Cours 4 - Évaluation psychoéducative et alliance thérapeutique Flashcards
Quels sont les deux déterminants à l’efficacité des interventions ?
La motivation (40%) et l’alliance thérapeutique (30%)
Qui suis-je ?
Capacités d’exprimer à quelqu’un des émotions et des attitudes qui vont être réciproques. Lien qui permet d’avancer. Croyance l’un envers l’autre.
Alliance thérapeutique
Important dans l’accompagnement de proliférer de _________. C’est essentiel pour suscité de la motivation. Favorise vraiment l’alliance thérapeutique.
l’espoir
En général, le thérapeute dispose de combien de rencontre pour établir l’alliance thérapeutique ?
3 rencontres
Avec des clientèles plus résistances, l’alliance thérapeutique peut prendre entre 3 mois et 4 ans. De quelle clientèle s’agit-il ?
3 mois - Enfants qui ont souffert d’abus physique ou de négligence
4 ans - Les personnes itinérantes
Pourquoi est-il si difficile d’établie l’alliance thérapeutique avec la clientèle itinérante ?
Généralement, ces personnes ont renoncé à vivre en société. Pour eux, la présence des intervenants est vraiment plus dans une optique utilitaire (hébergement, nourriture, etc)
Quelles sont les trois caractéristiques de l’alliance thérapeutique ?
1 - entente sur les objectifs de l’intervention
2- entente sur les moyens pour atteindre l’objectif
3- lien positif entre le client et le thérapeute (confiance mutuelle, respect et bienveillance)
V ou F. Les personne qui ont vécues plusieurs rupture d’alliance thérapeutique vont préférer les intervenants plus jeunes.
F. Vont préférer les interventions plus expérimentés.
Lors du premier contact, on doit : (4)
1) établir un lien de confiance
2) réduire la peur
3) démontrer de l’acceptation
4) reconnaitre les compétences de la personne
Quelles sont les habiletés/attitudes du thérapeute qui facilitent l’alliance ? (5)
1) réceptivité et la flexibilité
2) chaleur, loyauté, sécurité et empathie
3) capacité à individualisé son intervention selon les caractéristiques de la personne
4) communication claire
5) distiller de l’espoir
Quelles sont les techniques qui facilitent l’établissement de l’alliance thérapeutique ?
1) Être inclusif (nous, allons, ensemble)
2) Acceptation (regard positif)
3) Authenticité
4) Être prudent dans la révélation de soi, rester pertinent à l’intervention
5) Être prudent dans les interprétations, surtout quand l’alliance n’est pas encore présente.
Qu’est-ce qu’un feedback ?
Information descriptive et évaluative que fournit le thérapeute sur le comportement de la personne ou les effets de ce comportement.
Lorsque la personne a une faible estime personne ou est de mauvaise humeur, l’utilisation de feedback est encore plus pertinente. V ou F.
F. En fait, il faut être prudent avec les feedback surtout avec cette clientèle. Possible effet back-fire
Les feedback sont constructifs et critique surtout les comportements non-désirés. V ou F.
F. On doit faire des feedback positifs et négative (sandwich)
V ou F. Les ruptures d’alliance thérapeutique sont inévitables.
V. Elles peuvent toutefois est surmontées et se traduire en alliance encore plus forte.
Qu’est-ce qu’une rupture d’alliance thérapeutique ?
Tension ou arrêt de la collaboration thérapeutique.
Qu’arrive-t-il si le thérapeute «back» lors de la rupture d’alliance ?
La personne va s’en aller ! On doit accepter que cette période là (rupture) arrive. On doit l’utiliser et on pourra renforcer notre alliance thérapeutique ainsi. De plus, si on ne back pas, il y a des chances que la personne ne le refasse plus.
Quelles stratégies le thérapeute peut utiliser pour éviter ou surmonter les ruptures d’alliance ?
1) demander des feeback sur la qualité de la relation
2) questionner aussi sur les objectifs (lequel est le plus utile), quelles sont les techniques qu’ils préfèrent, quelles attitudes du thérapeute ils préfèrent
À L’EXAMEN ! À quoi ça sert de questionner le client sur sa perception de l’alliance thérapeutique ? (3)
1) on redonne le pouvoir d’agir à la personne
2) promouvoir une réelle transparence (authenticité)
3) permet de s’ajuster et d’augmenter les résultats du traitement/succès du suivi
À L’EXAMEN ! Une étude démontre deux résultats lorsqu’on questionne les personnes sur la qualité de la relation avec l’intervention. Quels sont ces résultats.
1) ils ont une meilleure perception de l’alliance thérapeutique
2) les résultats du traitement sont meilleurs
Qu’est-ce qui nuit à l’alliance thérapeutique ? (11)
1) la confrontation
2) L’expression d’émotions négatives (blâme, rejet, critiques)
3) assomptions non-fondées
4) « savoir mieux » que la personne
5) «one size fit all»
6) cpt de l’autruche
7) inflexibilité dans le tx
8) manque de préparation du thérapeute
9) raconter sa vie à la personne
10) mettre trop d’accent sur les résistances de la personne
11) être distrait, tendu, ailleurs..
Qu’est-ce qui nuit LE PLUS à l’alliance thérapeutique ?
Les assomptions non-fondées ! (mauvaises interprétations) À la place, on est mieux de valider ou de demander plutôt que de faire des assomptions non-fondées.
