Cours 3 - Morphométrie Flashcards
3 grandes approches d’analyse
- Volumétrie
- Morphologie basée sur les voxels (VBM)
- Analyses de surface
Volumétrie
Vise à mesurer la taille d’une région cérébrale
Morphologie basée sur les voxels (VBM)
Vise à mesurer le volume de matière grise situé immédiatement autour d’un voxel donné.
Analyses de surface
Exploitent la structure en ruban de la matière grise pour mesurer l’épaisseur et la surface corticale
Étapes d’analyses d’images utiles pour les 3 techniques
1) le recalage
2) la segmentation
3) le lissage
4) le contrôle de qualité
Morphométrie
- L’étude de la forme du cerveau et de ses structures
*En grec: morphos (forme) et métron (mesure)
Vrai ou faux. La morphométrie est la mesure de la forme.
VRAI!
Que devons-nous faire pour mesurer la forme du cerveau?
Il faut nécessaire de pouvoir observer clairement les délimitations neuroanatomiques
Quelle technique de neuroimagerie nous permet de voir clairement les délimitations neuroanatomiques?
IRM pondérée T1 qui donne un contraste de la matière grise, matière blanche et du liquide céphalorachidien
Vrai ou faux. Avec seulement l’IRM T1, on est capable de de réaliser des études de morphologie computationnelle.
Faux. Il faut que l’IRM T1 soit combinée à des outils automatiques d’analyses d’images.
Étude de Dürer
- Étudier les proportions du visages et comparer les visages dans une population
- Analogie avec le cerveau: comparer grâce à des analyses d’images les proportions du cerveau dans une population!
Études des variations morphologiques
les études morphologiques IRM permettent de comparer des individus et des groupes.
À quoi servent ces comparaisons entre les individus?
- Peuvent nous informer sur l’effet de l’âge, ou bien encore l’effet d’une lésion ou d’une maladie sur la forme du cerveau.
Ex. Étude des variations morphologiques
Différences entre 3 groupes pour étudier l’effet d’une maladie sur le cerveau
1. sans atteinte cognitive
2. troubles légers de la cognition
3. démence de type Alzheimer
Maladie d’Alzheimer - IRM T1
- Atrophie cérébral et expansion du liquide céphalorachidien (plus grosse ventricule)
- Atrophie de l’hippocampe
2 techniques de volumétrie
- Segmentation manuelle
- Segmentation automatique
Volumétrie - Segmentation manuelle
- Délimiter visuellement une aire cérébrale particulière
- Quantification du volume d’une aire cérébrale particulière (ou du cerveau entier).
- Nécessite un protocole validé de segmentation.
- Test statistique sur les mesures de volume à l’échelle de la population.
Désavantage 1 - Segmentation manuelle
- Nécessite du temps, car le contour des structures d’intérêt doit être dessiné à la main sur chaque coupe d’IRM.
Désavantage 2 -Segmentation manuelle
- La segmentation peut être difficile et/ou subjective.
Désavantage 3 - Segmentation manuelle
- Nécessite également un protocole de segmentation avec des critères anatomiques clairs (ex. pour l’hippocampe, il existe des protocoles détaillés, mais pour d’autres régions, non comme les aires visuelles!)
Que devenons- faire dans le cas où les délimitations anatomiques ne sont pas toujours disponibles ou bien établies?
- Il est nécessaire de réaliser des expériences fonctionnelles afin de pouvoir les délimiter.
Étapes segmentation manuelle
- segmenter une structure dans un premier plan de coupe (par exemple, dans le plan axial),
- il faudra aller corriger cette segmentation dans les autres plans (par exemple, dans le plan sagittal, puis dans le plan coronal).
Pour avoir un bon niveau de concordance des résultats entre différents chercheurs (accord inter-juges), que devons-avoir?
- Un protocole de segmentation rigoureux.
-> Certains protocoles proposent aussi un processus de certification, ce qui offre une garantie que la personne effectuant la segmentation applique le protocole correctement.
Volumétrie - Segmentation automatique
- Utiliser un atlas, c’est-à-dire une segmentation déjà effectuée par une équipe de chercheurs
-> choisir adéquatement l’atlas en fonction des structures étudiées
Étapes de segmentation automatique
- Les images structurelles de ce dernier sont d’abord recalées de manière automatisée vers l’espace stéréotaxique de référence (espace de référence).
- Cette transformation permet par la suite d’adapter l’atlas à l’anatomie de chaque sujet.
Recalages
- Mettre en correspondance deux images de cerveaux
-> Recaler cette IRM sur l’espace stéréotaxique qui a été utilisé pour établir les régions.
-> Déformer l’image individuelle afin de l’ajuster à l’espace stéréotaxique.
Recalage affine - Transformation linéaire
- translation
- rotation
- mise à l’échelle
Recalage non-linéaire - Transformation non-linéaire
déplacement dans n’importe quelle direction de l’espace (grossir ou réduire)