Cours 4 Flashcards
Qu’est-ce qu’une résistance?
tout comportement du patient (de l’aidé.e) qui s’oppose à ce que le thérapeute (l’aidant.e) veut faire et à ce qu’il souhaite
Que faut-il faire avec une résistance?
elle doit donc être interprétée et-ou surmontée.

Selon l’approche freudienne, comment voit-on la résistance?
la résistance du patient illustre un conflit par rapport au changement; conflit entre son désir sincère de changement et les peurs qu’il suscite.
Selon l’approche humaniste, comment voit-on la résistance?
Moyens que l’aidé.e prend pour éviter de ressentir et d’exprimer les souvenirs ou les idées qui le menacent et, en conséquence, pour éviter ou ralentir les prises de conscience douloureuses sur son vécu
Selon l’approche humaniste, comment la résistance peut-être prendre source dans la relation thérapeutique?
- absence de consensus sur les objectifs de la démarche;
- cadre flou
- attentes irréalistes
Vrai/faux
la résistance naît des piètres techniques de l’aidant.e dans le maniement des sentiments et des problèmes de l’aidé.e et dans son désir de vouloir accélérer le processus.
vrai, selon Rogers
Selon Hétu, à quoi sont dû les résistance?
• Atteinte à l’image de soi • Peur du jugement
• Blessures inconscientes
• Gains reliés au statu quo • Désir d’autonomie
• Résistance à une erreur de l’aidant-e
Selon l’approche émotivo-relationnelle, il existeraient plusieurs formes de résistances dont?
- R liée à la peur et à la honte de se révéler;
- R liée à la peur du changement ou du succès.
- R émergeant du manque d’empathie et de sensibilité de la part de l’aidant.e;
Comment reconnaitre la résistance?
• Nier la réalité • Refuser de parler • Minimiser un problème • Manifester de l’agressivité • Changer le sujet de conversation • Interrompre l’échange • Rationalisation • Séduction Répétition... • « Acting out » • Préparer constamment les séances pour éviter les silences, l’inattendu et l’expression spontanée • Ritualiser les séances (déroulement stéréotypé ou stratégie de remplissage) • Banalisation des propos (n’aborder que des sujets superficiels, « jaser ») • N’avoir rien à dire • L’absence d’émotion et d’affect • La fuite de la relation avec l’aidant.e (éviter de regarder l’aidant.e, refus de parler à l’aidant, idéalisation de l’aidant.e) • Jouer au bon.ne aidé.e
Quel est la caractéristiques obligatoire d’un comportement pour qu’il soit associé à la résistance?
la répétition de ce comportement
Quels questions doit se poser l’aidant en cas de résistance? Nomme en au moins 2
- Qu’est-ce que cela me dit sur la dynamique de l’aidé.e?
- Quelle est la fonction de la résistance de l’aidé.e?
- Quelles sont les croyance qui nourrissent
la résistance de l’aidé.e? - Puis-je utiliser cette résistance au bénéfice de la démarche?
- Qu’est-ce que cette résistance me fait vivre comme aidant.e?
Comme personne? - Est-ce pertinent d’« ouvrir » sur la résistance dans cette démarche?
Qu’est-ce qui démontrerai le surmontage d’une résistance?
la capacité de l’aidé.e à reconnaître et surmonter ses résistances.
Comment doit-on gérer une résistance?
- Reconnaître les manifestations et les significations de la résistances et être vigilant
par rapport à l’effet qu’elles pourraient avoir sur l’aidant.e; - intégrer la résistance dans le contexte de la démarche du moment et évaluer la
pertinence de la signaler ou non à l’aidé.e; - approcher le travail sur la résistance de façon progressive, par étapes;
- interpréter la résistance;
- adopter une attitude thérapeutique neutre et intéressée;
- vérifier la répétition;
- éviter de renforcer la résistance;
- être à l’affût et vérifier au fur et à mesure la pertinence de continuer le travail.
Comment ouvrir la résistance en relation d’aide?
- Établir un lien de confiance
- rendre l’aidé.e conscient.e de la résistance;
4. - mettre l’accent sur la vérité à laquelle l’aidé.e résiste.
Comment prévenir la résistance?
Atténuer les termes (présenter la réalité dans une forme atténuée) suivie de reflets progressivement plus précis et de manifestations de soutien, permet à l’aidé.e d’apprivoiser son vécu.