Cours 3 - L'obésité Flashcards

1
Q

L’obésité est une maladie chronique

A

oui

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Q

L’obésité peut se gérer par une diminution de l’apport calorique et des changements alimentaires combinés à une pratique d’activité physique régulière

A

J’ai le gout de vomir

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3
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”

Le premier A , avant tout lorsqu’une personne en situation d’obésité se présente devant nous

A

“asking permission”
Lui demander si on peut lui parler de son poids
Consent is sexy

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4
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”

2e A et explique le

A

“Assess”
- Déterminer l’avancement ou le stade de progression de l’obésite
- Déterminer les facteurs perpétuants et aggravants

Exemple de facteurs
- Économique (budget)
- Culture
- Biologique (toujours faim?)
- Humeur (dépression?)
- Anxiété
- Médications

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5
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”

troisième A

A

“Advise”
Éduquer le client
- Risques réels et problème sous jacents
- Discuter des bénéfices potentiel
- Plan / options

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6
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”

Quatrieme A

A

” Agreement “

Trouver ce que le client veut modifier!

  • Son poids
  • Ses HDVs
  • Sa sédentarité
  • Sa santé
  • Etc
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7
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”

cinquieme A

A

Assist

  • Recommandations
  • Références
  • Ressources
  • Documentation
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8
Q

Vidéo “5As de la gestion de l’obésité”
Nomme les 5 A

A
  1. Asking permission
  2. Assessement
  3. Advise
  4. Agreement
  5. Assist
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9
Q

Les obésités à haut risques (ou dysfonctionnement du tissus adipeux) engendre quel facteurs physiopathologiques

A
  • Résistance à l’insuline
  • Intolérance au glucos
  • Diabète de type 2
  • Dyslipidémie (matabolisation anormale des lipides)
  • Inflammation
  • Dysfonction endothéliale
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10
Q

Que veut-on dire par “obésités à haut-risque”

A

Peut se produire lorsqu’une personne vit en situation d’obésité depuis de nombreuse années. Certaines personnes développeront une “dysfonction du tissus adipeux”

On voit alors des facteurs de risque cardiométhaboliques et/ou des commorbidités se développer

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11
Q

Quelle est la relation entre les évênement cardiovasculaires (comme les avc ou infarctus) et l’obésité

A

L’obésité peut mener (sur le long terme) à une obésité à haut-risk (ou dysfonctionnement du tissus adipeux).

L’obésité à haut risque à des commorbidités et/ou des impacts sur les facteurs cardiovasculaires (résistance à l’insuline, inflammation, PA élevée, métabolisation anormale des lipides)

Les facteurs cardiovasculaires et les commorbidités influence le risque d’évênements cardiovasculaires

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12
Q

Vrai ou faux

Il est possible d’être métaboliquement obèse avec un poids sain ou encore être métaboliquementr sain et obèse

A

vrai

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13
Q

Obèse et en bonne santé (caractéristiques)

A
  • Faible masse grasse viscérale
  • TASc gfém abondant (stockage lipides efficace)
  • Prévalence 10 à 35% des personnes en situation d’obésité
  • Mécanismes mal connus
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14
Q

Phénotypes des MHO (obèse métaboliquement sain)

A

Quand ab

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15
Q

Quelles sont les nouvelles lignes directrices de Santé Canada en matière d’obésité

A

Le traitement de l’obésité est désomais axé sur la gestion et l’amélioration des paramètres de santé centrés sur le patient plutôt que sur la perte de poids

La gestion basée sur les données probantes indique que le traitement de l’obésité doit valider le vécu des patients. Donc, aller au delà des approches simpliste “manger moins, bouger plus” pour s’attaque aux racines profondes de l’obésité. Donc, traitement multidisciplinaire

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16
Q

Étapes du parcours du patient en gestion de l’obésité

A
  1. Demander l’autorisation pour parler du poids
  2. Déterminer les risques
  3. Conseiller
  4. Attentes (S’entendre)
  5. Aider
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17
Q

Quelle est le fondement de base en gestion saine de l’obésité

A
  • s’attaquer aux causes profondes du gain pondéral
  • Se concentrer sur des paramètres de santé centré sur le patient
  • Ne pas se concentré exclusivement sur la perte de poids
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18
Q

