Cours 4 : Évaluation de la force musculaire Flashcards

1
Q

Quelles sont les trois qualités psychométriques principales ?

A
  • Validité
  • Fidelité
  • Sensibilité
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2
Q

Qu’est-ce que signifie la validité ?

A

Il s’agit de la capacité d’un nstrument à mesurer ce qu’il a été conçu pour mesurer et permet d’établir les conditions dans lesquelles ses résultats peuvent être correctement utilisés.

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3
Q

Qu’est-ce que signifie la fidelité ?

A

La notion de fidélité consiste essentiellement en l’estimation de l’erreur de mesure. La fidélité d’un instrument psychométrique représente le degré de précision et de constance de ses scores, soit entre différents évaluateurs (inter) ou entre différentes séances du même évaluateur (intra).

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4
Q

Qu’est-ce que signifie la sensibilité ?

A

Le concept de sensibilité fait référence au fait que l’on s’attend d’un bon instrument qu’il soit en mesure de détecter correctement les cas qui possèdent effectivement cette caractéristique, soit la capacité de l’instrument à détecter un changement.

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5
Q

Qu’est-ce que la mesure de la force maximale ?

A

C’est de se mettre dans les conditions nécessaires pour qu’un patient puisse produire une contraction d’un maximum d’unités motrices, à une fréquence de décharge la plus élevée possible, dans des conditions sécuritaires, et obtenir une mesure de la force ainsi produite au moyen de l’outil approprié.

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6
Q

Quelles sont les méthodes pour mesurer la force musculaire maximale ?

A
  • La 1 RM + (la quasi-statique)
  • La dynamométrie manuelle
  • La dynamométrie isocinétique
  • Le bilan musculaire manuel
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7
Q

À quel moment obtenons-nous la force maximale ?

A

Lorsqu’on obtient un équilibre mécanique entre la force de résistance et la force produite par le patient.

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8
Q

Grâce à quoi peut-on s’opposer à la force produite par le patient selon chaque méthode de mesure ?

A
  • 1 RM : grâce à une charge (un poids)
  • Dynamométrie manuelle : grâce à la résistance du physiothérapeute ou d’une structure externe
  • Dynamométrie isocinétique : grâce à la résistance du dynamomètre lui-même
  • Bilan muculaire : grâce à la résistance du physiothérapeute et de la gravité (pour les cas faibles)
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9
Q

Que mesure-t-on lorsqu’on mesure la force maximale ?

A

Le niveau de force pour lequel le muscle ne peut pas produire plus de force, car le maximum d’unité motrices sont activées à fréquence de décharge maximale.

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10
Q

Décris brièvement l’épreuve de la 1 RM selon :

  • But ?
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques ?
  • Vitesse d’exécution ?
  • Amplitude mesurée ?
  • Matériel nécessaire ?
  • Unité de mesure ?
  • Durée du test ?
  • Épreuve dynamique ou statique ?
  • Effets de la gravité ?
  • Limites ?
A
  • But : Mesurer la force maximale grâce à la charge pouvant être soulevée qu’une seule fois dans l’amplitude totale.
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques : Fonctionnels
  • Vitesse d’exécution : Lente
  • Amplitude mesurée : Complète
  • Matériel nécessaire : Poids
  • Unité de mesure : En kg
  • Durée du test :
    • Plusieurs essais à différente charge
    • Sans période de repos entre les essais
    • Avec période de repos entre les séries lorsqu’on augmente la charge
  • Épreuve dynamique ou statique : Dynamique
  • Effets de la gravité : Oui
  • Limites :
    • Ne permet pas de mesurer la force réelle à une articulation
    • Dépend toujours de la position
    • Ne permet pas d’évaluer avec certitude un seul groupe musculaire
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11
Q

Qu’est-ce qui différencie le 1 RM classique de la 1 RM quasi-statique ?

A
  • L’épreuve 1 RM consiste à mesurer l’angle articulaire ne pouvant plus être maintenu lorsque la charge est augmentée.
  • Elle évalue des mouvement analytique (au lieu de fonctionnels)
  • Elle s’effectue à une amplitude particulière (au lieu de complète)
  • Elle s’effectue en statique (au lieu en dynamique)
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12
Q

Dans quelle situation la 1 RM représente-t-elle un avantage ?

A

Elle s’avère interessante pour les évaluations de force maximale pour des mouvements impliquant plusieurs articulations, comme les squats, les développés-couchés (“push-ups” avec un poids dans les mains, vers le haut) ou tout autre mouvement linéaire (l’extrémité du segment ou du membre testé se déplace en translation (ligne droite) plutôt qu’en rotation comme lors d’un mouvement autour d’une seule articulation).

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13
Q

Que représente l’arrêt complet du mouvement dans l’épreuve de la 1 RM ?

A

Il représente l’angle à laquelle on atteind un niveau de difficulté physiologique égal ou un tout petit peu infrieur à 100%, c’est doncdire que nous avons atteind l’équilibre mécanique.

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14
Q

Qu’est-ce que la difficulté physiologique ?

A

Il s’agit du pourcentage de la force maximale qu’un personne utilise lors du mouvement.

