Cours 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce le ça?

A

Ça = énergie pulsionnelle ou libidinale (incluant les pulsions sexuelles) qui est régit par le principe de plaisir. Aussi appelé Libido

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2
Q

Qu’est-ce que le moi?

A

Moi = partie de soi qui négocie les envies du soi, les règles du surmoi et les contraintes du monde extérieur, régit par le principe de réalité

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3
Q

Qu’est-ce que le surmoi?

A

Surmoi = Introjection des idéaux parentaux, partie qui dicte ce qui est de l’ordre de l’acceptable et de l’inacceptable visant à atteindre un idéal du moi. Régit par le principe de perfection

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4
Q

Qu’est-ce qui se passe à la période anténatale

A

Comportements sexuels commenceraient réellement au début de la vie!
* Signes suggérant que les enfants tireraient du plaisir du contact génital dès avant même leur naissance.
* Écographie: Observa1on d’un fœtus de 32 semaines qui touchait sa vulve avec sa main droite et les mouvements se concentraient dans la région du clitoris pendant 20 minutes (Giorgi & Siccardi, 1996).
* Échographie (Figure): Fœtus de 32 semaines de gestation. Les différents images montrent que le fœtus a agrippé son pénis avec sa main et a bougé (Rodríguez et al., 2016).

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5
Q

Que se passe-t-il durant la période de 0 à 2 ans, quand les enfants sont des bébés?

A

Différenciations des genres et des sexes
* Aucune inhibition à l’égard de la nudité
* Plaisir tiré du contact tactile et oral : exploration des sensations physiques
* Plaisir pouvant être tiré de l’autostimulation et des frottements génitaux
* Signes suggérant la présence d’excitation physiologique chez les garçons et les fillettes (Delamater & Friedrich, 2002; Karakaya, Koklu & Ozturk, 2016).
* Plaisir retiré est indifférenciable des autres formes de plaisir = Plaisir non sexuel

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6
Q

Que se passe-t-il durant la période de 2 à 5 ans? Durant le préscolaire

A
  • Masturbation occasionnelle : Comportement d’appaisement. Peut se produire en public ou en privé.
  • Curiosité importante : De petits détectives…
    Explora(on consensuelle et ludique avec des enfants du même âge, « jouer au docteur »
  • 50% des enfants avant l’âge de 6 ans
  • Poser des questions sur la sexualité ou la reproduction, p.ex.: D’où viennent les bébés ?
  • Curieux du corps des adultes (par exemple, vouloir aller aux toilettes avec les parents, toucher les seins des femmes, etc.)
  • Manque d’inhibition autour de la nudité. Peut enlever sa couche ou ses vêtements
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7
Q

Que se passe-t-il durant l’âge de 6 à 9 ans, l’âge scolaire?

A

U1lisa1on soutenue de mots d’argot, ou de blagues pour décrire les parties du corps et les fonctions : Joke de pets!
* Meilleure compréhension des rôles de genre. Peut agir de manière plus « genrée » (par exemple, les filles peuvent vouloir porter des robes).
* Jeux sexuels ou des ac1vités qui explorent la sexualité et le corps avec des amis de même sexe et de sexe opposé : avoir un “chum”/”blonde”
* Masturba1on. Certains enfants peuvent toucher leurs par1es génitales pour le plaisir. Cela se produit plus souvent en privé qu’en public.
* Intégration graduelle de la notion d’intimité

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8
Q

Que se passe-t-il entre l’âge de 9 et 12 ans, à la préadolescence?

A

Au début de la puberté, un besoin accru d’in1mité et d’indépendance.
* Intérêt plus marqué pour la sexualité, mais souvent exprimée d’avantage en privé. (De Graaf & Rademakers, 2011)
* Intérêt pour les rela1ons roman1ques. Peut avoir une pe1te amie ou un pe1t ami.
* Peut être curieux des corps d’adultes, essayer de voir des gens nus ou se déshabiller ou rechercher des médias (tels que la télévision, des films, des sites Web et des magazines) àcontenu sexuel.
* La masturba1on se produira probablement en privé.
* Processus de sexualiza1on s’enclenche, surtout chez les filles

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9
Q

Quel est le défi des parents

A

Apprendre à leurs enfants à exprimer leur sexualité de façon adéquate SANS provoquer un sentiment de honte et de dégoût à l’égard de leurs comportements sexuels

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10
Q

Qu’est-ce qu’un comportement problématique et a quoi est ce qu’ils sont associé?

A

Comportements qui présentent un risque pour la sécurité et le bien-être de l’enfant ou de ceux qui l’entourent.Ils sont souvent associés à l’anxiété, aux expériences trauma3santes, à la curiosité, à un mauvais contrôle des impulsions, etc. Ont tendance à persister même après qu’on a dit à l’enfant d’arrêter

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11
Q

Nommez des exemples de comportements sexuels problématiques

A

Exemples de comportements sexuels probléma3ques
* Sont clairement au-delà du stade de développement de l’enfant (p.ex., un enfant de 3 ans essayant d’embrasser les par:es génitales d’un adulte)
* Incluent des menaces, de la force ou de l’agression
* Comprennent une u:lisa:on inappropriée ou dangereuse de par5es sexuelles du corps (p.ex., insérer des objets dans le rectum ou le vagin)
* Se font avec des enfants d’âges ou de capacités très différents (p.ex., un « jeu de médecin » entre un enfant de 4 ans et un enfant de 12 ans)
* Sont associés à de fortes réac5ons émo5onnelles chez un enfant, telles que la colère ou l’anxiété
* Interfèrent avec les intérêts et les activités typiques de l’enfance (p.ex., une masturbation très fréquente ou publique)

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12
Q

Nommez des facteurs de risque de comportement problématique.

