cours 3 : Différence individuelles, mesure, etc. Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que est au ♡ de la mesure et de l’évaluation en psychoéducation ?

A

La capacité d’identifier des différences entre les personnes

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2
Q

Qu’est-ce que différences individuelles ?

A

la variabilité dans les scores générés par un instrument

elles sont la fondation de toutes les méthodes d’évaluation des propriétés psychométriques (s’il n’y pas de variabilité, l’instrument sert à rien, il faut des instruments discriminants)

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3
Q

Les items et ultimement les scores d’un instruments doivent quoi ?

A

discriminer/distinguer/séparer les personnes, sinon ils sont inutiles

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4
Q

Est-ce ce sont seulement les différences interindividuelles qui nous intéressent ?

A

non, aussi celles intraindividuelles

i.e., entre différents contextes (ou conditions) ou à travers le temps

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5
Q

Statistiquement, les différences de scores sont représentés par quoi ?

A

La variabilité ou la variance

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6
Q

Est-ce que les instruments psychométriques concernent seulement les construits individuels (e.g., intelligence, personnalité, psychopathologies, etc.) ?

A

Non, il s’agit essentiellement d’une fausse croyance puisque les instruments psychométriques sont aussi employés pour évaluer une foule de construits « environnementaux », dans la mesure où ils distinguent ou différencient les gens
- e.g., environnement familial, environnement scolaire, qualité des relations conjugales, pratiques parentales, etc.
(On ne mesure pas juste des caractéristiques individuelles, on mesure surtout des caractéristiques environnementales pour déceler des variabilités)

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7
Q

Pourquoi le besoin de quantifier, mesurer ce qui nous entour est fondamental ?

A

car cela nous aide à comprendre le monde qui nous entoure et, éventuellement à agir sur lui, le modifier

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8
Q

Qu’est-ce que la mesure au sens large ?

A

La mesure, prise au sens large, consiste à associer des nombres à des objets ou à des événements selon certaines règles »

S’applique aux sciences dites « dures » comme la physique, mais aussi aux sciences sociales, humaines et psychologiques

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9
Q

Qu’est-ce que la mesure en psychologie?

A

« La mesure en psychologie est une opération qui consiste à associer des nombres à des personnes de telle sorte que certains des attributs de ces personnes sont représentés fidèlement par certaines propriétés des nombres »

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10
Q

Quelles sont les échelles de mesures ?

A
  • nominale
  • ordinale
  • intervalle
  • ratio
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11
Q

Qu’est-ce qu’une échelle nominale ?

A

des nombres sont utilisés au lieu des mots ( ex. sexe, numéros de joueurs, etc.)

il n’y pas de magnitudes, pas d’intervalles égaux, ni de 0 absolu

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12
Q

Qu’est-ce qu’une échelle ordinale ?

A

des nombres sont utilisés pour mettre en ordre des séries hiérarchiques, du plus bas au plus haut ou vise versa (ex. ordre des naissances, classement des équipes, etc.)

il y a une magnitude

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13
Q

Qu’est-ce que échelle intervalle ?

A

intervalles égaux entre les unités représentés par les nombres, mais pas de 0 absolus (échelle de température, utilisation de journées pour représenter le passage du temps du calendrier, mais pas les mois (car pas le même intervalle/la même durée)

il y a une magnitude et des intervalles égaux

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14
Q

Quelle est l’échelle ratio ?

A

le zéro signifie l’absence de quelque chose, peut importe ce qui est mesuré (ex. le poids, mesure de longue, période de temps)

il y a une magnitude, des intervalles égaux et un 0 absolu

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15
Q

Qu’est-ce qu’un score composite ?

A

lorsque l’on a au moins deux items, on peut créer un score composite avec une valeur numérique pour mesurer, par exemple, la supervision parentale

on addition les scores obtenus pour chaque items

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16
Q

Pourquoi utilisons nous le terme « instrument de mesure» pour des concepts psychologiques ou psychosociaux ?

A

On utilise souvent le terme « instrument de mesure » plutôt que « test » parce qu’on n’évalue pas les gens pour savoir s’ils ont la bonne réponse ou pas

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17
Q

Selon Anastasia et Urbina, qu’est-ce qu’un test ?