Autrement dit, c’est le rapport entre la résistance rencontrée pendant la tâche (difficulté mécanique de l’exercice ou encore le moment externe) et les capacité maximales de la musculature impliqué, soit le moment interne maximal.

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15
Q

Vrai ou Faux,

La difficulté physiologique dépend uniquement de la charge soulevée ?

A

Faux,

La difficulté physiologique dépend aussi de la position du corps et de l’articulation testée dans l’espace en raison de l’impact de la longueur du muscle sur la force produite (moment interne) ainsi que le bras de levier externe sur la force d’opposition (moment externe).

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16
Q

Quels sont les 2 paramètres auquel on doit absolument portés une attention particulière lors de l’épreuve de le 1 RM ? Pourquoi ?

A
  • Longueur du muscle
    • Influence la force produite (moment interne) d’après la relation force-longueur
    • Plus le mucle est en position allongée, plus il est fort
  • Position du patient quant à la charge
    • Influence sur la force de résistance
    • Plus le bras de levier entre la charge et l’articulation sera grand, plus le moment externe et la force de résistance sera élévé.

**Le contrôle de la position du corps et de la charge sont primordial pour respecter la standardisation de l’épreuve.

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17
Q

Décris brièvement la relation entre la charge (moment externe) et le nombre de répétitions? Quel outils est grandement utilisé par les pht ?

A

Plus le patient fait le mouvement demandé, plus il se fatigue donc le moment interne maximal est diminué à chaque répétitions. De ce fait, il aura tendance à atteindre le point d’équilibre entre le moment interne et le moment externe, plus rapidement et ne sera ainsi plus en mesure de produire un moment dans une amplitude complète.

Les pht utilisent la Table de Berger pour établir des liens entre la 1 RM et la 2-3-5-10

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18
Q

Quelle courbe correspond à celle de l’épreuve de la 1 RM ? Pourquoi ?

A

La courbe des cercle, car il s’agit de la seule courbe qui atteint la difficulté physiologique (soit le rapport illustré dans le tableau du bas), une fois l’amplitude complétée. C’est donc dire que les deux autres courbes représente des poids trop lourd.

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19
Q

Comment peut-on s’assurer que l’épreuve 1 RM est suffisament sécuritaire pour le patient ?

A

En clinique, il est nécessaire de compléter le bilan musculaire manuel pour les cotations supérieures à 3.

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20
Q

Pourquoi est-ce important de ne pas prendre de période de repos entre les différentes répétitions d’une même série lors de l’épreuve 1 RM ?

A

Puisque de cette façon on évite de fausser les résultats en permettant au patient de reprendre ces forces et ainsi d’être capable d’opposer des moments externes plus élévés.

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21
Q

Explique pourquoi un haltère tenu à la main n’offre pas la même difficulté mécanique à la flexion du coude dans les deux situations suivantes :

A) Bras tendu le long du corps, mouvement de flexion du coude entre l’extension complète et la flexion complète (160-170° de flexion), sans mouvement d’épaule.

B) Bras vers l’avant, épaule placée en flexion à 90°, mouvement de
flexion du coude entre l’extension complète et la flexion complète
(160-170° de flexion), sans mouvement d’épaule.

Dans quelle situation et à quel angle la 1RM sera la plus/moins élevée ? Pourquoi ?

A

En début de mouvement, la position B présente une difficulté mécanique plus élévée, car il présente un bras de levier beaucoup plus grand entre la force de gravité et l’axe du coude, contrairement à la position A où le bras de levier entre le force de gravité et l’axe du coude est nul.

Comme la charge est constante ici, la 1 RM sera la moins élévée dans la situation A, à un angle de 0 degré (soit initialement) et dans la situation B, à un angle de 90 degrés (soit en milieu de course). la 1 RM sera la plus élévée dans la situation A, à un angle de 90 degré (soit en milieu de course) et dans la situation B, à un angle de 0 degré (soit initialement).

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22
Q

Explique brièvement la différence entre les deux situations sous-dessous :

A

La courbe décrite par les rond : Cette courbe représente le moment maximal interne pouvant être produit par le patient en fonction de l’angle de l’épaule.

À 0 degré de flexion : 97 Nm

À 90 degrés de flexion : 74 Nm

Donc ici, on peut déduire par les moment obtenu que le muscle est légèrement en position allongé lorsqu’il débute à 0 degré puisque le moment interne est supérieur.

La courbe décrite par les triangle : Cette courbe représente le moment externe de la charge qui s’oppose à celle du patient lorsqu’il débute à 0 degré. On peut appercevoir que la difficulté physiologique est atteinte à 97 Nm puiqu’il y a équilibre entre le moment interne et le moment externe.

La courbe décrite par les losanges : Cette courbe représente le moment externe de la charge qui s’oppose à celle du patient lorsqu’il débute à 90 degrés. On peut appercevoir que la difficulté physiologique est atteinte à 74 Nm puiqu’il y a équilibre entre le moment interne et le moment externe.

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23
Q

Toujours concernant le cas de la flexion de l’épaule, est-il possible de déterminer la 1 RM des deux situations d’après les informations que nous avons ?

A

Oui, en sachant que le bras de levier externe vaut 0,5 m, il est possible de faire un calcul mathématique pour trouver la charge correspondant à la 1 RM.