A

Expériences trauma1santes, telles que des abus, des catastrophes naturelles ou des accidents
* Violence au foyer
* Exposi1on excessive à des ac1vités sexuelles d’adultes ou à la nudité à la maison (y compris exposi1on média1que à la télévision ou sur Internet)
* Règles inadéquates concernant la pudeur ou l’in1mité à la maison
* Supervision inadéquate à la maison
* Facteurs parentaux tels que la dépression, la
toxicomanie ou les absences fréquentes dues au travail

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13
Q

Nommez-trois défis développementaux?

A

1- Intégration de l’amour et de la sexualité
2- Définition de son identité sexuelle et de genre
3- Progression dans la vision de la sexualité

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14
Q

Qu’est ce que le genderbread Pearson?

A

Le Genderbread Person est un outil pédagogique simple utilisé pour expliquer les concepts de genre et de sexualité. Il décompose plusieurs aspects de l’identité de genre, de l’expression de genre, du sexe biologique et de l’attirance, permettant de comprendre que ces dimensions sont distinctes et ne sont pas nécessairement alignées. Voici un aperçu de ces concepts selon le Genderbread Person :

Identité de genre (Gender Identity) :

Il s’agit de la manière dont une personne se ressent intérieurement par rapport à son genre. Cela peut inclure des identifications comme homme, femme, non-binaire, ou autre.
L’identité de genre est un phénomène interne et personnel, indépendant de l’apparence physique ou du sexe assigné à la naissance.
Expression de genre (Gender Expression) :

C’est la manière dont une personne exprime son genre à travers son apparence, son comportement, ses vêtements, ou d’autres signaux extérieurs.
Cette expression peut être masculine, féminine, un mélange des deux, ou neutre, et elle peut ou non correspondre à l’identité de genre d’une personne.
Sexe biologique (Biological Sex) :

Le sexe biologique concerne les caractéristiques physiques d’une personne, telles que les organes génitaux, les chromosomes et les hormones. Cela inclut les catégories généralement définies comme masculin, féminin ou intersexué.
Le sexe biologique est assigné à la naissance en fonction de ces caractéristiques, mais il ne détermine pas forcément l’identité de genre d’une personne.
Attirance sexuelle (Sexual Attraction) :

Elle décrit à qui une personne est attirée sexuellement. Une personne peut être attirée par le même genre, un autre genre, plusieurs genres, ou aucun genre (asexualité).
Cette dimension est indépendante de l’identité de genre ou du sexe biologique.
Attirance romantique (Romantic Attraction) :

L’attirance romantique concerne à qui une personne est attirée sur le plan émotionnel et romantique, ce qui peut ou non correspondre à l’attirance sexuelle.
Par exemple, une personne peut être sexuellement attirée par un genre mais romantiquement attirée par un autre, ou elle peut être aromantique (n’éprouvant pas d’attirance romantique).
Ces cinq dimensions permettent d’explorer la diversité des expériences humaines en termes de genre et de sexualité. Le Genderbread Person illustre qu’il y a des spectres pour chaque catégorie, et que chaque individu peut se situer à différents endroits sur ces spectres.

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15
Q

Quelle est la période où le plus de gens se définissent comme faisant partie de la diversité sexuelle?

A

entrée à l’université, MAIS l’homoérotisme précède l’avenue des premiers comportements homosexuels de plusieurs années

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16
Q

On dit que la définition de centre d’identité sexuelle se fait en 2 étapes. Nommez les.

A
  1. Questionnement et exploration
  2. Intégration identitaire
    * Combattre et confronter l’homophobie intériorisée
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17
Q

En Amérique du Nord, environ combien de pourcent de personnes s’identifient comme hétérosexuel?

A

91%

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18
Q

Vrai ou faux ? Il y a plus de gains lesbiennes et bisexuels dans les jeunes de 30 ans et moins que chez les personnes de 65 ans et plus.

A

Vrai, 17% chez les 30 ans et moins
* 8% chez les 30 à 49 ans
* 5% chez les 50 à 64 ans
* 2% chez les 65 ans et plus

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19
Q

Quel est le pourcentage de personnes qui s’identifient comme asexuelles?

A

1%

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20
Q

Vrai ou faux ? Les hommes s’identifient significativement plus comme bisexuels Et les femmes s’identifient signe quasiment plus comme lesbiennes.

A

Faux, Les femmes s’identifient significativement plus comme bisexuels Et les hommes s’identifient signe quasiment plus comme gay.

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21
Q

Comment se déroule l’étape d’intégration de l’amour et de la sexualité?

A

1- Il y a une Redéfinition des critères de recherche un partenaire de vie
* Moins centré sur l’attirance et le plaisir partagé et davantage orienté sur les valeurs communes

  • Accroissement de l’intimité dans les relations amoureuses, sur le plan affectif et sexuel
  • Changement des motivations sexuelles
  • Augmentation de l’engagement dans les relations amoureuses = Change le poids qu’occupe la sexualité dans le couple
  • Cohabitation
  • Mariage
  • Fondation d’une famille
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22
Q

Expliquer la théorie de l’amour de sternberg.

