port Lyautey qui est construit, donc c’est la façade atlantique qu’on développe et ceux méditerranéen sont mis en second plan. Tanger est un petit espace enclavé dans la zone espagnol et c’est production agricole ne couvre que 5% de ses besoins, elle est donc dépendante du ravitaillement extérieur, de la zone espagnole pour l’alimentation, produit de première nécessité, même les artisans sont dépendant pour obtenir leurs produits premiers. Les limites du territoire limitent la production, ce que l’on peut faire, c’est de la construction comme activité économique, un peu de production textile, de parfumerie. La ville de Tanger reste très chère, la vie est très chère. Pour survivre elle accueil des investissements extérieur, la spéculation immobilière, construction par des étrangers de grandes villas qui appauvrit encore plus la population. Elle vit difficilement.
Les verrous économiques, c’est-à-dire les blocages de cet ancien essor.
Verrou extérieur, soit le régime douanier. Au début de 1912 à 1914 beaucoup d’aménageur coloniaux voyaient une fonction internationale, un port carrefour, donc une compagnie est chargée de construire un grand port. À partir de 1924 commencent une série d’emprunt pour des travaux coloniaux, Au début des années 1920 les travaux sont arrêtés, malgré les emprunts. Il y a un blocage des coloniaux, les Espagnoles vont bloquer la levée de fonds, car ils veulent prioriser le port de Ceuta. La France détient le contrôle des douanes de l’entièreté des frontières marocaines et ceux-ci vont empêcher que le port devienne un lieu de transit, bien qu’en décembre 1923 il y a une conférence qui devait établir libre marché entre Tanger et le Maroc, mais ce n’est jamais appliquer, donc il a des barrières tarifaires entre Tanger et le reste du Maroc. Depuis, la France veut nuire aux Espagnols. En 1926, Tanger est proche de la banqueroute, avec les Espagnoles qui établissent une double taxe. On refuse d’établir une zone franche. Verrou intérieur est l’échec de la ligne Tanger- Fez. En 1914 on signe un traité pour construire une ligne de train jusqu’à Fez avec l’accord des trois, mais très vite on trouve des désaccords, la Grande-Bretagne qui impliquer à Tanger par son statu international se retire. Finalement, on finit la ligne en 1927, mais elle est très peu utilisée, les Français priorise la ligne Fés à Meknes. Ensuite, les deux zones concurrentes française et espagnole devait construire deux gares une terrestre et un maritime, mais très longtemps le consulat espagnol bloque le développement de la gare maritime expliquant que la France va utiliser celle-ci pour augmenter la valeur de leur établissement dans la ville de Tanger. Ainsi, même au sein de la ville il y a une concurrence. Échec du développement touristique autre verrou, dès 1924 les entreprises de la ville font de la propagande touristique, on fait des fêtes, on organise des compétitions économiques, mais ça ne marche pas. Les Français aimeraient mettre des casinos, mais les Espagnoles mettent leur véto et les jeux sont interdit comme ils le sont en Espagne. On craint que les Espagnols se mettent à jouer, que le jeu est un fléau. La France ‘oppose à l’Espagne qu’elle maintient jusque dans les années 1930. L’Espagne accroit les taxes et la ville doit survivre grâce au protectorat espagnol et français, ce qui est dénoncer par les Anglais. Le consul anglais au Maroc déclare que la ville est gérée sans aucune sens économique, il y a une irrationalité. Il n’y a pas une logique économique, mais politique. La compétition coloniale est plus importante que l’économie. La France et l’Espagne ont tous les deux tenu un discours que si la ville de Tanger se développe elle veut en être affectée négativement.
Un « sabotage » délibéré
La plupart des habitants de Tanger disent qu’il ne fait pas bon vivre dans la ville. La viande de Tanger est deux fois plus chère qu’à Casablanca. La population musulmane se plaignent des conditions, des notables écrivent en 1925 qu’ils ne peuvent plus laisser la ville dans les mauvaises conditions manque de travail, délabrement de la vie, c’est insupportable, la ville est très pauvre. L’isolement économique est identifié comme le mal économique, les barrières tarifaires font souffrir leur économie. La colonie espagnole témoigne aussi de cette pauvreté. Il y a régulièrement des pétitions signées par des marchands qui dénonce la situation, il parle d’un attentat contre la prospérité. Pour eux la solution est développée le port et la ligne ferroviaire. Le statu international la dessert, économiquement elle est nuit, ce qui amène cette volonté à être rattachée. La ville apparait comme improductive. Ce sabotage repose aussi sur le dédain français, le protectorat français, les acteurs français voit Tanger comme une menace pour la zone française. Liovet protectorat dénonce le partage de la ville, il est contre le statu international, il propose qu’elle soit dirigée par les sultans. Les Français vont finir par se désintéresser de la ville à cause de son partage, ils donnent le strict minimum. Les Français qui vivent à Tanger reproche un abandon du gouvernement français, alors que les autres Français qui habite le Maroc ceux qui sont sous Rabat trouve que le gouvernement dépense trop pour la ville. Toute solution proposée par Tanger pour trouver de nouvelles ressources sont refusé par Rabat, en disant que ça met en risque l’autorité du Rabat, si la ville s’enrichie elle sera trop riche, les habitants renieraient l’autorité religieuse, on a peur par liovet qu’il y ait une trop grande occidentalisation. Du coté des acteurs espagnoles le même raisonnement économique que les Français le développement de Tanger va se faire au détriment de la partie espagnole. Très vite les Espagnoles vont faire de Ceuta qui est espagnol encore aujourd’hui, il y a de l’amertume du côté espagnol. Pendant, que les Français s’ingère dans les affaires musulmanes, le roi gère les musulmans de Tanger (Amir-Al-Muminin), il n’y a pas de séparation entre civil et religieux le chef religieux et civil est le même, puis c’est liovet qui contrôle le roi musulman/sultan (même personne). Dénoncer par les autorités espagnoles à Tanger pour qui il n’est pas normal que les musulmans de Tanger soit dirigée par l’autorité de Rabat, pour eux face à l’impérialisme français les Espagnols doivent faire progresser le côté espagnol et ruiner Tanger. Les deux puissances s’accusent d’égoïsme, mais toute les deux sont responsable de la ruine de Tanger en essayant de nuire à l’autre.