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24
Q

Décris brièvement l’épreuve de la dynamométrie manuelle selon :

  • But ?
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques ?
  • Vitesse d’exécution ?
  • Amplitude mesurée ?
  • Matériel nécessaire ?
  • Unité de mesure ?
  • Durée du test ?
  • Épreuve dynamique ou statique ?
  • Effets de la gravité ?
  • Limites ?
A
  • But : Mesurer une valeur objective au moment externe de force appliqué produit à une articulation
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques : Analytique
  • Vitesse d’exécution : Statique
  • Amplitude mesurée : Particulière
  • Matériel nécessaire : Dynamo (universel, manuel, de traction), pinces de préhension, outils de stabilisation si nécessaire pour le dynamo
  • Unité de mesure : Un moment (Nm), mais peut être mesuré en force (N) ou en poids (kg, lbs)
  • Durée du test : 1 seule mesure, Temps d’installation limité
  • Épreuve dynamique ou statique : Statique
  • Effets de la gravité : Favoriser des positions sans les effets de la pesanteur
  • Limites :
    • Nécessite des précautions supplémentaire (vérifier la douleur, l’inflammation, stabilité (montage chirurgical))
    • Stabilisation nécessaire
    • Permet d’évaluer uniquement les mouvements en rotation
    • La force du PHT peut fausser les résultats
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25
Q

Décris brièvement l’épreuve de la dynamométrie isocinétique selon :

  • But ?
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques ?
  • Vitesse d’exécution ?
  • Amplitude mesurée ?
  • Matériel nécessaire ?
  • Unité de mesure ?
  • Durée du test ?
  • Épreuve dynamique ou statique ?
  • Effets de la gravité ?
  • Limites ?
A
  • But : Mesurer la force maximale à vélocité constante
  • L’utilisation d’exercices fonctionnels ou analytiques : Analytique
  • Vitesse d’exécution : Lente et constante
  • Amplitude mesurée : Complète et Particulière
  • Matériel nécessaire : Dynamo (universel, manuel, isocinétique de traction), pinces de préhension
  • Unité de mesure : Un moment (Nm)
  • Durée du test : Temps d’installation plus long pour s’assurer de la stabilité du pt
  • Épreuve dynamique ou statique : Dynamique et Statique
  • Effets de la gravité : Oui, à tenir en compte!!
  • Limites :
    • Implique plusieurs articulations
    • Implique des mouvements linéaires
    • Nécessite une surface ferme et plusieurs points d’attache
    • Stabilisation nécessaire
    • Permet d’évaluer uniquement les mouvements en rotation
    • Les phases d’accélération et de décélération peuvent nuire au résultat
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26
Q

Toujours concernant le cas de la flexion de l’épaule, quelle situation présente un départ plus difficile ? Pourquoi ?

A

La situation où le pt est en DD représente la situation où le départ correspond aussi au moment externe maximal puisque c’est dans cette position que le bras de levier externe est le plus grand, surtout sachant que dans la position debout, le bras de levier de la charge est nul au début, ce qui facilite grandement le mouvement.

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27
Q

Lorsqu’on énonce que le contrôle de la position du corps est primordial, quels éléments spécifiques devons-nous contrôler lors de la dynamométrie en générale ?

A
  • Contre-indications
  • Position générale du sujet
  • Position de l’articulation évaluée et des articulations satellites
  • Position de l’articulation dans les autres plans
  • Stabilisation du corps
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28
Q

Quelles sont les contre-indications en dynamométrie ?

A
  • Présence de douleur
  • Inflammation aigus de l’articulation
  • Montage chirurgical instable
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29
Q

Que regardons-nous concernant la position générale du sujet ?

A
  • Stabilité
  • Confort
  • Aspect cardio-vasculaire
  • Spécificité d’une évaluation
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30
Q

Quelles sont les positions qui sont favorisées ? Pourquoi ?

A

La position fondamentale assise ou décubitus sont généralement favorisée, car elles simplifient la stabilisation du trons pour l’évaluation musculaire.

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31
Q

Vrai ou Faux,

Il est acceptable de déroger des positions de départ pour l’évaluation dans le cas où la pathologie est contraignante ?

A

Vrai,

Certaines pathologies nécessite une adaptations particulière de la position du corps. L’important c’est de conserver toujours la même et de garder des traces écrite afin de standardiser l’évaluation.

32
Q

Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation de dynamomètre comme le Primus BTE ?

A

Avantages :

  • Il permet une évaluation plus fonctionnelle
  • Il permet l’entrainement à de nombreuse tâches fonctionnelle grâce à différents accessoires

Inconvénients :

  • Évaluation en position debout
  • Limitation des moyens de stabilisation
33
Q

Que regardons-nous concernant la position des articulations évaluée et satellites ?

A
  • L’amplitude de l’articulation évaluée
  • Position des articulations adjacente en fonction de la relation force-longueur
  • Plan dans lequel l’articulation est placé
34
Q

Quelles amplitude sont à éviter et à favoriser lorsqu’on mesure la force maximale ?

A

À éviter :

  • Amplitudes interne à cause d’un risque plus élévé de crampes et d’une possibilité de limitations d’amplitudes due à une insuffisance passive des muscles antagonistes.