A

La théorie triangulaire de l’amour de Sternberg propose trois composantes de l’amour :

Intimité : Sentiment de proximité, de connexion et de soutien émotionnel. C’est l’ouverture réciproque et la confiance entre partenaires.

Passion : Attirance physique et désir intense, souvent fugace. C’est l’élément qui apporte l’excitation et l’envie d’être avec l’autre.

Engagement : Décision de rester ensemble à long terme, basé sur la stabilité et la responsabilité.

Combinaisons d’amour :
1- Amour consommé (les trois composantes) : L’amour idéal, équilibré.
2 -Amour épris (passion seule) : Relation intense mais souvent éphémère.
3- Amour romantique (intimité + passion) : Proximité émotionnelle et désir, mais sans engagement.
4- Amour complice (intimité + engagement) : Relation stable et intime, mais sans passion.
5- Amour vide (engagement seul) : Relation basée uniquement sur la durée.
6- Amour admiratif (passion + engagement) : Relation passionnée, mais sans proximité émotionnelle.
7- Amour amical (intimité seule) : Amour fondé sur la proximité émotionnelle, sans passion ni engagement.

Ces composantes sont essentielles pour une relation équilibrée, comme une table à trois pieds.

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23
Q

Dans l’étape d’intégration de l’amour et de la sexualité Quels sont les défis de la cohabitation et du mariage

A

Diminution des activités sexuelles et de la satisfaction sexuelle chez les couples qui cohabitent
* Phénomène de familiarité/manque de nouveauté
* Partage de la charge mentale
* Effet plus important chez les femmes que chez les hommes

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24
Q

Vrai ou faux :
Satisfaction sexuelle : Cohabitent > mariés
Intimité sexuelle : Cohabitent = mariés
Satisfaction relationnelle : Cohabitent > mariés

A

Faux,
Satisfaction sexuelle : Cohabitent = mariés
Intimité sexuelle : Cohabitent = mariés
Satisfaction relationnelle : Cohabitent < mariés

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25
Q

Qu’est-ce que l’infertilité

A

Infertilité : 12 mois d’essais naturels infructueux ou incapacité à mener une grossesse à terme
* 1 couple sur 6 souffre d’infertilité
* Tend à augmenter avec l’âge
* Tend à augmenter dans le temps d’une génération à la suivante
* Nécessite des traitements médicaux plus ou moins invasifs

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26
Q

Quels sont les impacts de l’infertilité sur le couple?

A
  • Chez certains : baisse dans la satisfaction conjugale
  • Augmentation des con\lits
  • Sexualité planiEiée, prévisible et stressante
  • Baisse dans la satisfaction sexuelle
  • Baisse de désir
  • Augmentation des dysfonctions sexuelles
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27
Q

Au niveau de l’intégration de l’amour et de la sexualité, décrivez le célibat.

A

Il y a de plus en plus de personnes célibataires.
* 40% des personnes célibataires le sont involontairement
* Impact significatif sur leur satisfaction de vie et leur satisfaction sexuelle
* Satisfaction de vie : de façon globale à = Courbe en U, diminue, et remonte après la quarantaine
* Satisfaction sexuelle : significativement plus faible que chez les personnes en couple ou mariées
* * Groupe avec la plus grande satisfaction de vie = femmes célibataires sans enfants dans la quarantaine! *

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28
Q

Quels sont les pourcentages reliés aux célibat selon les images montrées au cours?

A

L’image montre que 40% des individus se considèrent célibataires. Les graphiques pour hommes et femmes aux États-Unis indiquent que le célibat est plus courant chez les jeunes (18-25 ans) et les personnes âgées (70+). Chez les 18-25 ans, 27% ne sont dans aucune relation, 25% sont en couple exclusif, 20% sont mariés ou cohabitent, et 8% sont dans des relations occasionnelles.

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29
Q

Nommer les facteurs de protection au célibat intra personnels.

A

Attachment secure
* Âge avancé (femmes)
* Faible désir d’être en couple
* Masturbation fréquente (femmes)
* Estime de soi sexuelle

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30
Q

Nommez les facteurs de risque aux célibat intra personnels.

A
  • Hommes
  • Attachment insécure : anxiété et/ou évitement
  • Peur d’être seul
  • Âge avancé (hommes)
  • Désir élevé d’être en couple
  • Mauvaise santé physique
  • Masturbation fréquente (Hommes)
  • Dysfonctions sexuelles
  • Personnes éduquées
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31
Q

Nommer les facteurs de protection aux célibat interpersonnels.

A
  • Jamais avoir été en couple
  • Percep3on d’un bon sou3en social
  • Faible désir sexuel
  • Désir sexuel élevé avec une fréquence
    élevée d’ac3vités sexuelles
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32
Q

Nommer les facteurs de risque aux célibats interpersonnels

A
  • Avoir été divorcé
  • Percep:on d’un faible sou:en social
  • Pression sociale de se marier/d’être en couple
  • Désir sexuel élevé avec une faible fréquence d’ac:vités sexuelles
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33
Q

Comment progresse la vision de la sexualité?