A

« (1) mesure (2) standardisée et (3) objective (4) d’un échantillon de comportements »

  • Le terme « comportements » est ici utilisé de façon très large; en fait, il peut aussi s’agir de cognitions, émotions, sentiments, valeurs, attitudes, motivations, pratiques parentales, etc.
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18
Q

Que signifie «mesure » dans la définition de test ?

A

Associer des nombres à des caractéristiques d’une personne

  • Pas seulement individuelles, aussi environnementales
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19
Q

Que signifie «standardisée» dans la définition de test ?

A

Uniformité de la procédure d’administration de l’instrument
○ Principe du contrôle rigoureux de la démarche de toute observation scientifique (ex. on ne peut pas enlever des questions)
○ Administration standard d’un test : consignes et conditions d’administration, les questions (items) doivent être les mêmes pour tous les répondants.es

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20
Q

Que signifie «objective» dans la définition de test ?

A

signifie que (a) les items doivent être compris de façon non-ambiguë et de la même façon par tous.tes les évalués.es et que (b) les résultats obtenus (scores) devraient systématiquement procurer de l’information sur le construit ciblé, indépendamment (ou en dépit) du jugement subjectif d’un évaluateur

  • On veut un estimé du construit qu’on mesure, pas un estimé contaminé par d’autres facteurs confondants (ex. supervision parentale, peut-être que le score de 3 est contaminé par d’autres causes à son manque de connaissances par rapport à son fils, pt qu’elle n’a pas entendu la réponse de son fils, etc.)
    § e.g., Un questionnaire contenant des items avec un niveau de langage non adapté pour certaines personnes ou groupes de personnes évalués
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21
Q

Que signifie «échantillon de comportements» dans la définition de test ?

A

Signifie qu’on ne couvre pas toutes les manifestations possibles d’un construit, mais qu’on sélectionne soigneusement un échantillon restreint, mais représentatif (est-ce que les items questionnés sont représentatifs? Si oui pas besoin d’en avoir un nombre élevé) du contenu du construit

- Ce n’est pas tant quels sont les items spécifiques intégrés dans une mesure qui est d’intérêt, mais la qualité de l’inférence qu’on peut faire avec ceux qui sont utilisés
- Ce qui est important, c’est la représentativité de l’échantillon de comportements, pas quels items spécifiques sont utilisés
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22
Q

Qu’est-ce que Urbina nous rappelle qu’il est important de ne jamais oublier par rapport aux instruments d’évaluation ?

A

Que les instruments d’évaluation sont des outils

  • Ceci veut dire qu’ils sont toujours un moyen pour atteindre une fin, mais jamais une fin en soit
  • Lorsque bien validés et utilisés correctement, ils peuvent être des aides très utiles pour les professionnels.les
  • Par contre, lorsqu’ils sont peu valides ou fiables et/ou mal utilisés, ils peuvent mener à des conséquences négatives
    • analogie du marteau: outil très simple, peut être tellement utile qu’on peut se construire une maison avec … mais peut aussi servir à faire du mal, à soi-même ou aux autres
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23
Q

Qu’est-ce que des concepts statistiques ?

A

Outils servant à synthétiser et organiser des nombres, pour mieux interpréter les phénomènes qui nous intéressent

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24
Q

Qu’elle est la différence entre le mode et la médiane ?

A
  • Mode (score le plus fréquent)
  • Médiane (score qui coupe la distribution en deux)
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25
Q

Quelle est la différence entre la variance et l’écart-type ?

A
  • Variance : Σ (xi – M)2 / N (les différences individuelles entre les personnes)
  • Écart-type (ÉT) : racine carrée de la variance
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26
Q

Quelle est l’autre nom pour la distribution normale ?

A

La distribution de Gauss

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27
Q

Quelle est la distribution des individus si la distribution de scores d’une variable est normale ?

A

1 ÉT = 68,2 % des individus ont un score à l’intérieur de ± un ÉT de la moyenne (zone normative, ce qui est 1ET en dessous ou au dessus de la moyenne)

2 ÉT = 95,4 % des individus

3 ÉT = 99,8 % des individus

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28
Q

Au regard des échelles d’évaluation dimensionnelles, quelle est la faiblesse des scores bruts?