À favoriser :

  • Amplitude où le muscle est dans sa zone de fonction, soit un angle correspondant aux activités fonctionnelles.
35
Q

Vrai ou Faux,

On cherche toujours à évaluer dans l’amplitude où le muscle produit un pic de moment maximal ?

A

Faux,

On choisit un angle d’évaluation pour son intérêt fonctionnel ou toute l’amplitude selon le type de dynamomètre utilisé.

36
Q

Quel plan est à favoriser pour placr l’articulation évaluée ?

A

Le plan horizontal, car il permet de réduire l’effet de la pesanteur du segment sur la masse, soit les effet de gravité sur la force mesurée.

* Il es tout de même possible de prendre en compte l’effet de gravité dans le calcul de la force par une mesure.

37
Q

Qu’est-ce qui justifie que l’on doit se préocuper de la position des articulations adjacentes ?

A

En raison de la présence des muscles bi-articulaire.

Par exemple, les extenseurs de hanche seront plus forts lorsque le genou est en extension que lorsqu’il est fléchi. En effet, les ischio-jambiers sont en position plus longue lorsque le genou est en extension. De plus, l’insuffisance passive du quadriceps pourrait augmenter la résistance contre laquelle l’extension de hanche est produite lorsque le genou est fléchi.

38
Q

En quoi la position de l’articulation dans les autres plans est-elle une précaution en dynamométrie ?

A

Certaines articulations sont particulièrement sensibles à leur positionnement dans les autres plans, c’est donc dire qu’elles produisent plus ou moins de force par la sollicitation de différents groupes musculaires.

Par exemple, l’abduction de hanche lorsque celle-ci est fléchie ne sollicite pas les mêmes groupes musculaires que lorsque la hanche est en extension.

39
Q

Comment pouvons-nous déterminer la stabilisation adéquate ?

A
  • Elle dépend du groupe musculaire évalué
  • Elle dépend de l’angle choisi pour le test
  • Elle nécessite bien souvent des moyens externes, car l’auto-stabilisation par le patient est souvent insuffisante pour lui permettre de produire une force réellement maximale
  • Elle est déterminée par une analyse biomécanique et une observation des déplacement du sujet au cours du test
40
Q

Quels sont les moyens de stabilisation ?

A
  • Tables
  • Chaises
  • Accessoires
  • Installations
  • Surfaces fermes
  • Points d’attaches nombreux
  • Sangles non-élastiques
41
Q

Quels sont les but de la stabilisation ?

A
  • Assurer un transfert total de la force au segment distal
  • Contrôler les mouvements associés et les compensations
42
Q

Comment pouvons-nous assurer un transfert total de la force au segment distal ?

A
  • En luttant contre les effets de translation et de rotation produits par la force de réaction du dynamomètre sur les segments proximaux non évalués.

DONC, on utilise généralement des appuis et des courroies aux endroits appropriés afin que ces derniers puisse offrir une force de résistacne dans le sens opposé àcelle de la réaction mécanique produite par le dynamomètre.

43
Q

Explique les stabilisation dans les deux exemples suivants :

A
  • Exemple 1 :
    • Appui dorsal crée une translation vers l’avant s’apposant ainsi à la translation arrière provoqué par la réaction du dynamomètre.
    • Sangle au niveau des hanches empêche la rotation du corps vers l’avant par la traction du quadriceps.
    • La pesanteur et l’auto-stabilisation par le patient contribue aussi à empêcher la rotation du corps.
  • Exemple 2 :
    • Appui sous la tête permet d’avoir un alignement adéquat de la colonne
    • Sangle au niveau des hanches empêche la rotation (flexion) du tronc vers l’avant*
    • Sangle au niveau des aisselles empêche la translation du corps dans la direction du dynamomètre (et n’est pas contré par la sangle à la hanche*) et la flexion du tronc en même temps
    • Sangle au niveau de la jambe pour empêcher la translation du corps et de la jambe dans la direction du dynamomètre (peut s’avérer une mauvaise idée si présence de douleur au genou en raison de la force de cisaillement que cela crée)
44
Q

Quelle stabilisation supplémentaire est nécessaire dans la dynamométrie isocinétique ?

A

La stabilisation doit permettre de maintenir l’axe articulaire aligné avec l’axe de rotation du dynamomètre.

45
Q

Comment pouvons-nous assurer un contrôle des mouvements associés et des compensations ?

A
  • En s’assurant que la longueur musculaire reste la même pendant tout le mouvement
    • Ex : L’élévation du moignon de l’épaule lors de l’évaluation des fléchisseurs du coude provoque un allongement des fléchisseurs du coude.
  • En s’assurant que le mode de contraction reste le même pendant tout le mouvement
    • Ex : L’élévation du moignon de l’épaule provoque aussi une contraction des muscles en mode excentrique et non plus en statique.

Cela peut se faire grâce à des sangles ou encore à des consignes pour le patient

46
Q

Pour quelles raisons les mouvements associés apparaissent ?

A
  • Causés par les fonctions musculaires autres que celles évaluées
  • Car ils sont une composante de l’effort global du sujet
  • Car ils sont difficilement contôlables volontairement par le patient (surtout lors d’un déficit de la commande motrice)
47
Q

Autres les précautions vu plus tôt, quelle autre précaution doive être prise en compte lors de la prise de la mesure ?