A

1- Réévaluation des standards moraux
* Passage des décisions basées sur les standards moraux imposés par « l’Autorité » (surmoi) à ceux basées sur nos valeurs personnelles
Ex: J’ai appris que c’est MAL d’éprouver du désir pour une autre personne si je suis dans une relation monogame et je DOIS demeurer fidèle vs. c’est normal d’éprouver du désir pour quelqu’un d’autre même si je suis dans une relation monogame et je décide de… [monogame, polyamour, couple ouvert, etc.] en fonction de mes convictions personnelles

2- Remise en question des normes, des attentes et des étiquettes reliées au genre et à la sexualité appris

3- Recherche de cohérence entre nos attitudes, nos croyances, nos comportements et nos valeurs pour que notre sexualité s’intègre avec le reste de notre identité
Ex: je me dis féministe, mais ma façon de passer par-dessus un break-up c’est de faire des one-night…

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34
Q

Confort plus grand vis-à-vis de la remise en doute des scriptes sexuels
+
intimité croissante dans les relations
=

A

PLACE À L’EXPLORATION!

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35
Q

Quels sont les défis de développementaux des adultes du deuxième âge (30 à 50 ans)

A

1- Équilibre travail-famille-couple
2- Défis des relations à long terme

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36
Q

Selon une étude populationnelle de. Combien de pourcentage de personnes constant que leur relation ** sont épanouis au sein de leur couple?

A

L’image montre que 70% des personnes en 2007 considèrent qu’une relation sexuelle épanouie est un élément important pour faire fonctionner une relation à long terme

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37
Q

Pourquoi est-ce qu’on dit que l’équilibre travail famille, couple est une virée de la vie où les exigences sont extrêmement élevées

A
  • Développement professionnel
  • Arrivée, pour certains, des enfants
  • Vieillissement des parents
  • Enfants plus tard!
  • Responsabilités financières qui souvent augmentent
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38
Q

Qu’est-ce que le paradoxe de la parentalité chez les couples, avec ou sans enfants?

A

Les couples vivent une hausse dans leur satisfaction de vie après avoir leur premier enfant, SEULEMENT s’ils ont des ressources suSEisantes en temps et en argent.
- 2e enfant et + : ressources sont dépassées = baisse de la satisfaction de vie
- Effet n’est pas observé lorsque les deux parents travaillent ou chez les parents solo/monoparentaux = baisse de la satisfaction de vie dès le premier enfant

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39
Q

Vrai ou faux, 20% des séparations surviennent dans les 5 premières années suivant la transition à la parentalité et les probabilités de se séparer sont de 1/5 suivant l’arrivée d’un enfant.

A

Faux, 50%

40
Q

Vrai ou faux? Les couples sans enfants ont une moins grande satisfaction conjugale

A

Faux, les Couples sans enfants (par choix): plus grande satisfaction conjugale, meilleure santé physique et financière, satisfait de leur liberté et leur indépendance, plus satisfait de leur vie sociale

41
Q

Comment se déroulent les premières années post-partum chez les couples qui ont des enfants?

A
  • Une plus faible satisfaction sexuelle
  • Moins de désir
  • Plus de détresse sexuelle
  • Des relations sexuelles moins fréquentes
  • Environ 50% des mères avaient des niveaux cliniques de faible désir et de détresse sexuels
42
Q

Quels sont les couples qui se portent le mieux après avoir eu des enfants?

A

Ce sont les couples qui ont une bon équilibre de travail et famille, et ceux chez qui le père est plus largement impliqué dans les soins à l’enfant

43
Q

Nommez 2 défis des relations à long terme.

A

Le désir sexuel et l’infidélité

44
Q

Comment est-ce qu’on peut décrire le désir sexuel dans les couples qui ont des relations à long terme?

A

Le désir sexuel tend à diminuer au Jil de la relation, peu importe si le couple a des enfants ou non, et ce, même en contrôlant pour l’âge et la satisfaction conjugale.

  • Serait dû au sentiment de confort/sécurité, de prévisibilité et de sur-familiarité, rendant la sexualité moins excitant
  • Serait associé à une baisse dans la fréquence des activités sexuelles, la satisfaction sexuelle et dans la fonction sexuelle (orgasme, érections, lubrification vaginale, etc.)
  • Le désir et la satisfaction sexuelle sont des prédicteurs importants de la stabilité relationnelle, de la dissolution maritale et de l’infidélité
  • Cet effet est plus marqué chez les femmes que chez les hommes : Désir sexuel réactif vs. spontané
45
Q

Nommer un facteur important de la stabilité relationnelle et de la dissolution maricale et de l’infidélité.

A

Le désir et la satisfaction sexuelle

46
Q

Que démontrent les analyses faits sur l’infidélité

A

Méta-analyse de 50 études démontrent que ce serait 34% des hommes et 24% des femmes qui seraient infidèles
* Estime que ce serait largement sous-rapporté
* Dans une étude, 70% des jeunes couples admettent avoir été infidèles
* 60% des hommes et 53% des femmes admettent avoir fait du “Mate-Poaching”
* Tend à augmenter d’une génération à la suivante

47
Q

Nommez des facteurs de risques d’infidélité

A
  • Autour de la 7e année de relation
  • Pendant et quelques mois après une grossesse
  • Chez les femmes entre 40-45 ans et chez les hommes entre 55-65 ans
  • Chez les couples chez lesquels il y a de grands écarts entre les niveaux de désir sexuel
  • Chez des individus qui ont une plus grande excitabilité sexuelle
  • Chez des couples qui vivent de l’insatisfaction relationnelle
  • Chez des personnes insécures et qui ont une vision plus banalisée de l’infidélité
48
Q

Nommez 2 défis développementaux de la sexualité chez les personnes âgées, soit de 50 ans et plus

A

1 Vieillissement : défis physiques
2 Vieillissement : défis psychologiques

49
Q

Quels sont les défis physiques du vieillissement (lié à la sexualité) ?