A

les scores bruts sont difficiles à interpréter
- ex. Questionnaire de Supervision parentale : Scores peuvent varier de 0 à 6, que veux dire score de 1 ? un score de 3 ?

  • Pour un comportement rare ou fréquent dans la population générale ou une population clinique, le score de 3 n’est pas nécessairement un « niveau moyen » (la moyenne est plus proche de zéro pour un comportement rare et plus près de 6 pour un comportement fréquent)
29
Q

Que devons nous faire pour déterminer su un individu présente un score « différent» / « anormal» ?

A

On a besoin de comparer le score obtenu avec un critère de comparaison, avec une norme

30
Q

Quels sont les deux grands types de qualification et interprétation des scores de la majorité des instruments psychométriques ?

A
  1. Qualification basée sur un critère de référence
  2. Qualification basée sur une norme de référence
31
Q

Qu’est-ce que la qualification basée sur un critère ?

A

À partir d’un score établi a priori par les auteurs.trices d’un instrument qui permet de conclure qu’une « performance » ou un « statut » a été atteint

  • La « performance » peut signifier plusieurs choses
  • Par exemple, un groupe d’étudiantes est soumis à un examen de 50 questions. Une étudiante donne 30 bonnes réponses, elle obtient donc 60% … et la note de passage
  • Le modèle de notation universitaire (A+, A, A-, B+, B, B- …) est aussi un exemple de qualification basée sur un critère
  • Les seuils du nombre minimal de symptômes manifestés qui suggèrent la présence d’un trouble ou d’une psychopathologie dans plusieurs instruments diagnostiques et de dépistage constituent d’autres exemples de qualification critériée (déterminer qui est a risque et qui ne l’est pas, en se basant sur un critère)
    • Probablement l’exemple le plus simple et connu sont les seuils des algorithmes du DSM-5
  • e.g., la manifestation de 3 symptômes et plus dans les 12 derniers mois = présence d’un trouble des conduites chez un enfant
32
Q

Quel autre nom est utilisé pour « qualification basée sur un critère»?

A

On l’appelle aussi interprétation critériée

33
Q

Qu’est-ce que la qualification basée sur une norme ?

A

À partir de la moyenne des réponses d’un groupe de référence, ou groupe étalon. La moyenne de ce groupe devient le critère comparatif dont on se sert pour qualifier les évaluations subséquentes avec l’instrument

Lorsqu’on évalue une nouvelle personne avec un instrument, on peut qualifier son score obtenu comparativement à la moyenne normative (ou par rapport à un « individu moyen »)

  • On sélectionne un échantillon d’individus qui sont représentatifs de la population d’intérêt et ils sont évalués avec l’instrument
  • On utilise alors la moyenne de cet échantillon (selon l’âge/groupe d’âges, le sexe/genre, le niveau scolaire, etc.) comme critère de comparaison
34
Q

Quels autres noms sont utilisés pour la «qualification basée sur une norme» ?

A

On l’appelle aussi interprétation normative ou interprétation normée

35
Q

Pourquoi est-ce qu’on parle d’évaluation normative en psychoéducation ?

A

La majorité des instruments d’évaluation utilisés en psychologie et en psychoéducation utilise la méthode de qualification basée sur une norme

36
Q

Il existe trois grandes catégories de normes. Quelles-sont elles ?

A
  • Scores standardisés
  • Centiles
  • Normes développementales
37
Q

Quels autres noms sont utilisés pour les scores standardisés ?

A

scores standards, scores étalonnés, scores pondérés

38
Q

Pourquoi utilisons nous des scores standardisés ?

A
  • Les scores bruts sont difficiles à interpréter puisque différents instruments ont différents format d’items (nombre de choix de réponse), différents nombre d’items, etc.
    • Que veut dire un score de 5 sur une échelle qui varie de 0 à 10, ou un score de 5 sur une échelle qui varie de 0 à 20 ?
  • Les scores standardisés offrent une solution pratique simple pour la qualification et l’interprétation des scores
  • Sont presque toujours basés sur les caractéristiques et principes de la distribution normale
39
Q

Quels sont les deux grands avantages des scores standardisés ?