A

La réaction cardio-vasculaire du patient

48
Q

Quelles réactions cardio-vasculaire peuvent être observées chez un patient ?

A
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Augmentation de la pression artérielle
49
Q

De quoi résultent les réactions cardio-vasculaire chez le patient ?

A
  • Réactions normales associés à l’effort volontaire
  • Effets de la manoeuvre de Valsalva
50
Q

Qu’est-ce que la manoeuvre de Valsalva ? Quel problème apporte-t-elle ?

A
  • Une technique volontaire employée en plongée, ou en médecine cardiaque et ORL, pour équilibrer la pression entre les différents compartiments de l’oreille et les sinus.
  • Elle consiste à bloquer la respiration et à contracter les muscles de l’abdomen ce qui en résulte :
    • Les pressions intra-thoraciques et intra-abdominales augmentent
    • Ralentissement du retour veineux.
    • Le volume de sang reçu par le cœur diminue
    • Comme il y a moins de sang dans les vaisseaux, la pression diminue
    • Pour contrer cette baisse et maintenir le débit, il y a une vasoconstriction des vaisseaux et une augmentation de la pression artérielle
  • Le problème apparaît au moment où cesse l’effort : le retour sanguin veineux revient et la vasoconstriction est encore présente, ce qui cause une augmentation importante de la pression artérielle. La pression dans les espaces cérébraux est aussi augmentée et ceci peut causer un étourdissement.
51
Q

Quelles sont les techniques qui peuvent être utilisées pour atténuer les effets de la manoeuvre de Valsalva ?

A
  • Expirer à l’effort
  • Réduite la durée de l’effort (10 secondes est suffisant pour atteindre la force maximale)
  • Relâcher progressivement
  • Se reposer entre les efforts pour revenir à une pression artérielle normale
52
Q

La dynamométrie manuelle présente des particularités, quelle est-elle ?

A

Appui du dynamomètre sur le segment

53
Q

Comment assurons-nous que l’appui du dynamomètre est optimal ?

A
  • Éviter de croiser les articulations intermédiraires en appuyant le dynamomètre directement sur le segment évalué : ceci empêche le stress sur les articulations et empêche de fausser la donné en mesurant davantage la force de l’articulation.
    • Si l’on doit passer par une articulation intermédiaire, il faut s’assurer que la force du patient est suffisante à l’articulation intermédiaire, que le sujet est bien préparé à réaliser une force maximale et à maintenir l’articulationintermédiaire la plus stable possible. Les muscles de l’articulation intermédiaire pourraient réduire la force maximale mesurée car ils ne peuvent maintenir l’articulation suffisamment stable lors de la contraction du groupe musculaire évalué. Une stabilisation externe de cette articulation devrait être envisagée en cas de besoin.
  • Appui perpendiculaire au segment : ceci assure une stabilité de l’appui qui n’a pas tendance à monter ou à descendre sur le segment ; ceci permet de calculer plus facilement le moment mécanique de la force ; ceci permet un angle de 90° qui est reproduit aisément lors des évaluations suivantes (standardisation)
  • Appui orienté dans le plan du mouvement : ceci permet de faciliter la stabilisation du dynamomètre sur le patient (élimination des composantes latérales)
  • Appui situé le plus distalement possible sur le segment évalué : ceci permet de faciliter la stabilisation du dynamomètre, car pour un moment égal, plus le bras de levier est grand, plus la force sera faible utilisé pour maintenir l’outil.
  • Importance d’une force suffisante pour résister au mouvement : ceci est primordial pour que les conditions restent statiques au cours du test. La force du physiothérapeute peut alors être un facteur limitant de cette technique. Une structure extérieure (sangle ou support rigide) est alors nécessaire pour assurer la stabilisation du dynamomètre.
54
Q

La dynamométrie isocinétique présente des particularités, quelles sont-elles ?

A
  • Préchargement
  • Préférence pour les tests unidirectionnels
  • Correction de l’effet du poids du segment évalué
55
Q

Qu’est-ce que le préchargement ?

A

Il s’agit de demander au patient de commencer à faire le mouvement évalué contre le dynamomètre alors que celui-ci est encore bloqué dans la position de départ, en condition isométrique dans le but d’éliminer le temps de croissance de force qui existe au début du mouvement, du fait de la vitesse de croissance de la force.

56
Q

À quel pourcentage la valeur du pré-chargement doit-elle atteindre pour être efficace afin d’éliminer le temps de croissance de force?

A

La valeur du pré-chargement devrait être supérieure à 65 % de la force maximale, afin d’éliminer une bonne partie du temps de croissance de force.

57
Q

Pour quel type d’évaluation le préchargement est primordial ?

A

Le pré-chargement est particulièrement important pour les tests réalisés à haute vélocité ou pour les articulations qui ont une excursion articulaire petite (cheville), mais peut être utilisé pour toutes les articulations.

58
Q

Que veut-on dire par la préférence pour des test unidirectionnels ?

A

Il est préférable de faire des tests unidirectionnels (soit seulement la flexion ou l’extension) avec un effort maximal poursuivi jusqu’à la fin de l’amplitude, car dans les test en condition réciproque (flexion suivie d’une extension) le sujet pourrait commencer à désactiver ses muscles agonistes (et activer ses muscles antagonistes) bien avant la fin de l’amplitude et ainsi avoir des mesures de force invalides pour les fins d’amplitude.