A

Ménopause & Andropause* :
* Baisse de l’oestrogène chez les femmes et de la testostérone chez les hommes
* Entraine généralement des changements psychophysiologiques :
* baisse du désir sexuel
* Baisse de la fonction sexuelle
* Baisse de la fréquence des activités sexuelles

Maladies chroniques chez les 60 ans et plus :
* Anxiété & Dépression : 10 à 15 %, 20% sx dépressifs, 40% en maison de soins
* Syndrome métabolique (diabète, hypertension, cholestérol) : 49% des Américains, 40% des Canadiens
* Douleur chronique : 27% à 30%

50
Q

Vrai ou faux ? Il y a des stéréotypes au niveau de la sexualité des personne âgé

A
  • Sexualité est associée à :
  • Jouvence
  • Amour
  • Reproduction
51
Q

Qu’est-ce que la maturation sexuelle?
(Développement physique)

A

Le développement de caractéristiques sexuelles primaires et secondaires. …accompagné de changements de tempérament et de comportement …et de croissance

52
Q

Le système limbique est consolidé avant les lobes frontales. Que peut-on en déduire?
(Développement cérébral)

A

Durant la puberté, le cerveau cesse d’ajouter des nouvelles connections, et prends un temps de consolidation :
- Élague les connexions inusitées
- Recouvre les connexions très utilisées de
myéline

On peut comprendre que les ados comprennent les risques ou conséquences, mais pensent davantage aux récompenses. Ils utilisent l’accélération pas les break

53
Q

Comment se déroule le développement psychosocial?

A

Les relations avec les pairs prennent plus d’importance
Les parents demeurent l’influence principale dans plusieurs domaines (orientation professionnelle, religion, politique).

54
Q

Quels sont les 3 sujets les plus discutés avec les jeunes, Les 2 sujets les moins discutés et l’exception

A

o 3 sujets les plus discutés = la puberté, la contraception (prévention de grossesse) et les relations amoureuses.
o 2 sujets les moins discutés = le plaisir sexuel et la masturbation.
o Exception: le sujet de la masturbation était plus fréquemment discutés chez les garçons que les filles.

55
Q

Nommer un facteur important pour façonner la connaissance des adolescents.

A

Diversité des sujets discutés avec les parents + possibilité d’avoir des discussions avec la mère.
En addition, important d’avoir:
Filles: Recevoir une éducation sexuelle de qualité à l’école
Garçons: Possibilité d’avoir des discussions avec le père

56
Q

Qu’est-ce que la COVID-19 à fait est à la santé mentale des jeunes

A

Les jeunes de 15 à 24 ans ont affiché les plus forts déclins de leur santé mentale au niveau de la COVID-19.

Si les adolescents âgés de 12 à 17 ans, 12% indiquaient avoir une santé mentale perçue, passable ou mauvaise

57
Q

Quel est le groupe le plus susceptible de déclarer avoir des troubles anxieux ou de l’humeur ou encore d’avoir des idées suicidaires

A

Les personnes hétérosexuelles

58
Q

Quel est le pourcentage de jeunes personnes Trans qui rapportent avoir eu des idées suicidaires dans les 12 derniers mois?

A

65%

59
Q

Quelle est la définition de la masturbation?

A

Selon l’étude PRESAJ, la masturbation vise la recherche de plaisir sexuel par l’autostimulation de ses organes génitaux (c’est-à-dire par soi-même), soit par des caresses manuelles, un jouet sexuel, un frottement, une pression ou toute autre technique. La masturbation peut mener à un orgasme ou non.

60
Q

Quels sont les avantages à la masturbation?

A
  • Mieux comprendre son corps;
  • Amélioration (boost) de l’estime de soi et de l’image corporelle;
  • Habilité accrue pour l’orgasme;
  • Meilleure satisfaction sexuelle.
61
Q

Quel est le comportement le plus rapporté comparativement à tout autre comportement sexuel entre l’âge de 14 et 17 ans

A

La masturbation

62
Q

Que provoque la stigmatisation de la masturbation?

A

La masturbation est particulièrement stigmatisée pour les adolescentes et les femmes, ce qui peut entraîner des sentiments de honte et de culpabilité

63
Q

Nommer les sentiments reliés à la masturbation selon une étude qualitative effet sur des femmes âgées de 18 a 22 ans

A

plaisir, meilleure connaissance de soi, contrôle
maladresse et culpabilité (surtout pour masturbation solo)

64
Q

Comment est perçu la vulve? Selon les constructions culturelles

A

Elle est perçue comme honteuse et dégoûtant.

65
Q

Vrai ou faux? Il y a un manque de concentration de la plupart des programmes d’éducation sexuelle sur le clitoris et la communication sexuelle

A

Vrai

66
Q

Qu’est-ce qu’est la théorie des scripts sexuelle et qu’est-ce qu’elle suggère?