A
  1. ils permettent d’utiliser les principes de la distribution normale
  2. ils ont des intervalles égaux le long du continuum de scores
40
Q

La famille de scores standardisés est très nombreuse, mais ils sont presque tous basés sur quels types de scores ?

A

les scores-Z

41
Q

Que sont les scores-Z

A

Il s’agit essentiellement des scores bruts qui ont été transformés pour avoir une distribution avec une M et un ÉT prédéterminés (e.g., M = 0; ÉT = 1) et avoir des intervalles égaux le long du continuum

42
Q

Comment obtenons-nous les scores-Z ?

A
  1. Collecter des données auprès d’un échantillon représentatif de la population d’intérêt
  2. Calculer les scores bruts (e.g., somme, moyenne) et utiliser la M et ÉT de ces scores bruts pour appliquer une transformation mathématique afin d’en arriver à une distribution connue, e.g, la distribution Z
    Zi = (xi – Mbruts) / ÉTbruts
  3. Si désiré, transformer les scores-Z pour qu’ils aient une M et un ÉT différents de 0 et 1
43
Q

Qu’est-ce que les scores standardisés permettent d’indiquer ?

A

En raison de leurs intervalles égaux (i.e., ils ont la propriété d’être des échelles à intervalles), les scores standardisés permettent d’indiquer de combien, en valeur d’écart-type, un score obtenu à un test se situe au-dessus ou au-dessous de la moyenne normative

44
Q

Quelles sont les 2 grandes fonctions/utilités des scores standardisés ?

A
  1. Déterminer la position relative d’un individu par rapport à la population d’intérêt (groupe de référence)
    i.e., déterminer si un score est significativement différent de la moyenne normative (pour les scores Z–> si la personne à plus de 1 ET avec la moyenne (donc 1 de différence avec la moyenne qui est toujours de 0) –> il est significativement différent. Pour les scores-T, si la personne à plus de 1 ET avec la moyenne (donc 10 de différence avec la moyenne qui est toujours de 50) –> il est significativement différent)
  2. Faire des comparaisons entre différentes échelles qui n’ont pas la même métrie en valeur brute
    • Comparer des scores sur une échelle similaire (e.g., anxiété) provenant de différents instruments (e.g., GAD7 vs HAM-A)
      • Comparer des scores sur différentes échelles provenant d’un même instrument (e.g., anxiété vs dépression) (on utilise les scores standardisé avec l’EDC car il n’y a pas le même nombre de questions)
45
Q

Les scores standardisés sont obtenus par quel type de transformation ?

A

Les scores standardisés sont obtenus avec une transformation linéaire des scores bruts

  • Donc, la forme de la distribution originale n’est pas changée après la transformation (la distribution reste la même, si la distribution est normale elle reste normale, juste les valeurs changent)
46
Q

Est-ce que L’on peut toujours utiliser une transformation linéaire des scores bruts pour les obtenir des scores standardisés ?

A
  • Dans la majorité des cas, les construits ou concepts d’intérêt dans les sciences sociales et psychologiques (incluant la psychoéducation) se distribuent relativement normalement (e.g., traits de personnalité, pratiques parentales, etc.) (selon une distribution normale)
  • Toutefois, certains construits ne se distribuent pas normalement (e.g., anxiété, valeurs antisociales, etc.) et donc, utiliser les principes de la distribution normale pour interpréter les scores de ces échelles devient potentiellement problématique
  • Malheureusement, certains auteurs utilisent une transformation linéaire sur une distribution non-normale, ce qui peut compliquer l’interprétation (e.g., principes de la distribution normale ne tiennent plus; comparaison de scores venant de deux échelles avec des distributions différentes; normale vs non-normale
47
Q

Que faire lorsque les scores bruts ne se distribue pas sur une distribution normale ?

A
  • Il est possible d’utiliser une transformation non-linéaire (basée sur le rang)pour ramener les scores vers une distribution qui se rapproche plus d’une distribution normale pour obtenir des scores normalisés

Habituellement repose sur les scores-Z et les centiles en ce qui concerne les surfaces de la courbe – on applique des pondérations pour obtenir une métrie plus proche de la distribution normale (e.g., en ramenant davantage de cas vers la moyenne)

48
Q

Quelle est la différence entre un score normalisé et un score standardisé ?