Les mouvements bidirectionnels peuvent par contre être utilisés dans le cadre du réentrainement, pour solliciter la coordination entre les muscles antagonistes.

59
Q

Comment corrigeons nous l’influence de la gravité ?

A
  • En mesurant l’effet du poids
    • Dans un plan vertical: la pesanteur des segments peut représenter une proportion importante de la force du patient.
    • Mesurer l’effet du poids des segments sur la mesure de la force maximale : mesurer les forces de pesanteur des segments à basse vélocité (inférieure ou égale à 30°/s) et même en statique si c’est la valeur d’un angle particulier qui est retenue. Il faut évidemment s’assurer que le patient est bien relâché. Cette méthode a de plus l’avantage de prendre en compte l’effet de la raideur passive de l’articulation, qui produit une force sur le dynamomètre, en plus de celle du poids du membre évalué.
  • En ajoutant ou soustrayant le poids
    • Soustraction : Si le poids aide le mouvement, donc le muscle doit déployer une force plus petite que dans un plan transverse
    • Addition : Si le poids résiste au mouvement, donc le muscle doit déployer une force plus grand que dans un plan trasnvers
    • Par exemple, dans la mesure de la force d’extension du genou en position assise, il faut ajouter le moment causé par la gravité aux lectures prises lors de l’effort en extension. En effet, les extenseurs doivent d’abord soulever la jambe avant de créer un moment d’extension sur le bras du dynamomètre.

** Les fabricants incluent presque toujours des protocoles ou procédures qui corrigent automatiquement les forces mesurées pour l’influence de la gravité. Ces protocoles utilisent des calculs trigonométriques à partir de mesures faites à un angle articulaire précis. Ils ne tiennent donc pas compte des forces visco-élastiques sur toute l’amplitude du mouvement, comme les mesures directes le font. La mesure du poids du segment est en effet en général réalisée à un angle de 45° par rapport à la verticale, où les tensions passives au genou ne sont pas très importantes. L’extrapolation de l’effet du poids à toute l’amplitude par la méthode trigonométrique sous- évalue donc l’effet de la tension passive normale de l’articulation dans le moment total mesuré.

** Cette correction de l’influence de la gravité peut également être appliquée lors de la dynamométrie manuelle pour obtenir la force réelle du patient, si le mouvement ne peut être réalisé sans l’influence de la pesanteur.

60
Q

Sur quel principe fondamental la dynamométrie isocinétique s’appuie-t-elle ?

A
  • Mesurer la force tout en mobilisant le segment testé à vitesse constante
    • La force de résistance de la machine est la même en tout point de l’amplitude
  • Mesurer la force maximale plutôt que la vitesse maximale, *contrairement en isotonique où c’est la résistance du patient qui reste constante et que la vitesse se modifie
61
Q

Pourquoi est-il primordial que la dynamométrie isocinétique s’effectue à vitesse lente ?

A

Car la relation vitesse-force s’applique. Par conséquent, plus le mouvement est rapide, plus la force musculaire est diminué (on atteint plus la force max). Lorsque la vitesse est trop grande, cela produit aussi des irrégularités dans la courbe, ce qui fausse les résultats.

Description de la dernière courbes :

La courbe de force (moment) mesurée par un dynamomètre isocinétique peut se diviser en quatre phases. La première phase, ①, correspond à l’accélération du levier de l’appareil et du segment, nécessaire pour atteindre la vitesse fixée. Cette phase n’est pas mesurée par certains dynamomètres, tant que la vitesse fixée n’est pas atteinte. Elle est plus ou moins longue selon la vélocité sélectionnée (jusqu’à 10°-20° pour les mouvements de haute vélocité). Tous les dynamomètres dynamiques ont des périodes d’accélération, car il est impossible d’atteindre instantanément la vélocité sélectionnée.

La deuxième phase, ②, constitue la phase de croissance de la force jusqu’à l’atteinte d’un sommet, qui est parfois suivi d’oscillations de la force mesurée. Cette croissance de la force équivaut à celle notée dans la courbe force-temps statique. Dans les courbes obtenues à basse vélocité (<60°/s), le sommet correspond généralement à la force la plus élevée de la courbe (peak torque). Aux vélocités plus élevées, le sommet apparaît brusquement et il s’accompagne par la suite de quelques oscillations. Le sommet ici comprend non seulement la force produite par le sujet, mais aussi une force d’impact du segment sur le levier du dynamomètre. Les forces d’impact résultent d’une décélération du segment par l’appareil. Cette décélération est rendue nécessaire pour réduire la vélocité initiale du segment qui dépasse momentanément la vélocité sélectionnée sur l’appareil à cause de l’accélération produire par la production de la force. La vélocité du segment est une conséquence de l’accélération du segment durant la première phase du mouvement. Ce dépassement de la vélocité est lié aux mécanismes de contrôle de vélocité du dynamomètre qui ne permettent pas un ajustement instantané de la vélocité du levier. Les oscillations ultérieures sont des phases d’accélération et de décélération de plus en plus amorties jusqu’à l’atteinte de la vélocité sélectionnée.