Décrit la première étape en consultation pour gestion de l’obésité

A

Étape 1 : ask/demander
- Permission de parler du poids
- Rassurer le patient, pas de blâme ni de stigmatisation
- Éviter les critiques/blâme/culpabilisation
- Éviter les suppositions de style de vie et motivation
- Reconnaitre et verbaliser que la gestion du poids est ardue et difficile à maintenir
- Explorez le niveau de réceptivité au changement (prêt ou non?)
- Écouter le patient, valider ses expériences et montrer qu’il est en contrôle du processus

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19
Q

Décrit la deuxième étape en consultation pour la gestion du poids

A

Étape 2 : Asses/déterminer
- Risques liés à l’obésité (classe et progression)
- Gravité de la maladie (stade d’obésité, pas IMC)
- Déclencheur et obstacles (4M : aspects mentaux, mécaniuqes, métaboliques et monétaires)
- Vécu du patient
- Objectifs du patient

20
Q

Décrit la troisième étape en consultation pour la gestion de l’obésité

A

Étape 3 : Advise/conseiller
- Discuter des risques l’obésité : p/r au stade d’obésité, pas l’IMC et traitement focus sur la santé et bien-être, pas la perte de poids
- Discuter des bienfaits et options : objectif = stabiliser le poids et prévenir l’aggravation
- Expliquer l’importance d’une stratégie à long terme (rechute vont arriver, toutes les stratégies de traitement doivent être réalistes et durables)
- Thérapie nutritionnelle (conseils personnalisés)
- Thérapie kinésique

21
Q

Décrit la quatrième étape en consultation pour la gestion de l’obésité

A

Étape 4 : Agree/ententes d’objectif
- S’entendre sur des objectifs réalistes
- Établir un plan SMART
- Objectifs comportementaux
- Fixer les objectifs ensemble
- Collaboration pour un plan de traitement (réaliste et durable)
*Une perte de poids raisonnable sans intervention chirurgicale est de 0.5 kg à 1 kg (1 à 2 lb). Plus que sa, le long terme est compromis
** normalement un plateau se produit après une perte de 5 à 10% du poids corporel

22
Q

Décrit la cinquième étape en consultation pour la gestion de l’obésité

A

Étape 5 : Assist/Aidez
- S’attaquer aux contributeurs et obstacles (aider le client à identifier les facteurs du gain de poids)
- Offrir éducation et ressources (éducation centrale à l’autogestion)
- Références au besoin
- Planifier un suivi (suivi long-terme essentiel car succès directement lié à la fréquence des contacts avec le professionnel)
- Rechute à prévoir, prescrire le symptôme, rechute = pas un échec

23
Q

Caractéristique d’un plan de traitement en gestion de l’obésité

A
  • Traitement doit être réaliste et durable
  • Traitement doit commencer par attaquer les déclencheurs du gain de poids
  • Le succès du traitement doit être mesuré par l’amélioration de la santé et du bien-être (ex: amélioration de la PA, du VO2, du niveau d’énergie, de la mobilité
24
Q

les 4 médicaments les plus prescrit pour soutenir la gestion de poids

A
  1. Naltrexone/bupropion
  2. Orlistat
  3. Liraglutide
  4. Sémaglutide
25
Q

Décrit le fonctionnement du Naltrexone/bupropion (contrave)

A

Pilule
Combinaison de plrs molécules à faible dose
1. Molécule pour cessation tabagique+drogue
2. antidépresseur
Action : diminue l’appétit (hypothalamus) + légère amélioration de la glycémie
Résultats : 5 à 10% du poids corporel avec suivi nutritionel et AP
Effets secondaire : céphalée, nausée et constipation
Pop cible : IMC + 27 si commorbidité ou +30 seul

26
Q

Décrit l’Orlistat (Xenical)

A

Composé : inhibiteur de la lipase gastro-intestinale et pancréatique
Action : limite l’absorption des graisses au niveau de l’intestin (environ 30%)
Résultats : 5 à 10% de perte de poids quand combiné avec suivi nutrition et AP, diminution du tour de taille et de la glycémie.
* diminue de 37.3% du risque de dev diabète 1 (sur 4ans)
Pop cible : IMC + 27 avec comorbidités ou + 30 seul
Effets secondaires : selles grasse, “fuites” huileuse, besoin urgent d’aller à la selle