A
  • un score normalisé = lorsque l’on fait une transformation non linéaire pour rapprocher les scores d’une distribution normale, on peut les comparer avec des scores-z/scores-Z mais on les appellent pas comme ça
  • un score standardisé = transformation linéaire
49
Q

Quels sont les différents types de scores standardisés ?

A

Scores-Z : (xi – M) / ÉT
* M = 0; ÉT = 1
○ varient surtout de -3 à 3

Scores-T (le plus utilisé) : zi (10) + 50 (score-Z multiplié par 10 + 50)
* M = 50; ÉT = 10
○ varient surtout de 20 à 80

Quotient intellectuel (QI)
* M = 100; ÉT = 15

50
Q

Comment interpréter les scores-T, dans le cas d’un construit négatif ou socialement non désiré/problématique ?

A

Scores entre 41 et 59 : Dans la moyenne normative
○ « Adaptation moyenne », « Adaptation normative », « Pas de problème », « Pas à risque »

Scores de 60 à 69 : Significativement au-dessus de la moyenne normative (1ÉT au dessus de la moyenne)
○ « Scores problématiques », « À risque »

Scores de 70 à 79 : Très significativement au-dessus de la moyenne normative (2ÉT au dessus de la moyenne)
○ « Scores très problématiques », « Très à risque »

-Scores de 80 et plus : Scores extrêmes (3ÉT au dessus de la moyenne)

Scores de 31 à 40 : Significativement au-dessous de la moyenne (1ÉT en dessous de la moyenne)
○ « Bonne adaptation »

Scores de 30 et moins : Très significativement au-dessous de la moyenne
○ « Très bonne adaptation » (2ÉT en dessous de la moyenne)

Scores de 20 et moins : Scores extrêmes (3ÉT en dessous de la moyenne)

51
Q

Quels sont les critères proposés par les auteurs de l’EDC ?

A
  • Scores-T de 58 et moins : dans la zone normative –> car c’est un instrument de dépistage, ils veulent « flaguer» les enfants à risques
    • Scores-T de 59 à 64 : supérieurs à la moyenne (« l’enfant est à risque »)
    • Scores-T de 65 et plus : très supérieurs à la moyenne (« l’enfant manifeste des problèmes significatifs »)

On fait des sauts de 1/2 écart-type au lieu d’un ÉT

52
Q

Que sont les centiles ?

A

les centiles sont des scores qui permettent de déterminer la position relative d’un individu par rapport à un échantillon normatif en termes de pourcentage d’individus

Centile: pourcentage de personnes dont le score est égal ou inférieur à un score standardisé donné
- Un centile de 80 signifie que 80% des individus ont un score plus bas ou égal au score observé

53
Q

Pourquoi utiliser les centiles ?

A
  • Les scores standardisés peuvent être complexes à saisir pour les gens sans formation en psychométrie ou en statistiques
  • Pour faciliter l’interprétation et la communication des résultats à des profanes (non spécialistes), on peut utiliser les centiles
54
Q

Quel est le problème avec les centiles ?

A

la distance entre les scores n’est pas égale le long du continuum

  • Différences de scores entre les centiles sont très petites près de la moyenne et très grandes aux extrêmes de la distribution
  • Les intervalles ne sont donc pas égaux le long de la distribution de centiles, contrairement aux scores standardisés
  • e.g., la différence de scores standardisés entre le 51e et le 55e centiles peut être très petite (T=3), alors que la différence entre le 95e et le 99e centiles peut être très grande (T=20)
  • Peut sembler beaucoup, mais les centiles entre 16 et 84 sont dans la moyenne
55
Q

Dans quelles circonstances est-il possible de créer des normes développementales ?

A

Lorsque le construit d’intérêt se développe ou change systématiquement dans le temps

56
Q

Quelles sont les deux formes de normes développementales couramment utilisées en psychoéducation ?

A

les équivalents d’âge et les équivalents de niveau scolaire

57
Q

les équivalent d’âge sont employés dans quels tests?

A

dans différents tests d’aptitudes ou habiletés cognitives (i.e., tests d’intelligence)

58
Q

Les normes développementales sont utilisées s’appliquent davantage pour les test qui évaluent quoi ?