La troisième phase, ③, est celle de vélocité constante. En concentrique, la force y décroît en général de façon régulière en fonction des angles. Comme dans les courbes de force statique, la décroissance de force est fonction de la longueur des muscles (relation force-longueur du muscle isolé) et des variations des leviers musculaires.

La quatrième phase, ④, correspond à la décélération du segment. Cette décélération résulte de la relaxation des muscles agonistes et parfois du freinage du mouvement par les muscles antagonistes. Les résultats de cette phase sont donc peu valides pour mesurer la force des muscles agonistes à évaluer. Cette phase n’est pas toujours apparente.

62
Q

Quelles sont les étapes à suivre pour l’évaluation en dynamométrie statique ?

A
  1. Stabilisation (du sujet, du pht et du dynamomètre)
  2. Échauffement et instructions
  3. Effort statique progressif (temps pour réagir)
  4. Sollicitation du maximum (max à 2-3 sec)
  5. Faire 2 à 3 répétitions
63
Q

En quoi consiste l’échauffement ? Quel est le but de l’échauffement ?

A

Def :

  • Dans l’entrainement sportif, l’échauffement consiste en général en des exercices aérobiques de basse intensité, des étirements musculaires et des exercices spécifiques à l’activité préparée.
  • Dans le but d’un évaluation, il s’agit de quelques répétitions du mouvement voulu à des niveaux de force progressivement plus importants

Buts :

  • Préparer les systèmes cardio-vasculaire, métabolique et neuromusculaire au test de force.
  • Assouplir les muscles et les tendons (augmenter l’élasticité des tissus par l’augmentation de la lubrification du tissu conjonctif)
  • Augmenter l’apport sanguin périphérique et la température des muscles
  • Faciliter la coordination des mouvements.
  • Assurer que le patient a bien compris le mouvement à réaliser et pour le préparer à un effort maximal.
64
Q

En quoi constitue la sollicitation du maximum ?

A

Il s’agir d’une façon de procéder, lors d’une évaluation dynamométrique manuelle, pour que le patient atteigne sont maximum soit en demandant au sujet de forcer jusqu’à son maximum puis de relâcher.

  • Si on demande au sujet de forcer le plus rapidement possible, près de 90 % de la force maximale est générée après 0,5 seconde.
  • Cependant, l’atteinte du maximum peut prendre jusqu’à 2 à 3 secondes.
  • La contraction proche du maximum ne devrait pas dépasser 10 secondes.
  • La connaissance immédiate des résultats par rétroaction au patient peut augmenter la force de 3 à 7 %.
  • Les exhortations verbales durant l’effort ne sont pas toujours efficaces, selon les préférences des patients.
65
Q

Quelle est l’utilité de répetter l’évaluation 2 à 3 fois ?

A

Cela permet d’avoir un meilleur estimé de la force maximale, car des variations de 10% peuvent être enregistrées d’un essai à l’autre.

  • Dans la littérature scientifique, certains auteurs utilisent le meilleur de deux à trois essais comme critère représentatif de la force alors que d’autres préconisent plutôt la moyenne des trois essais.
  • Le temps de repos qui doit séparer un essai de l’autre n’est pas connu ; il est commun d’accorder au minimum 1 minute de repos.
  • Si le 2e test est augmenté, le patient n’avait peu être pas compris lors du premier essai.
  • Si le 2e test est diminué, le patient avait probablement utilisé un autre groupe musculaire lors du premier essais.
66
Q

Quelles sont les étapes à suivre pour l’évaluation en dynamométrie isocinétique ?

A
  1. Stabilisation du sujet
  2. Échauffement et instructions
  3. Effort dynamique maximal sur toute l’amplitude
  4. Bien relâcher en fin de test
  5. Faire 2 à 3 répétitions
67
Q

Quelle méthode est utilisée pour les contractions :

  • Statique
  • Concentrique (dynamique)
  • Excentrique (dynamique)
  • Mouvement linéaire
A
  • Statique :
    • Dynamométrie manuelle
    • Dynamométrie isocinétique (possible)
    • 1 RM quasi-statique
  • Concentrique (dynamique)
    • 1 RM (risque pour les structures adjacentes)
    • Dynamométrie isocinétique
  • Excentrique (dynamique)
    • Dynamométrie isocinétique
  • Mouvement linéaire
    • Dynamométrie isocinétique (avec outil spécifique)
    • 1 RM
68
Q

Où devrait-on appuyer le dynamomètre pour mesurer l’ABD de l’épaule ?

A

En 2

69
Q

Où devrait-on appuyer le dynamomètre pour mesurer l’ADD de l’épaule ?

A

En 4

70
Q

Pour un mouvement d’ABD dans un plan vertical, comment devrions-nous ajuster la mesure ?

A

En ajoutant l’effet de pesanteur du segment.

71
Q

À quel point, mesurons-nous une force produite plus grande ? Pourquoi ?

A

En 2,

Car, comme le moment produit par le muscle est le même, plus le bras de levier sera petit, plus la force mesurée à laquelle on s’oppose sera grande.

72
Q

Un patient présente une faiblesse à l’épaule l’empêchant de réaliser une flexion dans l’amplitude complète. Vous évaluer sa force. Quelle technique vous semble la plus adaptée pour réaliser l’évaluation ?