27
Q

Décrit le Liraglutide (Saxenda)

A

Injection
Action : agoniste agissant sur les récepteurs du GLP-1 = diminue faim
Résultats :
- 5 à 10% avec directives nutrition et AP
- Amélioration de la glycémie
- Diminue 79% le risque de diabète 2 (4 ans)
Pop cible : IMC +27 avec comorbidité ou + 30 seul
Effets secondaires : nausée, vomissements, dyspepsie, diarrhée et/ou constipation, dlr abdominale

28
Q

L’utilité principale de la pharmacothérapie en gestion du poids

A

LA pharmacothérapie peut servir à maintenir la perte de poids obtenue avec les changements comportementaux, nutritionels et AP. Elle aide principalement à prévenir la reprise du poids

29
Q

Efficacité de la pharmacologie en gestion du poids selon les méta-analyses

A

Échantillon TRÈS gros
Études compare le nb d’individus ayant au moins 5% de perte de poids selon le type de traitement pharmacologique utilisé. Tous les individus étaient aussi suivi en nutrition et AP

23% du groupe placebo (effet “slm” nutrition et AP)
44% du groupe Orlistat
55% du groupe Naltrexone-bupropion
63% du groupe Liraglutide

30
Q

Décrit le Sémaglutide (Wegovy) (dispo depuis 2022)

A

Injection sous-cutanée
Composé : Agoniste des récepteurs GLP-1
Action : Réduction de l’appétit et des cravings
Résultats :
- 16 à 18% du poids corporel (pas diabétique) (min 2ans)
- 10% du poids corporel (si diabètique) (min 2 ans)
- Amélioration de la PA
- Diminution glycémie
- Diminution inflammation
- Amélioration qualité de vie + fct physique
Effets secondaires : Désordres gastrointestinaux (20% en début de traitement), diarrhée et/ou constipation, reflux, vomissement, calculs biliaires (1%)

31
Q

Nomme les 4 techniques de chirurgie bariatrique

A
  1. Anneau gastrique
  2. Gastrectomie verticale
  3. Dérivation bilio-pancréatique
  4. Dérivation de roux-en-y
32
Q

Critères d’admissibilité pour la chirurgie bariatrique selon les lignes directives canadienne

A

IMC + 40 ou IMC + 35 avec 1 maladie liée a l’adiposité
ou
IMC diabètique 2 mal contrôlé et IMC entre 30 et 34,9 malgré une gestion médicale optimale

33
Q

Résultats chirurgie bariatrique

A
  • Réduit la mortalité globale à long terme
  • Induit une perte de poids plus importante à long terme que traitement médical seulement
  • Contrôle et rémission du diabète quand associé au traitement médical optimal (vs slm meds optimal)
  • Améliore significativement la qualité de vie
  • Induit une rémission à long terme de la plupart des maladies liées à l’adiposité (dyslipidémie, HTA)
34
Q

Décrit la chirigie bariatrique par anneau gastrique

A

Chirurgie restrictive
- Anneau posé comme un bracelet créer une poche la grosseur d’environ une balle de golf
- Diminue la qté d’aliments pouvant être ingérée
- Chirurgie la moins invasive

35
Q

Risque de la chirurgie bariatrique par anneau gastrique

A

L’anneau peut :
- Éroder ou perforer la paroie de l’estomac
- Se déchirer, fuire ou se briserr
- Migrer ou dévier de la bonne position
- Se dégonfler
- Obstruer l’entrée de l’estomac

Les nouvelles lignes directrices Canadiennes de 2020 :
“Nous suggérons de ne pas offrir la bande gastrique ajustable en raison des complications inacceptables et de l’échec de l’intervention à long-terme”

36
Q

Décrit la chirurgie bariatrique par gastrectomie verticale (sleeve)

A

Chirurgie restritive
- Consiste à enlever la partie externe de l’estomac
- “Estomac” restant = 1/3 de la taille initiale
- Diminue fortement l’appétit car elle diminue la source de sécrétion de gréline
- Perte de poids : environ 20%