A

Selon la théorie des scripts sexuels (Simon et Gagnon, 1986), les normes culturelles sur la sexualité enseignent aux personnes comment comprendre et agir dans des situations sexuelles (Masters et al., 2013; Marshall et al., 2021; Seabrook et al., 2016).

La théorie des scripts sexuels suggère également qu’il existe des différences dans la façon dont les hommes et les femmes pensent et abordent la sexualité, selon les différents messages sociétaux et culturels qu’ils ont reçus en grandissant (Merwin et al., 2022).

67
Q

Selon la théorie du script sexuel comment se caractérise les garçons

A

Caractérisée par les activités sexuelles solitaires.
Apprennent à relier le plaisir et l’orgasme à leurs organes génitaux

68
Q

Selon la théorie du script sexuel comment se caractérise les filles

A

Se préparent au rôle de femme -> lien entre les relations sexuelles et les relations amoureuses
Apprennent à relier la douleur et l’inconfort à leurs organes génitaux

69
Q

Comment est-ce qu’on peut définir la stimulation orale?

A

La stimulation orale peut être définie comme étant la stimulation des organes génitaux
d’un partenaire avec la bouche pour donner du plaisir (Hayden et al., 2012) et la stimulation
manuelle avec les mains

70
Q

Que permet la stimulation orale?

A

La stimulation orale permet un apprentissage sexuel, qui met l’accent sur l’échange, l’intimité
physique et le plaisir (Halpern-Felsher et al., 2005) et serait un élément important du développement d’une sexualité saine pour les adolescent.es et les jeunes adultes

71
Q

Qu’est-ce que des études ont prouvé au sujet de la stimulation orale et manuelle?

A

Des études menées auprès d’adolescent.e.s américains ont démontré que 20 à 55 % d’entre eux avaient déjà eu du sexe oral et environ 20% de la stimulation manuelle (Fortenberry et al., 2010;
Lindberg et al., 2008; Mosher et al., 2002).
Différence de genre: Les garçons ont déclaré en recevoir plus souvent que les filles

72
Q

Décrivez la situation et les caractéristiques des relations sexuelle avec pénétration vaginal et ou anal

A

Les relations sexuelles jouent un rôle complexe dans la formation et le maintien de différentes relations dyadiques et occupent différentes fonctions dans ces relations (Fortenberry, 2013).
Selon une enquête sur la santé menée au Québec auprès de 62 227 élèves du secondaire âgés de 14 ans et plus, environ 30 % avaient au moins une activité sexuelle consensuelle avec pénétration vaginale et 6 % avaient au moins une rencontre anale.
En secondaire 4, 35,9 % des adolescent.es ont eu au moins une relation sexuelle consensuelle (orale, vaginale ou anale) alors qu’en secondaire5, le pourcentage augmente à 48,6 %

73
Q

Nommez les raisons que les jeunes de 15 à 17 ans utilisent pour ne pas utiliser des condons.

A

Relation monogame
Autre moyen de contraception
Pas risque ITSS
N’aime pas les condoms
Pas risque grossesse

74
Q

Quel est le pourcentage de jeunes à avoir utilisé un Condom la dernière fois qu’ils ont eu une relation sexuelle?

A

60,1 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans qui étaient actifs sexuellement ont déclaré avoir utilisé un condom la dernière fois qu’ils ont eu une relation sexuelle.
Chez les jeunes âgés de 15 à 17 ans, 79,9% ont déclaré avoir utilisé un condom.

75
Q

Qu’est-ce qu’un ITSS?

A

Maladies infectieuses qui peut être contracté ou transmis à une autre personne lors de tous types de contacts sexuels (p.ex., fellation, cunnilingus, anulingus, pénétration vaginale, pénétration anale, stimulation manuelle, partage jouets sexuels, contacts intimes peau à peau (pour certains)) et par le sang (p.ex., partage matériel lié à l’inhalation ou à l’injection de drogues, perçage ou tattoo avec matériel non stérilisé; Tel-Jeunes, n.d.).
Les jeunes de 15 à 24 ans est l’un des groupes les plus touchés par une ou plusieurs ITSS!!!!

76
Q

Quel est le groupe le plus touché par une ou plusieurs ITSS?

A

Les jeunes de 15 à 24 ans est l’un des groupes les plus touchés par une ou plusieurs ITSS!!!!

77
Q

Qu’est-ce que le sexting?

A

Le sexting correspond à l’échange électronique de messages sexuellement suggestifs ou d’images montrant son auteur nu ou semi-nu (Ringrose et al., 2013).

Le sexting est en train de devenir une étape normative dans le développement romantique des adolescents (Lenhart, 2009; Temple & Choi, 2014) en tant que « nouvelle base » (Joyce, 2014) et une forme acceptée d’expression de la sexualité (Anastassiou, 2017; Bianchi et al., 2016; Lippman & Campbell, 2014).

Ainsi, le sexting est considéré comme un comportement normal parmi les adolescents
(York et al., 2021).