Dans les aspects qui nuit à l’alliance thérapeutique, on retrouve « le comportement de l’autruche ». Qu’est-ce que c’est ?
l’intervenant perçoit que la personne se désengage, mais n’ose pas ouvrir la rencontre
Qu’est-ce que la résistance, d’un point de vue d’un psychanalyste ?
correspond à une réaction INCONSCIENTE de protection du client envers du matériel enfoui dans son inconscient qui le met en danger
Qu’est-ce que la résistance, d’un point de vue de l’approche cognitivo-comportementale ?
l’ÉVITEMENT de l’information qui ne cadre pas avec leur propre version du monde
Qu’est-ce que la résistance, selon la perspective écosystémique ?
réaction INÉVITABLE, car l’individu tente de maintenir l’HOMÉOSTASIE
La résistance est pathologique. V ou F
F. La résistance est saine. Tous les humains l’expriment en fonction de certains contextes.
Qu’est-ce qu’une résistance active et une résistance passive ?
Active : la personne dit directement : Je ne le ferai pas ton travail
Passive : la personne nous dit qu’il va faire le travail! mais ne le font pas.
Pourquoi les gens deviennent résistants? (5)
1) Éviter d’avoir à exprimer des émotions difficiles
2) Ne pas vouloir se remémorer des événements douloureux du passé
3) Opposition au thérapeute
4) Opposition au changement
5) Opposition à la prise de conscience (la personne est dans le déni et ne veut pas voir la réalité)
Qu’est-ce que la réactance ?
Perception de perte de liberté et d’intégrité menacée
Nomme les 3 caractéristiques de la réactance.
1) Sentir une perte de liberté
2) Craindre à son intégrité physique et psychique
3) Percevoir un débalancement du pouvoir de la part de la menace ou de la personne qui pose la menace = agressivité, dominance, défensive
Comment l’intervenant doit agir face à la réactance ?
Agir de façon paradoxale, on recule tranquillement en disant : ok je m’excuse, en quoi ce que je viens de dire est oppressant pour toi ? On laisse la personne exprimer sa réaction. Important de ne pas réagir dans l’escalade.
Quelle approche est recommandée pour la collecte de donnée et l’élaboration du PI ?
Approche motivationnelle
L’approche motivationnelle est une approche directive, autant que l’approche cognitivo-comportementale. V ou F.
V
À quelle clientèle s’adresse plus particulièrement l’approche motivationnelle ?
dépendance, contrevenante, auprès des gens qui ont un TM mais qui n’en reconnaissent pas les impacts (TP)
Quels sont les 3 principes centraux de l’approche motivationnelle ?
1 - Usage d’écoute réflective (empathie ++)
2 - Mettre l’accent sur les incohérences entre les valeurs de la personne et ses comportements
3 - Contourner la résistance avec empathie et compréhension plutôt que de la confronter
4 - Supporter l’idée que tout le monde peut changer
Nomme les 5 stades de changement
1) Précontemplation
2) Contemplation
3) Détermination
4) Action
5) Maintenance
Nomme les 5 techniques d’intervention motivationnelle.
1 - évocation 2 -collaboration 3 - autonomie/ soutien 4 - Direction 5 - empathie
Qu’est-ce que la technique de l’évocation ?
On amène la personne à nommer elle-même les incohérences. On se monter curieux sur les raisons. Juste en nommant cesdites raisons, la personne s’entend justifier son cpt, nommer les limites de ses pensées magiques. Ce qui fait remonter à la surface les incohérences
Qu’est-ce que la technique de collaboration ?
Partage de pouvoir. on n’est jamais en position d’expert ou de dominance.
Il APPROFONDIE les idées de la personne, il INCORPORE ses idées dans le PI, il NOMME QUE L’EXPERT EST LA PERSONNE ELLE-MÊME.
Qu’est-ce que la technique d’autonomie/soutien ?
On se désengage complètement de la finalité. « Peu importe tes choix, c’est toi qui décide ! moi je t’accompagne peu importe tes choix, mais je ne prend pas de décision à ta place »
Qu’est-ce que la technique de direction ?
On ramène la personne vers l’objet de discussion, on utilise son discours, sa présence, pur que la personne approfondisse sont attachement envers son comportement, les limites de ce comportement là, et ces impacts dans sa vie.
Qu’est-ce que la technique d’empathie ?
Le clinicien explore les idées de la personne, pour réellement la comprendre, saisir les perceptions plus complexes de la personne
Nomme les 8 stades d’assimilation selon l’approche motivationnelle.
0 - Évitement 1 - Pensées intrusives 2 - Vague émergence 3 - Clarification du problème 4 - Compréhension/insight 5 - Application/travail 6 - Résolution de problème 7 - Maitrise
À quel stade d’assimilation correspond cette intervention « Intervention INTENSIVE pour NOMMER le problème et faciliter la PRISE DE CONTRÔLE
2 - Vague émergence
À quel stade d’assimilation correspond cette intervention « Intervention intensive en vue de comprendre comment le problème est arrivé (insight)»
3 - Clarification du problème
À quel stade d’assimilation correspond cette attitude du client ? « Tente d’éviter de réfléchir au problème/ émotion négative diffuse / ne fait pas de lien entre les deux »
1 - Pensées intrusives
À quel stade d’assimilation correspond cette intervention « Modification comportementale »
6 - Résolution de problème