37
Q

Décrit la chirurgie bariatrique par déviation bilio-pancréatique

A

Chirurgie restrictive et malabsorptive
- Gastrectomie verticale (Sleeve) + court-circuit du petit intestin
- Estomac réduit à 1/3, et 1/2 petit intestin dévié
- L’anse commune (oû sécrétion du foie + pancréas et nourriture se mélange) est nettement raccourcie
- la moitiée retiré de l’intestin sert à allongé le canal qui permet à la vésicule biliaire d’envoyer les sécrétions dans le petit intestin. Donc, les sécrétions arrivent maintenant plus loin dans le petit intestin = moins d’absorption
- Absorption du gras et certains minéraux et vitamines dans l’anse commune (nourriture + sécrétions)
- Perte de poids : +-40% du poids corporel

38
Q

Décrit la chirurgie gastrique par dérivation de roux-en-y (Gastric bypass)

A

Chirurgie restrictive et malabsorptive
Consiste en créer deux compartiments :
1. Partie du haut : petite poche formée par un segment de l’Estomac anastomosé au jéjunum
2. Partie du bas : formée de 90% de l’estomac d’origine et du début de l’intestin grêle et l’anastomosée au jéjunum
Focntionnement : les aliments “skip” l’estomac (pas rapetissé donc encore gréline) et le petit intestin est raccourcit par la déviation donc pas d’absorption par l’estomac et moins d’apsorption par petit intestin. Petite portions car 10% d’espace d’estomca
Perte de poids : +-25%

39
Q

Les résultats de la chirurgie bariatrique se maintiennent-ils dans le temps?

A

Chirurgie bariatrique = traitement le plus efficace chez les patients ayant un IMC + 35 pour la perte de poids et la gestion des comorbidités. Après 12 ans
- 93% : maintenu au moins 10% de perte
- 70% : maintenu au moins 20% de perte
- 40% : maintenu au moins 30% de perte

40
Q

Quels facteurs sous-jacent influencent la reprise de poids après une chirurgie bariatrique

A

Phénomène multifactoriels
- Débalencement endocrinien/métabolique
- Échec de la chirurgie
- Non-adhésion au régime alimentaire
- Troubles alimentaires
- Troubles psychologiques
- Mauvaise gestion du stress de la vie
- Inactivité physique
- Sédentarité

41
Q

Que peut-on dire sur les changements comportementaux en perte de poids

A
  • Les chgmts comportementaux peuvent améliorer significativement les comorbidités
  • L’ampleur de la perte de poids varie bcp d’un individu à l’autre en fct de facteurs biologiuqes et psychosociaux
  • Perte de poids ne dépend pas uniquement des efforts déployés par l’individu
42
Q

Décrit la thérapie comportementale

A
  • Plrs approche psychothérapeutiques
  • Soins à long terme
  • Développement de leur confiance en leur capacité
  • Encourager vers la motivation intrinsèque
  • Recadrage cognitif (pensée adaptative + résolution de problème)
  • Stimuler sentiment d’efficacité personnelle
43
Q

Décrit la thérapie nutritionnelle

A
  • personnaliser les recommandations aux valeurs, culture, préférences, budget et objectifs
  • Au coeur de la gestion des maladies chroniques
  • Ne devrait pas être utilisée isolément
44
Q

Compare la dépense énergétique d’une personne en situation d’obésité et non

A
  • Dépense énergétique plus élevée que ce que mentionne le compendium ( METS +, sous estimation de la DE fréquente
  • Dépense énergétique surestimée si on se fit aux questionnaire utilisant l’intensité relative car + intense
  • Pour une même activité % de VO2 plus élevé
45
Q

Compare l’antropométrie entre une personne en situation d’obésité et non

A
  • Masse musculaire + élevée
  • % de masse maigre idem
  • Masse osseuse + élevée (car surcharge = os fort)
  • Motricité réduite
  • Masse osseuse + faible si inflammation et insulinorésistance (surtout si gras viscéral)
  • Alignement segmentaire non optimal
46
Q

Comment évaluer la condition physique

A

VO2 : Test sous-maximaux
- Test de marche
- Ergocyles à bras
- max 80% FC max

Équilibre et flexibilité
- Attention à la sécurité
- Flexibilité limité, évaluation non essentielle

47
Q

Quand est-ce que l’obésité est préoccupante

A

Obésité infantile précoce (2 à 5ans)
- AP au coeur du dev moteur ET des fct cognitives
(comportement, habileté, schéma corporel, relation entre objet et mouvement)
- Progression de la connaissance de soi
- Possibilité d’adaptation dans l’environnement