Selon certaines études, le sexting aurait des impacts positifs: aide à l’auto-expression (Setty, 2021) + passion et intimité dans les relations amoureuses

78
Q

Nommez quelques pourcentages par rapport à la prévalence du sexting chez les adolescents

A

Prévalence Adolescent.es :
Envoyer un sexto : 14, 8 %
Recevoir un sexto : 27,4 %
Partage de sextos sans consentement : 12 %
Avoir un sexto partagé : 8,4 %

Québec
Envoyer un sexto: 27%
Envoyer une image/vidéo: 18%

79
Q

Pourquoi est-ce que les individus en minorité sexuel ou de genre pourraient sexter plus souvent

A

Une explication possible d’une implication plus forte pour les individus MSG est que le monde
numérique pourrait leur permettre d’explorer leur sexualité avec plus de liberté

80
Q

Nommer 3 types de motivation au sexting

A

Raisons instrumentales/aggravantes (p.
ex., obtenir quelque chose ou agression
relationnelle en exploitant la nature
sexuelle des sextos

Renforcement de l’image corporelle (p.
ex., utilisation du sexting pour obtenir des
commentaires sur l’adéquation du corps)

Motivations sexuelles (p. ex., exprimer et
explorer sa sexualité entre pairs et
partenaires romantiques)

81
Q

À quoi est-ce qu’on associe le sixting chez les adolescents?

A

Relations sexuelles sans protection
* Comportements sexuels à risques
* Sexe oral et relations sexuelles avec pénétration
* Consommation d’alcool et de drogues
* Violence dans les relations amoureuses et pairs
* Coercition sexuelle en ligne

82
Q

Est-ce qu’apprécier son corps est associé à plus de comportements de sexting?

A

Plusieurs études rapportent que les participants ayant une faible appréciation de leur corps rapporteraient plus de
comportements de sexting (Bianchi et al., 2017; Howard et al., 2019; Liong & Cheng, 2018).

  • Nos résultats suggèrent que des niveaux inférieurs d’appréciation corporelle sont associés à une fréquence plus élevée de sextos.

Plusieurs études ont documenté des différences entre les garçons et les filles ainsi que les ado hétérosexuels et s’identifiant à
une minorité sexuelle et/ou de genre (MSG; p.ex., Alleva et al., 2018; He et al., 2020; Kim et al., 2020; Van Ouytsel et al., 2014).

  • Nos résultats démontrent que des niveaux inférieurs d’appréciation corporelle ont été associés à une fréquence plus élevée
    de sextos chez les filles cisgenres hétérosexuelles (HC) et les garçons MSG, mais pas chez les garçons HC, les filles MSG, et
    les adolescents non-binaires MSG.
  • Les filles HC, qui sont plus préoccupées par leur apparence que les garçons HC (He et al., 2020), pourraient utiliser les sextos pour obtenir la confirmation de l’attrait de leur physique. Les filles qui s’auto-objectivent considèrent les sextos de manière plus positive, car cette activité peut leur permettre de valider qu’elles sont sexuellement attirantes
  • Certaines études ont également révélé que les personnes qui s’identifiaient à la diversité sexuelle et de genre étaient plus susceptibles d’utiliser les sextos pour recevoir une validation de leur apparence physique, ce qui explique en partie pourquoi les personnes ayant une faible appréciation de leur corps envoient davantage de sextos.
83
Q

Qu’est-ce que la pornographie juvénile

A

La pornographie juvénile est une représentation pornographique, visuelle ou sonore (vidéos, photos, etc.) montrant des actes (ou des incitations à des actes) d’ordre sexuel avec des personnes mineures.

84
Q

Est-ce qu’il s’agit de pornographie juvénile si la personne est mineure mais consentante?

A

En réalité, il s’agit de pornographie juvénile en tout temps, c’est à dire même lorsque la personne a donné son consentement que la personne a pris elle-même la photo ou la vidéo. Ou que les destinataires de la photo de la vidéo a quand même moins de 18 ans.

85
Q

Donc au niveau légal, si je suis mineur, est-ce que je peux quand même envoyer un texto à mon amoureux?

A

En théorie, non, mais en pratique, ce n’est pas aussi clair. Il y a certaines règles strictes à respecter, c’est-à-dire les règles du consentement. La Cour suprême du Canada a énoncé une exception dite de l’usage personnel dans les dispositions sur la vie pornographie juvénile Cette exception permet à 2 adolescents de 12 à 17 ans de se livrer à une activité sexuelle licite d’enregistrer de manière consensuelle leurs propres activités sexuelle pourvu que l’enregistrement soit fait ou possédé pour leur propre usage personnel.

86
Q

Nommez 3 grandes conclusions de la revue de la littérature sur les associations de pornographie et adolescence.

A

Les adolescents qui visionnement de la pornographie fréquemment sont mâles, à un stade plus avancé de la puberté, recherchent des sensations (« sensations seekers) et ont des relations familiales faibles ou troublés.

  • L’utilisation de pornographie est associée à des attitudes sexuelles plus permissives et sont associés à de fortes croyances sexuelles stéréotypés au niveau du genre.
  • L’utilisation de pornographie est aussi reliée à l’occurrence de relations sexuelles, une plus grande expérience de comportements sexuels et plus d’agression sexuelle (en termes de perpétration et victimisation).
87
Q

Vrai ou faux ? Les garçons issus de minorités ** ou de genre seraient ceux qui regardent le plus de pornographie, soit plusieurs fois par semaine

A

vrai

88
Q

Vrai ou faux ? Les garçons hétérosexuels cigenre s’identifient à une minorité ** ou de genre, regarde de la pornographie moins fréquemment que les filles

A

Faux, les filles hétérosexuels cigenre s’identifient à une minorité ** ou de genre, regarde de la pornographie moins fréquemment que les garcons

89
Q

Quel est le groupe qui regarde le moins de pornographie?