A

Le bilan musculaire,

Car comme il est incapable de faire une amplitude complète, il sera sous la cote de 3 et le résultat du test sera ainsi objectif.

73
Q

Un homme présente une force maximale en flexion plantaire de 60 Nm à 0 degré. A-t-il une faiblesse musculaire ?

A

* La réponse nécessiterait un tableau de référence*

Oui, car il se retrouve sa la plage de valeurs +/- 2x écart-type

74
Q

En DV, la résistance à la flexion d’épaule due à une charge à la main est maximal

  1. En extension d’épaule maximale
  2. En flexion d’épaule maximale
  3. En flexion d’épaule à 90 degrés
A

En flexion d’épaule maximale

75
Q

Assi, le dossier incliné à 45 degrés, la résistance d’une charge à la flexion d’épaule est maximale

  1. En extension d’épaule maximale
  2. En flexion d’épaule maximale
  3. Lorsque le bras est à l’horizontale
A

Lorsque le bras est à l’horizontale

76
Q

Une patiente présente une faiblesse à l’extension du genou, qu’elle peut réaliser contre gravité et une résistance moyenne dans toute l’amplitude. Quelle technique vous semble la plus adaptée pour réaliser l’évaluation ?

A

Dynamométrie isocinétique

77
Q

Quel type d’évaluation feriez vous dans le cas suivant :

Homme, 40 ans, tendinite supra-épineux droit (lésion tendineuse du muscle supra-épineux, qui se traduit, en phase aigüe, par une douleur lors de la flexion d’épaule, dans une amplitude comprise entre 60° et 100° d’abduction d’épaule). Plus de douleur actuellement.

But : jouer avec ses enfants de moins de 5 ans (dyn. isocinétique disponible)

A

Exemple 1 :

Méthode d’évaluation : dynamométrie manuelle

Mouvement/groupe musculaire évalué : abduction d’épaule

Stabilisation : Le patient est assis, sur une chaise, le tronc et le bras gauche en appui contre et sur une table de traitement. Le dynamomètre est placé sur la partie latérale et distale de l’humérus.

Position départ/fin : en isométrique à 45° d’abduction.

Stabilisation : Le dynamomètre est placé sur la partie latérale et distale de l’humérus. Le patient est assis, sur une chaise, le tronc et le bras gauche en appui contre et sur une table de traitement.

Consignes : “écartez le bras en poussant contre le dynamomètre, sans hausser l’épaule”. La résistance du physio sera suffisante pour empêcher le mouvement (condition isométrique).

Justifications : Faiblesse due à ancienne douleur et sous-utilisation associée dans le mouvement limité par la blessure. Dynamométrie manuelle (ou avec un dynamomètre isocinétique en isométrique) statique possible dans amplitude non-douloureuse.

Exemple 2 :

Méthode d’évaluation : Isocinétique

Mouvement/groupe musculaire évalué : flexion concentrique du coude

Stabilisation : sangles sur le bras et le moignon de l’épaule.

Position : Patient assis

Position départ/fin : épaule en position de repos, coude en extension. Flexion du coude entre 0 et 120° (vérifier qu’aucune douleur à l’épaule n’est induite par ce mouvement). Vitesse de 90°/seconde. L’appui de l’accessoire du dynamomètre isocinétique en face antérieure de l’avant-bras, juste au-dessus du poignet, axe du dynamomètre en regard de l’axe de flexion-extention du coude (marqueur anatomique : épicondyle latéral).

Consignes : “ramener votre main vers l’épaule du même côté le plus fort possible, en poussant sur l’accessoire du dynamomètre qui fera le mouvement dans le même sens”.

Justifications : Faiblesse due à sous-utilisation de ce groupe musculaire important d’un point de vue fonctionnel. L’absence de douleur permet l’évaluation sur l’amplitude fonctionnelle. Assis facilite la stabilisation

Exemple 3 :

Méthode d’évaluation : Évaluation fonctionnelle en isocinétique avec le dynamomètre BTE’ avec accessoire pour mouvement linéaire.

Mouvement/groupe musculaire évalué : flexion concentrique d’épaule.

Stabilisation : aucune

Position : debout

Position départ/fin : mouvement d’extension verticale du membre supérieur à partir de la hauteur de l’épaule (flexion d’épaule de 90 à 180°, extension du coude de flexion maximale à extension maximale), la résistance étant appliquée vers le bas, pour mimer le jeu de faire sauter les enfants en l’air, avec une vitesse qui semble appropriée (120°/s),

Consigne : “levez la main le plus fort possible en tirant sur la poignée”

Justification : mouvement fonctionnel important pour un patient proche de la fin de la réadaptation, même si il sera difficile de s’assurer que le mouvement est fait principalement par les fléchisseurs d’épaule.

Notez qu’il y a bien d’autres choix possibles, parmi les groupes musculaires de l’épaule et du coude, et parmi les mouvements combinés de l’épaule et du coude. Il fallait faire un choix.

Ces évaluations permettront de mettre en évidence la faiblesse éventuelle (comparaison à l’autre côté). Si il y a bien faiblesse, la mesure servira de niveau de base pour suivre l’évolution du patient avec le programme de renforcement.