A

S’appliquent davantage pour les tests évaluant les aptitudes durant l’enfance, en raison des changements significatifs de certaines structures et fonctions cognitives

Selon les différences d’écart-type par rapport à la moyenne normative de la population, selon le groupe d’âge

59
Q

Le score est parfois appelé comment lorsque l’on utilise des normes developpementales ?

A

Dans certains tests, le score est parfois appelé « âge mental »

60
Q

comment obtenons nous les scores des normes développementales ?

A
  • Pour obtenir ces scores, bien que les calculs soient un peu plus complexes, il s’agit essentiellement de calculer des scores moyens (ou médians) à différents âges successifs ou différentes périodes développementales
  • Le calcul du score d’âge mental tient compte de l’âge chronologique et des moyennes normatives à différents âges
    • e.g., un enfant qui obtient un score nettement plus élevé à un test que ce qui correspond à la moyenne normative correspondant à son âge chronologique aura donc un score « d’âge mental » plus élevé
  • Les principes sont les mêmes pour les équivalents de niveau scolaire
61
Q

pourquoi existe-t-il différentes formes de normes ?

A

Puisque, selon les instruments ou tests, les groupes de référence sont différents

62
Q

Quels sont les différentes formes de normes ?

A

Normes nationales : représentatives de toute la population (ex. l’EDC)

Normes de convenance (ou de commodité) (pour l’échantillon on prend ceux qui disent oui, pas nécessairement représentatif de la population)

Normes de sous-groupes : sexe/genre, origine ethnique, groupe professionnel, condition clinique (TC, TDAH), etc.

Normes institutionnelles : commission scolaire, un CISSS ou un CIUSSS, UdeM (e.g., bourses excellence), etc.

Normes locales : une école, un hôpital

63
Q

Quel est le problème avec les normes générales (vs sous groupes) ?

A

Si pas de normes selon le sexe/genre : les différences liées au sexe sont en quelque sorte perdues ou « noyées » (ex. dans l’EDC il y a des normes selon le sexe/genre)

  • e.g., Échelle d’humeur dépressive chez les adolescents.es
    ○ Général, M = 50, Garçons, M = 40, Filles, M = 60

En utilisant des normes générales, on postule qu’il y a autant de garçons que de filles avec scores très élevés, alors qu’en réalité il y a plus de filles (ex. Si un gars à un score de 50 on conclut qu’il n’a pas de problème car il est sur la moyenne générale, pourtant la moyenne des garçons = 40)

Surtout, sur le plan clinique, un score de 50 est problématique pour un garçon, mais pas pour une fille

64
Q

La qualification/ interprétation des scores dépend de quoi ?

A

dépend de la qualité du groupe de référence servant de norme, ou dit autrement, de l’échantillon normatif

65
Q

Comment est-ce que les normes sont établies ?

A
  • Les normes sont établies à l’étape de la normalisation (ou programme de normalisation) ou de l’étalonnage
66
Q

Pourquoi est-il primordial qu’un.e utilisateur.trice d’instrument connaisse bien la qualité de l’échantillon normatif ?

A

puisque cela affecte le degré de prudence à appliquer dans l’interprétation des scores standardisés

67
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques d’un bon échantillon normatif ?

A
  1. Représentatif de la population ciblée
    • Idéalement échantillon national stratifié si population générale
    • Souvent basés sur quelques caractéristiques sociodémographiques de base (e.g., âge, sexe/genre, lieu de résidence), mais certaines demeurent négligées
  2. Grande taille
    • Basé sur les principes probabilistes des méthodes asymptotiques
  3. Récent
68
Q

Quelle est la caractéristique la plus importante d’un bon échantillon normatif ?

A

la représentativité est de loin la plus importante

  • Il ne s’agit pas d’obtenir un échantillon « parfaitement » représentatif – puisque c’est à la fois très complexe et couteux – mais il doit l’être le plus possible (on est pas obligé d’avoir toujours un échantillon à 100% représentatif de la population)
  • S’il y a des déviations de la représentativité qui sont mineures ou modérées, il est possible d’appliquer des pondérations statistiques qui donnent plus de poids à certains cas dans le calcul des scores