A

Les filles hétérosexuelles, cisgenres

90
Q

Vrai ou faux ? L’utilisation de pornographie est associée à des comportements sexuelle à risque et peu affecter les habitudes et attitudes sexuelle

A

Vrai

91
Q

Quel rôle important joue la pornographie

A

un rôle important dans le développement sexuel des adolescents. En effet, la pornographie pourrait influencer les changements dans les attitudes sexuelles, les croyances et les comportements (Peter & Valkenburg, 2016). Le visionnement pourrait également avoir des effets à long terme sur la
sexualité adulte

92
Q

Quel est le pourcentage de jeunes de 5e secondaire qui ont déjà visionné de la pornographie dans leur vie?

A

77,4%

93
Q

Pour quelles raisons les jeunes regardent la pornographie

A

Parce que cela rend la masturbation plus facile
Parce que je peux trouver ce qui m’excite
Pour apprendre de nouvelles choses
Parce que cela procure une expérience qu’il serait impossible d’avoir dans la vraie vie.
Parce que je veux passer le temps quand je m’ennuie
Parce que je ne suis pas satisfait.e de ma vie sexuelle
Parce que cela me calme
Parce que cela me fait oublier mes problèmes

94
Q

Est-ce que le fusionnement de pornographie des adolescents a changé depuis la pandémie de COVID-19?

A

Plusieurs études rapportent une augmentation du visionnement de pornographie chez les adolescent.es et les jeunes adultes depuis le début de la pandémie de COVID-19 (p.ex., Nelson et al., 2020).

  • Or, nos résultats suggèrent que pendant la pandémie de COVID-19, les adolescent.es n’ont pas consommé plus fréquemment de la pornographie qu’avant la pandémie.
    Plusieurs études ont documenté des différences entre les garçons et les filles dans la consommation de pornographie
  • Or, aucune différence au niveau du genre a été observée. Avant et pendant la pandémie de COVID-19, les garçons consommaient de la pornographie plusieurs fois par semaine tandis que les filles en consommaient moins d’une fois par mois.

Il a été proposé dans la littérature que la pornographie pourrait être utilisée comme distraction potentielle des émotions négatives et du stress qui accompagnent la pandémie de COVID-19

  • Or, nos résultats suggèrent également que les adolescent.e.s n’ont pas visionné de la pornographie pour des motivations différentes qu’avant la pandémie de COVID-19 (p.ex., visionner de la pornographie pour diminuer l’ennui ou supprimer
    des émotions négatives).
95
Q

Quelle est la relation entre pornographie et l’image corporelle qu’elles se font les adolescents?

A

Le visionnement de pornographie pourrait aussi influencer négativement la perception des adolescent.e.s de leurs corps
Ces études ont démontré que le visionnement de pornographie peuvent influencer négativement différentes dimensions de l’image corporelle
* L’augmentation de la surveillance corporelle (body surveillance) est associé au visionnement de pornographie chez les adolescents

96
Q

Est ce que je peux apprécier mon corps même s’il ne ressemble pas à celui d’une star de la pornographie?

A

Transversal: Une plus grande fréquence de consommation de pornographie a été associée à des niveaux plus faibles d’appréciation corporelle chez les filles HC et les garçons MSG, avec une petite taille d’effet.
* Le modèle tripartite de l’image corporelle propose que les pairs, les parents et les médias travaillent ensemble pour influencer la façon dont on pense qui est attrayant. La combinaison de ce que nous voyons dans la pornographie comme des idéaux de beauté ainsi que de la rétroaction et des commentaires des pairs et de parents pourraient influencer la façon dont on pense qu’il devrait ressembler — et à quel point nous devrions nous sentir mal si nous avons échoué à atteindre cet idéal

Longitudinalement: La fréquence d’utilisation de pornographie et d’appréciation corporelle n’étaient pas liées dans les deux groupes.
* Lorsqu’un adolescent.e apprend à aimer son corps et à rejeter les idéaux corporels promus par les médias, il peut devenir plus critique envers les idéaux corporels représentés dans la pornographie. + Normalisation de l’utilisation de la pornographie -> pourrait les rendre plus critiques lorsqu’iels pensent aux représentations pornographiques de la sexualité

97
Q

Est-ce que visionner de la pornographie durant l’adolescence affecte la santé mentale?

A

Les enquêtes transversales n’ont trouvé aucun lien consistant au fil des ans entre une mauvaise santé mentale et le fait d’avoir déjà regardé de la pornographie ou la fréquence de ses visionnements.

  • Le fait d’avoir regardé de la pornographie déviante (c.-à-d., contenant de la violence, des enfants ou des animaux) était associé à une mauvaise santé mentale chez les garçons dans deux enquêtes, mais seulement dans une enquête chez les filles.
  • Floue: est-ce l’exposition à la pornographie déviante qui contribue à une mauvaise santé mentale ou est-ce que la santé mentale est un prédicteur pour regarder de la pornographie déviante ou une combinaison des deux?
  • D’autres caractéristiques, comme le chômage de la mère (en particulier chez les garçons), le style parental (en particulier les parents très dominants chez les garçons) et les expériences d’abus sexuel (en particulier les mauvais traitements chez les filles), étaient systématiquement et fortement associées à une mauvaise santé mentale dans les trois enquêtes.